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Full text of "Le Monde Diplomatique, 1975, France, French"

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I 


trtZnLÜHtAM “ itiz URiïtJUiUl Uî- iUKUAf» 



) TRENTE-DEUXIÈME ANNÉE — N B 9433 


L'APPLICATION DE LA LO! 
SUR L'AVORTEMENT 


44 PAGES 


“ 5s 


QUATRE TEXTES 
lèvent les derniers 
obstacles réglementaires 


LIRE PAGE 15 


" 4 » 4 i . . 

*1 •!•... 




Fondateur : Hiibert Beuve-Méry 


Directeur : Jacques Fauvet 


— VENDREDI 16 MAI 1975 

1,30 F 

Mûrie. 1 DA ; Marte. l£fl fflr. : TotWe, Ma ! 
Aliénante. 1 DM; fcrtiictic. 8 (Ai 
10 fr.{ canada, sa c. cto: am a nr» . 1,7* 

Espar», 30 pes. ; Bmde'firetoxnc, 14 p. ; Oree», 

15 ttr.; Iran. « rts.; Italîe. 2» L; LBwn, 125 P.; 
UntauftBMg . 10 tr. ; Norrtgs. 2,75 ta. i 
0A5 fL; Portugal, il esc. -. Subie, 2*kr.; Suisse, 
0,90 fr. 5 B.SJL, 65 cto ; Ynnpalmrie. 10 IL dln. 
Tarif des abonnements pag* 29 

5. RUE SES ITALIEN*® 

*5127 PARIS - CÉDÉS 09 
C.CJL 4207-23 Paris 
Télex Paris w* E5372T 

TôL s 770-91-29 


■ - 4 M 


"r 


L-’ EPILOGUE. D’UNE- CRISE ETT LA CÉLÉBRATION D’UNE VICTOIRE 


“ 


-•m.,. »- 

Ul' 

J .. . — ' 

-v.: i- 


les fortes américaines ont libéré le cargo 

arraisonné par les Cambodgiens 


A VAINCRE 
SANS PÉRIL..: 


■« I ! 
i 



i.-nMi' 
i m «*'•" 




■H 


if ? 


fe» 

C'est une «victoire» détï- 
i. ^ pire que les Cambodgiens 
\,.j. tiennent d’o££r1r à M. Ford en 
' -ni permettant d'envoyer sans 
“ "u i J'Mands risques ses « marines » 
r J ' -v '^écnpêrer le « Mayaguez * et son 
guipage. Le président peut faire 
, r "-t;!. ■aloîr auprès de son opinion et 
is^le ses alliés qu’il ne recale pas 
, ' "-^Levant la force et qnH se reftase 
’. ïl ' • tout compromis lorsqu’il s’agpt 
ii t ie défendre, l’honneur des Etats- 

r. i| n ^ ; Jnîs. Une force pins que dispro- 

• li:» ^lartSoonée par rapport à l’enjeu. 
■Jn honneur plus qne tenu par 

~ ~^a sanglante aventure indochl- 

. _ loïse. 

lu Mais Washington n’a-t-ü pas 
rr h.riéclenché l’attaque après qne 
Ll n^tadjo-Phnom-Penh ,ent annoncé 
jne le bateau et . les marins 
•_ r ..Taraient libérés,. Et était-D néces- 
saire de bombarder l’aéroport de 

- leam, proche de Sihanonk- 
• ' riDe ? 

Le succès personnel de 
. yt Ford, qui a reçu l'appui du 
■ ' i . ." Congrès, demeure cependant 
-,:»iientïeHement intérieur. Car, si 
-‘les grandes capitales commu- 
. ,»• cistes n’ont pas encore réagi, 
..raffaîre du «Mayagnei.» a con- 
.- lrïbuè à relancer la vague d’anti- 
■ américanisme en Thaïlande. 

. . Washington n’a aucunement 
■ [tenu compté de la nouvelle situa- 
tion créée en Asie dn Sud-Est 

- par la victoire des révolntion- 
' oaires hidoehinois. Comme ‘-an 

^bon - vlena temw» de la^X nam, 

’ Maison 'S0*aàxé - - pon- 

' " - oir utiliser & Tase cTütâpao — 

; juridiquement thaïlandaise . — 
"ms en référer an gouvernement 
. .'le' Bangkok. Le dâmxqaement 
. _e «marines», qui sont loin 
. . y l'avoir été tons retirés, a sns- 
. v .-.-Sté nne vive indignation dans 
» capitale royale. Fait plus grave 
‘.-neore, c’est dTJtapao qu'ont 
• lécoDé les “appareils qui ont 
. oolé les trois bateaux cambod- 
‘ ’iéns. ■ ’ 

. Or, les Th aïla nd a is doivent 
d ésormais tenir le pins- grand 
. ample de révolution, récente 
: am la proche péninsule, et qui 

• ' : • ; poursuit an Laos, où la gauche 
’a jamais été aussi puissante, et 
-ù des Américains sont pris à 
ortie par la population. Ban- 

— " _ '~kok a compris qu'il était de son 
itérét de vivre eu bons termes 
vec des capitales résolument 
ntl-impérialistes. Les ThaSan- 
ais savent aussi qne leurs fron- 
ères sont des pins aisées à fran- 
blr : leur propre guérilla, que 
’a en rien séduite le remplaça- 
ient des maréchaux par des dlri- 
eants civils, n’est pas sans liens 
/avec les Vietnamiens, les Khmers 
L les Laotiens. 

La capture dn « Mayagne* » 
it aussi intervenue afoxs qu’à 
nala-Lnmpur étaient réunis les 
Ministres des affaires étrangères 
udaislen. philippin, singaponrien, 
idonésien et tha ïla nda is . Ces it- 
Féseatants des pays de TAsso- 
laUon des nations de l’Asie du 
ud-Est se débattent dans des 
untradleUons insolubles. D’une 
'''art, Qs veulent se démarquer de 
|j lit stratégie américaine, affirmer 
mr nationalisme et prendre des 
usures Internes pour tenter de 
inper l’herbe sons le pied des 
nérUleros on d'opposants radi- 
aux ne manquant pas d’argu- 
tents. Mais, d'antre part, leur 
iode de développement suppose 
■or inclusion dans le monde de 
économie occidentale, avec ce 
f>f ‘i ae cela signifie dans les pays 
t ■ » K U j ms -développés : clivages so- 
~~ aux, , écart accru entre la ville 

j * ", ; la campagne, et, finalement, 

raclions nationalistes de jen- 
esses instruites mais souvent 
m trahîtes au chômage et vite 
•vohées. 

Ün compromis sera dans ces 
militions difficile à trouver entre 
•s régimes de types oppos és, d e 
’ Asie du Sujl-Est. Les dëmonstara- 
ons anti-amêxioainea et anti- 
iponaises ne suffisent pas à 
réer démocratie et justice. Même 
leurs gaffes ne heurtent plus 
es nationalistes son rclfleux. les 
Lats-Cnis ne pourront ni figer 
h sociétés en mouvement ni 
intinncr à dénoncer partout 
« agression nord-vietnamienne ». 


r.i'- 1 ' 


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.» i 




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;| ilrt 


Les forces américaines ont libéré. Jeudi malin 15 mai, ie Mayaguez 
et son équipage, arraisonnés lundi par les Cambodgiens dans le golfe 
du Slam. Elles auraient eu deux tués et huit blessés, -et ont perdu 
plusieurs hélïcoptéreé. L’aviation avait auparavant coulé trois bateaux 
khmers et bombardé l’aérodrome de Ream, proche de Sihanoukville, 
détruisant, selon Washington, dlx-sept appareils. Radio- Phomn-Penh 
avait avant l’entrée en - action des ■ marines », annoncé que le 
Mayaguez était chargé d’une mission d’espionnage, mais allait pouvoir 
reprendre a mer ( lire page 2). 

Mercredi, le gouvernement thaïlandais avait obtenu la promesse 
du retrait des « marines -* débarqués à la base dUtapao. Mais ceux-ci 
étaient loin, jeudi, d'être tous repartis. .Cependant l’action militaire 
américaine continue d’être vivement critiquée à Bangkok. 

Quant au- président Fbrd. il se féiîcite d'un succès qui lui vaut 
pour la premîèré fois depuis longtemps i’appui du Congrès, ainsi que 
le rapporte ckfessous notre correspondant à Washington. 

De notre correspondant. 


Washington. — Tard dans la soirée 
de mercredi (vers 5 h. 30, Jeudi, 
heure de Paris), le président Ford a 
annoncé la succàa de l'action mlh-' 
taire qui avait - commencé dans la 
matinée par là ; destruction de trois 
canonnières cambodgiennes. La nou^ 
valle a . été accueillie avec satis- 
faction. mais aussi avec soulage- 
ment, au Capitole et dans l'opinion 
publique. 

Dans l'après-midi de mercredi, -en 
effet, «n 'certain nombre de membres. 


. Unis. Le. secrétaire d'Etat aurait 
souligné que, tant vïs-è-vis des pays 
du Sud-Est asiatique que des alliés 
des Elats-tfnis " dans le monde, ii 
n’étalt pas question de reculer ni 
même de .temporiser. 

L’attitude du Congrès' a Joué un 
rfiie déterminant dans ('évolution de 
celle du gouvernement qui, jusqu'à 
mardi matin, maintenait la priorité 
à l'action ■ diplomatique. . Les parle- 
mentaires, qui furent les plus, hostiles 
-à la gueri-e du Vietnam, ont approuvé 


du Congrès craignaient que i'opé- ,_ie président et l'ont même exhorté 


Europe aient frilr ~drw sou/dln^ 

ra 1 ftêèfaeiftaé -aâft» ~ teitf» a âflOT&rtions.,. - 

HENRI PIERRE. " 


ration militaire ne s'étende dange- 
reusement. en territoire cambodgien. 
Mais l’ampleur ds l'opération n’a pas 
dépassé ce que le président avait 
annoncé aux leaders parlementaires. 
Ceux qui critiquaient M. Ford en lui 
reprochant d'avoir pris trop _de_ ris-, 
quea sans avoir bien - Informé .l'opi- 
nion ont été désarmés par la rapi- 
dité' d'exécution . d'una action mili- 
taire' qui est. restée —..le raid contre 
l’aérodrome de Ream mis à part — 
dans- les limitas d*one opération - de 
sauy«iaoR,.du- MBjgaguétz-. et da , son 
équipage- La^ ^9Ubo|%rse‘ sur 'i'éteo- 
due‘X^’'pê&W 
le' râidTft du -War PbwënTfcct' H) * 
pris dès lors on caractère acadé- 
mique. 

. . L'affaire .du Mayaguez -prend ainsi 
fin sur un succès incontestable du 
président, qui, après des .mob» d’af- 
frontement avec le Congrès- au 
sujet du Vietnam,'*' réussi à obtenir 
sa collaboration pleine et entière, 
en le consultant et en lé tenant 
informé de ses intentions. La fer- 
meté .a payé, dlt-on au. département 
'd'BalŸ où . Ton rappelle que M. Kis- 
singer, rentré 'd'urgence mardi soir 
du Mlddls-West, avait exclu tout 
marchandage, tout compromis avec 
les autorités cambodgiennes. L’échec 
dés efforts diplomatiques, les ater- 
moiements du nouveau gouverne- 
ment de Phnom-Penh, avaient été 
Interprétés comme un désir délibéré 
du camp communiste de mettre à 
l'épreuve la détermination des Etats- 


déclencher une action militaire. 
L'affaire du Mayaguez 'laisse ainsi 
prévoir, un rapprochement et une 
coopération plus - durable entre le 
Congrès eL le président. Ils seront 
désormais solidaires pour maintenir 
(es dépenses militaires à peu prés 
au- niveau demandé par .le Penta- 
gone, et pour réaffirmer les engage- 
ments internationaux contractés par 
les - Etats-Unis. Il est significatif 
que le séntaeur Manafield et d'au- 
Tres re p résentants partisans', de 
réduire les. effectif^ -américains en 


Sudistes et Nordistes fêtent à Saigon 
< l’union des 45 millions de Vietnamiens» 

Saigon célèbre la victoire des forces révolutionnaires. Les fêtes, 
commencées jeudi 15 mai, dureront jusqu'à samedi. Selon le radio, 
un million de personnes ont assisté dans la capitale à « une grandiose 
cérémonie ». Sur une estrade se tenaient cèle à côte des dirigeants dn 
Sud — parmi lesquels Mît. Nguyen Hun The. président du Front 
national de libération, et Huynh Tan Phat, premier ministre dn 
GJLP. — et des responsables du Nord, dont M. Ton Duc Thasg, 
président de la République démocratique. 

L'accent a été mis dans les discours sur T - union > des - 45 mil- 
lions de Vietnamiens -. Dans un message, le ministère de la défense 
de Hanoï affirme que - le beau pays du Vietnam n'est plus qu'un 
territoire -, Mais nul n'a mentionné la date de la réunification 
politique. 

La capitale à l'heure des comités de base 

De notre envoyé spécial JEAN DE LA GUÉRIV1ÈRE 


Saigon. . — Au 91 de la rue 
Tran -Hoang- Quan située dans un 
arrondissement proche de la ville 
chinoise de Çholon. un civil se 
présente devant deux sentinelles 
avec une timidité de : conscrit 
qui- franchit pour la première 
fois le seuil, de la caserne. 
C’est un colonel qui va procéder, 
alléguant les directives des nou- 
velles autorités, aux formalités, 
d’enregistrement des officiers 
supérieurs de l'ancienne armée 
« fantoche ». Us arrivent par 
dizaines, le moins ostensiblement 
possible, à scooter ou à l'avant 
d'un cyclopousse, vérifiant une 
dernière fois - s’ils ont bien tous 
les documents requis. On les 
conduit dans un baraquement où 
ils font une déclaration sur l’hon- 
neur relative à leurs états de 
service depuis 1945. Quelques 
épouses attendent à l’écart, 
dans la rue. Leur inquiétude est 
sans fondement. Chacun ressort 
librement, au 'bout de quelques 
minutes, glissant furtivement un 
mot aux amis qui arrivent. 


H leur suffit de transformer les 
anciens chefs en grands gamins 
irresponsables qui rentreront vite 
dans le droit chemin. 

Aux alentours, dans ce quartier 
populaire, les portraits de Ho 
Chi Min h et les drapeaux de la 
République démocratique du Viet- 
nam se sont vendus rapidement 
pour que chacun puisse pavoiser 
pour la fête de la libération, 
du 15 au 1? mai. Il y a le por- 
trait en noir et blanc, le por- 
te en couleur inaltérable». L’Hôtel 
de luxe, déjà accroché dans le hall. 
Rue Tu -Do. tous les mendiants 
n'ont pas disparu. Comment 
donner un âge à cette moitié 
d'homme dont les doigts se ter- 
minent à la première phalange, 
et qui étend sur la chaussée deux 
moignons de cuisse ? Un camion 
s'arrête à son niveau. Deux 
jeunes gens à brassard rouge, le 
ceinturon garni de grenades, en 
descendent et remettent au pau- 
vre diable un petit sac de riz et 


un paquet de biscuits. C'est ane 
brigade spécialisée. Sur la plate- 
comme des potiches font savoir — forme du camion, entre xles fusils - 
qqe. rexamirtatâin jâ. été â cou- mitrailleurs, O y a une centaine 
aat ' 7 ..." de béquilles, prêtes, sans doute, 

4 ■ . Lés' révolutionnaires n'ont pas pour là distribution gratuite, 
besoin de. prisonniers de guerre. f Lire ta nute page 3.t 


il> Le 7 novembre 1973. le Congrès, 
passant outra à un veto du prési- 
dent Nixon, adoptait un texte Jégta- 
latif connu depuis sous le nom de 
War Power Art, qui Taisait obliga- 
tion an cher de l'exécutif d’obtenir 
l'approbation du . Congrès avant 
d'engager des opérations militaires 
A l'étranger. Toutefois cette loL qui 
visait essentiellement la situation 
au Cambodge, laissait en suspens la 
question de 1a protection de la vie 
et des biens des ressortissants amé- 
ricains, qui relève des obligations 
constitutionnelles du président. 


AU JOUR LE JOUR 

Navigation 
de complaisance 

fin montrant qu’ils étalent 
encore capables d'user de la 
mamère Ford, les Etats-Unis 
rassurent leurs alliés et . la 
marine marciuxnde. 

Les autorités maritimes du 
monde entier se le tiendront 
pour dit et ne seront plus' 
tentées de jouer les Khmers 
rouges à la moindre occasion. 

D’ailleurs, ces Khmers rouges 
ont manqué de discernement 
en arraisonnant un paisible 
Quand le Mayaguez serait 
chargé d'armes : après tout, 
le notoire se nfïidflff .peut-être 
tout simplement à Cherbourg. 
Quand le Mayaquez serait 
parvenu au large du Cotentin, 
les autorités portuaires' fran- 
çaises sc seraient contentées 
de signaler au capitaine Que 
ta route du Cambodge était 
plus au sud. 

BERNARD CHAPUIS. 


LA LUTTE CONTRE LES INÉGALITÉS 

Écôpër ou changer de bateau ? 


. Les temps sont proches où 
M. Giscard cTBstaing va devoir 
s'attaquer âu « Hoyau dur » 
de sa politique. SI le « chan- 
gement» n’est pas qu’un trompe- 
l’œil, si la recherche d’une plus 
large plate-forme d’action est 
sérieuse. - fne parlons pas d'un 
consensus, chimère en France, 
sauf en temps de guerre), c’est la 
lutte contre les injustices écono- 
miques et sociales qui devrait 
marquer la deuxième année du 
septennat 

Quelque chose a commencé de 
bouger : préparatifs de la taxa- 
tion des plus-values, projet de 
réforme foncière, diffusion du 
rapport Mêraud sur les inégalités. 
H ne s’agit plus cette fols d’amu- 
settes mais bien d'extirper cer- 
taines verrues d'une société encore 
gorgée de spéculation et de pri- 
vilèges. 

Dans cette entreprise, l'oppo- 
sition viendra surtout de la majo- 


pat PIERRE' DROUIN 

la promesse des fleurs- électo- 
rales. Mais M. Giscard d "Estai ng 
aura une alliée dans la . crise 
économique. Les trop grandes dif- 
férences de statut social sont 
particulièrement Insupportables 
lorsque la croissance est ralentie. 

Cela dit, il ne faut pas se faire 
d'illusion : chaque fois que- le gou- 
vernement montera d'un degré 
dans la' lutte contre les inégalités, 
U mobilisera contre lui — et même 
parfois à gauche — des forces de 
plus en plus puissantes. 

On peut distinguer à l'heure 
actuelle quatre niveaux d’opéra- 
tions, ayant pour but de remettre 
un ordre moins Injuste dans la 
vie économique et sociale. 

La plus connue, la plus classi- 
que des méthodes est celle des 
« transferts ». Qu'il s'agisse de 


aux autres. A première vue cette 
simple méthode de redistribution 
paraissait devoir donner toute 
satisfaction, mais à y regarder de 
plus près, comme on l’a fait 
depuis quelques années le désen- 
chantement est grand. La pre- 
mière vaste étude sur le sujet a 
été publiée, par le Centre de re- 
cherches et de documentation sur 
la consommation (CRKDOC) fin 
1973. Ses auteurs étaient en me- 
sure d’affirmer qu’on ne pouvait 
repérer avec certitude qu’une 
seule redistribution positive ; celle 
qui profitait aux ménages d'inac- 
tifs. 

(Lire la suite page 38.) 


Après 1a visite du chah 


Le Mexique pourrait 
adhérer à l’OPEP 

Alors que te chah d’Iran 
terminait sa visite officielle 
au Mexique, ie président Lit:s 
Echerenia a annoncé, mer- 
credi 24 mai. que ce pays de- 
rien droit membre de I'OPEP 
l Organisation des pays expor- 
tateurs de pétrole ) a s'il y 
était officiellement invité ». 

De notre correspondant 

Can-Cun (Mexique). — C'est un 
changement important dans la poli- 
tique mexicaine. A plusieurs reprises, 
de hauts fonctionnaires avaient af- 
firmé que le Mexique - n'avait rien à 
taire - avec I’OPEP. puisqu'il n'était 
pas, expliquaient-ils. un exportateur 
assez Important de pétrole. Ce qui 
n 'empêchait pas le pays d'être tou- 
jours aux côtés des membres de 
I'OPEP. En tant que première nation 
à avoir nationalisé l'industrie pétro- 
lière (IB mars 1938), le Mexique ne 
pouvait être le - cheval de Troie - 
des grandes sociétés pétrolières. 

Ainsi, tandis qu'il vendait son pé- 
trole au prix fixé par I'OPEP. il 
s’épargnait les problèmes politiques 
et économiques que lui aurait posés 
son adhésion i l'Organisation. L'an- 
cien minisire des ressources natio- 
nales, M. Flores, qui aval] suggéré 
l'entrée du Mexique dans I'OPEP, 
avait dû démissionner au début de 
l'année (te Monde daté 5-8 janvier). 
On avait alors soupçonné une Inter- 
vention de Washington. Son succes- 
seur, M. Alejo, avait déclaré en pre- 
nant ses fonctions que le Mexique ne 
demanderait pas i être membre de 
I'OPEP. 

Le changement de la politique 
mexicaine se produit à un moment 
oii l'on pense que la production 
pétrolière nationale pourrait être 
substantiellement augmentée. 

Pour te- moment, elle atteint 
700000 barils par Jour (35 millions 
de tonnes en rythme annuel) et en 
exporte un peu plus de 100000. 
Mais on e annoncé récemment la 
découverte d’un nouveau gisement, 
qui serait Important, bien que ses 
capacités ne soient pas encore éva- 
luées, dans le sud- de l'Etat de 
Vere-Cruz. On sait, d'autre part, que 
la compagnie nationale Petroleos 
Mexlcanos a découvert plusieurs 
zones qui pourraient être riches en 
pétrole, dans différentes parties du 
pays, y compris Ip péninsule de 
Basse-Californie. 

On remarquera aussi que le chan- 
gemenl de politique survient après 
la visite au Mexique des chefs 
d’Etat de deux pays importants de 
I’OPEP : M. Carlos Andres Pères 
(Venezuela), en mars dernier, et le 
chah d'Iran. Un double facteur a pu 
Jouer: le réexamen pour l'Amérique 
latine de la nouvelle loi commerciale 
des Etats-Unis, loi qui. en principe, 
accorde des préférences douanières 
aux pays du sous - continent, & 
l'exception des deux membres de 
l’OPEP (Equateur et Venezuela). 

JOSÉ CARRENO. 


ri té, ({al avait tendance à pensa- l'Impôt ou de la Sécurité sociale. J 
que lès fruits ne passeraient pas on prend aux uns pour redonner 



AU FESTIVAL DE CANNES ' 

£e nouveau 
fvHmaUôme peançaiô 

Après une ouverture «sur la pointe des pieds-, le Festival de 
Cannes, an terme d’une semaine da projection, découvre uns nou- 
velle génération de cinéastes. La sélection officielle « fait une incur- 
sion dans le cinéma politique avec Michel Brault et Mohammed 
Lakhdar Hamina (.le Monde» du 15 mai). AnjourcTlniL les mani- 
festations parallèles révèlent deux films significatifs de l'évolution 
du cinéma français. 


Le Festival de Cannes a été le 
témoin. Jeudi, grâce è la projection 
successive de r Assassin musi- 
cien è la Semaine de la critiqua et 
de Souvenir d'en France, sous le 
palronnage conjoint de Perspective 
du cinéma français et de la Oiruaine 
des réalisateurs, d'un phénomène 
assez important pour l'avenir du 
cinéma français : la soudaine prisa 
de conscience d'une relève des 
générations, allant de pair avec , le 
renouvellement de la critique (une 
partie de (a Jeune critique défend 
•farouchement ces tentatives). 

L’Assassin musicien, de Benoît 
Jacquot, emprunta à Dostoïevski, 
sans Indication de référence, l'esprit 
sinon {‘argument d'un récit entière- 
ment > dédramatisé -, selon l'expres- 
sion lancée autrefois & propos 
d'Antonlonl. Un Jeune violoniste . 
convaincu de son génie croupit dans 
-sa province natale. Il débarque enfin 


à Paris, où les portes se ferment sur 
lui, ou plutôt ne s'ouvrent pas è sa 
convenance. Gilles, cet enfant 
perdu, vit exclusivement dans sa 
paranoïa, méprise le monde qui ne 
le reconnaît pas at ne lui passe pas 
ses caprices et lubies, fi exploite 
assez odieusement une bonne, mère 
d’une fillette, qui l’héberge et attend 
vainement qu’il participe & l’entretien 
du ménage. Qu’Il s’enfuie eux der- 
nières Images ne change rien è la 
nature, essentiellement criminelle, 
meurtrière, de son comportement 
(d’où le titre). 

Benoît Jacquot traite son récit 
dans un style non réaliste, non figu- 
ratif, où toute Identification du spec- 
tateur avec les personnages est 
rigoureusement impossible. 

LOUIS marcoreu.es. 
tLne te nie vage 33 J 



Page 2 — LE MONDE 


Ï6 mai 1975 


ASIE 


L 'Snienrenfion américaine contre ta marine cambodgienne 



Depuis la vlc- 
toire d«s 
KZunors ron- 
ces, Kom- 
pong - Sam a 
repris, sa a 
ancien 'nom 
de S 1 ha no oh - 
ville. L'BÉro- 
port de Ream, 
bombardé par 
l'aviation 
américaine, 
se trouve i 
quelques ki- 
lomètres de la 
ville. 


«L’Aurore», l’exode et la «propagande» 


En » chapeau « au témoignage 
d’un aviateur français ayant tait 
partie du convoi des personnes 
évacuées de r ambassade de 
France à Phnom-Penh, l'Aurore 
accuse, ce 15 mal, le Monde 
d’avoir participé à ■ une cam- 
pagne destinée à taire croire A 
l'opinion que l'exode de plus de 
deux millions de Cambodgiens 
est un phénomène après tout na- 
turel ». On se permettra de de- 
mander à rauleur de ce texte 
comment il lit notre tournai. Le 
mor - nature/ » y a bien été 
employé, mais seulement pour 
constater (* L’énigme khmère -, 
bulletin de /'étranger du 9 mai) 
qu’il aurait été caries naturel 
que « l'énorme massa des réfu- 
giés fût renvoyée dans les zones 
rurales ». Mas nous avons aussi- 
tôt posé la queatlon : • Pour- 
quoi faire 'subir au reste de la 
population le purgatoire de 
l'exil ? », ef conclu que le • dog- 
matisme anonyme » des Khmers 
rouges « risque de teur faire 
perdra l’important capital de 
sympathie qu'ils avalent amassé 
pendant cinq ans de lutte cou- 
rageuse ». 

Du témoignage de U. Rama, 
que publie l'Aurore, on retiendra 
qu’il a vu de ses yeux une pre- 
mière lois huit, devant une 
usine, une seconde fols trais 
ef uns troisième fois un nombre 
non précisé de cadavres por- 
tant toutes les marquas de l’exé- 
cution sommaire. Notre envoyé 
spécial Patrice de Beer a parié 
de sept cadavres de soldats 
devant l’usine. Les différences 
de cette comptabilité macabre 
sont-elles si grandes qu’allos jus- 
tiilent le mot de » propagande - 7 

M. Rama a vu aussi des 
Khmers rouges tirer pour accé- 
lérer le départ des habitants de 
la capitale," mais « en l'air, )e 
précisa bien. Je n'ai jamais vu 
personnellement de soldat tirant 
en direction des déportés. On 
m'a dit qu’ils l'ont fait. Je n'en 
al pas été témoin, il est vrai 
que la peur suffit à pousser cette 
foule vers le but de ce sinistre 
voyage ». 


M. Rama rapporta ce ■ qu’il a 
vu. C*es t aussi ce qu’a tait 
Patrice de Beer, qui se trouvait 
avec lui à rambassade et dans 
le convoi. Pour sa part, notre 
envoyé spécial n’a pas . vu de 
victime d’exécution. Mais il est 
difficile de soutenir qu’il a cher- 
ché A présenter comme •‘natu- 
relle » l'évacuation de Phnom- 
Penh, alors qu’il a écrit notam- 
ment fie Monde du 10 mal) : 

« Parmi les événements que 
nous n'avons pas compris. Il y a 
eu l'évacuation totale de3 hôpi- 
taux, qui abritaient, è la chute 
de la ville, environ vingl-cinq 
mille blessés et malades, 
dans des conditions sanitaires 
effroyables — parfois des pa- 
tients partageaient leur lit avec 
le cadavre d'une femme morte 
depuis plusieurs Jours, — man- 
quant de médecine et de médi- 
caments. Combien de ceux partis 
sur un Ut à roulettes ou sur 
un brancard sont morts en 
route 7 (...) 

» En dehors des malades 
chassés des hôpitaux, combien 
de gens n'ont pas supporté leur 
longue marche sur les routes, 
à cause de leur santé, de leur 
Age ? Nul ne le saura Jamais, 
même si des estimations ont 
déjà été faites, allant parfois 
Jusqu'A cent mille morts. Mais 
Il est impossible d'en avoir la 
preuve. II est surprenant que les 
gens qui ont pris les rouîss 
nationales 1, 4 et 5 — les princi- 
pales voles de l’évacuation — 
n'aient vu que quelques morts, 
souvent des militaires. Nous 
n'avons rien vu non plus pendant 
trois Jours et demi de route entre 
.phnom-Penh et la frontière. On 
est loin de ces milliers de 
cadavres pourrissant au aol ali 
aux portes de la ville dont cer- 
tains ont parlé, que personne n'a 
vus de ses 'propres yeux, mais 
dont ils ont eu vent par le tru- 
chement d’un ami. d’une connais* 
naissance (— ) » 

M. Rama non plus n’a vu per- 
sonne être tué devant lui. Lui 
non plus n’a pas vu les milliers 
de cadavres dont certains ont 
parlé. Où est la propagande ? 


• AT. Jean Dirrac, vice-consul 
chargé des intérêts français au 
Cambodge, va être nommé che- 
valier de la Légion d’honneur en 
raison de la dignité et du cou- 


rage avec lesquels 11 a assumé 
ses responsabilités, a annoncé 
M. Valéry Giscard d’Estaing 
au conseil des ministres du 14 
maL 



L’affaire du ■ Mayagtxex » n avait guère 
provoqué. Jeudi matin, de réactions, sauf en 
Thaïlande. 

# A BANGKOK, la décxstmi de Wash- 
ington d'utiliser, pour détruire les vedettes' 
fcJrméres, des avions basés en Thaïlande, 
a suscité une vive réprobation de le part 
du gouvernement. Un communiqué a dé- 
claré : « Le premier ministre a fait claire- 
ment savoir aux Américains qu'il ne dé- 
sirait pas voir utiliser la Thaïlande comme 
base d'attaque contre le Cambodge. Que se 
passera-t-il si la Cambodge décide des me- 
sures de représailles ? Il ne peut s'en pren- 
dre aux Etats-Unis. Ds sont trop éloignés. 
Mais il peut attaquer la Thaïlande, qui se 
trouve & la porta A côté. Les Etats-Unis 
devront payer les conséquences de cette 


attaqua. » Le Journal « Nation » écrit, dans 
un éditorial étalé sur huit colonnes et 
titré : - Une grande gifle dans la figure ». 
que renvoi de « marines » à -Utapoo a été 
• une insulte directe i, là souveraineté 
thaïlandaise ». Certains « marines » serai b ni 
d’ailleurs demeurés A Utapao pour partici- 
per a uns éventuelle évacuation des Amé- 
ricains du Laos. 

• A MOSCOU, l’agence Tass a rapporté 
mercredi " soir, f mwvmmtiiîf x. infor- 
mations du Pentagone. 

• A PEKIN, les Chinois conservent un 
silence total ; ils n’ont d'ailleurs jamais 
mentionné publiquement l’affaire du 
- Mayaguez ». Le prince Sihanouk ne com- 
mente pas non pins l'événement, ai ce n’est 
pour rappeler que Slh&noukvîUe a retrouvé 
son nom Des républicains l’avaient appelée 


Kompong-Som). Même silence do la pari de 
K, Pexrn Wouth. premier ministre du 
GHUNC. et do M. Serin Chhalc ministre 
des affaires étrangères, partis visiter U 
brigade agricole de Tachai. 

• AUX NATIONS UNIES. M. Waldhehn 
avait, mercredi soir, offert ses boni offices 
aux deux parties, envoyant notamment des 
messages an prince Sihanoule et au gouver. 
namenl de Ph nom -Penh. Le représentant 
américain à l'ONU avait auparavant attiré 
l'attention du secrétaire général sur b 
« menace » pesant sur la ■ paix internatio- 
nale », Washington m réservant le droit de 
« prendra des mesures de légitime 
prévues par la charte des Nations nniw » 
en son article 51. M. Waldhalm n'a fait en- 
suite aucun commentaire sur l’action en- 
treprise sur ordre de M. Ford. 


Du départ des «marines» de Thaïlande à l’attaque de l’ilot de Koh-Tang 


Voici les principales phases 
de l’a/faire du Mayaguez de- 
puis mercredi après-midi. En 
raison du double décalage ho-, 
raire entre, d’une part, la 
France et le Cambodge et, 
d’autre part, la France et I es 
Etats-Unis, tes heures données 
sont celles de Paris. En fait, 
l’opération américaine a été 
menée de jour, jeudi matin. 

MERCREDI 

MERCREDI APRES-MIDI : le gou- 
vernement thaïlandais demande et 
obtient le retrait 'des quelque 
mille cent « marines a américains 
qui avalent été envoyés A la base 
d’Otapao pour prendre part à 
l’opération contre la marine 
Khmère. 

IG h. 59 : le Pentagone annonce la 
destruction, par l'aviation, de. 
trois bâte ans kbmers à proximité 
dn lieu de mouillage du a Maya- 
gu ez s. 

17 h. 49 ; le Pentagone Indique qne 
le destroyer o Holt a se trouve 
pris de Pflot de Koh-Tang. L’atta- 
que est Justifiée "par des « indica- 
tions » selon lesquelles les Khmers 
s'apprêtaient A transférer les ma- 
rins américains sur IHot. 

18 h. 20 : démarche américain» au- 
près de M. Waldhelm ; le secré- 
taire général de l’ONU est prié 
d’aider A la libération du navire 
et des marins américains. 

2tr b. 39 : le ministère thaïlandais 
dre affaires étrangères qualifie 
d’acte de c piraterie a et de 
a folle b l’attaque aérienne amêrl-. 
catne ; cette action, dit-flU a été 
entreprise ■ sans tenir compte des 
conséquences qu’elle pourrait avoir 
pour la Thaïlande ». 

JEUDI 

0 heure : M. Waldhelm offre ses 
bons offices «t demande' aux deux 


parties de s’abstenir de recourir A 
la force a pour faciliter le proces- 
sus d’un règlement pacifique n. ■ 

0 h. 30 : M. Ford, après avoir réuni 
le Conseil national de sécurité, 
cunvoquc les leaders démocrates et 
républicains du Congrès. ' La com- 
mission des affaires étrangères du 
Sénat vote une motion contenant, 
raction du président. 

1 h. 53 : SL Ford est Informé d'une 
émission de Radlo-Phnom-Penh 
annonçant que le gouvernement 
fchmer va libérer le a Mayagues m. 

2 h. 30 : la Maison Blanche annonce 
que les « marin»» » se sont empa- 


lés dn o fifayagnex et qu’un 
message urgent a été adressé anx 
autorités khmères : les opérations 
seront arrêtées dès que Phnom- 
Penb aura notifié qne les mem- 
bres de l’équipage seraient relâ- 
chés. Ordre est donné aux a ma- 
rines » de débarqner sur PHot de 
Koh-Tang pour libérer les marins ; 
les avions Hl ■ Corel Se» a doivent 
appuyer l'opération. 

2 h. 40 : le Pentagone Indique que 
le « Mayaguez b a été évacué. Les 
s marines b rencontrent une cer- 
taine résistance sur rfiat. 

4 h. 30 : selon le Pentagone, environ 
trente «»«<«« ont été récupérés 


par un destroyer américain préi 
de Koh-Tang. Ha se trouvaient A 
. bord d’un bateau khmer arborant 
un drapeau blanc. Les outres ma- 
rins sont recherchés. Variation, 
décollant du porte-avions « Corel - 
sea a, a attaqué l'aérodrome de'.. 
Ream. proche de SlhanouimUe. 

S h. 39 : les trente-neur marins du 
a Mayagure o ont été récupérés. 
On apprend qu'ils avalent été, 
un premier tempe, débarqués sas 
lHot. 

5 H. 4o. — M. Ford déclare dans on 
message radiodiffusé : c Suivant 
mes ordres. les forces des Etats- 
Unis ont pris pied cette anU à 
bord dn bAtlment de commerce 
américain « Mayaguez b et eut 
débarqué sur l'Ite de Koh-Tang 
dans le but do sauver l'équipage 
et le bâtiment qui avalent M 
saisis Illégalement par les força 
cambodgiennes. Elles ont anse 
mené des attaques de soutier 
contre des Installations militaire 
voisines. 

b J’ai été Informé que le bateai 
a été récupéré intact et que l'équf 
page entier » été sauvé. 

• Les forces qui ont mené cett 
mission avec succès sont tonjour 
sous le feu ennemi, mais se pré 
parent à se retirer. 

b Je veux exprimer ma satlsfoc. 
tlon et celle du pays tout entli 
aux unités et aux i’ nmm « qt . 
ont participé A ces opérations pot 
leur courage et leux sacrifice, a 
7 HEURES. — Le Pentagone Indlqt . 
que ce sont quarante hommes qr* 
ont été retrouvés, et non trente 
neuf comme an l'avait d'aboi 
cru. Les « marines b décrocher 
de lUot, oh se poursuivent di 
échanges de tire avec les Khmer 
Les Américains ont perdu tnj 
hélicoptères. . 

G B. 40. — Une source militaire d 
Bangkok parie de la perte d 
quatre hélicoptères. 



LA VISITE DU VICE-PREMIER MINISTRE CHINOIS 


M. Terig Hsiao-ping se félicite 
de la politique française vis-à-vis du tiers-monde 


M. Teng Hdao-ptng. premier 
vice-premier ministre de Chine 
populaire, accompagné de M. Po- 
niatowski, ministre d’Etat, est 
reçu ce Jeudi 15 mai & Lyon. Dans 
l'après-midi, il devait visiter les 
usines Berliet avant de se rendre 
& Nîmes. U passera la nuit à 
l’hostellerie de Baumaniêre. près 
des Baux, qu’l] visitera vendredi 

Recevant mercredi les repré- 
sentants de la presse étrangère, 
ML Marchais a évoqué la visite 
de ML Teng Hsiao-ping et vive- 
ment critiqué l’a appui * du P.C. 
chinois aux « réactionnaires de 
V Europe occidentale s, « en oppo- 
sition formelle au marxisme- 
léninisme ». 

Le second et dernier entretien 
de MM. Giscard d’Estalng et 
Teng HsJa - ping, accompagnés 
des deux délégations mercredi 
après-midi, a été principalement 
consacré aux . problèmes écono- 
miques internationaux, et . plus 
spécialement A l’énergie, aux ma- 
tières premières, au développe- 
ment et au tiers- mon de. L'homme 
d’Etat chinois — dont . le pays 
se considère comme faisant partie 
du tiers-monde — a chaleureuse- 
ment approuvé la politique fran- 
çaise de " concertation et de co- 
opération avec, les pays en voie 
de développement. M. Teng Hsiao- 
ping a rappelé notamment que' 
la Chine avait approuvé I Initia- 
tive française pour une ' confé- 
rence sur l'énergie. D a regretté 
que cette conférence' ne se 
réunisse pas, mais a ajouté que 
la Chine approuverait toute re- 
lance de ce projet. 

La Chine, qui vit en économie 
relativement fermée, n'a cepen- 
dant pas l'intention dé participer 
à une éventuelle conférence In- 
ternationale sur l'énergie. 

Une visité de M. Sauvagnargues 
à Pékin • 

• La discussion de la veille sur 
les rapports avec les superpuis- 
sances » (UJLS.fi. et Etats- 
Unis) n’a pas été reprise, mais il 
semble que les problèmes politico- 
stratéçtques mondiaux aient été 
évoques an coure du déjeuner en 
petit comité et « à. la chinoise » 
offert au président de la Répu- 
blique à la résidence de l’ambas- 
sadeur de Chine, à- NeuIDy. 

Les relations bilatérales ont été 


discutées an coure d'un entretien 
de trois quarts d'heure entre les 
deux ministres des affaires étran- 
gères, MM. Sauvagnargues et 
Chiao Kuan-hua. Les deux minis- 
tres ont notamment précisé la 
façon d'organiser h l'avenir leurs 
consultations politiques. ML Chiao 
Kuan-hua s’arrêtera A Paris en 
allant aux Nations unies l'au- 
tomne prochain. M. Sauvagnar- 
gues Ira A Pékin avant la-fin de 
l'année Le ministre chinois s’est 
montré très désireux d’accroître 
les éc han ges de tous ordres — 
co mm e rcia ux, techniques, cultu- 
rels — avec la France. Il a de- 
mandé que des programmes lui 
- soient proposés. 

ML Teng Hsiao-ping a terminé 
la Journée de mercredi par un 
dîner offert par M. Edgar Faure, 
président de l'Assemblée natio- 
nale. Parmi les cent dix invités 
(dont M. Chirac et neuf autres 
membres du gouvernement), la 
présence de ML Ballanger. pré ' 
dent du groupe parlementaire 
communiste, a été remarquée. 

Evoquant dans son discours les 
négociations quH avait menées à 
Pékin en 1964 et qui ont abouti 
a l’établissement de relations 
diplomatiques entre les deux 
pays, M. Edgar Faure a notam- 
ment déclaré : 

„ « g’ert peut-être la plus grande 
fierté de ma carrière que d’avotr 
été choisi par le général de 
' G aulle comme son représentant 
personneL (_} En reconnaissant 
la personnalité de Za Chine indé- 
pendante. le général de 'Gaulle 
démontrait ^indépendance et donc 
restaurait la personnalité de la 
France. » Se félicitant de réta- 
blissement de relations directes 
entre la Chine et le Marché écm- 
mun, M. Edgar Faure a .souligné 
que la Chine et la Franco œu- 
vraient pour la communauté in- 
ternationale tout entière. - 

M. Teng Hsiao-ping, dans sa 

réponse, a rappelé lui aussi l'éta- 
blissement des relations, franco- 
chinoises en 1964, et ajouté que 
depuis cette date les rapports 
franco-chinois « ont connu un 
développement saLtsfaisanL Au- 
jourd’hui. a-t-ïl •• poursuivi. les 
échangea entre les deux pops sur 
les plana politique, économique, 
scientifique, technologique et 
culturel ont pris de nouvelles 
dimensions ». 

MAURICE DELARUE. 


La France est le seal pays capitaliste 
que le Chinois moyen associe 
à Histoire dn mouvement révolutionnaire 


De notre correspondant 


Pékin. — Que pense des entretiens 
slno-frençais la Chinois de la rue 7 
M. Lf ou M. Chang, l'équivalent, A 
Pékin, de notre M. Dupont, est un. 
homme aux pensées un peu Inacces- 
sibles : il n’est pas question de 
nnlerviewer au carrefour. Des 
réflexions Ici et IA fournissent quand 
même un peu plus d'indices : 
M. LJ pensa que le voyage du vice- 
premier ministre est une très bonne 
chose, que l'amitié répond aux Inté- 
rêts des deux peuples et aux néces- 
sités historiques. En fait de phrases 
on n'obtiendra pas beaucoup plus. 

Si l'opinion a pu se diviser sur 
l'opportun lté d’un voyage A Pékin 
de M. Nixon ou de M. Tanaka, elle 
approuva unanimement le départ 
pour Paris dé la délégation gouver- 
nementale. Le France et son gau-. 
v emement ne suscitent pas la 
méfiance. 

M..LI ou M. Chang, s’il a quelque 
occasion de côtoyer les étrangers.* 
se - rend bien-' compte que les ' Fran- 
çais n'occupent pas en son pays la 
dam 1 ère place dans la hiérarchie 
dès amitiés. Les touristes français 
viennent sans doute par (aura effec- 
tifs très loin derrière les Japonais 
et peut-être cèdent-ils le pas aussi 
aux Américains. Mais,- en Europe, fis 
bénéficient apparemment d’une car-, 
taira . préférence lorsqu’il s'agit 
d’octroyer les visas. 

A Pékin, un groupe' français se 
distingue aisément d'un autre par la 
tendance de ses membres à la dis- 
persion, les difficultés d'encadre- 
ment pour tes guides, les retards 
aux rendez-vous et par une pro- 
portion relativement élevée de gau- 
chistes qui mènent la vie dure aux 
interprètes tout en montrant une forte 
propension A la fraternisation, puis 
A l’Irritation, lorsque la réserve chi- 
noise les à maintenus quelque peu à 
distance. 

Pour le Chinois moyen, la France 
est aussi (« pays de de Gaulle, un 
patriote antifasciste. - L'homme de la 
rue et même certains cadres se sont 
longtemps - figuré et se figurent 
encore peut-être que le peuple fran- 


çais est gaulliste dans sa majorité 
écrasante. 

La France est aussi le seul pays^. 
capitaliste que M. LI ou M. Changé 
associera directement A l'histoire do 
mouvement ouvrier. C'est que tout 
Français est un tant soit peu auréolé 
Ici de la gloire des Communards, >. 
môme s'il est venu pour signer un. 
contrat ou s'il enseigne à l’Ecole de '' 
guerre. 

S'il a participé aux études poli- 
tiques, aux réflexions sur la néces- 
sité de . diviser l'adversaire, d'ex- 
ploiter ses contradictions, de sou- 
tenir toutes les Indépendances face 
aux Super-Grands. le citoyen de base 
comprendra aisément aussi l'Impor- 
tance que son gouvernement attache 
A !' amitié avec la France. De la 
solidité des liens noués avec celle-ci 
dépend le succès d'un très Important ■ 
chapitra de la politique étrangère ; 
chinoise. Les bonnes relations avec 
la France promettent de bons rap- 
ports avec l'Europe; et des Han* . 
étroits avec l'Europe assurent des 
positions plus confortables face aux • 
Etats-Unis et à l'U.FLS.S. 

L'art des alliances appartient & fa 
tradition chinoise. Dans Tesprft du 
public, le voyage de M. Teng pro- 
cède d'un solide réalisme : ce qui 
caractérise la France d'aujourd'hui, 
ce n'est pas la puissance d’un moo- 
vemenî révolutionnaire dans la- tra- 
dition des Communards, mais fa 
volonté d'indépendance ds sas clas- 
ses dirigeantes et de son gouverne-' 
ment bourgeois. 

ALAIN -BOUC 

• Les s Isœstia» font état, 1« 
14 mal, des entretiens qui ont cil 
lieu entre M. Teng Hsiao-ping et 
MM. Giscard d’Estalng et Chirac. 

« La pressa française &» écrit L'or- 
gane du gouvernement soviétique 
dans un bref article de son corres- 
pondant à Paria, « remarque qae 
if- Teng souhaite dans toutes s& 

déclarations le renforcement de 

l'Europe occidentale, afin de 
pièce aux pays socialistes 
rope orientale, et notamment a 
ruJLSE.b 





L 





I 




LE MONDE — 16 mai 1975 — Page 3 


ASIE 


Vietnam 


L'échange d ambassadeurs entre la France 
et le G. R. P. interviendrait à bref délai 


De « grandioses cérémonies » marquent à Saigon 
la victoire des révolutionnaires 


A l'issue du conseil des ministres du mercredi 
‘ • 1^4 malt M. Bosxl. porta- paz oie du gouvernera e cL 
la le commixmquê suivant: 

1 ji. t m Dan* la désir de consolider at de développez 
‘ ralliions déjà existantes entre la République 
française et la République du Vietnam du Sud. 

1 u ;* ■ gonwnmntat de la République française et 
f/e gouvernement révolutionnaire provisoire de la 
République du Vietnam du Sud sa sont mïs-d'oc- 
; !l •, -ord pour élever leurs relations au rang d’axnbas- 
■ r.; ades à partir du 14 mai 1975 et procédez à 
''échange des ambassadeurs dans un proche 
venir. - 

I les relations entre la France et. le G JEU. sont 
jjBjléjà anciennes, rappelle-l-on à cette occasion dans 
^ es milieux français autorisés puisque, avant même 
a fondation du G-ELP., le FJfX. du. Vietnam du 
,’ iud avait ouvert, en septembre 1368, un bureau 
■ ■ * l'information à Paris, avec l'agrément du gouver- 


nement français. La. délégation des révolution- 
naires du Sud à la conférence, sur. le Vietnam 
s'est, transformée, après la conclusion des accords 
de PflZXE» BU 7ni« viyïqqïpn pg Miawsif oi bÂBèfîcdlUlt 

de certaines prérogatives diplomatiques. R est 
vraisemblable que. le chef, de cette mission. 
M. Fixant Van Ba. sera chargé d'ouvrir l'ambas- 
sade. De son «Ôté. M. Michel Huriet, déjà accré- 
dité par la France auprès du GJLP., sera nommé 
chargé d'affaires à Saigon. .XÂ nomination ■ des 
ambassadeurs devrait intervenir à bref délai. 
M. Mërillpn, qui était ambassadeur auprès du 
gouvernement de M. Thieu, va regagner Paris. 

Le' gouvernement belge a annoncé de sou côté 
que son ambassadeur A Saigon, M. TSelamans, 
mil été chargé « d'entrer en contact avec le 
G JU M> reconnaissant de la sorte les responsabilités 
que le gou v emement révolutionnaire provisoire 
assume au Vietnam du Sud ». 


LES INVESTISSEMENTS FRANÇAIS 

La propriété privée pourrait être maintenue pendant on temps 


La guerre terminée au Vietnam 
{u Sud, les problèmes êconomi- 
jues vont redevenir prioritaires. 
v (. Pendant vingt ans. le Sud a 
^complètement vécu sur l'aide 
- nassive fournie par les Etats- 
-Vlnis. 

. ' Les fonds américains au Vlefc- 

mm du Sud furent suffisants 
r>ur permettre, jusque vers l’an- 
... . lée 1972. noir seulement de marn- 
- • .. “ .enir le niveau de vie de la popu- 
.... ation, mais encore son améliora- 
, Ion. Ce n'était pas un mince 
' mradoxe dans ce pays dont les 
importations ne couvraient pins, 

■ îes dernières années, que 5 % des 
mporta tiens. 

Cette dépendance n 'aurait pas 
"pris fin sous le régime Thieu, 
uème si la paix était revenue. 

• Dès 1972, le tout Jeune ministère 
lu plan prévoyait que l'aide 

' 1 - étrangère devrait, de toute fa- 
- çon. continuer à être impor- 

• : ante. Les estimations situaient 
< £ souhaitable entre 700 minions 

■ i-et 1 milliard de dollars par an, 

■ - alors que. de 1900 b 1970. Talde 

économique fournie par les Etats- 
. Unis n’avait été que de 4 mil- 
liards de dollars. Les objectifs 
gouvernementaux étaient alors de 
développer suffisamment la pro- 
duction (6 % par an), surtout 
agricole, pour permettre à une 
population en croissance -tria za- . 
■" tIüb c+ 3 %'par an) d'augmeu-- 
Ter légèrement sa consommation 
**. 1 %), Les surplus devaient être 

ronsacrès b l'investissement. 

• ./hypothèse de base retenue était 

s retour b la paix.- - 
Nous y sommes, mais ce n'est 
— li dans les conditions prévues 
ü à la date fixée. En. fait, dans 
s désordre et l’inflation, 1 b Viet- 
,'£jj -, ' • ïam du Sud a consacré l'essentiel 

le l'aide étrangère & des achats 
le produits alimentaires et sur- 
out de biens de consom matio n 
t-ftT-p Mnitaanufacturés : ceux qui ont vu 
H ü î envahie par les cyolomo- 

. . buts Honda savent que sur ce 

r»> . -■ t T nîÇiffîiolnt les statistiques ne trompent 
JI3 h m ^ Vietnam du Nord, au con- 

. »ft-'Inr" raire - au P 1 ** d>une $ rande »QS- 
iCU'Il&ité. utilisait la majeure partie 
le l’aide qui lui était- fournie 
>our s’équiper Cl). 

- Les conséquences de ce choix 


- en faveur de la consommation ne 
. se sont pas fait attendre : le dé- 
sengagement progressif des Etats- 
Unis. le désordre croissant de 
l’économie, l’Inflation galopante, 
avalent, ces trois dernières 
années, considérablement appau- 
vri les classes les plus pauvres, 

; notamment A Saigon. 

Des solutions înfermédiàires 
sont possibles 

Le problème va maintenant 
être d’assurer le redémarrage de 
l’économie. Mais en fonction de 
quels Objectifs ? H est peu pro- 
bable que les nouveaux dirigeants 
de Saigon paissent trouver auprès 
des pays capitalistes une aide 
iwsiw massive pour maintenir la 
consozhmatlon au niveau où elle 
se trouvait vers les armées 1970- 
1972. Le pourralent-lls' d’ailleurs 
quHs ne le voudraient probable- 
ment pas. L’exemple de l’Indoné- 
sie, qui a accepté & partir des. 
années 1965-1966 l’assistance éco- 
nomique et financière des nations 
occidentales, montre ce qui en 
coûte, du point de vue de l’Indé- 
pendance nationale, d'emprunter 
trop massivement. M ais il 
est probable que, pour éviter an 
maximum le gaspillage, les -flot- 
tements, qui suivent Nécessaire- 
ment toutes les grandes réorgani- 
sations, le G.RJP. se contentera 
de remettre le train sur les rails 
sans changer fondamental e m ent 
le système. La propriété privée 
pourrait «I uni être sauvegardée 
avec comme contrepartie inévi- 
table un contrôle assez strict du 
pouvoir central sur l'économie. 

Si cette hypothèse — plausible 

— se vérifiait, le G JR P. ferait 
preuve dune belle faculté d’adap- 
tation au contexte local, puisque 
l'on se souvient qu’en 1954 Hanoi, 
après le départ de la France, avait 
complètement nationalisé l'écono- 
mie et notamment les célèbres 
anthracites tonkinois. A la limite, 
H n’est pas complètement exclu 
que le Vietnam du Sud sollicite 
une certaine aide des grandes or- 
ganisations bancaires capitalistes : 
après tout, la Yougoslavie et la 


.'AOUTCHOUC, BANQUES ET ASSURANCES, TRANSPORTS 


Part dans les activités 
du secteur 


LANTATIONS D'HEVEAS 
oit sociétés <1) dont r 

Michelin — ....... - . - ■ 

S.OJF.O. - production 

SJLPJL .-195 % exportation. 

Terres rouges V ’* j 

JDUSTKIKS : J 

. Boissons (Brasseries et glacières dUndo-i 

chine) 1 

Verrerie (Brasseries et glacières d’Indo- 
chine) - ; j 

Tabacs et allumettes f 

Flbro-clment (Etemlt) Monopole ou quasi-monopole 

OxTgéne et acétylène (Air liquide) l 

Construction mécanique et chantiers na- 1 

vais (Carie) 

Montai» automobile (CltroPn) | 

Pneumatiques (Michelin) v 

Machines à coudre (sons licence anglaise); 

Récepteurs radio (sous licence Japonaise) . , Part gabstantlelle, mais non 
Travaux publics et génie civil (EiCleUf chiffrée, de la production 

Compagnie des dragages) . 

Produits pharmaceutiques (RqusMD 30 % de la -production 

AKQUBS s 

Banque française de l’Asie (Banque de TTn- __ 

docbJLne) 3 banques françaises sur 

Banquo française commerciale (filiale de la 6 étranwres 

Banque de l’Indochine) 19 % des dépôts 

Banque nationale de Paris 

SSUKANCKS 3 compagnies françaises sur S 

étrangères 

16% des activités- du secteur 
et la moitié des a ctivité s 
des compagnies ■ étrangères ^ 

R AN SPORTS : _ , . ! 

Air France Quasi-totalité du trafic aérien 

yyj vers l’Europe 

Messageries maritimes IM % trafic vers l’Europe 

Chï*5» réunis « tniic E«rope-Saigon 

(Source : mission MlasoffeO 

(1) Les plantations d'hévéas sont . les biens qui ont le n ^.î 

i guiuTo. « Bualnom Week » eetlma que dans ce dom aine Im 
crtu ot dwScra temps les trois quart» de leun actif». ■«* 

ÎÏÏètTSn SSSTf Dwrièrr la SOFO on rewpuw ï* ! 

» Suez (46 îs) et la Banque ds îmuochlne ; dam üi SIPH, on ntreuve 
X 8QFQ ft 3UM!; enflnTdana Terres Rongea, on troureje^oage^^^, 


Roumanie font bien partie du 
FJULI_ 

Que se passerait- U dann l’hypo- 
thèse — également plausible — 
d’une . nationalisation des biens 
étiangexs an ' Vietnam du Sud ? 
Peu de pays se trouveraient gênés, 
car les investissements étrangers 
y sont minimes exceptés ceux de la 
France qui. au total, représentent 
environ 1 milliard de francs (2). 
Pour des raisons historiques bien 
connues, notre pays est non seu- 
lement présent dans différents 
secteurs économiques, mai* dé- 
tient des positions de monopole 
ou de quasi- monopole comme le 
montre le tableau cl-contre. 

si 'nationalisation fl y a, le 
G. R P. indemnisera partielle- 
ment les propriétaires français 
comme Hanoï l'avait fait — en 
■ partie tout du meine La société 
des Charbonnages de Hongal, par 
exemple,, qui détenait les anthra- 
cites du Tonkin. avait été indem- 
nisée en nature — par du charbon 
— jusque vers 1663. A cette épo- 
que.' le gouvernement de Hanoi 
avait ' déclaré qu'il ne pouvait 
plus, momentanément, poursuivre 
les remboursements. On en est 
toujours là; mais le contentieux 
ne semble pas important et au- 
cune des parties ne cherche à le 
réveiller, le gouvernement' fran- 
çais moins que tout autre. 

' En fait, Paris estime qu’il a 
une carte & jouer au Vietnam du 
Sud. Aussi est-il prêt à accorder 
des crédits pour le développement 
du Vietnam et son assistance 
technique. Ce que Paris redoute 
le plus serait que naisse un 
contentieux qui, a coup sûr, re- 
froidirait les bonnes relations qui 
existent depuis des années, entre 
Paris et Hanoï, notamment de- 
puis le discours que prononça le 
général* de Gaulle à Phnom- 
Penh, en 1966, et dans lequel il 
avait pris position contre l’inter- 
vention américaine. 

Sans doute les -investissements 
français ne. sont-ils pas négligea- 
bles au Vietnam du Sud. Mais 
deux éléments doivent . être pris 
en considération : 

1) Les capitaux détenus au 
Sud sont dans la grande majo- 
rité des cas très largement 
amortis. . - L’administration sud- 
vietnamienne permettait le libre 
rapatriement des bénéfices, et les 
transferts ont à ce titre repré- 
senté chaque année 25 minions de 
francs environ. De plus, si les 
Français ont été les étrangers 
qui ont le plus investi — ou réin- 
vesti — sur place ces dernières 
années, '.les s om m es remises tfarts 
les circuits économiques locaux 
ont été bien modestes : moins de 
10 millions de francs entre 1963 et 
1972 (contre 7 millions environ, 
respectivement, pour le Japon, 
Formose et les Etats-Unis) ; 

2) Même si le régime Thieu 
s’étalt maintenu au pouvoir, il est 
certain quH aurait modifié les 
conditions de la propriété étran- 
gère. Industrielle et commerciale, 
au Vietnam du Sud. L'adminis- 
tration s&igonaise. ne cachait pas 
ses intentions qui étaient d’adop- 
ter les solutions en vigueur en 
Thaïlande, en Mal ai si e, en Indo- 
nésie. Dans ces pays, les gouver- 
nements, obligés de tenir compte 
du nationalisme des étudiants et 
de la population, désireux d’as- 
surer leurs- responsabilités, ont 
rendu peu à peu obligatoire le 
partage de la propriété indus- 
trielle et commerciale au sein de 
sociétés qu’on appelle là-bas 
s Joint-Ventures h. Sans doute ce 

S artage, qui Implique un contrôle 
es gouvernements locaux, n 'est-il 
qu’un contrepoids relatif à l’en- 
vahissement des capitaux et des 
techniques 'étrangers nécessaires 
au développement économique de 
l’Asie du Sud-EBL H n'empêche 
- que cette politique de récupéra- 
tion des biens étrangers et de 
reprise- «a main des leviers de 
commande aurait été, tôt ou tard, 
adoptée par- le Vietnam du Sud. i 
Elle aurait alors mis fin à des 
positions françaises qui apparais- i 
soient de plus en .plus anachronl- , 
ques. 

' ALAJK VERNHOLES. 

(1) Le damier prêt de la France. 

■ par exemple (100 millions dé francs], 
sent utilisé par le Vietnam du Nord 
pour la ■ modernisation de sa pèche 
(chalutiers) et pour la construction 
dîme usine de bicyclettes et d’une 
mené de traitement: de la badiane ] 
(essence (faille). . i 

(2) Evaluation faite début 1973. 1 


Trois Jours de fêles mar- 
quent dan» tout le Vietnam, du 
15 au 17 mai. la - grande vic- 
toire > des forces de libération. 
Saigon a été officiellement 
baptisé, jeudi. Ville - Ho - Chi- 
Mwh. au cours de - grandioses 
cérémonies ». qui ont eu lieu, 
à cette occasion dans la capi- 
tale. Lundi prochain, sera 
d'antre part célébré le quatre- .. 
vingt-cinquième anniversaire 
de la naissance de 1' - onde 
Ho >. 

Un intTWPnae défilé s’est déroulé, 
Jeudi, en présence d’un million de 
personnes, rapporte la radio. Une 
importante délégation nord-viet- 
namienne, conduite par le prési- 
dent Ton Duc Thang, y assistait. 
riib comprenait une dizaine de 
oersonnali tés. et. notamment 
trois membres du bureau politi- 
que du Parti des travailleurs du 
Vietnam du Nord, M. Le Duc 
Tho. le négociateur des accords 
de Paris, M. Le Than Nghi, vice- 
premier ministre, le général Van 
Tien Dirag, chef d’état-major 
général de l'armée. La délégation 
se trouvait à la tribune d'honneur 
au milieu des membres du GAP, 
et du comité d'administration mi- 
litaire de Saigon. Parmi ces per- 
sonnalités, dont c’était la pre- 
mière apparition publique dans 
la capitale. Radio-Libération a 
cité M. Nguyen Hou Tho, prési- 
dent du Front national de libéra- 
tion et du conseil des « sages » 
près le GAP, et M. HUynh Tan 
Phat, premier ministre. Le géné- 
ral Tran Van Tra, président du 
comité d’administration de 
Saigon, a ouvert le défilé en 
s'adressant à la foule. H a dé- 
claré : < Noos saluons avec cha- 
leur cette journée qui marque 
la grande réunion de notre jteuple, 
La division du pays n'existe 
plus. » 

Saluant, pour sa part, « la vic- 
toire complété de la résistance et 
la libération totale de pensemble 
du. territoire », M. Ton Duc Thang 
a déclaré : « Après cette victoire, 
ü est absolument nécessaire que 
le s 45 millions de Vietnamiens 
suivissent dans les mêmes senti- 
ments d'amour comme les enfants 
d’une même famine pour recons- 
truire le pays et organiser une 
nouvelle vie de bonheur et de 
paix. Longue vie au Vietnam 
indépendant, pacifique, uni et dé- 
mocratique. * 

Les messages de félicitations de 
M- Ton Duc Thang et du minis- 


tère nord-vietnamien de la dé- 
fense aux dirigeants du Sud, évo- 
quent la réunification des deux 
Vletnams : « Le beau pays du 
Vietnam n’est plus qu’un terri- 
toire : ses rivières, ses montagnes 
ne font plus gurun. » 

Un premier cargo nord-vietna- 
mien a touché Saigon mardi. 
D'autre part, Chine nouvelle an- 
nonce l'arrivée les 10 et ZI mal, 
à Da-Nang. de deux cargos chi- 
nois chargés notamment de riz, 
de textiles et de médicamenta 


Dans le Grand Saigon, tous les 
biens abandonnés par les Améri- 
cains sont maintenant la pro- 
priété du GAP, a indiqué, mer- 
credi. Radio-Libération. Une dé- 
légation du ministère des affaires 
étrangères du GAP. est arrivée, 
d'autre port, mercredi à Vien- 
liane, d'où elle repartira vendredi 
pour Bangkok : elle y négociera 
la restitution des appareils à bord 
desquels s’étalent enfuis des pilo- 
tes de l'ancien régime salgoimais.t 


La capitale à l'heure des comités de base 


{Suite <te la première pag&J 

Cent mètres plus loin, une fem- 
me est accroupie avec un enfant. 
Les jeunes gens ajoutent au riz et 
aux biscuits une grande boite de 
carton. La mère fait sauter les 
agrafes et sort un épais rouleau 
de papier qu'elle a du mal à iden- 
tifier; mais pourquoi l’enfant des 
rues n’auralt-Il pas droit, lui 
aussi, à des couches à jeter, com- 
me les petits Américains dont les 
parents ont fui en laissant ce 
stock made in U.S.A. 7 

Devant le palais présidentiel, la 
révolution a moins d’allure. Des 
garçons et des filles dîme ving- 
taine d’années tapent des mains 
en criant des slogans. Les belles 
manquent un peu d’entrain, mais 
la monitrice semble toute flêre de 
sa nouvelle importance. 

Un autre groupe de jeunes sort 
du cinéma. Depuis dimanche, les 
cinquante et une salles de Saigon 
projettent à tarif réduit des films 
révolutionnaires, par exemple. 
Dien Bien Phu et les Artilleurs de 
Long-An. « Nos compatriotes ont 
chaleureusement applaudi ces 
füms et se sont rendu compte 
de leur caractère satn, progres- 
siste. national, absolument diffé- 
rent des films dégradants que les 
Américano-fantoches ont fait 
projeter naguère », a souligné 
Radio-Saigon. 

A l’angle de la rue Tu-Do et du 
boulevard Le-Lol, un artisan 
confectionne avec des pneus de 
camions militaires des sandales 
analogues à celles que portent 
beaucoup de soldats nord-vietna- 
miens. A côté de lui, un mar- 
chand ambulant vend des bouteil- 
les de cognac et des revues liber- 
tines occidentales, qui réappa- 
raissent sur le marché puisque les 
révolutionnaires ne semblent pas 
s'offusquer de la nudité des fem- 
mes en papier. Fendant combien 


Laos 


Washington évacue une partie 
de son personnel diplomatique de Vientiane 


Des précisions ont été apportées 
sur les violents incidents qui se 
sont produits, mercredi 14 mai. à 
Savmmaketb, à 300 kilomètres au 
sud de Vientiane. et à Louang- 
Prabang. à 400 kilomètres au nord 
de la capitale. Dans ces deux 
villes, des étudiants, auxquels 
s'étalent joints des enseignants et 
des conducteurs de pousse-pousse, 
ont mis A sac et pillé les bureaux 
de TUS AID (Agence américaine 
pour le développement interna- 
tional). A Savannaketh, trois em- 
ployés de FU SA TT) ont été, selon 
des sources américaines, pris en 
otages par les émeutiers. 

A Loang-Prabang. , là capitale 
royale, les manifestants, d’après 
des Informations fragmentaires, se 
sont emparés de stocks de riz et 
les ont distribués & la population. 
Les étudiants entendaient protes- 
ter contre l'inflation, dont le taux 
annuel s'élève à 70 et la pré- 
sence américaine au Laos. (Us ne 
s'en sont pas pris, cependant, aux 
locaux des services d'information 
des Etats-Unis.) Ils réclamaient 
également le limogeage du gou- 
verneur régional, appartenant à 
la droite, estimant qu’U constitue 
un obstacle à la paix et à la 
réconciliation nationale. Un groupe ' 
de manifestants a envahi sa rési- 
dence. mais le gouverneur ne s’y 
trouvait pas. 

Ces incidents surviennent quel- 
ques Tours après qu’un mouvement 
semblable a été circonscrit, de 
façon pacifique, à Paksé, dans le 
sud du Laos. 

Devant cette situation, Wash- 
ington a décidé l'évacuation, dès 
cette semaine dîme partie du per- 
sonnel de son ambassade à Vien- 
tiane. mais a démenti qu'il soit 
question d’évacuer les 1 200 Amé- 
ricains se trouvant actuellement 
au Laos. 11 n’est pas non plus en- 
visagé de fermer l’ambassade 
américaine dans la capitale lao- 
tienne. Washington avait même, 
annoncé, mardi, la nomination 
d'un nouvelle ambassadeur à 
Vientiane. Interrogé sur une pas- 
sible utilisation de «marines» 
pour « couvrir » une opération 
d’évacuation des ressortissante 
américains an Laos, un .porte-pa- 
role du département d'Etat s’est 
contenté de déclarer ; « Nous sur- 
venions avec attention ta situa- 
tion. Nous sommes particuliére- 
ment taquets pour -les Américains 
résidant en dehors de Vien- 
tiane ». 

' Le gouvernement laotien, dirigé 
par le prince Souvanna Phouma, 
s'est réuni dans l'après-midi de 
mercredi U a officiellement ac- 


cepté la démission, présentée la 
semaine dernière, de quatre mem- 
bres du cabinet appartenant à la 
■ partie de Vienti an e » (la droite). 

Le commandant du dernier 
bastion militaire de la droite s'est, 
d'antre part, rallié au gouverne- 
ment de coalition-, H s'agit du 1 
commandant de la troisième ré- 
gion militaire, celle de Sav&n- 
nakheti C'est la dernière en date 
d’une série de défections des par- 
tisans de la droite. Ces six der- 
niers Jours, l’aviation royale, i 
l'académie de police et plusieurs | 
régions militaires ont affirmé ; 
leur allégeance au gouvernement, 
consacrant l'effondrement de la 
droite. 

D'autre part, c'est, en définitive, , 
le général Bouchon Savanthphay- | 
san qui succédera au commandant , 
de la garnison mixte de Vientiane, ; 
que les étudiants et les élèves ; 
officiers avaient récemment ac- : 
cusë d’être un « valet de la ' 
CIAj, vient d'annoncer la radio 
laotiehne. Comme Son prédéces- 
seur. le nouveau commandant est 1 
un représentant de la droite, mais 
c'est une personnalité assez 
effacée. — (AJ’JP., AJP Reuter.) 


de temps ces deux commerces 
pourront-ils cohabiter ? Presque 
timides, les soldats du Nord, qui 
arpentent la ville en se tenant 
par le petit doigt, le plus sou- 
vent sans porter d'armes, ont ma- 
nifestement reçu pour consigne 
de ne rien faire pour embriga- 
der une population appartenant, 
à une autre planète. Est-ce parce 
que le Vietnam du Sud aura de- 
main un statut particulier dans 
la grande famille communiste, 
avec un gouvernement neutra- 
liste? Est-ce au contraire une 
simple pause tactique avant la 
prise en main qui conduira à la 
réunification ? 

Personne, à Saigon, ne pouvait 
repondre à cette question à la 
veille des fêtes de la libération. 
Les hommes politiques de l’ancien 
régime — tel M. Nguyen Van 
Huyen. vice-président de la Répu- 
blique loin de la chute de Saigon, 
qui nous a reçu librement à son 
domicile — reconnaissent que 
*le& choses ne se sont pas mal 
passées jusqu’à présent»; mais 
lis ne se hasardent à aucun 
pronostic. 

Les dirigeants de la troisième 
composante ne se sont pas mani- 
festés publiquement et n’expri- 
ment en privé que des vœux 
pieux. Inaccessibles, le général 
Tran Van Tra et les antres 
membres du comité militaire de 
Saigon font savoir que leur rôle 
est temporaire et se limite à res- 
taurer l’ordre dans la ville. Us 
sont aidés dans cette tâche par 
les nombreux fonctionnaires qui 
arrivent du Nord et travaillent 
dans les principaux rouages de 
l’administration. 

Oû se situe le pouvoir ? H 
existe, pour reprendre les termes 
de Radio-Saigon. « un pouvoir 
révolutionnaire au niveau de la 
base » avec les * comités popu- 
laires révolutionnaires » qui se 
créent dans chaque arrondisse- 
ment. On y trouve, flanqués de 
quelques conseillers nmd-vietna- 
miens, des membres du FN.L. et 
des personnes qui se sont ralliées 
à la révolution lors de l'effon- 
drement du précédent régime. 
Selon la formule en usage, ces 
comités « se présentent » â la 
population de chaque arrondisse- 
ment au cours de meetings qui 
rassemblent quelques milliers de 
personnes. L’armée prête son 
concours.- fournissant des véhi- 
cules, par exemple, mais elle 
n’intervient pas directement dans 
ces affaires. 

A côté des comités populaires 
révolutionnaires, il y a des sec- 
tions de « gardes d’auto-défense ». 
composées de jeunes gens en 
armes. H est impossible de faire 
dire à ces volontaires de quelle 
autorité Us relèvent exactement 
La même organisation — comité 
militaire régional de gestion, 
comités populaires révolution- 
naires, sections de gardes d’auto- 
défense — se retrouve en province. 
Le Vietnam du Sud est actuelle- 
ment une mosaïque de compar- 
timente étanches. Les autorités de 
Saigon, par exemple, ne peuvent 
pas donner de permis de circuler 
valable pour une autre région. Un 
grand projet — qui donne peut- 
être lieu à d’ardents débats — 
est certainement en gestation pour 
mettre un. terme à cette situation 
provisoire, mais, pour le moment, 
on en ignore ici jusqu’à l’esquisse. 

JEAN DE LA GUERIVIÈRE. 


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franM 


j 




Page 4 — LE MONDE — 16 mai 1975 

EUROPE 


/ 



.i 



EUX ÇO 

IL Y A VINGT ANS 


0 

Le traité d’Etat restaurait 
la pleine indépendance de l'Autriche 


Il y a vingt ans* le 15 mai 1955, la traité d'E ta t 
rendait, nu la basa d'une neutralité librement 
consentie, sa souveraineté à l'Autriche. Cet anni- 
versaire a été célébré jeudi matin & Vienne, dans 
la grande salle des fêtes de la Hofburg, en présent» 
de représentants des quatre puissances signatai- 
res s M. Vassïli Kouznetzov. premier vice-ministre 
des affaires étrangères pour 1 TJJI.SÜm M. Lévy, 
attorney général (ministre de la justice} des 
Etats-Unis, Lord Shepherd, lord du sceau' privé, 
pour la Grande-Bretagne, et M. Pierre Abelin, 
ministre de la coopération. Dans l'après-midi, le 
Parlement autrichien a tenu une séance extra- 
ordinaire- A l'origine, la gouvernement autrichien 
avait l'intention d'inviter pour cette commémora- 
tion les ministres des affaires étrangères des 
quatre pays intéressés. Mais ce projet n'a pu se 
réaliser en raison de difficultés de calendrier 
Invoquées, semble-t-il, par les François cl les 
Américains. MM. Antoine Pinay, ministre des 
affaires étrangères lors de la signature du traité 


d'Etat, et Lalouetle, à l'époque haut co mmissa ire 
français en Autriche et actuellement ambassadeur 
à Vienne, assistaient aux cérémonies. A quelques 
jours de ces festivités, deux événements diploma- 
tiques vont ïlliutrsx las résultats de la politique 
de » neutralité active » que mène aujourd'hui 
l'Autriche. 

Le 19 mai, MM. Kissinger, Gromyko. ministre 
soviétique des affaires étrangères, auront un» 
entrevue A Vienne. Les l» et 2 juin, les présidents 
Ford et Sadaie sa rencontreront à Sâlzboorg. 

Une seule fausse note : dans une déclaration 
.publiée à l'occasion du vingtième anniversaire du 
traité d'Etat, la gouvernement yougoslave a 
accusé l'Autriche « de ne pas avoir rempli les 
dispositions f i»>*i« « i« in 'iiiTiHi dp traité concernant la 
Yougoslavie et de poursuivre une politique d'assi- 
milation ethnique forcée dés minorités Slovène 
et croate ». Belgrade s en outre exprimé sou 
inquiétude au sujet de la « renaissance du nazisme 
et du ytijmvüwhnwn çw Autriche 


Vienne. — En visite à Moscou 
en 1958, le Chancelier autrichien 
Julius Raab demanda & brûle- 
pourpoint à NQdta Khrouchtchev : 
s Pourriez-vous nous expliquer 
comment, en fin de compte, nous 
avons obtenu le traité d’Etat » 
M. Khrouchtchev déclara alors 
que son pays avait voulu accom- 
plir un « acte de longue portée 
témoignant de sa volonté de 
paix s. 

Cette entrevue se déroulait trois 
ans après que les quatre puissan- 
ces occupantes — UJUSB-, Etats- 
Unis. Grande-Bretagne, France 
— eurent signé, le 15 mai 1955, 
dans la salle de marbre du Bel- 
védère à Vienne, le traité d’Etat 
La question, du chancelier 
montrait que les Autrichiens 
s’étonnaient encore d’avoir pu re- 
trouver leur indépendance. Ce 
sentiment n’a pas entièrement 
disparu aujourd’hui. Pour ce pays 
annexé par Hitler en 1933, effacé 
de la carte du monde durant sept 
ans, la marche vers la souverai- 
neté fut longue et difficile. Elle 
ne dura pas moins de dix ans. Son 


De notre correspondante 

aboutissement marque une étape 
importante dans les rapports Est- 
Ouest : pour la première fois 
l'Union soviétique — avec la seule 
exception de l’Azerbaïdjan d’Iran 
— acceptait de retirer ses troupes 
d’un territoire occupé par ses 
armées. 

A la fin de la deuxième guerre 
mondiale la plupart des Autri- 
chiens espéraient que la complète 
souveraineté de leur pays serait 
une question de semaines, au pis, 
de quelques mois. La a déclara- 
tion de Moscou > de novembre 
1943 ne reconnaissait-elle pas 
l'Autriche comme c première na- 
tion indépendante victime d e 
l’agression hitlérienne » et ne 
promettait-elle pas de la rétablir 
« libre et Indépendante » ? Les 
événements devaient décevoir 
dette attente car s’il s’agissait 
d’une affaire autrichienne. il 
s'agissait aussi et surtout d*un 
problème international. 


Un enjeu de la guerre froide 


Le premier projet de traité prit 
corps en 1947. Mais la guerre 
froide entre tes deux blocs avait 
déjà commencé et l'Autriche était 
meme devenue l’enjeu d’un cer- 
tain nombre de projets tactiques 
et politiques qui n’excluaient pas 
sa division. Les hommes d’Etat 
autrichiens — Léopold Figi était 
alors chancelier — parvinrent à 
repousser cette menace, grâce à 
l'orientation vers l'Ouest qu’avait 
prise le pays dès tes premières 
élections législatives de 1945 : 
délibérément, le peuple autrichien 
avait opté pour un système politi- 
que et économique organisé selon 
te modèle occidental. 

La meut de Staline, en 1953, 
suscita un nouvel espoir pour 
l’ Autriche. Le Kremlin s’orientait 
très sensiblement vers une poll- 


LE REVIREMENT SOVIETIQUE 


En acceptant de signer le 
traité d’Etat et d’évacuer ses 
forces d’Autriche — 56000 
hommes contre 15400 Améri- 
cains. 2800 Britanniques et 
540 Français, — Moscou con- 
sen tait à revenir brutalement 
sur sa position. Ce revire- 
ment se manifesta le 8 fé- 
vrier 1955, le jour même — 
ce n’est sans doute pas une 
coïncidence — où Boulgantne 
relevait au pouvoir un Ma - 
lenkao e dépourvu d'expé- 
rience ». Dans un grand dis- 
cours. le ministre des affaires 
étrangères, gui restait M. Mo - 
lotov, demanda des « garan- 
ties adéquates contre un nou- 
vel Anschluss ». Admettre 
que de telles « garanties » 
fussent concevables ouvrait la 
porte au règlement. 

Dans une situation inter- 
nationale très tendue — le 
Kremlin menait un combat 
d'arrière-garde contre la rati- 
fication des accords de Parts 
et le réarmement allemand. — 
ce revirement fit sensation. 
Pour Jean Cfumvel, alors am- 
bassadeur d Vienne durant 
quelques mois décisifs, « le 
haut commissariat soviétique 
donnait, à propos rampas, 
l'impression d'être disposé à 
examiner une formula de com- 
promis ». Le diplomate fran- 

r s était l’un des très rares 
penser qu'existait du côté 
russe a un certain désir d'al- 
légement b (IJ. 

En fait, ü semble bien que 
le Kremlin entendait faire 
■miroiter à V Allemagne la 
perspective d’un a neutralis- 
me réunlhcateur » d rauirf- 
chierme. La formule retenue 
avait, en outre, t’avantage 
d’ouvrir une brèche militaire 
et logistique dans le disposi- 
tif allié en Europe. Toutefois , 
sa valeur de précédent et 
d'invite se heurtait à une 
limite évidente : «Four 
qu’une solution autrichienne 
fût possible en Allemagne, U 


fallait mettre celle-ci dans 
la situation où se trouvait 
l'Autriche avant la conclu- 
sion du traité d’Etat, c'est-à- 
dire la jgfr pw désigner démo- 
cratiquement un gouverne- 
ment qui négocierait avec les 
Alliés les conditions de la 
paix. Une telle formule au- 
rait conduit, à n'en pas dou- 
ter, à la disparition du ré- 
gime communiste de zone 
orientale. » (2.) 

Une c crise de Berlin b d 
Vienne eût été dramatique. 
Ne disposant même pas d'un 
aérodrome, les Alliés occiden- 
taux étaient condamnés, si 
on les soumettait à un blocus 
terrestre dans la capitale au- 
trichienne, à céder immédia- 
tement ou à se battre. On 
conçoit donc leur soulage- 
ment lorsqu'ils connurent 

l'agrément donné par Moscou 
au traité d'Etat, sur le plan 
purement militaire, le calcul 
des Rosses allait dTaMeurs 
être justifié de façon inat- 
tendue. La petite république 
alpine, perpétuellement neu- 
tre. qifüs consentaient à voir 
naître devait leur épargner 
des désagréments. Dans ses 
Mémoires. Robert Murphy 
raconte que. pendant la rébel- 
lion hongroise d’octobre 1956, 
ses interlocuteurs, au dépar- 
tement d'Etat, le suppliaient 
de ravitailler les insurgés par 
avion : s Or. pour atteindre 
la Hongrie, il fallait passer 
l’Autriche, qui. neutre, 
It sans équivoque 
s'opposer à tout survol de son 
territoire. » (3.) Le traité de 
195 5 évitait aux Deux Grands 
de sérieuses complications— 


(1) Jean ChfiUveL c Commen- 
taire » (Fayard), tome XXL page 

lis. 

(2) André Fontaine, « Histoire 
de U guerre froide » (Fayard], 
tome U, page MT. 

(3) « DU diplomate parmi tes 
guerriers » (Laffont), page 454, 


Schaerl du ministre Pigl et de 
Ml Krelsky se rendit à Moscou. 
Les négociations, qui durèrent qua- 
tre jours, se terminèrent par un 
succès total L'accord, connu sous 
le nom de « mémorandum de Mos- 
cou*, contenait rengagement de 
l’Autriche d'adopter une polltiq 
de neutralité sur le c modèle su 
se ». Les Soviétiques promettaient 
de retirer leurs troupes d'occupa- 
tion au 31 décembre 1955 au pins 
tard. Us demandaient au titre de 
dédommagement pour les «biens 
allemands » le paiement en six ans 
de 150 millions de dollars et la 


tique d’ouverture vers l'Ouest. Les 
Autrichiens surent profiter de ce 
«■ réchauffement ». Dès l'année 
suivante, à la conférence de Ber- 
lin, l'ancien chancelier Fïgl, alors 
ministre des affaires étrangères, 
accompagné de son secrétaire 
d’Etat Bruno Kreisky. se déclara 
prêt à assurer que l'Autriche fe- 
rait tout pour rester en dehors 
des alliances militaires et qu'elle 
ne tolérerait pas l'Installation de 
bases étrangères, sur son terri- 
toire. Le terme n'avait, pas été 
prononcé mais la notion de neu- 
tralité volontaire venait, par ce 
biais, d'étre suggérée par rAutri- 
che. 

Le 14 avril 1955 une délégation 
autrichienne composée du chan- 
celier Raab, du vice-chancelier 


La neutralité 
permanente 

Le Conseil national autrichien 
(Parlement) m voté, le 26. octo- 
bre 1BS5, après que le dernier 
soldat aûié ont quitté te terri- 
toire national, la loi constitu- 
tionnelle relative k la neutra- 
lité permanente de l’Autriche, 
dont voici le texte: 

Article premier 

(1) En vue dn maintien per- 
manent de son indépendance ex- 
térieure et de llnvloiahilité de 
son territoire, l'Autriche procla- 
me par te présent» loi librement 
et de sa propre volonté sa neu- 
tralité permanente qu'elle est ré- 
solue k maintenir et A défendra 
par tons tes moyens dont elle 
dispose. 

(2) A cette fin, l'Autriche 
n 'adhérera jamais A une alliance 
militaire et ne tolérera pas l'éta- 
blissement sur son territoire de 
bases militaires d'Etats écran- . 


Art U 

Le gouvernement fédéral est 
autorisé à créer mur lé gi slation 
appropriée 


livraison annuelle d'un mfllïan de 
tonnes de pétiole pendant dix ans. 

La vole était ouverte. Le 15 mai 
1955 les quatre puissances occu- 
pantes signaient le document. 
L’Autriche avait désormais retrou- 
vé son entière souveraineté. - 

Le 15 septembre 1955. le dernier 
soldat des troupes d’occupation 
quittait le territoire. Dans le 
même temps le Conseil national 
autrichien faisait entrer la neu- 
tralité permanente de son pays 
dans la Constltutioa. 

Un fadeur de stabilité 

Comparer devant le chancelier 
Bruno Krel&ky — dernier survi- 
vant autrichien des négociateurs 
du traité — la neutralité de son 
pays à celle de la Suisse ou de la 
Suède provoque toujours chez lui 
un certain aga ce ment. Depuis 
vingt ans ü s’agit selon lui de 
pratiquer une troisième forme de 
neutralité, une « neutralité ac- 
tive». Situé au point de rencon- 
tre de deux grands blocs,' son 
paya, estime-t-n, constitue un fac- 
teur de stabilité en Europe cen- 
trale, mais 11 doit aussi répondre 
& ce que te monde est en droit 
d'attendre de lui : une politique 
de paix active. 

An pouvoir depuis cinq ans, 
M. Krelsky a cherché & illustrer 
dans la pratique cette conception. 
« Nos relations. expilque-t-C, sont 
très étroites avec les Etats-Unis et 
elles sont amioales avec l'Union 
soviétique- Nos rapports avec Is- 
raël sont bons et ils sont déve- 
loppés avec les pays arabes. » 

En suivant cette vole, l’Autriche 
actuelle ne s’écarte-t-elle pas un 
peu trop du « modèle suisse » en- 
visagé à l’origine? Mais celui-ci 
a-t-il jamais été Imité ? Alors que 
la Confédération se tient toujours 
à l'écart de r Organisation des Na- 
tions unies, la République autri- 
chienne en est devenue membre 
dés le mois de décembre 1955 et 
elle y a joué depuis lors un rüle 
actif, notamment sur le plan hu- 
manitaire. Vienne espère aujour- 
d’hui devenir la troisième ville- 
siège de l’ONU après New-York 
et Genève. Ainsi s’affirmerait la 
politique autrichienne de «neu- 
tralité active» dont le fondement 
repose sur le refus du repli sur sol 
et ta volonté de participer sans 
être partisan. 

ÀNITÀ RI HD. 


O R A T I O 

Au moment où ilscélèbreat l'camyerstare de I organisation 

La plupart des pays membres du pacte de Varsovie 
s'inquiètent du nationalisme de la Roumanie 


Les pays membres du paete 
de Varsovie ont célébré avec 
discrétion le mercredi 14 mai 
la vingtième a nni ver sa ire de 
leur organisation. Jusqu'en 1954 
les pays communistes n'éhdent 
liés entre eux que par des 
traités bilatéraux qui restaient 
en vigueur et qui forent d'ail- 
leurs r en ouvelée par la suite. 
Le lendemain de la signature 
du pacte de Varsovie, les mi- 
nistres des affaires étrangère* 
des quatre Grands signaient A 
Vienne avec leur collègue au- 
trichien le traité d'Etat qui 
consacrait la restauration de 
l'indépendance de l'Autriche. . 

Vienne. — Que se passe-t-il 6 l’In- 
térieur du pacte de Varsovie, l'orga- 
nisation militaire des pays de l'Est ? 
Comment expliquer que le vingtième 
anniversaire de la signature du traité 
ait été célébré, le mercredi 14 mai, 
avec uns telle modestie ? 

Les pays membres (1) avaient 
d'abord envisagé, semble-t-il, de 
marquer l’événement par une ren- 
contra à un niveau très élevé. Or, 
en fin de compte, ce sont les pré- 
sidents de leurs Parlements que tes 
pays membres se sont contentés 
d'envoyer à Varsovie pour l'occa- 
sion. Autant dire que l’événement 
est escamoté. 

Différents arguments sont avancés 
pour expliquer pareille discrétion. 
A rapproche de la conclusion de 
le conférence sur la sécurité et 7s 
coopération européenne, dit-on no- 
tamment I U.FLS.S. et ses alliés 
n'auraient pas voûte trop attirer 
Tattention sur leurs activités mili- 
taires. Cette absence de manifes- 
tations éclatantes serait, toutefois, 
moins déconcertante si les. festivités 
organisées la semaine dernière pour 
le trentième anniversaire du 8 mal 
1945 n'avaJent pas. elles non plus, 
revêtu l’ampleur attendue. 

On ne peut manquer, en réalité, 
d'étre frappé par le caractère réduit 
de la caocertattan entre tes pays 
socialistes depuis plusieurs mois en 
matière de politique étrangère. A 
notre connaissance, seule une réu- 
nion des vice-ministres des affaires 
étrangères a eu lieu, les 19 et 20 
mars & Varsovie, depuis le début 
de l’armée. Les diverses rencontres 
dans le cadre de la préparation 
de la conférence des P.C. européens 
ou la réunion Idéologique, tenue le 
4 mars à Prague, ne peuvent sup- 
pléer entièrement cette absence de 
coordination car leur but en est 
différent et les participants n'y sont 
jamais les mêmes. En revanche, les 
problèmes soulevés, à l'occasion 
de ces débats permettent de se faire 
une Idée, dans une certaine mesura, 
sur les raisons de respèce d'immo- 
bilisme qui paraît entraver, depuis 
quelque temps, la stratégie globale 
des pays de l’Est 
La principale querelle paraît op- 
poser une fois de plus les Roumains 
aux autres membres du. pacte. Divers 
commentaires parus notamment dans 
la presse tchécoslovaque ont remar- 
qué, cbs dernières semaines, que les 
éléments s’opposant - sa renforce- 
ment de ratifié des pays socialistes » 
étalent Inspirés par des • vues natio- 
nalistes ». Dans ces critiques plus' ou 
moins voilées, une place particulière 
doit être donnée aux déclarations 
faites à deux reprises par M. Frt- 
gyes Puja, ministre hongrois des 
affaires étrangères. En premier lieu 
parce qu'il revient souvent aux Hon- 
grois de dénoncer la .« nationalisme » 
attribué & leurs voisins, et ensuite 
parce que M. Puja passe pour être 
un homme de confiance des Sovié- 
tiques. 

Soulignant devant le oongrèe -de 
son 'parti à la mi-mars, la ■ grande 
Importance de le politique étrangère 
coordonnée de a pays socialistes », 
M. Puja affirmait : » Le parti et le 
gouvernement hongrois et toutes vues 
visant à crier une coupure entra 
r Union soviétique et les autres pays 
socialistes. L'antisoviétisme, même 
s'il est camouflé sous Iss cou- 
leurs les plus rouges, apporte tou- 
jours de l’eau au moulin des forces 
antlaoviéHques. » 

'Sb faisant encore plus précis. 
M. Puja èvrtvalt le 7 avril dans le 
Magyar HMap, organe officieux du 
gouvernement hongrois : . » Nous 
sommes d'avis Que l'orientation d'un 
pays vers te socialisme ne peut pas 
être durable si ce paya ne S'appuie 
pas en politique étrangère . s or., la 
communauté des pays socialistes, 
sur r Union soviétique. SI les ' diri- 
geante d’un pays socialiste n'obser- 
vent pas cette régie, s'ils s’isolent 
eux-mêmes de la communauté socia- 
liste. s'ils poursuivent une politique, 
étrangère déviant de celte appliqués 
par cette dernière, ce/a a un four 
ou r autre uns influence négative. sur 
leur politique intérieure et menaça 
en dernière analysa la construction 
du soçleîlme dans leur pays.» Le 
ministre hongrois ajoutait que 
»r exemple le plus éc latent de ce 


De notre corresjDondant 

comportement est te politique étran- 
gère des dirigeants maoïstes-. 

Peut-on jurer que Pékin était le' 
seul destinataire de cette mise en 
garde ? N'extete-t-il pas dans l'es- 
prit de son auteur d’exemples moins 
éclatants, plus proches el presque 
aussi pernicieux ? Le relatif Isole- 
ment de 1a Roumanie est en tout 
cas apparu, publiquement A ('occa- 
sion du onzième congrès du parti 
hongrois, en mars. M. Brejnev avait 
alors rencontré tous les outres chefs 
de parti de la communauté socia- 
liste, A r exception de M. Ceausescu 
qui s'ôtait tenu & l'écart da cette 
manifestation. L'originalité de la ligne 
poursuivie par la Roumanie en poli- 
tique extérieure ne cesse de se mani- 
fester ces temps-ci : coopération 
étroite avec le groupe des soixante- 
dix-sept paya du tiers-monde, notam- 
ment dans le cadre de l’Organisation 
des Nations unies pour le dévelop- 
pement Industriel, alors que les 
Soviétiques se montrent très réser- 
vés quant aux objectifs actuels de 
cette Institution ; voyages récents de 
M. Ceausescu au Japon, aux Phi- 
lippines. au Pakistan, en Jordanie, 
autant de pays où les positions de 
Moscou ne sont pas particulièrement 
afflrrWâes : tentative d'élargir la con- 
férence de Genève sur te Proche- 
Orient A tous tes pays de la zone 
géographique proche, donc aussi à 
la Roumanie: coup de chapeau au 
non-elIgnBment dans le communiqué 
signé te 5 mal avec ML Santiago 
CarriUo, secrétaire général du parti 
communiste espagnol. 

Cet hommage prend un relief parti- 
culier alors qu'est célébré le 
vingtième anniversaire du pacte de 
Varsovie. Sclntela , l'organe du P.C. 
de Bucarest, a publié, 1e B mai, un 
éditorial réclamant « une démocra- 
tisation profonds des rapporte Inter- 
nationaux » et affirmant « la néces- 
sité de la création rf un ordre mon- 
dial véritablement nouveau qui rem- 


place A foui Jamais te droit de l§ 
force par te force du droit 

Cette activité autonome et cas 
plaidoyers contrastent avec tes af- 
forts des autres membres du pacte 
en vue du renforcement de l'unité 
autour de l'U.R.S.S. et du râle poli- 
tique de l'organisation. Ainsi te gé- 
néral Martin Ozur, ministre Ichfr. 
cotovaque de la défense, vienMI 
de souligner '« te rfite dirigeant 
naturel Joué par PU R. SB. dans 
r organisation du traité ». Et ca 
n’est sens doute pas par hasard 
s'il a attaqué te politique de «non. 
alignement - et de * neutralité » 
prônée en 1968 par les - oppoito 
nisles de droite ». D'autre part, ut 
certain nombre de voix s'éièven 
pour affirmer que le rôle de Toi 
ganlsation - en tant qu'lnstnanen 
politique - prend une Important: 
toujours plus grande. 

Ces jugements donnent un certai 
crédit aux rumeurs sur ta désir d 
quelques pays de doter te psd 
d'un secrétariat général. Un b 
organe contribuerait évidemment 
accroître la cohésion entre las mw 
bras. Mais il est concevable que k 
Roumains puissent voir iq 
menace pour leur politique dtnd 
pend an ce. Il serait, en tout cas, par 
doxal qu’à l’approche de la ccnv 
cation de la conférence sur la séc 
rité le pacte resserre son org&r 
sation. Le traité de Varsovie l 
prévoit-il pas (article 11 ) qu'en c. — 
de création, en Europe, d’un systér 
de sécurité collective le traité perd 
immédiatement sa force? 

MANUEL LUCBERT. . 

RTJ5 

(1) Le traité d'amitlé. de coopéi 
tlon et d'amie tance mutuelle 1 
conclu le 14 mai 1955 A Vaiwr 
entre l'Albanie, la Bulgarie. 

Hbngrte, la République démoc 
tique allemande, la Pologne, la Rc 
manie, ÎUJELSJS. et la Tchécoela 1 
qule. Bu observateur chlpots êt 
présent. La R~DA. n’a participé 
commandement unifié qu’à partir 
Janvier 1B08. Après l’Intervention i 
Maire en Tchécoslovaquie, l’AJba . 
w retira de l'organisation. 


i.r : 

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* • 


LE MONDE — 16 moi 1975 — Page 5 



EUROPE 


mrc 


*/i 


Portugal 

' 

PiHilf' (J|, i ' le Conseil de la révolution 
il(- | | h * nomine Dn nonvean chef d’état-major 


dé formée de l’air 


Tne vingtaine d'entreprises sont nationalisées 

L’SJjièa a fait connaître, le 24 mai; les dates de la -risîte offi- 
; : !olla que fera «a Frase* 1* général Francisco da Costa Game* - 
chef d'Etat portagaii Tiendr a du 4 an 7 juin. Le président de la 
iépobliqixe portugaise, s'était déjà rendu aux Nations unies, en 
^ oîobre dernier, puis avait rencontré le président Ford à Washington, 
■ -, ^Importants changements ont; d'atztre pari, . affecté l'état-major de 
■ 'armée de l'air. 


- Lisbonne (A.FJ*^ AJ 1 .. Reiaer, 

: J J* J -J. .. Le Conseil de la rëvo- 
. ition a nommé cher d’état-major 
e l’armée de Pair le colonel 
forais Da Silva, en l'emplacement 
u général Narclso Mendes Dlas. 

■ e Conseil a précisé qu’il gardait 

intacte sa confiance dans 
adhesion du général Mendes 
an processus révolutionnaire 
. . ortugats ». jusqu’à nouvel ordre, 
.••st officier demeure l’un des 
ingt-huifc membres du Conseil de 
•* révolution. 

" De sources militaires habituel- 
sment dignes de foi, -on indique 
■; ue ie deuxième officier dans la 
hiérarchie de l'armée de l'air, le 
..Énêral Anfbal Pinho Freire, 
Dm ma ndant de la première 
ègion aérienne, donnerait égale - 
; lent sa démission, 

La « confiance » maintenue par 
• : ï Conseil de la révolution au . 
'..■énéral Mendes DI as donne à 
..enser que cet officier n’est pas 
. onsidéré comme impliqué dans 
,'.î coup d’Etat avorté du 11 mars. 
'!n revanche, son départ sanc- 
lonne, selon toute vraisemblance, 
-e fait qu'a n’a pas su empê- 

■ her la participation de certains 
..viateurs à la tentative spino- 

iste. 


D’autre part, le lieutenant-colo- 
nel Joao Almeida Bruno, le plus 
proche collaborateur militaire du 
général Splnola, et trois autres 
officiels, emprisonnés depuis la 
tentative du 11 m a is , ont été 
libérés. Au total, vingt officiers 
compromis dans ce complot sont 
sortis de prison depuis les élec- 
tions du 25 avril. L'ancien minis- 
tre des affaires étrangères du 
régime salazariste, M. Franco 
Nogueira, qui avait été incarcéré 
en septembre dernier pour avoir 
pris part à l'organisation . de la 
a manifestation, de la majorité 
silencieuse » — manifestation qui 
avait entraîné le départ du géné- 
ral Splnola. — a également été 
libéré le 13 mai 
une vingtaine d'entreprises 
productrices de tabac, de ciment 
et de cellulose ont été nationa- 
lisées le 14 mai. Le gouvernement 
a également promulgué un décret 
portant ' le salaire minimum à 
4 000 escudos fenviron 600 francs! 
par mois; Tous les salaires excé- 
dant 12000 escudos ont. d'autre 
part, été bloqués jusque la fin de 
l’année. Enfin il a été décidé que 
personne ne pouvait gagner plus 
de 48 900 escudos par mois au 
Portugal- 


TENSION DANS LES RAPPORTS INTERALLEMANDS 

Bonn rend des. gardes-frontières de l'Est responsables 
de la noyade d'nn enfant dans la Spree 

• De notre correspondant 


‘'.a,: 


Une séance 

de «dynamisation culturelle» à Dijon 


De notre correspondant 


ne OU mm marnas 



OJV1U1 



|,H< S b»™* 
ifr.-üs 


Dijon. — « Quelle est votre 
appartenance politique? » La 
question-piège n’a pas sur- 
pris l’orateur qui s’adressait 
à quelque cinq cent» Portu- 
gais réunis te dimanche 
11 mai- à Dijon pour une 
séance de e dynamisation 
culturelle » organisée par le 
Mouvement des forces ar- 
mées. . Celui-ci répondit . : 
u Nous constations actuelle- 
ment le a onze » national 
Dans une sélection de foot- 
ball. a y u forcément les 
joueurs de clubs les plus re- 
présentatifs— » 

L’orateur savait que des 
bruits avaient couru parmi la 
colonie portugaise un 
u commando de commu- 
nistes » s’apprêtait à « en-: 
doctrmer » les travailleurs de 
la région. Curieux mais mé- 
fiant, le public avait accueilli 
sans chaleur 1’ « équipe de 
dynamisation ». A la fin de 
la réunion, il était plutôt ras- 
suré : le consul à Lyon, 
nommé à ce poste avant le 
25 avril 1974. ne- chantait-il 
pas avec des artistes accom- 
pagnant le groupe de dyna- 
misation la ch a nson désor- 
mais célèbre Grandola Vüa 
Morena ?. Et puis te Jeune 
sous-lièntenant du MF A. — 
la police française avait cher- 
ché en vain un uniforme 
dans ses bagages à- la fron- 
tière — n’a-t-il pas annonce 
que le service militaire était 
réduit à qulme mob et- 
* consacré à ouvrir des 
routes, à lancer des campa- 
gnes sanitaires et . cultu- 
relles »? 

Le tou a parfois monté, 
mais l’orateur s’y atten- 
dait un peu. Les mêmes ques- 
tions avaient été posées déjà 
par 4 500 portugais à Bor- 
deaux; à Lyon, à Clermont- 


Ferrand et à' Mâcon : les 
nationalisations, la polémique 
entre le PB. et le F.CLP„ les 
occupations d’immeubles. Et, 
partout, la même question : 
.« Pourquoi n'avons-nous pas 
pu voter ? C’est injuste. Nous 
sommes aussi Portugais que 
: ceux qui. habitent là-bas ... » 

« Saches, répond' Ib tuteur. 
que la construction do Ta dé- 
mocratie et du socialisme a 
commencé au Portugal il y a 
deux mois. » Et devant les 
réactions de scepticisme de la 
salle : « Oui. la révolution 
socialiste a commencé vèri- 
' tablement après le coup 
d'Etat du 11 mars- Vous ne 
pouvez pas être informés sur 
ce qui s’est passé dans notre 
pays. Il faut que vous com- 
preniez ceci : quand on est 
resté absent de la maison 
pendant cinq ans. on ne sait 
plus la gouverner. » 

Des applaudissements sa- 
luent cette intervention, tan- 
dis que d'autres mains se lè- 
vent dans la foule. Un enfant 
s’étonne que « le monsieur ne 
parle pas en français », à 
quoi sa mère répond : « Tais- 
toi. tu ne sais pas— » 
et C’est vrai qu'on va nous 
prendre nos terres ? C’est 
vrai que l’Etat va nous 
prendre nos économies m ? » 
Les émigrants portugais in- 
terrogent encore. Epuisés. les 
membres dé l’équipe qui or- 
ganisait la séance ont dû 
suspendre le débat. « H faut 
revenir, nous ne ‘sommes pas 
informés », crie quelqu’un 
dans la salle. < A bientôt ». 
répondent en chœur les visi- 
teurs d’un soir, tandis que 
les enfants s’arrachent tracts. - 
affiches et journaux où le 
slogan, o Peuple-M-F A. » 
s'étale en gros caractères. 

CHARLES MARQUIS. 




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tant d'enfers ou de paradis 
chinois, quel réconfort de lire 
un ouvrage (...qui—) se gardé 
avec probité du manichéisme. 

Un bilan intelligent, alerte, 
objectif... On Ht ce livre, ce fut 
mon-cas. d'une traite' nocturne. 

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Bonn. — Le gouvernement . fé- 
dérai allemand a vivement pro- 
testé. le mercredi 14 mai, contre 
l'attitude des. gardes-frontières 
eât-allemands qui ont, le 11 mai. 
empêché les pompiers de Berlin- 
Ouest de secourir un enfant tom- 
bé dans la Spree et qui s'y est 
noyé. M. Schüler, secrétaire d'Etat 
à la chancellerie, a déclaré à 
M. Michael Kohl, représentant de 
la RUA. à Bonn, -qu’il avait 
convoqué, que « les efforts du gou- 
vernement fédéral pour créer un 
meilleur dlmat entre les deux 
Etats allemands avaient été dure- 
ment compromis » par l'attitude 
des policiers est-allemands. C’est 
la première fois que M. Kohl était 
ainsi appelé à la chancellerie. 
Jusqu’à maintenant, le gouverne- 
ment fédéral- utilisait toujours 
ri-in* sés relations avec les auto- 
rités est-allemandes, M- Gaus. son 
représentant permanent à Berlin- 
Est. 

M. Scfaüler a Indiqué 4M. Kohl 
que le gouvernement fédéral et 
les trois alliés occidentaux étalent 
d'accord pour c repousser toutes 


fayard 


M. MARCHAIS : un accord 
militaire existe-t-il entre la 
France et l'Allemagne ? 

M. Georges Marchais et la di- 
rection du P.C JF. ont reçu à 
déjeuner mercredi 14 mal les 
représentants de la presse étran- 
gère. A cette occasion, le secrétaire 
générai du parti communiste a 
proposé à ses convives de « mener 
Venqu&te pour découvrir s’il 
n'existe pas déjà un accord mili- 
taire avec la République fédérale 
d’Allemagne qui aurait pour base 
la force atomique française ». H 
a ajouté : « Peut-être des accords 
ont-ils été conclus afin que des 
Pluton (fusées nucléaires tactiques 
françaises) soient livrées à l’Al- 
lemagne occidentale. Des Pluton 
en. Allemagne occidentale. <feat 
ce que nous ne voulons pas. » 
M_ Mftmhnig a ensuite évoqué 
la visite en France de M. Teng 
Hsia-plng pour critiquer l’atti- 
tude « antisovlétiQue » des Chi- 
nois. 

TCnfîn , en ce qui concerne la 
future conférence des partis 
-communistes d’Europe. Il a indi- 
qué : • - : • 

« Une telle conférence doit dé- 
velopper la lutte contre l’impéria- 
lisme dans l’intérêt des travail- 
leurs. Si le document final nous 
convient . nous le signerons ; s'il 
ne nous convient pas. nous ne le 
signerons pas. L’indépendance du 
parti communiste français est 
totale. » 


les considérations politiques et 
juridiques lorsqu’il s’agit d'un 
être dont la vie se trouve en 
danger ». La victime, un enfant 
turc de sept ans. était tombé à 
l’eau en Jouant, dimanche der- 
nier. au bord de la Spree. qui 
forme entre les quartiers de 
Kreuzberg fà l’ouest) et de Frie- 
drichshain là l’est) la limite en- 
tre les deux parties de la ville 
de Berlin, mais dont les eaux se 
trouvent sur le territoire de Ber- 
lin-Est. Quand les pompiers de 
l’Ouest ont voulu intervenir pour 
sauver l’enfant, les gardes-fron- 
tières orientaux les en ont empê- 
chés. Lorsque les hommes-gre- 
nouilles de l’Est sont arrivés 
quelques Instants plus tard, l’en- 
fant s’était noyé. 

Les autorités est- allemandes 
rejettent la responsabilité de 
l’accident sur le Sénat de Berlin- 
Ouest. qui ne surveille pas 
assez les rives de la Spree. C’est 
le quatrième enfant qui. depuis 
octobre 1972. est mort au même 
endroit, dans les mêmes condi- 
tions Des négociations ont été 
engagées en. Juin 1973 entre le 
Sénat de Berlin-Ouest et les 
autorités de Berlin-Est pour la 
conclusion d’un accord sur l’aide 
réciproque à la frontière. Cepen- 
dant. ces négociations sont dans 
1 Impasse. « Le Sénat de Berlin 
accepte les accidents, même la 
mort d’un enfant, écrit le N eu es 
DeutscfUand. quotidien du parti 
communiste est-allemand, pour 
maintenir une fiction, à savoir le 
refus de reconnaître la frontière 
cCEtat entre Berlin-Ouest et la 
RUA.» 

Du côté occidental. U ne saurait 
être question d’accepter que la 
limite entre les deux parties de 
la ville soit considérée comme une 
frontière. On estime que l’atti- 
tude des Allemands de l’Est cor- 
respond à une tentative de modi- 
fier unilatéralement le statut de 
Berlin, contrairement aux accords 
qui reconnaissent la souveraineté 
des Quatre sur la ville. 

Malgré la protestation vigou- 
reuse du gouvernement fédéral, 
il ne semble .pas que les négocia- 
tions en cours entre Bonn et 
Berlin-Est. notamment sur l’amé- 
lioration des voies d’accès & 
Berlin, doivent être remises en 
cause. M. Gaus en a acquis la 
conviction mercredi, apres un 
entretien avec M. Abrasstmov. 
ambassadeur soviétique en HDA 
D. Vf. 


Grande - Bretagne 

Des députés travaillistes de gauche accusent 
les partisans du «oui à l'Europe» de mener 
une < campagne de panique » contre l'économie 


Londres rA-F-PJ. — La cam- 
pagne préréférendaire s’accélère 

en Gronde - Bretagne. Mardi 

13 mai, trois des principaux diri- 
geants politiques britanniques, le 
ministre de l’intérieur. M. Roy 

Jenfcins ( travailliste j. l'ancien 

leader du parti conservateur. 
M. Edward Heath. et le chef du 
parti libéral. M. Jeremy Thorpe. 
ont participé, mardi 13 mai. à 
une réunion de l'association 
. Britatn in Europe, au cours de 
laquelle ils ont- exposé les dangers 
pour la livre et l'emploi d’un re- 
trait britannique de la Commu- 
nauté européenne. L’association 
des syndicats Pour l'Europe af- 
firme que. selon un sondage, les 
deux tiers des dix millions de 
syndiqués sont favorables au 
maintien du pays dans la CEE. 

Un groupe de députés travail- 
listes anti-européens a demandé 
au gouvernement de faire nne 
enquête sur l’origine des spécula- 
tions actuelles contre la livre et 
de la « campagne de panique r> 


contre l'économie britannique 
dont, estiment-ils. les partisans 
du s eut » à l'Europe pourraient 

être responsables. 

Le conseil du G nmd Londres a 
appelé mardi soir la population 
de la capitale à voter pour le 
a oui p. A Dublin, le Sinn Fpin 
provisoire, branche politique de 
1TRA, a demandé aux électeurs 
d’Irlande du Nord de se pronon- 
cer pour le c non ». 


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Page 6 — LE MONDE 


16 mai 1975 


AFRIQUE 


Algérie 


liions ne permettrons jamais à des éléments réactionnaires 
utiliser ! arabisation comme une arme, déclare M. Boumediène 


Alger. — Dans le discours Wil 
a prononcé le mercredi 14 mat, au 
palais des Nations, à. l'ouverture 
de te première conférence natio- 
nale de l'arabisation, le président 
Boumediène a évoqué le conflit 
qui a opposé ces derniers Jours 
étudiants traditionalistes et étu- 
diants révolu tnonnaâres. 

Prenant nettement position en 
faveur de ces derniers, le chef de 
l'Etat a déclaré : « Nous ne per- 
mettrons jamais â des éléments 
réactionnaires d'utiliser le slogan 
de F arabisation comme une arme 
à des fins personnelles réaction- 
naires ou contre-révolutionnai- 
res. » H a estimé que la langue 
arabe; « lien entre toutes les 
composantes de la nation », est 
un moyen pour r Algérie de récu- 
pérer sa personnalité 

« Certes, ü existe des extrémis- 
tes des deux côtés », a poursuivi 
le président, qui a surtout dénon- 
cé e ceux qui. sous le couvert de 
l’arabisation, poussent à la divi- 
sion des potentialités révolution- 
naires qui oeuvrent pour la réus- 
site de la révolution agraire, du 
socialisme et de la justice sociale-. 
L'Université algérienne ne doit 
pas s'enfermer dons une tour 
d’ivoire, mais ou contraire s'ou- 
vrir sur le monde. » 

Les traditionalistes, qui se re- 
crutent principalement parmi les 
arabisants, ont manifesté leur 
réserve à l’égard de la révolution 
agraire, estimant qu'elle est 
contraire aux principes de la re- 
ligion, et leur hostilité à l'imité 
au sein du C.V.U- f Comité uni- 
versitaire de volontariat), parce 
qu’elle porterait, selon eux, at- 
teinte â 1a morale et aux tradi- 
tions algériennes. 

Minoritaires A l’université d’Al- 
ger. les traditionalistes sont plus 
nombreux à Constantin e, où des 
affrontements d'une grande vio- 
lence se sont également produits 
à l'occasion des élections des dé- 
légués â la Conférence nationale 
de la Jeunesse fie Monde des 14 
et 15 mal). Toutefois, les arabi- 
sants sont loin d’être tous des in- 
tégristes. Nombre d'entre eux sont 
au contraire des « modernistes ». 
tandis que les extrémistes — aux- 
quels a fait allusion le président 
Boumediène. — qu'ils soient ka- 
dhaflstes ou « frères musul- 
mans ». -ne représentent qu’une 
petite proportion de la jeunesse 
algérienne. 


De notre correspondant 

-Les progressistes, qui avalent 
affirmé pour leur part que le 
clivage ne se situait pas entre 
francisants et arabisants — ce 
qu'a confirmé le chef de l’Etat — 
mata entre partisans et adver- 
saires du socialisme, ont sou- 
ligné qu'il y avait d’ailleurs des 
arabisants dans les C.V.U. Les 
progressistes rassemblent deux 
grandes tendances, les « tiers- 
mondistes» et les marxisants, qui 
soutiennent l’action du président. 

En marge de ce groupe figu- 
rent quelques libéraux, qui 
seraient favorables à une démo- 
cratie de type plus ou moins 
occidental, et- surtout des «gau- 
chistes» — auxquels le chef de 
l’Etat a également fait allusion 
rions son discours, et, qui repro- 
chent au régime de faire du 
« capitalisme d'Etat» et de recou- 
rir a «ii ywarwt wmirif «socia- 
lisme» et « révolution ». sans leur 
donner un véritable contenu idéo- 
logique. 

Les progressistes rétorquent 


dans leur majorité que depuis 
quelques années le régime a 
publié plusieurs chartes, celles 
des A_P-C- (assemblées populaires 
communales), des AP.W. (Assem- 
blées populaires de wllaya), de la 
révolution agraire et de la gestion 
socialiste des entreprises, aux- 
quelles il faut ajouter le projet de 
charte sur la jeunesse et des 
textes qui précisent te stratégie de 
l’Algérie en ce qui concerne le 
pétrole et les matières premières, 
et (Tune façon générale la poli- 
tique étrangère. Ce sont là. disent- 
ils, autant de textes doctrinaux 
qui ont un contenu idéologique. 
< Il existe certes un décalage 
entre les textes et leur applica- 
tion, ajoutent-ils, mats l’action 
révolutionnaire peut le réduire et 
entraîner même une radicalisation 
plus grande. » 

Les affrontements qui viennent 
de se produire ont révélé au 
grand jour les courants qui exis- 
tent dans le pays, même si la 
presse a manifesté jusqu’ici à leur 
sujet une grande discrétion. 


PAUL BALTA. 


T un I s i e 


La visite de M. Kossyguine 
illustre l'intérêt porté par Moscou 
au Maghreb 


M. Kossyguine était attendu 
ce jeudi 15 mai â Tuai*, où il 
séjournera jusqu'au 17. Cette 
visite, comme celle qu'il vient 
de faire à Tripoli, revêt une 
im po rta nce particulière dans 
la masure où c’est la première 
fois qu'un responsable sovié- 
tique de haut rapg est reçu 
.dans ces capitales. 

Les relations soviéto-tunlriennes 
n'ont jamais été chaleureuses et 
ont même connu plusieurs pé- 
riodes de tension. la première 
crise a éclaté lorsque les autorités 
ont interdit, en janvier 1963, le 
parti communiste tunisien. Cette 
mesure" avait suivi de peu l'échec 


PROCHE-ORIENT 


Egypte 

Dire qu’il faut rejeter Israël à là mer 
relève de la surenchère 

affirme le président Sadate 


le président Sadate est arrivé 
mercredi 14 mal à Bagdad 
venant de Koweït. Avant de quit- 
ter l'émirat, il avait tenu une 
conférence de presse et déclarait 
notamment : « Israël, dans ses 
frontières de 2967. est une réalité 
de fait. » Invité à donner son 
opinion sur te reconnaissance des 
frontières de l'Etat Juif, le pré- 
sident Sadate a rappelé que, au 
cours de ses visites à Moscou, en 
1971 et 1972, les dirigeants sovié- 
tiques lui ont. à chaque fois, 
déclaré franchement qu'il ne fal- 
lait pas toucher aux frontières 
d’Israël, qui sont une réalité de 
fait. « L’attitude des Etats-Unis 
est la même sur cette question », 
a-t-il ajouté. « Dire qu'ü faut 
rejeter Israël à la mer relève de la 
surenchère. Je ne suis pas prêt 
â sacrifier mon peuple et mon 
armée pour cela. Après la guerre 
d'octobre 2973. les Etats-Unis et 
l'Union soviétique ont montré 
qu’ils oeuvrent pour qu' Israël 
continue à exister dans ses fron- 
tières de 1957.» 

Le chef d’Etat égyptien, évo- 
quant le prochain « sommet » 
ègypto-amérlcaln de Salzbourg. a 
indiqué que, après sa rencontre 
avec le président Gerald Ford. 


DÉFILÉ SILENCIEUX POUR L'AN- 
NIVERSAIRE DE LA DÉPORTA- 
TION D'ENFANTS JUIFS ET DE 
L'ATTENTAT DE MAALOT. 

A l’appel du Comité des ensei- 
gnants amis- dlsroSl il 5. rue Berger. 
Pari»), soutenu par le Front com- 
mun pour Isratfi, un dénié silencieux 
3’rat déroulé, mercredi 14 mal, de- 
vant le groupe scolaire de la rue des 
HOepltaUdres-Salnt-OtervalB, à Paris, 
rtmu» le quatrième arrondissement. 
Les manifestants entendaient mar- 
quer ainsi & la fols le trente-quatrième 
anniversaire de la rafle de cent 
soixante -cinq enfants Juifs enlevés, 
en 1941. par les nazis du groupe 
scolaire, situé au 10 de la rus des 
HospUaHères-Saint-Oervala. et morts 
en déportation, et. d’autre part, le 
premier anniversaire de l’attentat 
des fedayin contre l'école de Maalot 
en Israël (15 mai 1974). 

A la fin de la manifestation, des 
gerpes et des couronnes de fleura 
s'entassaient au pied dn mur sur 
lequel est apposée la plaque à la 
mémoire des enfante juifs. Une sim- 
ple pancarte y avait été ajoutée pour 
rappeler le massacre de Maalot. 


a tous les efforts devront être 
faits en vue de la conférence de 
Genève puisque, la politique du 
« pas à pas » a échoué à cause 
du comportement d'Israël ». Il a 
déclaré qu’à Salzbourg il « écour- 
tera le point de vue du président 
Ford résultant du réexamen de 
la politique américaine. Je de- 
manderai au président américain 
si les Etats-Unis appuient Israël 
dans ses frontières ou dans celles 
incluant les territoires usurpés ». 

Après avoir souligné que l'in- 
succès de la dernière émission 
Kissinger » au Proche-Orient ne 
constituait pas un échec pour la 
politique égyptienne mais un 
revers pour la politique améri- 
caine, le chef de l’Etat égyptien 
a déclaré : « Xauwe la porte 
toute grande à tout effort en 
vue d’une solution pacifique d’où 
qu'elle vienne : soit des Etats- 
Unis. de rUJISJS. ou même de 
Satan.» 

Interrogé sur le problème de te 
participation à la conférence de 
Genève d’une délégation palesti- 
nienne Indépendante, compte tenu 
du fait que rOJhP. refuse de par- 
ticiper à une conférence qui re- 
pose sur la résolution 242 du 
Conseil de sécurité dé novembre 
1967. M. Sadate a répondu : « Tai 
le droit de demander quel est le 
point de vue des Palestiniens sur 
la conférence. Se sont-ils mis 
d’accord pour aller à Genève 7 Si 
c’est oui. sur quelle base repose 
leur accord ? Si c'est non. fis doi- 
vent trouver un accord. » 

Evoquant raccord sur la créa- 
tion d'une industrie de guerre 
arabe financée par l’Arabie Saou- 
dite, le Koweït, l’Etat des émirats 
arabes unis et Qatar, il a sou- 
ligné que la première consé- 
quence de cet accord sera la 
reprise par l’Egypte de te fabri- 
cation du Kamra-300, qu’il a 
qualifié d’ « excellent chasseur 
léger ». — (AT JP J 


COURS D'HÉBREU INTENSIFS 


Tout niveau 


en juin -juillet à Paris 

Renseignements : 05X 

TB. 622-52-53 et 267-44-81 


d'un complot ourdi le but 
d’assassiner Je chef de l'Etat et 
dans lequel étalent impliqués des 
miutoirn^ Bien que les commu- 
nistes aient vigoureusement dé- 
noncé cette tentative de coup 
d’Etat, le gouvernement tunisien 
avait saisi l’occasion pour mettre 
hors la loi une formation qui se 
situait résolument dans l’oppo- 
sition et pratiquait, selon ses pro- 
pres termes, une « critique cons- 
tructive ». Plusieurs dirigeants 
avaient ensuite été arrêtés et des 
militants avalent fait l’objet d’une 
sévère répression. L’Union sovié- 
tique avait protesté, mais en vain. 

La mesure d’interdiction n’a 
pas été rapportée, bien que les 
communistes, qui au demeurant 
n'ont Jamais été très nombreux, 
n’alent cessé de le demander. 

Le président Bourguiba s’est 
toujours inquiété de l’Influence 
que l’U-RJS-S. pourrait avoir en 
Afrique. 

La découverte; en 1973, peu 
après un voyage à Moscou de 
M. Masmoodi, tuors ministre des 
affaires étrangères, d’une af- 
faire d’espionnage au profit de 
rUjRB.S. n’était pas de nature 
à restaurer 1 a confiance entre les 
deux pays. Deux diplomates ac- 
cusés d’appartenir au K.GJB. fu- 
ient déclarés persanes non gra- 
tte, et un journaliste de l’agence 
Novosti fut expulsé. 

La ligne anticommuniste du 
régime n’a pas changé depuis 
lors. 

M. Kossyguine n’a donc pas 
d’il] usions sur te façon dont Je 
communisme est considéré par les 
dirigeants tunisiens. Sa visite 
n’en est que plus révélatrice. 
Moscou, en dépit des divergences 
Idéologiques, entend manifester 
sa présence en Afrique du . Bord, 
et ne pas laisser le champ libre 
aux autres influences. 

la coopération sovtéto-timl- 
sienne, bien que d'un faible ni- 
veau, n’a jamais été complète- 
ment interrompue. Les échanges 
sont réguliers dans le domaine 
de 1a culture. las Russes se sont 
vu confier deux réalisations Im- 
portantes : un barrage dans la 
plaine céréalière du nord du pays 
et 1a construction de l'école supé- 
rieure d’ingénieurs, dans laquelle 
enseignent des coopérants sovié- 
tiques. 

DANIEL JUNQUA. 


République 

Sud-Africaine 

M. YORSïtt CONFIRME AVOIR 
RENCONTRE M. H0UPH0UÏT- 
B0I6NY EN SEPTEMBRE DER- 
NIER EN COTE-D'IVOIRE. 

Le Cap f Reuter). — M. Vorster, 
premier ministre sud-africain, a 
confirmé mercredi 14 mal s’être 
secrètement rendu en Côte- 
d’Ivoire. en septembre dernier, 
pour y rencontrer le président 
HouphouSt-Boigny. Dans une dé- 
claration officielle, fi précise que 
sa visite, à l’invitation du chef 
de l’Etat ivoirien, a duré deux 
Jours. , . 

L’entretien a porté sur de 
nombreux sujets, dont les rela- 
tions inter-africaines .et la situa- 
tion mondiale, a ajouté la pre- 
mier ministre, qui a indiqué 
qu’il était arrivé en Côte-d'Ivoire 
le 21 septembre et qu’il en était 
reparti le lendemain. 

Les observateurs au Cap Jugent 
significative l’annonce officielle 
de la visite de M. Vorster en 
côte-dlvoire, y voyant une in- 
dication de là volonté de r Afri- 
que du Sud et des pays africains 
concernés de reconnaître publi- 
quement l' existence de contacts 
entre eux. 



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ger, un médecin bénéficiant déjà de plusieurs années if expérience acquise 
dans une industrie pharmaceutique sur la plan international. Le titulaire de 
ce poste devrait devenir facÇoint du directeur médical étranger. ExcaBent* 
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maliens de francs) spécialisée dam la «Sstribution d’articles électroménagers 
recherche son directeur administratif et financier. Dépendant du président et 
en étroits collaboration ave e le directeur commercial, H animera dans le cadre 
d'une grande autonomie d’action, une équipe d'une vingtaine de personnes, 
sera responsable de la comptabilité, du contrôla budgétaire, de la trésorerie, 
des relations N w c»"» , des questions administratives et fiscales ainsi que da 
P élaboration de la politique financière. Agé «fau moins 30 ans. parlant 
anglais, da formation supérieure et ayant de bonnes connaissances comp- 
tables (niveau DECS) et informatique, il aura occupé un pma équivalent 
.(éventuellement comme adjoint) dans une société da distribution da moyen- 
ne importance. L'expérience des méthodes et procédures anglo-saxonnes en 
ma tière de gestion constituerait un atout très appréciable. Ecrira i 
Y. Blanchon, réf é rence B 9186. (Paris), 

Une société française d’engineering, liée au premier groupe mondial dam la 
domaine du dessalement, rechercha pour faire face à son expansion un Ingé- 
nieur technlco-commerriaL Celui-ci sera chargé de I* ensemble des téches 
inhérentes à la réalisation d'installations de d es sti a m ent d’eau da mer, rédac- 
tion des soumissions (études, schémas, dimensionnement, prix, etc— J, négo- 
ciation des contrats, suivi da l'exécution (planning, achats, sous-traitance, 
coordination). Agé «f au moins 30 ans, pariant anglais, ingénieur spécialisé an 
thermodynamique et mécanique des fluides, 0 apportera plusieurs années 
(f expérience de bureau d’études acquises dans une société d'engineering 
génie chimique et aura au l’occasion da négocier des contrats et d'en suivre 
l'exécution. Ecrire à Y. Blanchon, r éfére nc e B 9185. (Paris). 

■ S 

Une société lyonnaise à capitaux personnels, employant un effe c tif da 
300 personnes, est spécial bée dans la fabrication de pièces Industrielles da 
haute technicité en matière plastiqua et recherche son secrétaire général. Ce 
cadre, de formation comptable supérieure, doit sa sentir attifé par las pro- 
blèmes de personnel. Dépendant «fi recta ment du pré si dent <i recteur générai, 
celui-ci se verra confier l’autorité sur la gestion comptable et disposera de 
moyens informatiques. Responsable administratif, il sera également chargé 
d’animer directement la politique do personnel. Il assistera la «firection géné- 
rale dans la prép a r a tion des dérisions financières et dans la misa an oeuvra du 
co nt rH a de gestion à r intérieur da r en treprise. D’un ège minimum de 32 ans, 
te candidat rec her ché devra justifier d'une expérience confirmée dans 
l'industrie. Ecrira à A Lacouture, référence B 75120. (Lyon). 

Une société française appartenant à r industrie métallurgique, effectif. de 
600 personnes, chiffra tT affaires 90 millions, spéctaffsée dans fa fabrication 
da brides er de feuiHards, recherche un ingénieur pour diriger l'ensemble des 
ateliers de fa b ric a tion bridas ( e ffect if 200 personnel). Sous l'autorité du chef 
■ de département brides, il participa à l’élaboration des objectifs et est respon- 
sable de leur réalisation. II dirige' et coordonne l'activité des ateliers pour as- 
surer la production dans las normes da délais, prix da revient et qualité 
fixées. Il est mponsable des ateliers forges, découpage, usinage et est secon- 
dé par des responsables compétents. Il participe aux amélioratlons'et proposa 
toutes idées susceptibles «f apporter des progrès dans l'organisation générale 
das ateliers. Il gère le person n el exclusivement masculin des ateliers divers 
dont H a la responsabilité. Ce posta sera confié 9 un ingénieur diplômé ENI, 
ECAM ou similaire da 30 ans minimum et ayant oc cupé , pendant quelques 
aînées, un pesta semblable. Ecrira i Y. R. Vincandon, référença B 75 11 S/ 
(Lyon). 

\ 

La même société que ci-dessus (référence B 75118) recherche, pour le dépar- 
tement faufilante (laminage, façonnage de piè ces à partir du famUard) un 
chef de service commercial. Sous l'autorité du chef de département, il parti- 
cipera à f élaboration das o bje ct if» et sera re spo nsable da leur réalisation par 
la misa an oeuvre d'actions appropriées : relations avec la clientèle et pros- 
pection da nouv ea ux clients, animation d'un réseaq d'agents et do représen- 
tant», négociations de marchés; enreg ist rem e nt et lancement «les commandes, 
conseil et promotion d» produits nouveaux. Il sera aidé par deux collabora- 
teurs commerciaux et ^appuiera sur r assistant technique du département II 
est souhaité porir ce posta un homme jaune, dynamique, de basa technique 
solide, ayant quelques années «f expérience du commercial de pointe. Ecrire 
à A Lacouture, réfé re n ce B 751 19. .(.Lyon). 



UNION INDUSTRIELLE ET D’ENTREPRISE 
OFFSHORE PETROLIER 


L'une des prênüàras sociétés françaises «TEhtrspfïse Générale (£500 personnes -C.A 350 miffions de Francs), 
«tant la Dhrisan Entreprise exerce des activités <f engineering et d'entr e prise essentiellement orientées vers 
rbKhistTie-ite pétrole, à tous les stades de la recherche, de la production, du transport, du raffinage et del» 
pétrochimie, doit faire face à une expansion rapide, et recherche pour étoffer cette tfivition : 


ADJOINT 

DIRECTION 

TECHNIQUE 

110/140.000 F 
PARIS 

INGENIEURS 
DE CHANTIERS 
CONDUCTEURS 
DE TRAVAUX 

90/110.000 F 
FRANCE / ETRANGER 

INGENIEURS- 

COORDINATEURS 

70/100.000 F 
OUEST 


Au sein d'une équipe animée par le directeur technique 3s assureront le fonc- 
tionnement et la coordination des moyens de production de l'entreprise - 
hase*, yards, et chantiers - et la gestion de son potentiel personnel et matérieL 
ils étudieront et coo rdon neront la» phases les plus délicates des conrtrûc- 
tions ainsi que les investissements nécessaire» à leur réalisation. Ils auront au 
moins 35 ans, une formation ingénieur du type A et M, et une bonne con- 
naissance de l'anglais. Il» posséderont une expérience d'une dizaine d’armées 
«te.fr gestion dm affairas et de le direction affective de chantiers acquise de 
préférence dons le domaine de la tuyauterie industrielle ou de la constrw- 
tton -m iteBiq ua- Ces postas impliqueront dm déplace ment» fréquents mais de 
courte durée. Ecrire A J. BHq, référence B 5572. (Paris). 

Ils assureront ta «firection d'un dm chantiers da l'entreprise et seront chargés 
de mener i son terme, dans les merHeuras contfitions de quti'rté technique, de 
***■•* rt * rentabüité, la réalisation de l'affaire qui leur sera confiée : cons- 
truction de plateforme offshore - pipe-line - unité de r affinage ou de pétro- 
chimie - station de pompage-. Ms recevront de (a direction dm- opérations les 
moyens en personnel et en matériels, lis animeront et dirigeront des équipes 
cf ouvriers de 100 à 300 personnes. Las plus expérimentés pourront «Sriger 
I? ? ? r ! lttt g * rétrenger demandant plus de responsabltés dans te domaine 
adrmnfttratrf. Las enrefidais auront au moins 30 ans^una formation ingénieur 
du type A et M et l'expérience de la (firection de gros chantiers de mon»* 
<w tuyaitaife rrefostriafle. L'expérience dm le domaine du levage e«igda 
ment fortement souhaitée. Ecrire à J. Blin, référence B 5589. (Parts). 

Au sein de la Division Entrepris*, Ds seront chargés, sur les «Yard», en 
g ™*”, * * et soue l’autorité hiérarehlqti» dm 
cfMnjnuMiNemnt, de ta préparation, du suivi de le réalisation et de fa 
coordination de l'affaire qui leursera confiée. Poiir ce faire, et en Raison avec 
la» ingénieurs d’affaire, ns prépareront et suivront l'exécution des différeutm 

“* ««tWHiînaront les moyens à 
r ™ t4rieb * M* seront ta hdartocu* 

5““* 'ÏÜÎ-îÏ-L* «fi os des dent», dm organisme» de contrbto et 

2“ som ^ r ^ n ts - su r .j- «'‘■"trais de construction. Retransmettront aux ingé- 

“ «PP«W« déroute- 
EJ«£ f*, 1 * «"«"“fion (résultats budgétaires, 

états dm travaux supplémentaires-.). Les canifidats auront au main» 28 ans, ■ 

f” f ? T T .L n9é ^ r ** tŸP8 A ” M « «r* expérience p Ste So n na B e' 
y***. * Ptef ènmcg . eux technologie» suivantes chaudronnerie, 
ÆE?"* Ih P*wé4eront de bannes notions d'en-. 


Pour chacun de cas postas a d mire r un bref curricutum-vitte é Paris ou fi iv M Bn mirtn i- 

“ 8U ” riation Bx » re “ -«^dwdonn». «.«mi 

auctraue ■ ,R ^îBS£ , jaafc FRANCE • 

: 73, Bd HAÜSSMANN 75008 PARIS. Tel. 265-37-00' 
11, PL A. BRIAND 69003 LYON. Té). f7« 62-08-33 



t >f^' r o\jé6S 



AFRIQUE 


L’ANGOLA AO BOBO BE L'INDEPENDANCE 

III. — Cabinda et le feu des torchères 


■'.A 


l4.ll ■ 
S?. ‘j.- 


> ;t - 

■ I . • 

I. ... 

rïJ » * 


* 

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Xvr-v 


Six mol* avant Vaccanûro d» 
'^r tf l'Angola à l'indépendance, dac 
, '• • - i, n ^^affrontements meurtriers ont 
" • à plusieurs reprisez opposé 

■ î , ’ ^ij^'lea mouvamenJ» do Ubétafioa 
(-1* Monde- dés. 14 et 
n ( 'j û* 1,^15 mal}. Caux-ci sont, en jre- 
=■■ n^ ^^i^'Taauclie. d'accord pour estimer 
■••'n Cl/ ‘ ‘•h ; qxie l'enclave dé Cabinda. 1res 
'■/■si* j. '“friche en pétrole. ■ ne doit pas 
^(.'devomr autonome. 

* "• f .' u:ï ! 

^.^ît-^tiuanda. — Non loin du territoire 
hf ‘'4 l :ig61al5 proprement dit, r enclave 
s Cabinda, e n co r e portugaise 
*• .. • ur quelques mois, étire, entre 

■ „ s itlantique, le Congo et le Zaïre, 
■ kilomètres carrés d'une forêt 

. ^ 1 "w^.trfonde. riche en bots précieux. 
, ■t>n. , Z^f s villages aux murs de torchis 
,.•!! •’ ’»-»! à toits de chaume, dispersés 
. . 1 #:.v, b™ 163 frondaisons, abritaient 

- i •• <**, ‘îwguère vingt mille Mayombes et 
nombre trois fols supérieur 
Wgaoyos, Kakongas, mils et 
’ -• / ■ l ’ "< **tndis. Le quart d’entre eux har 

...^'^r.tent maintenant la petite. capi- 
Je d’où le pays tire son nom : 
] morne quadrillage de rues, de 
. lias sans caractère, tracé sur 

côte, au bord d’une baie, parmi 
v-^^s fleurs et les bananiers. . . 

• ^Tcÿ' Un verdict sans appel 

r^j Dès 9 heures du matin, la sueur 
• j-.i i-r-.j/^ïrle aux visages, l’a^malte se 
' • -• . i „ ^ondoie sous les rayons d’un soleil 
ûl an t Comment concevoir 
' ^'Wune crise grave, aux consé- 

, r rrSiences peut-être comparables A 
' L ’ *• files de l'insurrection blafralse, 
lûrisso le long des trottoirs mo- 
stones, avec l’irrésistible fatalité 
- -t ^ .une maladie mortelle ? 

/ >- r ; Comme à Luanda, distante de 
nouante minutes par avion, les 
r ^:'if.nrtis africains se livrent sans 
■>■>,.,. .oute une intense bataille de 

• -i r nr . ein turcs murales. Marxistes. 
. nti cléricaux, les militants du 

-, Mouvement populaire de lfbéra- 

.* on de l'Angola tMP-LAj badl- 

, /; ^ 'eonnent sur les églises la crcâx 
' ' ' r r - ammée du nazisme et des ins- 
’ •’ ■“ riptions puérilement provocatri- 

• r *-s-es. empruntées au vocabulaire 
• -c l'un autre monde . : « A bar l’alîé- 

Lation / », « A bas le féoda- 
isme t ». et même s A bas les 
. .. rj habitués des banquettes ! », h 
. ..“'usage des fidèles. A ces clichés 
. . 'in peu sommaires. l’Union na- 
. ' V 4 ‘ ionale pour l'indépendance 
“■ ■"-otale de l'Angola fUNITAJ- ré* 
•' 'iimie par ses seules <nïMaiwa 
*>• ' -vipétées à rin flnf. Mais l’enjeu 
:•••»« • la véritable lutte entre eux et 
ennemi d’abord invisible, le 
... nr,- n 'mbole d’un conflit autrement 


De notre envoyé, spécial GILBERT COMTE 


Gulf Oïl Corporation,- filiale de 
la Gulf OU- Corporation améri- 
caine. 

L’année dernière, cette riche 
réserve classa le territoire., au 
quatrième rang des producteurs 
africains d’hydrocarbures, der- 
rière le Nigérfa, la Libye, F Algé- 
rie, et lui rapporta, en brut, 
10 minions de tonnes évaluées à 
530 tnmtnws de dollars. A la vue 
des illuminations nocturnes, bien 
des spectateurs se dëmandënt si 
ce pactole restera sur place, au 
service du pays devenu souve- 
rain comme l’Angola, mais séparé 
de lui. selon les vœux du Front de 
libération de l’enclave de Cabinda 
— FLEC, — fondé en 1963 par le 
commerçant Luis Rauque Fran- 
que, où s'il continuera d’aller 
s'engloutir & Luanda dans le bud- 
get général d’une patrie commu- 
ne. sans pr o fi t s particuliers pour 
la population locale. 

L'article 3 des accords conclus 
en Janvier par lé' gouvernement 
de Lisbonne avec les principaux 
■ partis nationalistes. & l'exclusion 
du FLEC, trancha la question, en 
une seule phrase, et sans appel : 

« L'Angola 'constitue une entité 
une et indivisible, dans ses limites 
géographiques et politiques ac- 
tuelles, et, dans ce contexte . 
Cabtjida est partie intégrante et 
inaliénable du territoire ango- 
lais. » A ce verdict abrupt, l’his- 
toire et l' ethnologie opposent 
quelques constatations sensEble- 
. ment plus nuancées- 

Les colonisateurs lusitaniens 
abordèrent cette région de la 
. côte vers la fin du Xv* siècle, fis 
n’y affermirent cependant leur 
puissance qu’en 1885, soit trois 
cents ans plus tard qu’à Luanda. 
Le traité de Slnmlaïnhuco qu’fis 
signèrent en la circonstance avec 
les chefs traditionnels ne leur 
accordait d’ailleurs qu’un, protec- 
torat, nullement une- annexion 
semblable à ceHe qu'ils étendaient 
plus an sud. sous l’embouchure 
du Congo.' 

Apparition du M.P.UL 

La logique, l’intérêt bien com- 
pris, recommandaient évidemment 
d’unir en tm seul bloc deux colo- 
nies tout . juste séparées par 
-60 fcUomètres. Mais les tri- 
bus de l'endroit, jalouses de leurs 
parti ciriariflnws, proches -par. la. 
langue, les cousinages, des VUis 
de Pointe-Noire déjà «ous domi- 
nation-française, ou des . riverains 
de MatadL mais totalement 
étrangères à l’Angola, n’appor- 
T~^âstie et dangereux, empourprent tèrent qu’un concou r s paxetmo- 
' - laque soir le ciel et l’océan avec nieux à ces calculs d'Européen* 

*'■ ‘ s liantes flammes des torchères L’apparition des Belges sur le 
rasées au large, sur sept plate- fleuve consolida -finalement la 
a- mes d’exploitation maritime, frontière. Malgré leur proximité 
ir les pétroliers de la Cabinda géographique, le pouvoir central 


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Des nouveaux imperméables 
qui ne pèsent que 800 -grammes! 

S i vous craignez les ondées printanières, mais que vous 
ne voulez pas vous charger d’un vêtement lourd, 
Lan vin 2 vous propose de véritables imperméables qui 
pèsent moins de 800 gr amm es 1 

Longs, amples, certains rappellent par leur coupe les 
blouses des maquignons; d'autres, plus classiques, adop- 
tent la ligne 41 trench 

Originaux par leur poids, par leur coupe, ils le sont 
aussi par leurs coloris : bleu délavé, comme les jeans, 
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décida .donc de doter ses dépen- 
dances de gouverneurs distincts. 
En 1956, seulement, ü subordonna 
'l'enclave à Luanda par commo- 
dité admini s tr a tive , sa ns abolir 
pour autant une différence Juri- 
dique Inscrite dans sa Constitu- 
tion. 

A partir de 1961. la naissance 
du nationalisme ne modifia pas 
sensiblement le statu quo. En 
1963. le MJ.L-A. â’Agostinho 
Neto lança quelques coups de 
Twain d ans le Mayombe. au nord 
de Cabinda, depuis sa base de 
Mangakale. au Congo - Brazza- 
ville. Mais l’origine proprement 
angolaise de ses principaux chefs 
nuisait & sa propagande auprès 
de la population. Il ne parvint 
Jamais à menacer l'exploitation 
pétrolière, pourtant très vulné- 
rable avec ses réservoirs au bord 
de l’océan. 

Vers la meme époque, M. Luis 
Banque Franque et son FLEC 
réclamaient aussi une entière 
émancipation politique. Mais les 
rigueurs de la guérilla séduisaient 
peu ces tempéraments pacifiques. 
Aux coursés hasardeuses dans les 
bois, sur la frontière. Ils préfé- 
raient sagement' les fermes repré- 
sentations adressées par mémo- 
randum Su ministre portugais de 
routre-mer, avec une absence de 
résultats pratiques faciles à con- 
cevoir. En même temps, ces révo- 
lutionnaires épistoliers dévelop- 
paient sans fin leurs thèses auto- 
nomistes dans de multiples dos- 
siers, rapports, plaintes, pétitions 
tour à tour envoyées aux Nations 
unies, à l'Organisation de limité 
nf Hraiw» — o.UA, — mm davan- 
tage de succès. 

l'aventure d'Alexandre Tafy 

Ce renoncement & l'action 
directe Indisposa quelques belli- 
queux cadets. L*un d'eux, 
Alexandre Taty. ancien fonc- 
tionnaire des P.T.T. à Luanda, 
rejoignit HQlden Robcrto à 
Léopolâville. A . ses yeux, celui-là 
au moins se battait vraiment 
avec son Front national de libé- 
ration de r Angola — FULA. — 
qu’il commençait à organiser. 
Fendant une période brève, le 
transfuge devint même son mi- 
nistre de r armement, puis son* 
séparatisme le brouilla quand 
même avec . ses- nouveaux amis. 
II gagna donç Pointe-Noire, tenta 
de guerroyer ‘ à son tour dans 
l’enclave, comme le M-P - LA. 

Celui-ci ne détailla guère entre 
cette concurrence et les troupes 
coloniales, attaqua les deux camps 
avec une égale vigueur, an risque . 
de jeter la population déjà pai- 
sible dawa un attentisme défi- 
nitif. La métropole manipula 
magistralement ces divisions entre 
Africains. Quand Alexandre Taty, 
contraint de ' conduire ses escar- 
mouches à la fois contre elle et 
lés maquisards du Mayombe. 
tomba aux mains, de l'armée 
régulière, celle-ci lui réserva les 
égards dus à' un adversaire cou- 
'rageux. - . 

Malgré l’incarcération, d’ailleurs 
plutôt débonnaire, de quelques 
militants du FLEC au village de 
Saint-Nicolas, dans le district 
méridional de Mocades, en An- 
gola, l'administration traita res- 
pectueusement lé patriotisme 
c&blndais de -son prisonnier. Sé- 
duit par cette élégance inatten- 
due, 11 succomba au piège, 
accepta le commandement sous 
uniforme et drapeau portugais, 
dîme force spéciale de répression, 
composée de soldats notes, avec 
le dessein de s'en servir d’abord 
contre le nationalisme centrali- 
sateur d’Agostinho Neto. Pendant 
cette comédie, M. Rauque Fran- 
que et ses fidèles espéraient. 
Imperturbablement, qu'une négo- 
ciation directe entre eux et 
M. Caetano affranchirait enfin le 
territoire de sa subordination 
envers le gouverneur général de 
Luanda. Le 24 avril 1674, à 11 h. 
du soir. Sis attendaient encore 
une réponse— 

Le FLEC s'impose 

En Afrique, le coup d’Etat du 
lendemain matin ne r uina pas 
d’un seul coup les combinaisons 
savantes mises au point par des 
policiers redoutablement habiles. 
Dès le 7' mal, les détenus de 
Mocades rentrés chez 1 eux évin- 
cèrent Alexandre Taty,' trop 
compromis par ses relations avec 
l'ancien régime, et installèrent 
une délégation .du FLEC avec 
l’appui de Ta force spéciale orga- 
nisée par ses soins. Ils confièrent 
& un vice-président de leur parti, 

. m. Diako N’zeta, la tâche de dé- 


fendre une variété de séparatisme 
rendue plus .honorable par leur 
détention. Cette effervescence po- 
litique nlndta cependant pas le 
MPÆ.A- à sortir de sa clandesti- 
nité forestière ni même à Inter- 
rompre la gn ârilla. . 

-En même temps qu'il aidait 
celul-cf par solidarité marxiste, le 
Congo populaire du commandant 
Mari en Ngouabt accueillait à 
Pointe-Noire de nombreux mem- 
bres du FLEC par cousinage eth- 
nique. M. Ranque Franque, lui. 
estimait, le séjour de Tnrmhmai 

g lus hospitalier pour un grand 
ouzgeois. Les deux émigrations 
jugeaient, en outre, prudent de ne 
pas placer leur cause sous la pro- 
tection exclusive d'une seule puis- 
sance. En Juin, celle de Pointe- 
Noire confia sa direction à l’un 
des siens,' M. Alexandre Tchoufou, 
Cabindais d'origine devenu prési- 
dent général adjoint de la compa- 
gnie pétrolière franco-africaine 
Sf-CongtL A Lisbonne, le général 
Spinola se déclarait an même 
moment disposé à recevoir 
M. Banque Franque. Dans l’en- 
clave. des officiers métropolitains 
en rapport avec lui laissaient 
entrevoir à son ami Diako N’zeta, 
soutenu par la force spéciale et 
l’opinion publique, le triomphe de 
leurs thê^e-n- 

Le chef, tarés provisoire, de la 
nouvelle République portugaise 
entendait-il ouvrir uhe négocia- 
tion avec eux, pour s’en servir 
ensuite comme d'un élément de 
marc h a n d ag e dans des pourpar- 
lers ultérieurs, nécessairement 
difficiles, avec les nationalistes 
angolais? Son propre départ du 
pouvoir, après le 28 septembre, 
assena un coup mortel à ces 
tractations. Néanmoins, l’hypo- 
thèse entrevue brièvement cran 
éventuel succès autonomiste sti- 
mula les imaginations et bien des 
convoitises. 

- Les anticolonialistes occiden- 
taux . soupçonnèrent immédiate- 
ment la Gulf d’encourager a 
coups de douera la naissance d’un 
Koweït africain, facile à réduire 
en tutelle. A Paris, des apprentis 
sorciers longtemps actifs dan* 
les bureaux de M. Jacques Foc- 
cart, connus pour leurs intrigues 
brouillonnes, invariablement sui- 
vies d’échecs macabres au K&tan- 
ga en 1961 ; dans l'entourage de 
l'abbé Fulbert Toulon en 1963; 
auprès de Tbbombé à Léopold- 
ville en 1965 ; au Biafra en 1968 ; 
chez le malheureux président 
malgache Philibert Tsiranana en 
1370, et plus tard dans réta- 
blissement d’un k dialogue» très 
controversé entre M. Eouphouët- 
Bolgny et F Afrique australe, cou- 
rurent proposer leur douteuse 
industrie & M. Tchoufou. avec 
rffluslon probablement sincère 
d’accroître par cette manigance 
l’essor de la francophonie. 

La débâcle 

A Luanda, le nouveau gouver- 
neur général Rosa Coutinho, en 
coquetterie avec le . m.p .t, a. 
n’approuvait guère le séparatisme 
vilipendé par celui-ci. Le cessez- 
le-feu conclu à l'automne avec 
les principaux mouvements na- 
tionalistes décida enfin les mili- 
tants d’Agostinho Neto à sortir 
de la réserve où Os se canton- 
naient depuis le printemps. Dans 
les premiers jours de novembre, 
sept cents hommes, conduits par 
le vigoureux commandant Pédalé, 
convergèrent eue la ville même 
de Cabinda, occupèrent sans coup 
férir l’aéroport, la radio, les prin- 
cipales administrations, sous le 
regard tranquille des soldats mé- 
topotttalns prêts à les aider contre 
une trop forte résistance de la 
force spéciale. 

Cette coalition imprévue jeta 
la panique parmi les soldais, ré- 
putés invincibles, d’Alexandre 
Taty. Après quelques fusillades, 
Us détalèrent sur 150 kilomètres, 
jusqu’au poste de Masslbi. en 
bordure du Congo, avec M. N’zeta 
et ses collaborateurs à leur suite. 
Curieusement, la population, en 
majorité favorable à leur cause, 
n'esquissa pas un geste pour les 
retenir ou les défendre. 

Sur les murs de la capitale, 
couverts de graffiti, l’œil le plus 
investigateur se fatiguerait en 
vain, six mois plus tard. & décou- 
vrir parmi ces inscriptions la 
moindre trace du FXJSC. Seuls 
maîtres- des beux en octobre, les 
autonomistes mènent désormais, 
à Pointe-Noire et à Kinshasa, 
nue existence de proscrits vain- 
cus, mais pas encore dépourvus 
d'espoir. 

Prochain article : 

L’OMBRE DE KINSHASA 


LE MONDE — 16 maî 1975 — Page 7 


Le gaullisme 
n'est pas mort 

LEO HAMON 

La 

révision 


"Voilà un livre écrit avec le cœur sur la main et 
la main sur le cœur : c'est un vrai cordial pour 
gaullistes de gauche." 

JEAN-CLAUDE VAJOU - Le Quotidien de Paris 

"Ch ne peut que souscrire & la plupart des ana- 
lyses de M. Léo Hamon sur l'évolution de la V* 
République. Quant à ses conclusions elles- 
s'ad ressent d'abord aux gaullistes." 

THOMAS FERENCZI - Le Monde 


StÔCK 


BOUCHÂRA 

c’est facile d’être 
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Page 8 — LE MONDE — 16 mai T975 





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AMÉRIQUES 


Les États-Unis devant la crise 

II. — Le monde fermé des sans-emploi 


T-n jnonié* do chômage. en 
plongeant certaine* brrndiw 
fai fariMti courant Y suigia o- 
ftfig dm la marasme, a créé 
f Tiy Etala-Ums oxl climat 
d 'anxiété protonde et nviv* 
certain* problème* sociaux 
(« le Monde > du 15 mai). De» 
le gt fffpd article, notre corres- 
pondant décrit 1* monde des 

HT - 

Detroit. — En règle générale, 
la bureaucratie fonc- 
tionne bien. & un rythme 

très i«nfc — elle n'est battue que 
de Justesse sur ce terr ain par la 
bureaucratie soviétique — et d'une 
manière Impersonnelle, désincar- 
née, « Tp p f o es réactions individuel- 
les ftnPTr-YHqnas , ces dlSCUSskfflS 
violentes avec les administrés on 
ces explosions de colère qui ail- 
leurs — on pense évidemment à 
rïïaüe, à la France ou k YUHBJS. 
— permettent de régler des pro- 
blèmes « & la » et de sortir 
des situations bloquées. La pous- 
sée en flèche du chômage a en- 
core aggravé les habituels problè- 
mes d’administration. 

ijg bureaux de Menüdaanoe, 
submergés par les demandes de 
secours, ont dû recruter en hâte 
un personnel non qualifié qui a 
été rapidement dépassé par l’ava- 
lanche de la « paperasserie ». D’où 
de longs et In s upport a bles retards. 
Dans cet impartial et morne uni- 
vers administratif, ü faut compter 
au mntn* deux mois avant de tou- 
cha: ralIocatloD-chômagB. après 
avoir rempli mw banne douzaine 
de formulaires : le 425 B bleu, 
le 402 blanc et d’autres — roses 
ou verts — accompagnés des attes- 
tations de tous les employeurs. 
Travail Ingrat, et tout aussi labo- 
rieux que celui Imposé aux bu- 
reaucrates, aux prises avec cinq 
textes réglementaires différents. 

Le problème administratif de- 
vient un cauchemar pour les 


De notre correspondant HENRI PIERRE 



La circulation dans Fans ne s’arrange pas. Et 

pourtant il y a des ligues où les bus vont plus vite. 
Et plus régulièrement. Ce sont les lignes pilotes. 

Les ligues pilotes, ce sont des lignes pour 
lesquelles des couloirs réservés ont été accordés 
sur plus de la moitié de leur parcours. Ces 
couloirs, ce sont des voies dont les 
autobus disposent en priorité. Alors ils 


TOuleni mieux. Plus vhe. Plus régulièrement. 

Les couloirs réservés permettent les lignes 
pilotes. Et sur les lignes pilotes les autobus font* 
mieux leur travail : faciliter vos déplacements. 
C’est peut-être pour cela que Tannée 
dernière, les autobus de la région 
parisienne ont enregistré 25 millions 
de voyages en plus. 


DES HOMMES QUI ONT A COUS M KACIUIER VOS OCHACEMENTS. 


ayants droit aux « îood stanzps», 
«un bons d’ ailna nta tton. dernière 
tranchée avant la misère offi- 
cielle. la prise en charge par des 
organisataonB de bienfaisance, pu- 
bliques ou privées, les soupes po- 
pulaires, etc. Les postulants sont 
nombreux. Une foule hétéroclite 
attend des heures avant d’accé- 
der aux guichets de cette admS- 
znstratâou de la g*«p En plus des 
«hflmfrira s’occuDe des écono- 
miquement de toute 

turc, des étudiants, des retraités, 
et des «grands blessés» de ÏÏn- 

ffftHrm 

Pour obtenir la car te autorisant 
rachat de bons, Il faut produire 
une série de documents: quit- 
tance de loyer; extrait de compte 
bancaire, pièces d’état dvfl. carte 
d’électeur, et bien sûr le permis 
de conduire, le document d’iden- 
tité le plus demandé. Celui qui 
a «nflw établi as qualité dT* indi- 
gent > peut acheter des boas 
pour un volume et un prix qui 
varient avec la situation de fa- 
mille et les ressources financières. 
Un couple, auquel a reste 150 dol- 
lars de revenu disponible par 
mois, 38 rfoiTârg des bons 

rep r ésentant 84 dollars d’achats. 
Dans les mfiraftq winilMww m» 
fmwtn»» nombreuse obtiendra 
gin daBu de iwn< pour 43 dol- 
lars. Pas question de s'acheter 
du tabac, ds l'alcool, même des 
• détergents, ou d’autres frivolités. 
Seulement des produits alimen- 
taires de base; 

Près de dix-huit minions de 

pgrgnnngg hénArtrîpnt afnri de 06 
un m e qui coûte à l'Etat 


plus _ . _ 

dollars. Curieusement, un nombre 
i peu pris égal d'Américains 
s'abstiennent de faire valoir leurs 
droits, soit par ignorance, soit 
parce qu'ils refusent de subir Tbii- 
mlHantft ép r euve administrative. 
En revanche, U y a beaucoup de 
tricheurs, qui donnent de faux 
renseignements et Ton dit qne 
la Mafia fait déjà circuler de 
faux bons. En un mot. l'adminis- 
tration des * food stamps » fonc- 
tionne mal, tandis qne les ayants 
droit, plus amers et Impatients 
que les autres * défavorisés », 
se plaignent : « Je ne demanda 
pas la charité. J’ai pavé mes Im- 
pôts. (Test trop compagne. Pour- 
quoi m’QàUgè-trOu à revenir 
chaque mois ? » 


Tous déclarent so uffr ir dans 
leur s'estiment humilies 

par l’attitude de commisération 
qn’Ü croit déceler dans les 
regards des préposés. Certains, las 
d'attendre, épuisés par les exi- 
gences de l'administration, aban- 
donnent. Us s'adressent directe- 
ment ^ organisations de cha- 
rité, qui distribuent nourriture et 
vêtements et se montrent beau- 
coup mnirt* regardantes sur la 
qualité des documents fournis. 
C'est y-tr»* qu’le! et là sont réap- 
parues des « bread lives », tes sou- 
pes populaires qu’on croyait dis- 
parues à Jamais. 

Tristes et traumatisés 

Mai* c’est autour des bureaux 
de nhrtmap » , dans la grande ban- 
lieue, qu’on vent mieux la tris- 
tesse et l'apathie résig n ée: La 
foule des chômeurs qui, dès l'aube 
(certains même- ont passé la 
nuit dan» des sacs de couchage), 
attendent l'ouverture des locaux, 
est doeûe et muette. Très par 
lisent, les conversations sont ré- 
duites à un minim um. On ne se 
livre pas, on ne se « raconte » 
pas comme on le ferait à Paris, 
a Home ou à Moscou. 

Quelques Noirs débraillés, légè- 
rement éméchés ou simplement 
débordants de vitalité, partent 
haut, rient même, et'se donnent 
force bourrades. Ce sont les 
« vétérans » du chômage ; Ils 
connaissent bien ce bureau des 
c derniers embauchés, premiers 
renvoyés » et n'en sont pas à leur 
première file d’attente. Mais leur 
bonne humeur de c proies » 
offense les novices, ceux qui pour 
la première fois font une expé- 
rience qui les marquera profon- 
dément. Ceux-là ne portent pas 
le blouson, la chemise de laine 
multicolore, le bonnet ou la cas- 
quette à longue visière, les gros- 
ses bottes. Ces-c cadres», ces tech- 
niciens sont sobrement habillés : 
costume de flanelle grise ou veste 
de sport de bon ton. Mais ici des 
tachai luisantes, là des manches 
effilochées, trahissent la mauvaise 
qualité ou la fatigue de l’étoffe 
usée jusqu'à la trame. Ceux-là, 
issus de la classe moyenne, sont 
démoralisés, traumatisés môme 
.par la longue attente, les ques- 
tionnaires qu’il faudra sûrement 


V 


remplir à nouveau dans quelques 
jours. 

A la fin de la Journée, pendant 
qu’on ramasse les mégots Jetés 
sur le plancher, ils partent, mais 
orgueil an pudeur, davantage de 
malheur des autres que de teùn 
propres difficultés. « Moi, fai et 
de la chance, mais tenez, fai w 
ami qui, etc. * Et C'est un loni 
récit de directeurs d’entraprb 
devenus menuisiers, charpentfai 
chauffeurs de taxis, de « cadres 
à la recherche de petits « Jobs 
dissimulant leurs diplômes t 
expériences antérieures pour dé 
croeber un emploi en dessous £ 
leurs qualifications, et un tevea 
bien Inférieur à ce qu’ils 
gnalent auparavant. 

H est vrai que pour les cbe 
de ramille, bien Installés dan 
r existence, le chômage est beat 
matlsant. Ils ne peuvent pli 
régler les traites mensuelles t 
leur maison, ni envoyer leu 
enfants au collège. Ils perde 
leur statut social lia chute < 
sévère pour ces déclassés, pan 
lesquels on compte de nombre 
dépressifs, des violents, des « cai 
psychiatriques, et même des s 
ddalies. Le New Yorieer pnbUt 
récemment une caricature rem 
sentant un couple arrivant us 
une réunion mondaine, et accus' 
par l’hôtesse décriant : « BU 
venue dans le merveilleux mm 
des sans-emploi. » Humour a 
peut-être, mais exprimant la ri 
h té, si on en croit un psychte 
cité par Thebdomadal 
Time. Ce médecin estime t 
« le chômage veut devenir t 


maladie psychologique avec 
symptômes aussi clairement dt 
nia que dans un cas cforefBoifc 
Le chômeur, ajoute -t -11, se . s 
isolé, rejeté par les autres, 
compris par ses proches. Et c 
pourquoi les sans-emploi se r 
Dissent entre eux pour parler 
seul sujet qui les intéresse, n 
qui ennuie fies autres. Aussi b, vn A y T SIC 
dans les « parties ». on les H IK* 

tout comme les Joueurs de f< 

bail, dlt-on. se détournent 
leurs coéquipiers blessés. Us 1 ,^., „ 
tnt malheur. 

Prochain article : 

UNE BLESSURE 
EN PROFONDEUR 


A. 

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sans remploi de la mémoire. Scmdaràraljÿbricfue 
est muni de 45 touches. 

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telles que valeur moyenne, variance et écart type 
et la fonction de régresâon Baéaire. 

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les logarithmes et rerpooentiefle automatiques. 



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' Tout ce mie nous vous disons là n'est qu'un aperçu 
des possibilftés de la SR-5L 



„ ■ du premier cirraît intégré, Texas • 

Instjüments oonyait sepcn n e tü e de réafiser nne- 
c atoda trice étecmangne avec 3 grandes foneddos 
différentes. Maintenant les starisations, 
les Snandeis et les scientifiques peuvent nffiser 
la iu£ux; machine: la SR-51 de Te yas Iwar umants. • 

SR-51, lu première caltndafriee 
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AMÉRIQUES 


$- 


om p / 




L Commission économique pour t Amérique latine 
0 i (CEP AL) créé un groupe de planification 


Port-of-Spain — 

■■a. Eric Williams, premier mi- 
îistre de Trinldad et Tobago, a 
: .-.#mé c la volonté et ta capa- 
. - pté des pays latino-américains 

■ „ ; le résoudre par eux-mêmes leurs 

tropres problèmes », en clôturant, 

■ ..''Ve mercredi 14 mal, la dix-sep- 

■'-..Ième session de la Commission 
: '-.«raomlque pour l’Amérique 
1 atine (CEP AL), qui s’est tenue 
jMidant dix jours à Port-of- 
îpain. 

Pour le premier ministre, les 
' jays membres de l'Organisation 
-..-‘nais n'appartenant pas k la 
.Région * n’ont aucune justifica- 
• '* -ion » pour demander à partici- 
. jer aux groupes d’étude ou de 
£ ■ . ravaii régionaux. M. Williams 
“'Valsait allusion à la protestation 

- -,,ies Etats-Unis, soutenus par la 
1 > .France, la Grande-Bretagne, le 

> Canada et les Pays-Bas, qui 

• "egrettent de ne pas pouvoir par- 
"f:. iciper au groupe de planifïca- 

• Mon économique poux l'Amérique 
',’atine; dont la création a été 

iécidée mardi par la conférence. 

-• Les délégués sont également 
. '-.convenus de créer un « conseil 
■ . ies Caraïbes », qui regroupera 
r.es ministres de l’économie de 
’ '"t ;jous les pays de la région, avec 
: - æux de la Guyana, du Surinam 
>.?t de la Guyane française. 
s/L Williams s’est enfin prononcé 
■' . --tout un règlement pacifique du 

> --'différend qui oppose le Guate- 

mala à Belize, en préconisant 
'-.«.in développement économique 

- .-wmmun, so us l’ égide des auto- 
v ri tés de la CEP AL. Intervenant 

r ..au cours du débat, le représen- 
■; -tant français. M. Gabriel Lisette, 
i . s’est prononcé en faveur une 
-•'.coopération plus grande entre 
■■ les départements français des 
. Antilles et les pays de la région, 
-, mais s’est déclaré attaché à. la 
'.citoyenneté française, au -niveau 
'.‘de vie et au région social dont 
bénéficient les habitants de ces 


départements, qui les met à 
l'abri, selon lui, de la c vulnéra- 
bilité économique » des petits 
pays en vole ae développement. 


États-Unis 

NEW-YORK 

RISQUE D'ÊTRE BIENTOT 
EN ETAT DE CESSATION 
DE PAIEMENTS 

New-York M>J*„ Ageji). — 

Classée depuis déjà plusieurs an- 
nées parmi les villes américaines 
qui sont, sur le plan social, â. peu 
pré s ing ouvernables. New-York 
se trouve aussi dans une situa- 
tion f inan ci è re catastrophique, 
proche de la cessation de paie- 
ment. Le président Ford a refusé 
Je mercredi 14. rnaï au maire de 
la vîDe, ML Abe Beame, J’aide 
exceptionnelle de 1 milliar d de 
dollars que celui-ci demandait 
pour permettre k New-York de 
faire face à ses échéances Immé- 
diates. 

La position de principe du gou- 
vernement fédéral est qu’a .ne 
lui appartient pas de réparer les 
erreurs de gestion des municipa- 
lités, si grandes et prestigieases 

S 'elles puissent être. Mats 
Beame. lui, devrait trouver le 
moyen de rembourser ÜJ5 mil- 
liard dé dollars de dettes d'ici 
au 30 juin. Sinon il lui faudra 
soit admettre l'Insolvabilité de la 
ville soit suspendre, le paiement 
des fonctionnaires, qui ont fait 
savoir que dans ce cas ils cesse- 
raient le travail. Sans attendre la 
réponse de ML Ford, ML Beame 
avait annoncé lundi que la ville 
de New-York émettait pour 280 
millions de dollars d’obligations 
à court tienne. 


A TRAVERS U MORDE 


ME EU 
Eü c nÛI 


Argentine 


LE FTLB D’UN IMPORTANT 
LEADER SYNDICAL a été 
retrouvé assassiné à Buenos- 
Aires. U s’agit de M. Alfredo 
Ung&ro, vingt et un ans, dont ' 
le père. ML Ralmundo Ungaro, 
ancien secrétaire général de la 
C.G.T. argentine et responsable 
du syndicat des typographes 
de la capitale, est emprisonné 
depuis le 31 octobre dernier 
pour son opposition & la direc- 
tion nationale orthodoxe de la 
confédération pêroniste. 


Chili 



LE CONTRE - AMIRAL AR- 
TURO TRONOOSO a été nom- 
mé ministre de l'éducation, en 
remplacement du contre- ami- 
ral Hugo Castro, qui prend le 
commandement de la marine. 
- (ATæ.) 


ANCiaffi . 

enrfkmb 


Espagne 



UNE CONFERENCE, 
devait prononcer M. Ma 
Duverger le mardi 13 mai à 
Madrid sur le thème de 
« l’Europe méditerranéenne », 
a été interdite au dernier 
moment par les autorités. Le 
professeur de Paris-I avait, 
cependant, déjà prononcé une 
conférence à l’université, et 
avait été interviewé par la 
télévision. 

Gabon 

M. ALBERT-BERNARD 
BONGO, président de la Ré- 
publique gabonaise, accompa- 
gné de M. Léon Mebiame, pre- 
mier ministre, est arrivé jeudi 
15 mal à Paris, venant de 
Libreville, pour un séjour 
privé. 


Grande-Bretagne 

• LE PARTI COMMUNISTE 
BRITANNIQUE a lancé un ap- 
pel au premier secrétaire du 
parti communiste de Tchéco- 
slovaquie, M. Husak, pour que 

M. Duhcek ne fasse l’objet 
-d'aucune poursuite administra- 
tive. Dans un document qu’il 
- vient de rendre public, le P.C. 
de Grande-Bre tourne demande 
également que tous te déte- 
nus politiques de 1972 soient 
aministiês. Le document pré- 
cise que « le P.C. de Grande- 
Bretagne reste d'avis Que les 
divergences dans les Etats so- 
cialistes doivent faire l’objet 
de mesures politiques et non 
administratives ». — fAFJPJ 

Mozambique 

• LE MOZAMBIQUE a été 
admis, mercredi 14 mai, sans 
opposition ni abstention, & 
l’Organisation mondiale de la 
santé (OMIS.), dont rassem- 
blée annuelle est réunie à 
Genève. C’est la première orga- 
nisation de rONU où siège 
l’ancienne colonie portugaise, 
dont l’admission sera définitive 
le 25 juin, jour.de son indé- 
pendance formelle. — (A-F JP.) 

. Yougoslavie 

• M. ALEXANDER GRLIT- 
• CHKOV, membre du comité 

exécutif et secrétaire de la 
Ligue des communistes de 
Yougoslavie et M. L. Obrado- 
viteh, chef de la section Inter- 
nationale, sont partis le 14 mai 
pour Moscou k l’invitation du 
comité central du . P.C. sovié- 
tique pour examiner s des pro- 
blèmes communs », annonce 
l'agence Tanyoug. 



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LE MONDE — 16 mai 1975 — Page 9 

DIPLOMATIE 


En visSe è Paris 

LE PREMIER MINISTRE 
MAURICIEN 

SERA REÇU PAR M. CHIRAC 

Sir Seewoosagur R&mgoolam. 
premier ministr e de. lUe Maurice, 
arrivé mercredi 14 mai & Paris, 
devait être, le jour même, l’hôte 
à déjeuner de ML Aymar AchUle- 
Fould, secrétaire d’Etat aux postes 
et télécammunlcatlons. Dans le 
courant de l’après-midi. Sir See- 
woosagùr a eu un entretien avec 
ML Pierre Abelin. ministre de la 

coopération,, puis il a été l’hôte à 
dîner de ML Michel Debré, député 
U JD JL de la Réunion. 

Jeudi, le premier ministre mau- 
ricien devait rencontrer M. Yvon 
Bourges, ministre de la dé fense, 
qui donnera un dîner en son hon- 
neur. Enfin, vendredi après-midi. 
Sir Reewoosagur Ramgoolam sera 
reçu k l’hôtel Matignon par 
M. Jacques Chirac. 


M. GISCARD D'ESTAiNG 
RECEVRA 

LE CHAH D'IRAN LE 20 MA! 
ET M. KISSINGER IE 27 

ML Valéry Giscard d 'Est ai n g 
recevra, le mardi 20 mal, pour un 
déjeuner privé, le chah d'Iran et 
la chabanou. Les souverains Ira- 
niens feront escale k Paris au 
retour d'un voyage en Amérique. 

D’autre part, le chef de l’Etat 
s’entretiendra avec M. Henry 
Kissinger dans- la matinée du 
27 mai. Cette rencontre aura lieu 
k l'occasion d'une réunion à Paris 
de l’Agence Internationale de 
l’énergie, à laquelle participera 
JUL Kissinger. 

• RECTIFICATIF. — C’est par 
erreur, dans le Mondé du 13 mai, 
que nous avons omis ML de Tri- 
comot de Rose, représentant per- 
manent de la France au conseil 
de l’Atlantique nord, de la liste 
des ambassadeurs de France en 
service au ministère des affaires 
étrangère. M_ de Rose a été élevé 
è la dignité d’ambassadeur de 
France le .23 septembre dernier. 


En dépit des conséqu ences de l'accord avec Israël 

b Communauté s'efforce de poursuivre 
le «dialogue euro - arabe > 


La Communauté européenne 

s’efforce de poursuivre le « dia- 
logue euro-arabe » ou plus préci- 
sément d’éviter que .sa reprise 
prévue pour le 1Û juin, ne soit 
ajournée à la suite de la signa- 
ture de l’accord préférentiel entre 
la Communauté et IsraéL 


A Luxembourg 

M. SCHMIDT 
S'AVOUE « SCEPTIQUE » 

AU SUJET DE L'INTÉGRATION 
EUROPÉENNE 

Luxembourg (A. F. P. J. — 'Le 
chancelier Schmidt a fait, mer- 
credi. 14 mal, une visite officielle 
au Luxembourg, au cours de la- 
quelle 11 a eu des entretiens avec 
le grand-duc Jean et M. Thom, 
premier ministre et ministre des 
affaires étrangères. 

Au cours d'une conférence de 
presse tenue & l’issue de ces entre- 
tiens. M. Schmidt a déclaré que 
« le développement de l'intégra- 
tion européenne est largement 
fonction des bonnes relations 
franco-allemandes » et mentionné 
k ce propos les « excellents 
contacts » qu’il entretenait avec 
le président Giscard d’Estaing. 

Le chancelier ouest-allemand a 
déclaré encore n'être ni opti- 
miste ni pessimiste, « mais quel- 
que peu sceptique » au sujet de 
l'intégration européenne. - « Les 
mû le années d'histoire nationale 
des pays membres de la Commu- 
nauté ne peuvent pas être sup- 
primées par la volonté de. quel- 
ques hommes politiques », a 
estimé 1UL Schmidt. II a ajouté 
que les progrès & faire vers l'inté- 
gration européenne ne devraient 
pas être plus ambitieux que ce 
que la réalité le permet, car « trois 
générations au moins auront en- 
core à se préoccuper de ce pro- 
blème de l'intégration ». 


Une délégation de la Commu- 
nauté formée par ML Gallagher, 
fonctionnaire irlandais représen- 
tant Te président en exercice du 
conseil de la Communauté, et 
M. Mayer, secrétaire général ad- 
joint de la Commission euro- 
péenne, est arrivée, mercredi 
14 mai, au Caire. M. Fitzgerald, 
ministre Irlandais des affaires 
étrangères et président du conseil 
de la Communauté, a annoncé 
devant le Parlement européen 
qu’il se rendrait la semaine pro- 
chaine en Jordanie, en Syrie, au 
Liban et en Egypte, pays avec 
lesquels des- négociations explo- 
ratoires sont en cours pour la 
conclusion d’accords avec la 
CEE. Ces deux visites étaient 
prévues avant même que la 
signature de l’accord euro- Israé- 
lien suscite lé ■ mécontentement 
des Arabes. ML Ortoli, président 
.de la Commission, doit, d'autre 
parti recevoir les ambassadeurs à 
Bruxelles, de r Algérie, de la Tu- 
nisie et du Maroc, pays avec les- 
quels la Commission négocie des 
accords comparables A l'accord 
Israélien. 

- Parlant mercredi devant le 
Parlement de Strasbourg de la 
protestation des pays arabes 
contre l'accord euro- Israélien. 
ML Cheysson. commissaire chargé 
de ces questions, a déclaré : 

« Nous avons exposé aux pays 
arabes que nous souhaitons que 
la négociation avec le Maghreb, 
qui n’a jamais été interrompue 
et que se présente même relati- 
vement bien, sot tachevéè dans les 
meüleuTs délais et, pourquoi pas. 
avant le 1” juillet, date de la 
mise en œuvre de raccord avec 
Israël Nos partenaires ont rap- 
porté cela à leurs gouvernements 
et nous attendons la suite des 
événements. » 

Au cours du débat qui a suivi, 
deux parlementaires UD Jti, 
MM. Terrenolre et de La Malène, 
ont critiqué le moment choisi 
pour signer l'accord avec Israël. 
Une résolution approuvant l'ac- 
cord a ensuite été adoptée sans 
opposition. 


A la conférence 
du traité de non prolifération 

If MEXIQUE PROPOSE 
UN DÉSARMEMHtT PROGRESSIF 
DES PUISSANCES ATOMIQUES 

Nations unies. Genève (AJFP.l. 
— Sept Etats qui n'ont ni signé 

ni ratifié le traité de non -proli- 
fération des armes nucléaires 

(T.N.PJ ont été admis, mercredi 

14 mai. comme observateurs à la 
conférence sur l' e x a m e n des 
résultats de ce traité, ainsi que la 
Ligue des Etats arabes et l'Orga- 
nisme pour l’interdiction des 
ormes nucléaires en Amérique 
latine TOPANALL 

Parmi ces Etats, Israël. l’Algé- 
rie, Cuba, l'Argentine, le Brésil et 
l’Espagne ont été acceptés sans 
difficultés particulières. En re- 
vanche. l’admission de l'Afrique 
du Sud a provoqué la protestation 
des pays africains. Le délégué du 
Zaïre a parlé de « provocation ». 

La veille, te Mexique avait pré- 
senté à la conférence des propo- 
sitions de désarmement des puis- 
sances atomiques. Aux termes de 
ce texte, soutenu par huit autres 
oays i Ghana, Maroc, Nïgéria. 
Pérou, Roumanie. Soudan. Yougo- 
slavie et Zaïre'», les trois puis- 
sances nucléaires ayant signé le 
traité i'U-R.SiL Etats - Unis et 
Grande -Bretagne ) devraient s'en- 
gager k suspendre leurs essais 
souterrains pour dix ans dès que 
cent pays auront signé cet accord, 
s'engager à prolonger ce mora- 
toire de trois ans chaque fois que 
cinq nouveaux pays seront parties 
au traité, et le rendre définitif 
dès que les autres Etats nucléaires 
l'auront ratifié. En outre, le 
Mexique propose que rU.R.S.S. et 
tes Etats-Unis diminuent de moi- 
tié les r plafonds » adoptés le 
24 novembre dernier à Vladivostok 
au sujet du nombre d'avions et 
de fusées transportant des bombes 
atomiques (deux mille quatre 
cents) et des fusées à têtes mul- 
tiples (mille trois cent vingt). II 
demande enfin que ces deux pays 
s'engagent à réduire ces <t pla- 
fonds » de 10 «Tf chaque fois que 
dix nouveaux Etats signeront le 
traité. - 



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Page 10 — L£ MONDE — 16 mai 1975 • • . 

POLITIQUE 


LE DÉBAT SUR L'ÉNERGIE A L'ASSEMBLEE 

Les députés ne refusent pas le fait nucléaire, mais demandent qu'il soit mieux contrôlé 


Au couxi des neuf heures qu'a duré 
1* débat sur la politique da l'nurgU. 
21 a* s «si trouve aucun député pour 
*• prononcer contre le programme 
nucléaire arrêté par le gouvernement. 
Qu'Ils appartiennent à la majorité oo 
à l'opposition, les quelque vingt - cinq 
orateurs qui se sont succédé à la tri- 
bune n'ont pas contesté l'atilité. voire 
la nécessité .absolue, du choix nucléaire. 
Presque tous ont souligné le grand 


besoin de créer uafe instance capable 
d'assurer d’une manière impartiale le 
contrôle de la sécurité nucléaire. 

De la même façon, une sorte de 
consensus s'est établi dans l'hémicycle 
pour réclamer une meilleure informa- 
tion du publie. Certains députés parais- 
saient alors plaider poux leur propre 
cause. En réclamant avec insistance 
une large information dn public, hon- 
nête et sérieuse, les députés faisaient. 


les tins ouvertement, les autres impli- 
citement. le procès d'un gouvernement 
tenté alternat? rement par le secret et 
la propagande. 

Une certaine unanimit é s’est mani- 
festée également pour réclamer, face 
an fait nucléaire, une attitude plus 
prudente que celle qui avait été prise 
pour l'approvisionnement en pétrole et 
pour demander que soient exploitées 
au maximum les possibilités offertes 


par les « énergies nouvelles » (salaire, 
géothermique). Si plusieurs députés se 
sont plus particulièrement préoccupés 
dn maintien et même du développe- 
ment d'énergies comme 

le charbon ou l'hydraulique, la plupart 
des Intervenants ont souhaité que le 
France dépende le moins possible de 
l'extérieur et diversifie ses sources 

En cela, les interventions n'allaient 


guère à l'encontre des propos tenus p** 
M. d'Ornano. En revanche, les députés 
de l'opposition ont largement dénoncé 
les moyens utilisés par le gouverne, 
ment pour réaliser ses intentions, peu 
convaincus qu’ils étaient de leur effi- 
cacité. et enclins è considérer que ce 
débat, non sanctionné par un vote, 
n'était que simulacre. 

ANNE CHAUSSEBOURG. 


M. MICHEL D'ORNANO rap- 
pelle quelles sont c les lignes de 
; force de la politique énergé- 
tique » : il s'agit d’abord s d’éco- 
nomiser r énergie s et ensuite 
c d'exploiter au maximum les res- 
sources nationales s. A ce sujet, 
le ministre insiste sur l’énergie 
hydraulique et indique que < cer- 
tains sites, notamment sur le 
R h à ne, pourraient apparaître 
comme rentables s. Troisième as- 
pect de cette politique : « la 
diversification des importations ». 
M. d’Ornano aborde alors l’énergie 
nucléaire, qu’il définit comme 
étant « arrivée à maturité, béné- 
ficiant de trente ans d’expérience 
(—) rentable, fiable, propre et 
facteur de progrès ». 11 estime que 
le programme arrêté par le gou- 
vernement « concourt à l’indé- 
pendance » énergétique de la 


France, tant du point de vue de 
l'approvisionnement que du choix 
de la filière à eau -légère que le 
minis tre se refuse à appeler 
te soviétique » ou « américaine », 
lui préférant le qualificatif d* s in- 
dustrielle ». « Ce choix, explique- 
t-il. était le meilleur moyen d’as- 
surer un développement indus- 
triel, économique, rapide et sûr ». 
En ce qui concerne les risques 
de ce type d’énergie, le ministre 
rappelle que les pouvoirs publics 
disposent du Service central de 
protection contre les rayonne- 
ments ionisants (S.CJ’JLL), qui 
relève du ministère de la santé 
et du Service central de sûreté 
des installations nucléaires, créé 
en mars 1973. dont la formule 
a permet d’allier le souci t Vindé - 
pendance à la volonté d’utiliser 
des techniciens au contact avec 
les problèmes nucléaires ». 


le gouvernement, et l’absence c re- 
marquable » d'incident dans celles 
utilisant la filière canadienne. 
Après avoir évoqué l'aspect « iné- 
vitable », d'une k crise générale » 
dans le domaine des déchets. Il 
souhaite qu’un organisme jouis- 
sant d* s une indépendance suf- 
fisante à regard de l’Etat comme 
à regard des sociétés industrielles 
intéressées à la construction et 
au fonctionnement des centra- 
trules » exerce un contrôle sur 
r utilisation de l’énergie nuclé- 
aire, sur le transport et le traite- 
ment des déchets radio-actifs. 

II propose, en outre, au nom 
du groupe réformateur, la cons- 
titution d’une « commission na- 


tionale paritaire d'information 
sur r énergie nucléaire » qui, cons- 
tituée par moitié de parlemen- 
taires choisis par les assemblées 
et de personnalités désignées par 
le gouvernement, créée avant le 
début du mois de juin, siégerait 
Jusqu'en octobre, procéderait à 
des auditions publiques et ren- 
drait publiques ses conclusions. 

ML SER VAN - SCBRWTBKR 
conclut : « Le recours à r éner- 
gie nucléaire est sans doute iné- 
vitable : y renoncer serait capi- 
tuler devant l'avenir, céder à Ta 
panique de PeepriL Hais éUe est 
loin d’être' convenablement maî- 
trisée. (_) 


M. d'Ornano annonce la création 
d'un comité interministériel 
pour la sécurité nucléaire 


Après avoir rappelé les procé- 
dures obligatoires avant l’octroi 
d’autorisation d’exploitation (dé- 
claration d’utilité publique, pro- 
cédure spécifiquement nucléaire 
d'autorisation de création par 
décret du premier ministre, pro- 
cédure des « rejets d’effluents ». 
autorisation de prise et de rejet 
d’eau, procédure d’instruction 
mixte avec la défense nationale, 
déclaration de construction, obli- 
gation d’établir un plan de pro- 
tection contre les sabotages). 
M. d’Ornano annonce « l'élar- 
gissement et la rénovation du 
Conseil supérieur de la sécurité 
nucléaire, où pourront se rencon- 
trer les scientifiques, les techni- 
ciens, les élus et les responsables . 
et dont les rapports seront 
publiés. Ce sera un comité des 
sages 
les _ 

mesures, et conseillera le gouver- 
nement ». 

Il annonce également « r insti- 
tution d’un comité interministé- 
riel pour la sécurité nucléaire, 
regroupant autour du premier 
ministre Vensemble des ministres 
compétents qui conserveront leur 
propre responsabilité et apporte- 
ront la vigilance de leurs services. 
C’est particulièrement évident 
pour les ministères de la santé et 
de la qualité de la vie ». Enfin, un 
secrétariat général de ce comité 
sera créé avec un secrétaire géné- 
ral « qui préparera les délibéra- 
tions et veUlera en permanence à 
leur exécution ». Le ministre 


Tsquise FiïoiïeTÏwtouLZ ^SL"" % fï 

réglementations, sur toutes les 9™?™ Sa ïïéoîî 


M. Servan-Schreiber propose 
une commission nationale d'information 


Premier orateur inscrit, ML JEAN- 
JACQUES SERVAN-SCHREIBER 
iréf., Meurthe-et-Moselle î déclare: 
« Le gouvernement sent bien que 
nous ne sommes pas aujourd’hui 
en mesure de nous prononcer 
avec certitude sur un. problème 
qui nous engage pour des siècles.» 
Après avoir affirmé que « ni au 
Parlement ni dans les assemblées 
régionales aucun débat sérieux 
n’a eu heu sur les problèmes nu- 
cléaires », M. Servan-Schrei- 
ber souligne la nécessité d’ « un 
accord politique fondamental avec 
les pays producteurs de pétrole » 


Cet accord, qui n’a pas. note- 
t-il. a été « favorisé » par « la ra- 
pidité de r action gouvernemen- 
tale », permettrait, selon lui, d’as- 
surer l’approvisionnement pour 
cinquante ans, et du même coup 
de disposer d’un certain délai 
pour aboutir à une « solution de 
synthèse » sur le choix nucléaire. 
En ce qui concerne le choix des 
filières, le député de Meurthe- 
et-Moselle compare les douze 
accidents ou Incidents enregis- 
trés depuis I960 dans des cen- 
trales à uranium enrichi et à 
eau naturelle, système retenu par 


M. Chirac est satisfait de M. Fourcade 


M. Jacques Chirac a répondu 
6 M. Paul Ouraftour (radical de 
gauche. Sadne-et-Loira) qui l'in- 
terrogeait, mercredi 14 mai à 
l’Assemblée nationale, sur ses 
rapports avec M. Fourcade, 
ministre de l’économie et des 
finances, et sur la solidarité 
gouvernementale, qu’il n’avait 
pas le sentiment. « dans la 
période difficile que nous traver- 
sons. que l’aide et l’appui des 
ministres lui fassent défaut -, U 
a ajouté : ■ En fonction des 
directives établies par le prési- 
dent de la République, chaque 
membre du gouvernement exerce 
sa compétence, et le premier 
ministre arbitre. Je tiens à 
rendre hommage à M. Fourcade 
pour sa compétence et pour la 
manière dont il a conduit les 
affaires économiques sf finan- 
cières de rstat, car. n’en 
déplaise à r opposition , tous les 
engagements pria ont été tenus. 
J'ai la faiblesse de penser que 
les arbitrages rendus par le 
premier ministre ne sont pas 
tout à fait étrangers A cette 
Situation. » 


EKDX.R. — La question de 
M. Durafour était motivée p*r 
le texte d'une Interview dn mi- 
nistre des finances, publiée par 


a le Figaro » du 30 avril. 
H. Fourcade y affirmait notam- 
ment. à propos de M. Chirac ; 
« J’ai une plus pute expé- 
rience 4e la (attisa — U h’a 
Jamais dirigé personnellement 
nne administration on un entre- 
prise et s’est peu penché sur 
les problèmes Internationaux — 
U me fait confiance dans ces 

domaines Noos avons des 

conceptions différentes de la 
société. Il est. an fond, beau- 
coup plus Interrantlonnlste et 
dirigiste qne moi (_), C’est un 
homme qui a été tris marque 
par la sociologie de sa circons- 
cription électorale. » 

Depuis que le texte de cet 
entretien a été publié, les heb- 
domadaires « le Point a et « le 
Xonvel Observateur a ont laissé 
entendre que ta * version ori- 
ginale a de l’Interview était 
encore beaucoup plus sévère 
pour M. Chirac et qnè le minis- 
tre des finances n’y épargnait 
pas non pins MM. Poniatowski 
et Giscard d’Rstainjt- « La Ca- 
nard enchaîné a du 7 mai avait, 
de son côté, relevé qne la pre- 
mière édition dn « Figaro a du 
3d avril portait un titre .qui 
mettait l’accent su la diver- 
gence de vue* entre MM. Four- 
cade et Chirac, tandis qne le 
titre de la seconde ne portait 
plan que sur le jugement du 
ministre des financés sut le 
programme économique de la 
gauche.] 


M. POPEREN (P.S.) : 
refus de la frénésie nucléaire 


indique également que « des amé- 
liorations sont en cours pour les 
procédures elles-mêmes ». 

Après avoir estimé que « le 
refus pur et simple du nucléaire » 
équivalait au « refus de la crois- 
sance ». M. d’Ornano pense 
que «i les appréhensions instinc- 
tives » à l’égard de ce type 
d'énergie « s’expliquent par le 
caractère terrifiant des premières 
utilisations de Vénergie nucléaire, 
par le secret qui a couvert son 
premier développement militaire ». 
et assure que < le gouvernement 
est résolu à développer un très 
large effort d’information sans 
rien laisser dans l’ombre ». Il 
affirme ensuite qu’ « aucun choix 
définitif à. long terme n’a encore 
été fait ». « Les seules décisions. 


7977, qui nécessitent une prépa- 
ration industrielle dès mainte- 
nant et qui doivent s’appuyer sur 
les techniques actuelles. Au-delà 
de 1977. aucune décision n’est 
prise et les possibilités du choix 
demeurent ouvertes. L’approche 
sera pragmatique et prudente. 
Les choix seront Jonction des 
données énergétiques, économi- 
ques et industrielles du moment . » 
« La demande de moratoire ne 
résiste pas à l’analyse ». affirme 
le ministre, qui estime que r la 
décision a en ce domaine « est 
politique » et appartient « au 
gouvernement et à lui seul, sous 
le contrôle du Parlement ». 


M. JEAN POPEREN fP.S-, 
Rhône) relève au début de son 
intervention que le débat ouvert 
n’est « qu’une autorisation à 
bavarder » et non à décider. 
Pourtant, relève- 1- il. la politique 
énergétique de la V" République 
«a conduit la France à la parte 
totale de son indépendance éner- 
gétique: démantèlement de l’in- 
dustrie charbonnière arrêt 

de l’équipement hydroélectrique, 
abandon de la füière nucléaire 
française Graphite-Gaz. orienta- 
tion unilatérale des approvision- 
nements-pétroliers». Après avoir 
noté que l’on « va encore plus 
vite et plus loin dans la voie de 
L’intégration des grands secteurs 
industriels français aux_ multi- 
nationales sous direct ion améri- 
caine », M. POPEREN estime 
qu’x un pas très important est 
programmé vers la prépondérance 
future du nucléaire ». 

H relève que le relance de la 
production charbonnière n’est 
qu'« un thème de propagande 
gouvernementale», Za preuve en 
est que la consommation des 
centrales des houillères a baissé 
au cours des quatre premiers mois 
de janvier 1975 par rapport aux 
quatre premiers mois de 1974. 
Cela, explique-t-il, panse que le 
gouvernement « continue à ne 
vouloir faire aucune peine aux 
pétroliers ». Pour le député socia- 
liste. la décision de « privilégier 


M. COULAIS (R.I.) : un choix de société 


Après avoir reconnu que v le 
choix nucléaire était un choix 
contesté et difficile », M. COU- 
LAIS (RJ„ Meurthe-et-Moselle 1. 
qui exprimait la position de son 
groupe, analyse les raisons pour 
lesquelles il estime que « ce choix 
raisonnable peut être ,fait avec 
une prudence réfléchie ». 

a Ce sont, déclare-t-ll, des rai- 
sons d’Etat en face desquelles on 
ne peut se pepnettre de spéculer 
sur des paris aléatoires. » Le 
gouvernement n’engageant les 
réalisations de centrales nuclé- 
aires que de façon très progressive. 
Il estime que « le Parlement à la 
certitude de faire un choix rai- 
sonnable, prudent et entouré de 
sécurité ». 

Pour M. Coulais « le renonce- 
ment au développement de Véner- 
gie nucléaire signifierait au 
contraire pour la France une 


il se demande si « le coût du 
réseau policier qu’il faudra met- 
tre en place » pour empêcher que 
des éléments radioactifs soient 
« utilisés par des terroristes a a 
été é valut u assure que, du point 
de vue financier, le rendement de 
l’énergie nucléaire sera « relative- 
ment faible » et «Za rentabilité 
douteuse ». Avant de conclure, 
M. Fabre souhaite la création 
g d’une agence européenne de 
l’ énergie ». de façon que 
l’avenir énergétique français ne 
dépende pas que de l'jELD.F. et de 
quelques sociétés, et celle «d’une 
agence de contrôle, totalement 
indépendante du gouvernement et 
dans laquelle siégeraient des par- 
lementaires ». 

Pour M. EDOUARD SCHLŒ- 
SZNG- (réf.. Lot; « U faut épder 
de prôner le tout nucléaire, après 
avoir célébré pendant dix ans les 
mérites du tout fuel », mais il 
faut aussi « apaiser, qu’elles 
soient fondées ou non ». les 
c craintes qne véhicule- V esprit 
public > sur le choix nucléaire. 
Réclamant une diversification des 
sources d'approvisionnement et 
« une francisation des filières 
américaines comme les Allemands 
ont réussi leur germanisation ». 
II cousidère que le gouvernement 
ne consacre pas une part assez 
importante en faveur des énergies 
nouvelles — géothermie et énergie 
solaire, notamment. Après avoir 
insisté pour que, désormais, les 
transports des matières radio- 
actives par la route soient inter- 
dites et pour que « le territoire 
français cesse de jouer le rôle de 
réceptacle privilégié des déchets 
radio-actifs a, M Schloesing con- 
sidère comme indispensable que 
« Veffort de la France soit har- 
monisé avec ceux de ses parte- 
naires européens ». 

ML Chartes MAGAUD lUDJL, 
Paris) note la « position pleine 
de prudence et de ruse » du parti 
communiste, qui. « se prononçant 
à la fois pour l’énergie nucléaire 
.et contre le programme gouver- 
nemental l.„), espère dégager sa 
responsabilité en cas de catastro- 
phe économique et de chômage 
massif, tout en se gardant sur 
sa gauche et en récupérant ceux 
qui contestent le programme gou- 
vernemental ». Le gouvernement, 
selon lui, doit « répudier » la poli- 
tique du « tout nucléaire, tout 
électrique, tout américain ». en 
montrant qu’il est « prêt à déve- 
lopper les énergies classiques et 
les énergies nouvelles ». 

M. GEORGES GOSNAT fP.C„ 
Val-de-Marne) s'élève contre 
l’absence de proposition par le 
gouvernement pour g réformer le 
système fiscal dont bénéficiaient 
les sociétés pétrolières ». n dénonce 
le « penchant atlantique » d’un 
gouvernement qui fait preuve 
™e « complaisance intolérable 
a l egard des trusts pétroliers ». 

L’intervention de M. GEORGES 
P lf J.T OUD (P.S„ Drôme) donne 
Ueu a de nombreuses interrup- 

cme mais les inquiète. Tl faut L®,_ n ^ l ?5^J A ^^4. a Y oir J a£fln:ae 
donc en faire un choix de l’espoir lophdMt a^t le droit de 

et veiller à ce que notre société savtnr. Ie Parlement de décider 
ne se sente pas en danger de 
progrès, ce qui impose d’édifier 
un humanisme scientifique . » 


le nucléaire», après l’avoir fait 
pour le pétrole «a une logique». 
celle du c capitalisme ». S’il 
reconnaît qu’c un gou v ern em ent 
de gauche, du moins pour une 
certaine .période, ne pourrait 
échapper à la contrainte du 
nucléaire», il estime « possible et 
nécessaire de réduire notable- 
ment. dans les prévisions de 
1935. la part du nucléaire», d'au? 
tant qu’avec ce type d’énergie 
u on franchit un seuü du risque 
qualitatif et quantitatif». 

Pour le parti socialiste, qui ne 
refuse pas « le progrès que repré- 
sente le nucléaire » mais « la fré- 
nésie du nucléaire après la fré- 
nésie pétrolière ». il est indispen- 
sable qu'existe « une véritable 
agence de sécurité Iquil devrait 
être un établissement public dont 
les membres du conseil tCadmi- 
nistration seraient paritairement 
désignés par le gouvernement et 
par les partis d’opposition. 

L'orateur estime qu’il serait en 
tout cas indispensable que les 
organismes nucléaires soient 
scindés en deux : recherche et 
sécurité d'une part et développe- 
ment industriel de l’autre. Il sou- 
ligne que « l’une des conditions 
pour une véritable politique nu- 
cléaire nationale » consist e en la 
nationalisation des grandes entre- 
prises telles Pechiney-Uglne- 
Kulhman. Creosot - Loire. C.G.E. 
et de leur filiale. 


dépendance politique accrue et 
une croissance économique plus 
faible avec toutes ses conséquen- 
ces sociales sur remploi et les 
niveaux de pie ». 

Ce choix raisonnable et justifié 
comporte cependant des respon- 
sabilité et * de lourdes obliga- 
tions » sur lesquelles M. Cornais 
appelle l’attention du gouverne- 
ment : obligations de prévoyance, 
de qualité; de sécurité et d’infor- 
matlon. 

'< Le choix nucléaire . conclut 
M. Couldis. est un choix de société, 
car U contribue à faire entrer plus 
avant nos concitoyens dans cette 
société scientifique qui les fas- 


M. BA1LLOT (P.C.) s 
une parodie de consultation 


M. BAIL LO T iP.C„ Paris) 

S ’étonne que le Parlement n’ait 
u débattre d’un- plan qui met 
en Jeu « des intérêts considé- 
rables » et qui. cj'2 était 
approuvé dans sa forme actuelle 
engagerait la France dans une 
voie dangereuse ». Après avoir 
dénoncé « la parodie de consul- 
tation » menée au niveau régio- 
nal, il regrette que ce débat « ne 
soit pas sanctionné par un vote 
clair ». Niant l’existence d’une 
crise énergétique mondiale; il 
réaffirme l'opposition de son 
groupe à 7a * croissance zéro ». 
puis souligne la « faillite » de la 
politique énergétique, française, 
essentiellement fondée sur le 
pétrole, alors que « le charbon 
a été sacrifié ». Le groupe 
communiste, explique-t-il, cri- 
tique l’orientation nucléaire défi- 
nie par le gouvernement, a parce 
qu’elle Zut panât contraire à Fin- . 
tèrèt national et qu’elle n'assure 
pas suffisamment la protection 
de l'homme ». Mais, il ajoute 
« qu'on ne se trompe pas sur le 
sens de notre opposition. Nous 
sommes en fait des partisans 
résolus de l'utilisation pacifique 
de l’atome 7_J. Prudence dans la 


construction des centrales', audace 
dans la recherche, tels nous 
paraissent devoir être nos mots 
d’ordre a. 

M. MAURICE HERZOG 


.voir, le 

et le gouvernement de respecter 
, dr 2iî® ««miels, le député 
œ xa Drame déclare : « Vous 
n'offrez au pays qu’un simulacre 
de cons ultation, vous confondez 
l information et la propagande, et 
ce débat, qui intervient trop tard, 
nest qu’un alibi », et dénonce 
« les pseudo-consultations » orga- 
nisées dans les assemblées régio- 
nales et départementales. « Btouf - 
fer un tel débat » équivaut pour 
lorateur k * alimenter la peur 


n***’.*!» ■«*» ÆÆ 


nommé parlementaire en mission 
auprès de M. d Omano. pour étu- 
dier les implantations de centra- 
les nucléaires, souligne que « nul 
ne conteste la nécessité et la réa- 
lité du fait nucléaire ». Après 
avoir émis le souhait que « Ftn- 
lormation soit dispensée à tous 
les niveaux ». - afin que cette 
« peur irraisonnée » disparaisse, 
M. Herzog estime indispensable 
que les diverses associations de 
défense (de l'environnement, du 
citoyen, des hommes-) soient 
* de véritables interlocuteurs ». 
car même si elles ont un côté 
< agaçant ». elles peuvent « se 
révéler utiles » en Obligeant à la 
multiplication des contrôles et au 
renforcement des nonnes de sé- 
curité. Après avoir désapprouvé 
« • rhabttude qui se prend dans 
certaines municipalités d'organi- 
ser des référendums sauvages », 
l'orateur Juge * insuffisant a un 
plan à court terme et considère 
qu'a c plan portant sur une ving- 
taine d’années est raisonnable; 


M. FABRE (radical de gauche) : 
une rentabilité douteuse 


Suspendue k 19 h. 45, la séance 
reprend à 21 h. 45, sous la prési- 
dence de Mme Jacqueline Ghana - 
vel (P.C_ Seine-Saint-Denis), 
vice- présidente de l’Assemblée, 
par l'intervention de M. ROBERT 
FABRE, député de l’AveyrOû. 

M. FABRE, président du Mou- 
vement des radicaux de gauche, 


dénonce. «Za politique du secret» 
entretenu par le pouvoir, qui 
entraîne 1’ « inquiétude » et «'ris- 
que de conduire .à des incidents 
graves ». Four luL « fi est dérisoire 
de consacrer quelques heures à un 
débat qui ne sera même pas sanc- 
tionné par un vote». 
Evoquant les dangers du nucléaire, 


parti socialiste ne 
peut que « combattre les projets 
du gouvernement, incertains, dan - 
gereux. hâtifs, arrêtés au mépris 
de la démocratie ». 

Après que MM. ANDRE- . 
GEORGES VOISIN (app. UJDJt 
Indre-et-Loire) et JEAN OHAS- 
5AGNE (non Inscr- Indre-et- 
Loire; eurent évoqué la possibilité 
de cons croire des barrages hydro- 
électriques sur la Loire. M. ER- 
NEST RICKERT ( UJD.R., Bas- 
Rhin) se montre préoccupé par 
« l’incertitude des techniques 
actuelles de stockage des déchets ». 
Il souhaite, tout comme M. JUS- 
TIN HAUSHERR (rèf., Haut- 
Rhin), qu’une commission txi- 
partite (France, Allemagne. 
Suisse) soit créée pour éviter 
« certaines accumulations }d- 
cheusesdaiis la plaine du Rhin ». 
M. GEORGES MES MIN (réf. 
Paris), auteur d'un rapport sur 
1 énergie (Ze Monde du mardi 
13 mal), considère que « le 
raisonnable » ne consiste pas « à 
décider un moratoire ». mais à 
« tf adapter au fur et à mesure 
aux leçons de l’expérience », et 
qull est temps de « se préoccuper 
de L énergie d après-demain, ce He 
de Van 2000 ». 

les conditions de vente d'ura- 
nium, dictées par les Etats-Unis, 
constituent 'pour M MICHEL df 
BENNETOT (UJïJL. Finistère) 
une « .raison convaincante d’être 
qiropem » et justifient un effort 
de la technologie française pour 
négocier . dans de pas trop mau- 


v aises conditions » le renouvelle, 
ment des licences en 1982. 

M. LOUIS DARINOT (PS 
Manche) dénonce « l'outrecui- 
dance de ceux qui s’approprient 
le travail des chercheurs, alors que 
ic gouvernement leur refuse dé» 
crédits » et consacre son Interven- 
tion aux problèmes que posent le 
transport des combustibles irra- 
diés, les déchets radioactifs, la 
pollution thermique et les radia- 
tions ionisantes. 

Après r Intervention de M. HEC- 
TOR ROLLAND (U.D.R., Allier i. 
qui demande que la priorité sots 
accordée à l’effort nucléaire, 
M. JEAN de BROGLTE (Ri, 
Eure) souhaite que soient donnés 
^ l’industrie pétrolière « (es 
moyens financiers qui lui sont 
nécessaires ». 

M. PIERRE MAUGER (UJD.R, 
Vendée), tout en se déclarant 
favorable A l’énergie nucléaire, dé- 
plore la façon dont sont annon- 
cés les projets d’implantation de 
centrales. M. JEAN CHambon 
iU-DJR, Pas-de-Calais) prend la 
parole après que M. PIERRE LU- 
CAS (P.C„ Pas-de-Calais) «d 
souligné qu’ « une politique cohé- 
rente doit considérer les diffé- 
rentes sources d’énergie cornait 
complémentaires et non c ommt 
concurrentes a. M. CHAMBOî 
préconise la mise en route di 
procédé de production conjoint . 
de l’eau de mer dessalée et dflf 
l’électricité nucléaire. « particu 
Uèrement intéressante pour Z 
nord de la France, défic itaire e 
eau douce ». M. XAVIER HAME 
LIN (ULD-R*. Rhône) suggère ne 
tamment la création d’# une cou 
suprême de sûreté , indépendant 
qui comprendrait techniciens, un 
versitaâres. industriels, spéclalistt 
de l’environnement, médecins > 
eventuellement consomma 
leurs, pour faire en sorte qt 
Fmformation ne soit pas ressent 
comme une propagande ». 

Avant-demler orateur inscri 
M. JEAN ANTAGNAC tP.S 
Aude) fait part de l’opposition t 
la population de son départemet . 
au projet d’installation d’une cet. 
traie à Port - la - Nouvelle. Pu . 
M. PIERRE CORNET (U-DJ 
Lot), en revanche, témoigne qi 
la population dont il est l’élu . 
appris « à i nrre sereinement au 
l'atome ». 

Dans ses réponses a ux di fféren 
intervenants. M. MICHEL DOE 
NANO réaffirme que le gouverne 
ment « n’azait pris aucun engagi 
ment de commandes de centrait 
pour les années 1973-1979 ». au: 
avait depuis des objectifs et dï 
orientations pour 1985. Enter „ 
dant avancer avec prudence. I 
gouvernement, ajoute M. D’OB- 
NANO, prendra ses engagemani 
au fur et à mesure des besoin 
Evoquant la proposition deM-Ser 
van-Schrelber, visant à créer «Q 
commission nationale paritaire, 1 
ministre a déclaré : « Je voudrai ■ 
essayer de m'avancer à Za reacon 
ire de M. Servan-Schreiber. 
Après avoir expliqué qu’il atten 
dait du Conseil supérieur, dont ï 
avait avancé la création au d&u 
du débat, qu’il soit « une instante 
largement ouverte * dont les tra- 
vaux seront publiés, M. D’OR-.' 
NANO indique en réponse » 
M. COULAIS que le gouverne- , 
ment étudiait la possibilité de' 
mettre en chantier une deuxième 
centrale de transformation de 
l’uranium. En conclusion. M. MI- 
CHEL D’ORNANO a déclaré’^ 
« Pour le gouvernement, ce débai 
a été très utile, ü a apporté une 
indication „ importante : aucun 
intervenant n’a demandé Fqrrü 
du programme électronucl 
français ». 

La séance est levée jeudi 15 mal, 
k S h. 35. 





FÊTE de 

lutte 


• Le plus vaste rassemblement rt*- 
lisé par un groupe d'extrême gau- 
che. 

• 300 stands sur 45.000 métrés carrés. 

• Débats politiques, 80 forums, dés 
dizaines d'expositions. 

• Jeux, spécialités culinaires 

• 60 heures de spectacles, dsuxdn*’ 
mas, 200 artistes. Bel. Anfmmon 
permanente. 

• Aire réservée aux enfants. Cfèoh*- 

Les 17, 18, 19 mai 1975 

Pentecôte à. Vifllers-Arfam-Atén#» 

• Cars de U perte de ■la-CMP*»» 4 
partir do waedl, U h. 30. 

• Trains de la gare dn' Nord. 

cendre à' Méiiel. Fois, navett* S 1 ** 
fuite jusqu’à I* tête. „ 

Ouverture de la tête : samedi, I 2 d- 







niiey^ 


NATIONALE 


LE MONDE — 16 mai 1975 — Page 11 


POLITIQUE 


UE PREMIER PROGRAMME SOLAIRE FRANÇAIS 


Une indication d’une extrême importance 


LE C.N.R.S. PROPOSE DE CONSTRUIRE 
UNE CENTRALE THERMIQUE DE 25 MÉGAWATTS 


« L'objet tffl ce débat était de 
permettre au gouvernement. 'if In- 
former Ib Parlement et au Parle- 
ment d'informer le gouverne- 
ment». b déclaré M. d'Omano, 
jeudi A l'aube, à la fin de la 
discussion par l'Assemblée na- 
tionale du programme nuclAalre 
at de la politique énergétique du 
gouvernement. «Pour te gouver- 
nement, a ajouté la ministre de 
l'industrie et de la recherche. 
le débat a été très utile. Il en 
tire une Indication d’une Impor- 
tance extrême. - 

Prononcées & 3 heures du 
matin devant un hémicycle quasi 
désert, ces paroles étalent-elles 
de nature à réveiller Iss quel- 
ques rares députés qui avaient 
eu le courage de rester jusqu'au 
bout ? Et quelle était -donc cetle 
indication fondamentale qu'avait 
recueillie le ministre durent les 
neuf heures d'un débat somno- 
lent? «Aucun député, s’est-ll 
exclamé, n'a demandé l'arrêt du 
programma nucléaire. » . 

Le ministre n’a pas tort Si 
quelques députés seulement se 
sont déplacés, et si nul n'a 
demandé l'arrêt du programme 
nucléaire, c'est bien qu'il extsts 
dans la classe politique, tous 
partis confondus, un oonsensuis 
en faveur du choix nucléaire. 


Sans doute les modalités de 
ce choix .font-elles l'objet de 
grandes divergences, non seule- 
ment entre la majorité et l'oppo- 
sition. mais à l'intérieur même 
de l'une et de Tautre. Mais per- 
sonne n’a osé dire non é 
l'énergie nucléaire. 

Hormis ce choix Implicite. la 
débat n'a rien apporté de nou- 
veau. Le ministre a procédé par 
affirmations, mais comme aucun 
orateur ne Ta contredit de 
manière précise et rigoureuse 
M. d'Omano peut avoir l'Impres- 
sion d'avoir convaincu. Mais est- 
il dupe ? Ph» d’un orateur ou 
bien connaissait mal le dossier 
ou bien lisait un papier écrit 
pour lui, qu’il donnait l’impres- 
sion de découvrir an même 
temps que l'auditoire; Dans sa 
réponse finale, avec une 
bonhomie parfois cruelle, le 
ministre, tel un professeur après 
une épreuve d'exposés oraux, a 
comme distribué des notes, les 
bonnes allant, bien sûr. aux 
députés de la majorité, et les 
mauvaises aux « cancres > de 
l'opposition... 

M. d'Omano a confirmé, h ce 
propos, l’information donnée 
par le Monde du 14 mal. Les 
décisions pour la prochaine 


série de centrales nucléaires 
(1877-1976) ne sont pas prises. 
Un tel attentisme, avait répondu 
par avance M. Boiteux, au 
déjeuner de T Association des 
journalistes économiques, mer- 
credi. serait une « catastrophe » 
pour les fournisseurs d'EIectri- 
citô de France. « Ce brouillard. 
avait ajouté le. directeur général 
d'E.DA, devra être dissipé le 
pim tôt possible, sinon tes 
investissements devront être 
amortis plus rapidement, le 
nucléaire coûtera plue cher. « 

M. d'Omano dlt-U toute la 
vérité 7 Ou bien s'agit-ll d'une 
feinte pour faire avaler la 
pilule par. une opinion publique 
troublée, le ministre assurant 
discrètement en même temps les 
constructeurs de centrales de la 
fermeté de ses' Intentions à 
moyen terme ? Il y aura très vite 
un excellent moyen de tester la 
sincérité du ministre. SU ne peut 
s’engager aujourd'hui au-delà 
de 1878, les constructeurs, incer- 
tains de ('avenir, devront majo- 
rer leur' facture nucléaire. Selon 
que M. d'Omano y consentira 
ou non, on aura une indication 
de ses intentions réelles. 


H aura fallu trois ans de plus A la France 
qu'aux Etats-Unis pour élaborer un premier pro- 
gramme de recherches sur l'énergie solaire. C'est 
le Centre national de la recherché scientifique 
(CJNJELS.) qui. sous l'impulsion d'un de ms direc- 
teurs scientifiques. M. Robert Chabbal, vient d'en 
prendre l'initiative. 

Le CJftJFLS. propose au gouver nem e n t. & partir 
de 1976, un programme de 20 millions de francs 


chaque année, jusqu’en 1978. comprenant des 
recherches sur les cellules solaires et l'habitat 
solaire, mais mettant surtout l'accent sur la pro- 
duction d'électricité. La GJTJfLS. souhaite étudier 
et construire une première centrale solaire ther- 
mique expérimentale de 26 mégawatts électriques 
qui commencerait à fonctionner vers 1580-1981. 
Le coût en est évalué à environ 40 millions de 
francs actuels. 


PETROLE ET RACISME 


Une lettre Ai. Pair# Detouvrier 


. Nous osons reçu la lettre sui- 
vante de M. Paul Detouvrier. pré- 
sident cTSlectricité de France : 

Ne m'en veuillez pas si je 
compte sur votre compréhension 
pour publier cette .lettre intégra- 
lement. bien qu’il s’agisse de faits 
déjà un peu anciens. Bu lisant, 
‘les motifs d’une telle demande 
vous apparaîtront. 

Rendant compte de la confé- 
rence de presse de Marcel Roi- 
. jeux, directeur général, sur les 
résultats 1974 d’KDJF., le Monde 
du 14 mars dernier relate quel- 
ques-uns de mes propos, tenus 
-■ 4i fine, en réponse improvisée à 
- nés questions; et l'article se ter- 
"nine «inid : « Si l’on ne choisit 
:ias le nucléaire; est-ce qu'on va 
e livrer aux Arabes? s a alors 
le mandé le président dH-D-F. 

Suit alors entre crochets (ah I 
es fameux crochets du Monde ! 
jorsqu'ilfi ne sont pas signés, 
'opinion du rédacteur y prend de 
dus en plus l'allure de verdict du 
(fonde lui-même, et garde de 
oute façon le privilège.- du 
lemier mot n : « Cette dernière 
annule, propre à ali m e n ter un 
sertain racisme, est d'autant plus 
aala droite que six des treize 
iays membres de l'OPEP (Orga- 
i Isa tien des pays exportateurs 
le pétrole) ne sont pas arabes . 
Equateur. Gabon, Indonésie, 
ran. Nigéria. Venezuela). » 

Ce lisant, j’ai été quelque peu 
rrité, non par l'aspect délteieu- 
ement pédagogique -de la On, 
nais par 1 Insinuation du début 
l'être un aliment de racisme. Il 
■tait si aisé de m'interroger à 
Louveau pour me faire préciser 
oa pensée l Je vous avais donc 
■crït sur-le-champ, lorsque ma 
>ropre maison m'a dissuadé de le 
aire ; ma réputation d’antiraciste 
ui paraissait sans doute suffl- 
aama ant établie ; aucun autre 


journal quotidien ou hebdoma- 
daire n’avait d'aiHenrs relevé la 
phrase incriminée, certes telle 
quelle malencontreuse, mais sur- 
tout malencontreusement 'sortie 
de son contexte. 

J'ai donc, comme l’on dit, 
« laissé tomber »-. et j'ai eu tort. 

estait oublier. — un instant! 
— l’audience internationale du 
Monde. 

J'ai, en effet,' d'excellents amis 
arabes, surtout dre pays d’Afri- 
que du Nord, avec lesquels KD J. 
entretien dès relations de co- 
opération que j’estime exemplaires 
et dont je regrette que rem parle 
peu. Serait-oe parce qu’il s’agit 
d'une réussite? 

Ces amis — avec le retard de 
l’attente d’une protestation de 
ma. paît, doublée du retard trop 
fréquent du courrier — m’ont fait 
savoir qu'ils ne comprenaient pas 
mon attitude. Voici textuellement 
ce que me dit l'un deux : « J’ai 
été très surpris de lire dans le 
journal le Monde le compte 
rendu de l'une de vos conférences 
qui vous attribue des propos que 
le journal lui-même qualifie de 
s racistes ». J’ai attendu avant 
de vous écrire de voir publier une 
mise au point de votre part... » 

Et me voilà obligé — ce n'est 
pas la première fols — de prendre 
la défense du Monde, en expli- 
quant que les mots « formule 
propre a alimenter un certain 


d"habitants_ ce qui crée au 
monde entier et même à leurs 
ITères arabes, moins heureux, 
quelques problèmes, dont fai eu 
l'occasion de m'entretenir avec 
leurs dirigeants, en préconisant 
une solution pour les pétrodol- 
lars. 

Toujours ausl peu désireux 
d'alourdir vas colonnes de ma 
prore tardive, j'ai profité de la 
conférence nucléaire européenne 
qui vient de se tenir à Paris pour 
tenter de a rectifier le tir ». Le 
jeudi 24 avril, j’ai prononcé une 


Le Soleil jouit aujourd’hui, dans 
l’opinion publique comme chez la 
plupart des scientifiques, d’un pré- 
juge particulièrement favorable 
parmi toutes les autres sources 
primaires d’énergie. Naturelle, iné- 
puisable à l'échelle des temps géo- 
logiques. dispensée gratuitement à 
tous, l'énergie solaire paraît garan- 
tir la récon ciliation de rhonune 
avec le milieu environnant, et, 
au-delà, avec notre univers. 

Elle n'est cependant pas sans 
Inconvénient C’est une énergie 
Inégalement répartie à la surface 
de la planète. Intermittente au 
gré des heures et des saisons, ce 
qui pose un très difficile problème 
de stockage, et les Installations 
solaires promettent d'occuper au 
sol une place importante tandis 
qu'elles Irradieront aussi de la 
chaleur. La pollution géographi- 
que, esthétique et thermique ne 
sera pas absente. 

l/ultime recours 

Au-delà de ces défauts, l'énergie 
solaire libérerait cependant les 
pays qui en userait de leur souci 
de dépendance énergétique vis-à- 
vis des pays tiers, éviterait, si on 
le désira, une trop forte centrali- 
sation de la production. Surtout, 
le Soleil sera toujours là au cas 
où les formes d’énergie sur les- 
quelles l'avenir de l'humanité 
repose — les réacteurs surrégéné- 
rateurs, la fusion thermonucléaire 
— fer aient finalement défaut ou 
ne répondraient pas aux espoirs 
qu'on place en elles. Le Soleil sera 
toujours la solution de repli, l'ul- 
tlme recours. 

L’Incertitude sur l'approvision- 
nement des hommes en énergie 
dès l'an 2000 Incite donc les 
gouvernements des pays indus- 
trialisés à explorer les possibilités 
du Solefl. avec, toutefois, plus ou . 
mnlriK de vigueur. En France, 
quelques études d'habitat ont été 
mollement lancées par Electricité 
de France. Le Centre national 


allocution à la fin du cfiner de. d'études spatiales (CNKS.) songe. 


clôture, "devant un . millier de 
personnes de. tous pays, y com- 
pris certains pays arabes, ■ et y 
compris les représentants de . la 
presse & qui le texte de l'allocu- 
tion n^n. improvisée a été donné. 

Je regrette que la bienveillante 
vigilance de votre rédacteur n’ait 
pas relevé, corrigeant ses allé- 
gations et donc, je l'espère, son 
opinion, cette mise au point. 

e Je ne sais si Arnold Toyvbee, 
le grand historien des civilisa- 
tions, trouverait dans VhistoiTe un 
autre exemple de tant d’argent à 
la disposition de si peu de têtes. 
Et la nuisance la plus extrême 
économiquement est bien atteinte 
par le fait que, quelle que soit 
leur noblesse personnelle, c'est a 
des « princes sans sujets » — 
ou si peu, — qu'échoit là majeure 
partie des : dollars du pétrole. 
Emirs de For noir, émirs des sa- 


pour sa part, à rutlllsation des 
cellules solaires, sans avoir grand 
moyen financier de développer les 
recherches. Ce sont surtout • les 
installations d'Odeillo, dans les 
Pyrénées, et les recherches de 
NL Trombe, qui ont permis de 
dégrossir les problèmes depuis 
déjà près de vingt ans. 

Deux mille cinq cenis miroirs 

' Le CJf JLSm à qui (mi a souvent 
reproché de ne s’intéresser qu’à 
des recherches fondamentales, 
pose aujourd’hui sa candidature 
pour lancer et coordonner un vrai 
programme, en s’appuyant sur les 
compétences qui existent déjà en 
France, et sur la diversité de ses 
propres laboratoires (météorolo- 
gie. thermodynamique, chimie, 
connaissance des matériaux). Son 
but : prédire quel sera l’avenir 


racisme » ne s i gnifia i ent sûre- bleSi g a point de racisme à but : prédire çneî swa 1 aven 
ment pas dans r esprit nm lo al du gire, car seroient-tla émirs des co mme rcial de 1 énergie solaire, 
rédacteur que l’auteur du propos ■ ji^iaes. & eux comme à nous, le Souhaitant le démarrage le pli 


était raciste, et que tout le 
contexte de la phrase incriminée 
montrait que celle-ci avait trait 
non pas aux Arabes en tant 
qu* Arabes, mais aux pays déten- 
teurs’ des plus vastes réserves de 

pétrole et qui, par les caprices cle 
la géologie et de l’histoire, sont 
ceux qui ont peu ou très peu 


SCIENCES 


Çf neiges, à eux comme à nous, le 
if problème économico-financier se 
if poserait. » 

Q t Cette lettre est bien longue. 
2 - mais je ne doute pas qu’elle inté- ; 
3 e resse mes amis arabes, mieux 1 
3 e mfrne que toute correspondance 
Q t particulière. 

îu Je n’ai pas à me défendre, en 
effet, d'une accusation de racisme, 
~~ qui ne m’est pas faite et qui ne 
„ porterait pas. Mon passé, par des 
1 actes, témoigne de la force de ma ; 
rt conviction antiraciste : la Résis - 1 


Collaboratrice de Marie Carie 
W PHYSICIENNE MARGUERITE PEREY EST MORTE 


K Marguerite Perey, collabo- 
dé Marie Curie à ITnsti- 
i . radium, qui fit la décour- 
en 1939 - d'un nouvel élé- 
■adioactif naturel, le fran- 
es qui fat la première 
& être élue à l'Académie 
lences. comme correspon- 
de la section de . physique 
. m twO, est décédée mardi 13 mal 
unons une clinique de Louve- 
Hbiennes des suites d’un cancer 
^ généralisé qui s’était développé 
iecrais «»">*» quinzaine d'années. 

[Stée te 19 octobre 1909 à V Ole- 
nom ble (Seme-Balnt-Denls), 4oc- 
eur ôs sciences physiques, Mile u&r- 
ruerlte Perey a été engagée par 
Sorte Ourla, an 1529, à l 'Insti tut du 
tuiinm pour devenir n préparatrice 
«Meulière. EUS y découvrit en 1339 
o francium, corps radioactif et 
Itx&tre-vlxigtHNptlâcae élément de te 
.able de Mendeleey. Bile fat raeeea- 
dTcntest attachée de recherche 
1450), puis maître dé rechercha 
:i9M) au O JT JUS- Depuis 1949, Mte 
stalt professeur titulaire de la chaire 
3e chimie nucléaire à la faculté dés 
sciences de Strasbourg, et depuis 
”1253 directeur du département de 
. chimie nucléaire du centre de re- 
iberchos nucléaires de Strasbourg. 

5aa recherches ont porté sur les 
propriétés physiques, chimiques et 
Biologiques de différentes substances 
.-adioactives natureUM et artlfleteUea. 
Lauréate de l’Académie de* sciences 


au District parisien, et même. 
, „ . fidélité & une raison de vivre, 

iarie Caria mon refus opposé récemment à la 

prétention d'une banque d'un 

— émirat. d'exclure pour un emprunt 

International une banque fran- 

PEREY EST MORTE I ' çaîse. 

En terminant ce trop long pa~ 
(IBM et 1980). eue reçut en i960 le pler, il est Juste de souligner que. 
Grand Prix scientifique de te VfUe depuis plus de trente ans que le 
de Pari».] Monde existe — et que Je « suis 

en service public », -t c'est la 

Ernst Alexanderson. l’un des seconde fois seulement, non point 


Souhaitant le démarrage le plus 
rapide possible des applications 
commerciales et industrielles, les 
Etats-Unis ont choisi de mettre 
l’accent, en priorité, sur l'habitat 
solaire, le chauffage et la clima- 
tisation des maisons, et de pous- 
ser ensuite les recherches sur la 
réalisation de cellules solaires 
moins chères pour la production 
d’électricité. Le CNitS. propose 
une approche différente. Pour lui. 
l'énergie solaire n’aura d'existence 
commerciale que si elle permet la 


• Le parti communiste de- 
mande une nationalisation du 
secteur électro- nucléaire s afin de 
conserver la maîtrise du dévelop- 
pement nucléaire ». La déclara- 
tion. du F.CJ?. publiée mercredi 
14 mai à Strasbourg ajoute : 
c Nous nous opposons aux parti- 
sans d'un moratoire, car on ne 
peut appréhender les possibilités 
d’an développement de l’énergie 
nucléaire sans faire de centrales, 
sans savoir comment elles mar- 
chent ». Le parti demande nëan- 


prod notion d’électricité à large 
échelle. Or, cette utilisation 
n'apparaît pas déraisonnable ; U 
suffit de citer un seul chiffre 
indicatif. 

Si d’ici cent ou deux cents ans 
U existe dix milliards d'habitants 
sur terre i trois milliards aujour- 
d’hui) et si tous ces habitants 
consomment autant d’énergie 
chaque année que l'Américain en 
l'an 2000 (soit 10 tonnes d’équi- 
valent charbon), il faudrait une 
Installation solaire de 2 000 kilo- 
mètres de côté sous les tropiques 
pour fournir l’électricité néces- 
saire f en supposant un rendement 

de io r*). 

C’est pourquoi le C-NJ&S. éla- 
bore aujourd'hui un programme 
à trois volets, en donnant la prio- 
rité à la production d'électricité 
d'origine thermique. U propose 
d'intensifier les recherches sur 
l'habitat en étudiant divers mo- 
dèles de maisons et en équipant 
les laboratoires qui seront cons- 
truite dans les années à venir de 
capteurs solaires pour le chauf- 
fage. Il souhaite, en collaboration 
avec le CJIÆS. poursuivre les 
travaux sur les cellules solaires et 
notamment trouver de nouveaux 
matériaux permettant de les 
fabriquer à un moindre coût tout 
en incitant l’industrie française 
à réaliser des panneaux de cel- 
lules fournissant de l’électricité 
pour des applications particulières 
usités Isolés, télévision rurale en 
Afrique-.). 

Surtout, le CNJR.S désire entre- 
prendre dès l'année prochaine 
l’étude des composants princi- 
paux d’une centrale thermique 
dont les multiples miroirs renver- 
ront les rayons solaires vers une 
chaudière où un fluide sera porté 
à haute température, avant d'al- 
ler faire tourner une turbine 


génératrice d’électricité. D'ici à 
1978. la chaudière serait conçue 
et développée en utilisant les mi- 
roirs du four solaire d'Odeillo 
tandis que de nouveaux miroirs- 
plans, moins coûteux, seraient 
expé rimen tés sur divers rites. 

Cette étude de composante 
déboucherait alors, en 1978, sur le 
début de réalisation d’une cen- 
trale solaire de 25 mégawatts 
électriques. Deux mille cinq cents 
miroirs de 7 mètres de coté se- 
raient djgpns*g sur un terrain de 
500 mètres de côté, tous orientés 
vers mtïa chaudière centrale. Ces 
miroirs permettraient de produire 
de la vapeur vers 400 degrés et 
d'étudier les problèmes des futures 
centrales, leur résistance & la cor- 
rosion, au vent, la télécommande 
des miroirs orientables suivant le 
soleil dans sa course™ 

En supposant un prix de miroir 
de 200 F par mètre carré (élec- 
tronique incluse), le prix du kilo- 
watt installé serait d’environ 1 500 
francs par kilowatt installé, ce 
qui est équivalent au prix du kilo- 
watt nucléaire installé aujour- 
d'hui. La centrale coûterait en 
effet 40 miiHnnfi de francs pour 
25 mégawatts électriques et com- 
mencerait à fonctionner vers 1980- 
1981. 

Le budget demandé pour ce pro- 
gramme solaire serait de 20 mil- 
lions de francs par an d'ici 1978, 
auxquels viendraient se juxtaposer 
20 autres millions dépenses déjà 
par le CJSTJEtS. dans ses labora- 
toires. Ce montant de 40 millions 
de francs est si modeste par rap- 
port au budget de plusieurs mil- 
liards de l’énergie nucléaire et 
l’enjeu si important à terme que 
l’on Imagine mal un refus du gou- 
vernement. 

DOMINIQUE VERGUÈSE. 


( Publicité ) 


COMMENT PEUT-ON NE PAS ETRE 
LECTEUR DU MONDE? 


pionniers de la télévision, est mort 
mercredi 14 mai, à Schenectady 
(Etat de New- York), à l’âge de 
quatre-vingt-dix-sept ans. 


Il se reconnaît à une sorte de 
modestie qui émane de ses vête- 
ments et de sa démarche. Mais, 
derrière cette attitude un peu en 
retrait, on devine la ferveur que 
signale un front haut et bien 
dessiné, la finesse des traits. Une 
brusqUe précipitation Iesaisît lors- 
qu’il s'approche de l’étalage du 
marchand de journaux où, de loin, 
son œil aigu a repéré la pile de 
A fonde, un peu plus grise que celle 
des autres quotidiens barrés de 
gros titres et de photos contras- 
tées. Il dit alors d'une von bien 
timbrée quoiqu’un rien solennelle 
— où une oreille exercée pourrait 
discerner de l’émotion maîtrisée : 
« Donnez-moi le Monde, s’il vous 
plaît. » 

Le lecteur du Monde , bien que 
très courtois, n'a pas, comme le 
lecteur de France-Soir on de C Au- 
rore, le besoin de bavarder un 
instant avec le marchand. Sitôt 
son journal dans la main, il s'é- 
loigne d’un pas d’abord pressé 
puis ralentit son allure. Le. tenta- 
tion est trop forte. L’éditorial, les 
trois colonnes de politique inté- 
rieure, le billet d’Escarph, le dé- 
but d’une nourrissante chronique 
de Fontaine ou de Vïansson-Ponté 
sont là, succulents, faroüiexs, ami- 
caux, à portée de ses yeux avides. 
Le lecteur du Monde s’arrête et 
ouvre son journal n n’est pas 
rare de voir autour d’un kiosque, 
aux alentours de six ou sept heures 
du soir, des hommes immobiles, 
indifférents à la rumeur infernale 
de la rue, plongés dans la lecture 
de la première page du Monde. 

Ascétisme et passion. 

• S’il pleut, ils entrent dans le 


que j'ai eu la tentation de vous motos que les projets soient arrê- , premier café pour s’isoler en 
écrire, mais que, pour d'autres tés « jusqu'à la révision democra - . compagnie de leur journal. Us y 
“ni. J ,en éprouve Z “ Pudique énergétique auvent une heure ou 

la nécessité. française ». 1 A — A a — ; 


française ». 


bistrot parisien... 

On les retrouve dans le métro, 
dans l'autobus, dans les trains de 
banlieue. Le lecteur du Monde est 
amateur detransports en commun 
à la fois par -ascétisme et par 
passion pure : lire le Monde dans 
un wagon bondé le met dans un 
état de concentration proche de 
celle à laquelle parviennent, par 
d’autres voies, certains mystiques 
hindous. L’attention du lectéur 
du Monde n 'est alors distraite que 
lorsque son regard tombe par 
hasard sur un autre lecteur du 
Monde. 11 mesure avec une satis- 
faction reconnaissante qu’il n’est 
pas seul au monde. A quelques 
mètres de là, dans la foule sans 
visage, un inconnu, son frère, dé- 
guste avec la même ferveur que 
lui la même prose sèche, subtile, 
irisée de tendresse furtive». 

Combien sommes-nous? 

Cédant parfois à la curiosité, 
il essaie do voir à quelle page en 
est l’autre lecteur du Monde , sou 
double. Il se sent complice quand 
celui-ci lit le même article que lui, 
vaguement coupable quand 3 le 
voit aux prises avec une pleine 
page consacrée à un conflit 
compliqué, à un problème moné- 
taire épineux qu’ü n’a pas suivi 
faute de temps ou par négligence | 
pure. l 

Le lecteur du Monde s’émeut 
franchement quand son double I 
est un ouvrier, un immigré, une i 
jeune femme au regard hardi et 
un peu militant. Lui qui est plu- j 
tôt réservé à l'égard des militaires, 
3 se sent près d’aller serrer la 
mam à .un colonel surpris en 
train déliré la tribune libre d'un 
gauchiste exalté ou la rubrique 
des Arts. 

Le lecteur du Monde ne man- 
que jamais de vérifier au bas de 
la dernière page le tirage de son 


hoLna- En 1901. U quitte te Suède 
pour les Etats-Unis et, un en plus 
tord, commence à travailler à la 
General Electric. A Schenectady. 
avec stelumetz. n y restera 
quarante-cinq ans et se fera connaî- 
tra par des multiples inventions 

<d2ub de trois cents), notamment 
avec un alternateur pour les commu- 
nications transocéanique» qui porte 
son nom. En 1930. 11 fit te démons- 
tration d'un système de télévision 

complet.] . 

RECTIFICATIF. — Contraire- 
ment à ce que nous avons écrit 
dans le compte rendu dés Semai- 
nes sociales (Ut Monde du 13 mai). 
M. Jean-Philippe Motte, OUÏ à 


Moscou? 


resteront souvent une heure ou Le lecteur du Monde ne man- 
da vanta ge devant le même demi, que jamais de vérifier au bas de 
relevant de temps en temps la tête la dernière page le tirage de son 
et contemplant d’un regard loin- journal. H se réjouit silendeuse- 
tain, un peu égaré, l'agitation qui ment quand le chiffre grandit, 
les cerne sans les atteindre. Os quand les 500000 sont dépassés 
sont àoet instant dans une dimen- qu oti dïennement ou quand, lors 
si on, planétaire comme il se doit, d’un grand événement, il grimpe 
sans commune mesure avec les allègrement jusqu’aux S00 000 et 
30 mètres carrés d’un dérisoire même plus haut— 


municipal de Grenoble. M. Motte 
est chargé d'études à l'agence 
d'urbanisme de la région greno- 
bloise. 


Les' horaires les plus pratiques eu Europe cl \ers le Proche-Orient 

Austrian Airlines 12. rue Auber, Paris - Téléphone 266-34-66 


Cet article est extrait de rouvrage de Jean-Pierre Moulin “■ COM- 
MENT PEUT-ON NE PAS ETRE FRANÇAIS ? ”, un livre à Hiu- 
mour acide , qui détaille à coups de plume irrésistibles la France et les 
Français . Du Président de la République à François Mitterrand, en 
passent par Michel Jobert (à qui il manquerait dix centimètres), de 
nos institutions à nos tabous, Jean-Pierre Moulât, qui est Suisse, 
porte un regard tendre et corrosif sur ses drôles de voisins : les Fronças. 

“COMMENT PEUT-ON NE PAS ETBE FRANÇAIS ?” 
dq Jean-Pierre Moulin, aux Editions Jean-Claude Lattès, 
an vanta dans tontes les librairies. 


J 




Page 12 — LE MONDE — 16 mai 1975 

POLITIQUE 


Plusieurs cadres P.S. quittent le parti 


Ml Louis Destrem, élu membre 
du comité directeur du parti 
socialiste sur la liste présentée 
par le GESSES 1res du congrès de 
Pau en février qui a 

damé sa démission du PS. ü y a 
quelques Jouis à la suite de diver- 
gences d’analyses avec les diri- 
geants nationaux de sa tendance 
Os Monde du 3 mai), a afficbâ- 
lemeat demandé son & 

la fédération de la Haute- 
Garonne du P.G JP. S’agissant (Ton 
dirigeant national du PA, cette 
demande a été soumise & là rati- 
fication du comité central du 
P .CH. La lettre de ML Destrem. 

contresignée par deux autres 
milit ants socialistes membres du 
GERES, a été publiée par le sup- 
plément départemental de l'Hu- 
manité dimanche. Elle Indique 
not amm ent : « Le parti socialiste, 
notre pratique, notre expérience 
en son sein, nous conduisent, au- 
jourd'hui , à conclure qu'a est, 
reste et restera un parti réfor- 
miste. R a. certes, toute sa place 
dam l’union, a doit être associé 
pleinement à la construction du 
socialisme, mais U n'est pas 
pour autant apte à mener sans 
faiblir le combat de classe, à assu- 
mer un rôle d'ava n t-parde. En 
fait, on peut dire que la venue et 
le maintien du courant réformiste 
star des positions de plz u en plus 
inconciliable axe c la collabora- 
tion de classe, ne procèdent, en 
dernière instance, que de Fint- 
Ratioe, de l'activité, de Plu fluence 
de la classe ouvrière et de son 
parti d'avant-garde. Ce partüà. 
c'est le paru communiste fran- 
çais. » 


A ces départs s'ajoute celui de 
üL Eric BOntermann. secrétaire 
général du Centre d’études pour 
le socialisme (tendance r éf or mi ste 
du PE.), qui était menacé d'ex- 
clusion au cas où il ferait repa- 
raître je bulletin de s on , cou- 
rant : Socialisme 2000. M. Hinter- 
nW i Tin a décidé, « pour préserver 
sa liberté d’ ex pre ss ion », de ne 
pas renouveler son aHheftion au 
parti socialiste, formation dans 
laquelle & matait depuis dfx- 
hmt ans- Ancien secrétaire na- 
tional adjoint des Jeunesses so- 
cialistes SLFJLO., ancien membre 
du comité direc teur , u avait été 
déchargé le 22 avril des fonctions 
de secrétaire du groupe socialiste 
de l' A ss e mblée nationale qu'il 
occupait depuis 1569. 

Un autre, membre de la ten- 
dance réformiste du P. S-, 
M. Christian- Chauvel, député de 
Ldre- Atlantique, rompt -totale-: 
ment avec la formation de 
M- Mitterrand. Le comité direc- 
teur du PE. avait déjà considéré 
que M. Chauvel s'était placé 
« hors du parti » pour avoir refusé 
de rompre sa collaboration avec 
ML André Morice,’ présidait du 
Centre républicain, au sein du 
conseil municipal de Nantes. 

Mercredi - lé . mal, le 
socialiste de l'Assemblée nai 
znüe a refusé la demande d’appa- 
rentement de M. Chauvel, qui 
siège donc désormais parmi les 
députés non Inscrits. 


UN MANIFESTE 
DE L'UNION PROGRESSISTE 


L'Union progressiste, dont le pré- 
sident est U Pierre Cot, ancien 
ministre du Front populaire, a 
publié un manifeste politique ■ pour 
la victoire de la démocratie, pour 
Fanion des forces populaires ». 

EQe réaffirme, en préambule, son 
attachement A 1 Uni ou de la gauche, 
dont ■ la participation de la classe 
ouvrière, et par conséquent du P.CLF. 
qui eu regroupe les fiémenta les plus 
dynamiques », peut seule assurer le 
succès. 

Le manifeste de TOnlon progres- 
siste regroupe les propositions des 
«mis de M- Pierre Cot en trois 
pim!» chapitres : o Défendre et 
élargir les libertés n, c Bâtir une 
démocratie économique et sociale a, 
« Assurer l'entente et la paix entre 
les peuples s. 


La fusilla de Je Puteaux 

i£ P.S. DEMANDE 
IA SUSPENSION 
DE M. CECCALDI-RAYNAUD 

La fédération des Hauts-de- 
Seine du parti socialiste souligne 
la portée dn jugement rendu par 
la cour d'appel de Paris dans 
l'affaire de la ftndUaâe de Pu- 
teaux et de la condamnation des 
Inculpés ut de M. Ceccaldi-Ray- 
naud, reconnu civilement respon- 
sable des agissements de ses par- 
tisans (le Monde du 6 mai). 

TOa renouvelle en conséquence 
sa prise de position du 2 mars 
1971, demandant la suspension dn 
maire de Puteaux, M. Ceccaldi- 
Raynaud, « afin de rendre une oie 
normale à cette localité ». Outre 
le Jugement Intervenu depuis, 
cette prise de position, rappelée 
le P EL, « s'appuyait notamment 
sur le fait que parmi les agres- 
seurs, tous collaborateurs du 
maire de Puteaux, figurent des 
repris de justice notoires . em- 
ployés du maire de Puteaux-». 


Dans « les Informations » 


M. PONIATOWSKI 
MET EN GARDE LES CENTRISTES 

Dans une Interview publiée par 
l’hebdomadaire les Informations 
(numéro du 19 mal), ML Michel 
Poniatowski, ministre «TEtat. 
ministre de l’Intérieur et prési- 
dent de la Fédération nationale 
des • républicains . indépendants, 
déclare, & propos du rapport des 
forces au sein de la majorité : 

« Notre objectif est d’atteindre 
une situation afiquüfbre entre 
RJ. et U J) JL lors des prochaines 
élections législatives. 

»La majorité est composée de 
deux grandes tendances ■: VU J>Jt, 
qui représente la tradition gaul- 
liste, et un ensemble de mouve- 
ments de caractère centriste 
(Centre démocrate, républicains 
indépendants. C. N. J., réforma- 
teurs, radicaux. Centre répUbU- 
eatn, &tcj. Voüù la réalité. Des 
problèmes regrettables de nuances 
politiques et surtout de personnes 
compliquent un regroupement 
indispensable. S'il ne se réalise 
pas, chaque fraction demeurera 
faible et s" af faiblira encore. Les 
républicains indépendants se 
refusent à ces disputes et refusent 
de s’en mêler. 

» Ils attendent que Févidence et 
le bon sens conduisent toutes' les 
formations du centre à un regrou- 
pement de type fédéral ou confé- 
déral. C’est le seul moyen de don- 
ner au centre un poids politique 
réel dans la majorité, une bonne 
structure électorale et une port 
importante d’avenir. La force poli- 
tique va aux gros bataillons et 
ceux qui se disputent les miettes 
se retrouvent sans pain. (.J 

» Cette évolution est plus néces- 
saire que jamais. Les responsables 
le comprendront-ils?. Le temps 
de la contemplation des nombrils 
est passé (—).* 

Le ministre d'Etat porte aussi 
ce Jugement sur M. Jacques 
Chirac: 

c Cest un premier ministre 
capable, intelligent et parfaite- 
ment. logcd au chef de TBtat, n 
conduit une action difficile avec 
dynamisme et énergie. Tl a su 
avec habileté rallier au président 
de la République les hésitants de 
son parti. En tant que chef de 
majorité parlementaire. fl orga- 
nise avec •.efficacité le travail des 
groupes de la majorité tant à 
F Assemblée qufau Sénat» 

A ^ propos de M. Jean-Pierre 
Fourcade, ü note: s Laissons le 
temps juger du succès de son 
action. Personnellement, je lui 
fais ple in eme nt confiance.» 


Les suites de l'< 

Tfna îMwifarirfinw de protestation contre la 
suppression des cérémonies commémoratives offî- 
dallw du 8 mal 1945 était prévue jeudi 15 mai. 
à 18 heures, place Charles rie GëuHe. à. Paris. De 
nombreuses associations politiques, syndicales, et 
des personnalités de la Résistance et dn monde 
littéraire et artistique avalent appelé A ce rassem- 
blement. Le parti coszumxnlsta a rappelé, mer- 
credi. quH app orta it - tout son soutien» & cette 


du 8 mai » 


initiative, et la C.G.T. a invité ■ las travailleurs de 
la région parisienne > i s'y joindra. 

On a encore enregistxé, mercredi, de nombreuse* 
protestations aussi Htn de™ las milieux poli- 
tiques que de la part des associations. A l’Assam- 
blée « P Hn»n.u r la question, déjà abordée la vaille 
à la sorte d'une initiative des députés ^ commu- 
nistes, a été de nouveau évoquée & l'occasion 
d'une question de M. Max Lejeune à laquelle a 
répondu- M. André Bord. 


Le communiqué du conseil des ihinistres 


La communiqué solvant a été 
publie & l’issue du conseil des 
ministres, do mercredi 14 mal, 
réuni au palais de l’Elysée sous 
la présidence de M. Giscard. 
dî 


9 FRANCE ET GUATEMALA 
TJn projet de loi autorisant l’ap- 
probation de l’accord de coopération 
cutturoUo, scientifique et technique 
entre U France et le Guatemala a • ASSURANCE-MALADIE 
été approuvé. 


«dent chargés de leur recouvrement 
comme en matière d'impôt» direct». 
Les demandes de recouvrement 
publics devront être adressées su 
procureur de la République, qui 
constatera le réalité des droits du 
ertancler et l'échoe de sa démarche 
pour an obtenir le réglement. -Les 
sommes à recouvrer seront majorées 
de }• «4 . au profit du Trésor. 

(Un page 30.) 


9 PENSIONS ALIMENTAIRES 
Le conseil u adopté un projet de 
loi sur le recouvrement des pensions 
alimentaires afin de mieux assurer 
le paiement des créances alimentai- 
res consécutives à uns procédure de 
séparation ou de divorce et de tou- 
tes les pensions ou rentes viagères 
accordée* par dérision de Justice. 
H est préva qu'en es* d’échec de 
Fane des voles de recours de droit 
privé, le* Intéressé» pourront de- 
mander que les comptable» publies 


M. JEAN Massante 
NOMMÉ GOUVERNEUR 
DE SAINT-PIERRE-ET-MIQUH.ON 


M. Jean Massendèa, sous-préfet, 
secrétaire général pour l'adminis- 
tration de la police de VersalEee, 
& été nommé par le conseil des 
ministres du 30 avril, gouverneur 

de Saint-Pierre-et-Miquelon, en 
remplacement de M. Jean Clo- 
chard. nommé sous-préfet de Ro- 
chefoit- 

THé en 1915 h BritevUle-rcr-Saône 
m&ône). licencié en droit, ancien 
commlaeûlre de police. ML Jean Men- 
sendèa entre en 1944 dons In carpe 
préfectoral comme «««“S™ 
de la Hsute-Savols. D occupe divers 
postes de sous-préfet avaat de ilgve- 
rürTea XML secrétaire g énéral de 
l'Zsén. Depnl» 1988 U était secrétaire 
général pour l'administration de la 

police de Vennllte». 

En Janvier dernier, un fort mou- 
nmnt de protestation avait été 
déclenché k Sslnt-Flsrre-etjîilqua!- 
ton. Soutenu pur tes «yndjeste «te 
conseil général. U 
résotfbé qu'à la Mita do dtitirites 
négociations ternies * Furu en 
«SvrterTuae pétition portai ptas de 
deux mille signature», fnttpmdM 
deux tiers de la populrilonadulte 
des îte*. avait demandé te départs* 
m Cluehatd. gouverneur du terri- 
toire.] 


• Le conseil municipal de 
Saint- Seurin-sur-L’I sis (Gironde) 
a été dissous par le conseil des 
ministres chz m e r credi 14 mal. 
sur proposition de M- MM* 3 
Poniatowski. ministre de l'Inté- 
rieur. 


Ou projet de lot relatif anx con- 
ventions entre les caisses d’ossumn- 
eanm aladU et les pftwn» et auxi- 
liaire* médicaux ' a été approuvé. Ce 
projet prévoit cssartieDement que 
les conventions conclues par les 
calages avec tes médecins, chlrnur- 
nuxtens-dentistes, les sages-femmes 
et tes auxiliaires médicaux pourront 
être signées par une seule ou plu- 
dena ' de» ithiiiIt- **•*’’- syndicale* 
les plus représentatives, fi valide 
la convention médicale nationale de 
1971 qui avait été signée par une 
seule orga ni s ati on syndi c ale. le 
Z* octobre U7L 

(Lire page 40.) 

• FICHE FLUVIALE 

On projet de décret relatif anx 
attribution» du ministre de la qua- 
lité de ta vie en matière de pèche 
fluviale a été adopté. A 1 ’exceptloa 
de la production dn poisson en vue 
de la consommation, qui continue 
de relever du m in istre de ragri cul- 
ture, te ministre de la qualité de la 
vie « e nc e ia la totalité des attribu- 
tions relatives k la pèche nu riale, 
y compris celle» qui relevaient Jus- 
qrt présent du ministre de réqui- 
pement. 

• MUSIQUE ET DAN5E 

un projet de démet po rt a nt créa- 
tion d*on poste dhnspcctcur géné- 
ral de la musique, de Part lyrique 
« de la danee an secrétariat a’Etas 
k te cul tare per transformation 
«remploi a été adopté. 

(Lire page 32.) 

9 FRANCE ET IRAN 

Le ministre de Pêeanomle et des 
rt^L^mm a rendu compte île son 
voyage en Iran et des travaux de 
U d euxième o onu n lstioa franco- 
trsnienne. Après avoir procédé à un 
dn ws» des échanges coxn- 
entre les deux pays, la 
■ -passé en mus tes 
projets en wra de dtaenssUua. prévu 
des procédures d'arbitrage pour le 
règlement des litige» et envisagé de 
nouveaux domaine» de coopération 
sa i w.«M>wi -de - transport* d'assu- 
rances. de s o ciétés d’i nves tis sement*, 
de formation prohnsiomutn» et de 
coopération dans toi pays eu «oie de 
développement. 

• INVESTISSEMENTS PUBLICS 

Le ministre de Pisdttstrto et de 

(a recherche et la secrétaire! d’Etat 


anx transport* et aux postes et télé- 
communication», ont fait le point de 
la mise en pion des mesuras prises 
dans tes secteurs dont Us sont res- 
ponsable*. en vue d'augmenter .tes 
Investissements créateurs d'emplois. 
Le ministre de l'Industrie et de te 
recherche a précisé que les comman- 
da de ruj. et du Gas de France 
allaient aider la foundsseun de ma- 
tériels tes plus touchés, notamment 
du Centre, de l'Ouest et du Sud- 
Ouest. Dan» te Nord, les Charbon- 
nages do France vont se porta ac- 
quéreurs . de matériels 
et procéda k te rénovation des ci- 
tés minière*. En ce qui concerna les 
entreprise*, non direct em e nt tou- 
chées par Ha investissements publics, 
elles envisagent d'engager des projets 
qu'elles avaient dé retarder, voire 
dan* certains cas d'avancer des com- 
manda et da travaux initialement 
prévus pour 1976. 

. Le secrétaire d’Etat aux trans- 
ports a précisé que Us programmes 
suppl é mentaire» d'investissements ac- 
cordé* i U 8JSLCF. et à la 
BATA seront affecté» à du com- 
mande* de ma t ér iel roulant inté- 
ressant surtout du entreprises dn 
Nord, dn Centre, de l’Est et du 
Sud-Ouest, ci à da Installations 
fixa de signalisation et de sécurité, 
qui seront confiée* pour leur plus 
grande part à da entreprises locales 
«Féteetrietté et de génie rivn du Sud- 
Ouot et dn Sud-Rst. 

Le secrétaire d'Etat anx postes et 
télécommunications a rendu compte 
dn lancement dn programme excep- 
tionnel d'investissements affecte aux 
w m nBMiiinwti ^ M M Les commandes 
d'équipement et la travaux de b&Jtl- 
meut, génie dvD; et raccordement, 
en traîneront la ofsthn d'emplois 
BouTitiz podnc t paimiBnt *!■*■ 
l’Ouest, le Centre et la région 
Rhô bv- A lpes. 

(Lire pope 39 J 

9 ACCIDENTS DU TRAVAIL 

Le ministre du travail a fait une 
communication aux te sécurité de 
remploi- Après avoir rappelé lu gra- 
va conséquences humaines et éco- 
nomiques da accidents du travail. 

□ a soumis au conseil divers e* 
propositions. Cites consistent à Inci- 
ter la employeurs A un pins grand 
effort de prévention en liant dm*. 

fny » [g t gjjflfliffQ H dgf 

an nombre da accidents su venus 
dans la entreprises, A accroîtra le 
rôle da c omit é* d’hygiène « de 
sécurité, et celui da commission* 
da condition» de travail, A susciter 
La création d’organes paritaires 
Inter-entreprises d'hygiène et de sé- 
curité dam le secteur dn bit! méat 
« da travaux publics, à renforcer 
tes pouvons de 1 Inspection dn tra- 
vail. A améliorer le fonctionnement 
de u médecine da travail, A Insti- 
tuer une aide da ponvaha publia 
anx entreprise* qui accomplissent 
da efforts particuliers en ce do- 
maine. 

(Lire page 40.) 


M. ANDRE BORD : la fenfative 
de politisation échouera. 

Au nom du groupe des réfor- 
mateurs, u. Max Lejeune, député 
de la Somme, président du 
grou pe des réfor mateurs, a 
demand é au gouvernement, mer- 
credi 14 mal, a l'Assemblée natio- 
nale, c pourquoi ta suppression du 
caractère officiel du 2. ma i avait 
avait été décidée sans concer- 
tation avec les anciens combat- 
tants et victimes de guerre et 
gons consultation du Parlement ». 

ML Bord, secrétaire d’Etat aux 
anciens combattants, a rappelé 
que. dans le passé. U s'était déjà 
.préoccupé s de la moindre réso- 
nance de c es manifestations dans 
Vopmton publique et dans le 
monde des combattants. Outre 
une certaine désaffection, a-t-il 
ajouté, la construction pacifique 
de l'Europe a commandé ta 
recherche d'idées nouvelles». 
Affirmant que le go u vei PcmcB it 
n'est nullement hostile à la ms- 
slbilité d’instituer une journée du 
souvenir, M. Bord a expliqué que, 
supprimer le caractère gouverne- . 
mental de cette commémoration, 
c’était r faire progresser. une 
Europe que beaucoup de députés 
appâtent de leurs vœux ; res- 
taurer une collaboration véritable 
des cœurs et des esprits et mani- 
fester me volonté européenne ». 
alliais, a— t— H affirmé, nous n’ou- 
blions pas pour autant, et les com- 
mémorations demeurent, tout au 
long de Vannée, pour rappeler 
Vespotr, le courage, les. souffrances 
et enseigner les valeurs natio- 
nales aux jeunes générations». A 
son avis, aies grandes associations 
nationales ne se laisseront pas 
entraîner », et ceux qui « cher- 
chent à polifiser outranctisrement 
u» geste qui peut coûter à cer- 
tains font fausse route». 

A Mine Constans CP.C., Haute- 
Vlenne), qui demandait au gou- 
vernement sH entendait annuler 
sa' décision et rétablir la célé- 
bration du 8 mal comme fête 
nationale, M. Bord a réaffirmé 
que, dans les prochaines semai- 
nes, le gouvernement étudiera 
« les moyens desprimer sa recon- 
naissance envers ceux qui ont 
donné leur vie pour défendre la 
liberté ■ co nt re ta nazisme à un 
moment ail d’autres n’étaient pas 
encore sur les rangs ». 

Enfin M. Hage (P JCL, Nord), à 


avait t sur le plan de ta France 
et de VEurope plus urgent t faire 
que de soulever Vopinkm sur une 
mesure qui n’a dafltaurs pas été 
délibérée. Plutôt que de- faire des 
vagues avec de telles initiatives, 
on pourrait utiliser le tempS pré- 
sent aux problèmes essentiels que 
sont pour ta France Findépen- 
dance nationale et le chômage ». 

M. F ASSEAU : comme au temps 
de la monarchie. 

M: Jean-Paul F asseau, pré- 
sident national de l’Union des 
jeunes pour le progrès a déclaré : 
« M. Giscard. dVstatng agit 
comme au temps de la monarchie 
absolue, seul, ' sans aucune con- 
sultation et au gré de son inspi- 
ration.; cela fut permet de manier 
avec succès Van de la diversion. 

> Sur Te lond, cette décision 
est inefficace, car si Ton compte 
sur elle pour faire avancer VEu- 
rope, IL y a de quoi s’inqidêter, et 
eue est scandaleuse, car an ne 
p eut effacer dans Thistoirs la 
victoire sur le fascisme. 

* M. Giscard à'Bstiting devrait 
aider au bout de son raisonne- 
ment : gommer le U n membre, 
supprimer Zs secrétariat iFBtat 
aux anciens combattants et, pour- 
quoi pas, remplacer la commé- 
moration de rappel du ZS juin, 
par celle de ta. bataflta de Wa- 
terloo. » • • • 

UN MEETING DU P.C. 

Pour protester contre là sup- 
pression des cérémonies commé- 
moratives de la victoire du 8 mal 
1945, le parti communiste français 
avait organisé, mardi 13 mai dans 
2a salle des fêtes de la rue Saint- 
Dominique à Paris, im mmMng 
au cours duquel M. Gaston Plia- 
sonnier, membre du bureau poli- 
tique, a notamment déclaré : 


elle se trouvait réduite à néant ? 
C’est donc avec douleur que nous 
évoquons la fin de la guerre. 

» Non, les Allemands n’ont pas 
lieu, ■ aujourd'hui, de fêter cotte 
date. Le 8 mai 1945 représente 
une date contradictoire dans fltis- 
totre allemande, mais notre Etat 
a la force d'assumer toute F his- 
toire allemande, même ceSe des 
jours sombres. Nous ne prenons 
pas la fuite devant notre histoire, 
nous ne faisons pas comme si ta 
disparition du Reich et ses consé- 
quences — Vamputation et la di- 
vision de noire pays — 1 ne nous 
concernaient pas. L’autre Etat 
allemand ne peut pas . lui non 
pins, en dépit de tous ses efforts, 
prendre la fuite devant ce destin 
commun des Allemands. » 

Mme BEATE KLARSFELD : an 
âfoaf électoral majeur peur 
les sociaux-démocrates alle- 
mands. 

Mine Beate Klarsfeld, militante 
antifasciste nitarnnnda, b adressé 
mercredi 14 wai une déclaration, 
à la presse dans laquelle on lit 
notamment : sLe 8 mai 1945 n’est 
sûrement pas ressenti en France 
comme une victoire sur le peuple 
allemand, ta 8 mai 1945 était célé- 
bré comme ta défaite (Tune idéo- 
logie monstrueuse. (-.) Par contre, * 
ta suppression de la commémora- « 
tien au U novembre eût été tout \ 
indiquée, (—) cet épouvantable i 
massacre était réellement une \ 
guerre fratricide entre deux * 
peuples saoulés consciemment de : 
nationalisme chauvin par des » 
capitalistes insatiables et impérta- i 
listes. ? 

» De fait, les Allemands ont été ‘ 
tris sensibles à Ttnitiattne dit pré- 
sident français. f_J Ils ne Vont 
pas du tout ressentie comme un 
acte de faiblesse. et une intention 1 


s L’appel à VoubU que constitue la -de gommer de Vhistotre les ter- 
décision de If. Giscard d’Estdkng rtbZes cicatrices de inexpérience 
est en fait Taveu que les dirigeants hitlérienne. 


du jtays veulent remettre leurs pas 
dans les ornières du passé. (~.) La 
réconciliation entre les peuples 
français et allemand ne passe pas 
par Valliance des politiciens réac- 
tionnaires des ' deux pays. Elle 
passe par ta solidarité de combat 
des forces, démocratiques de 
France et de la République fédé- 
rale, par Vamttié et ta coopération 


» Ajoutons que Valéry Giscard 
(VEstakng, bien, .qu’appartenant à 
la famille des chrétiens - démo- 
crates, a prouvé qu’il avait une 
politique allemande personnelle 
et interventionniste en soute- 
nant très démonstrativement les 
so ciau x - démocrates de son ami 
Hetmut Schmidt, il apporte ainsi 


progrès et de paix, un atout Rec- 
toral majeur pour 1975. » 


regretté que, pour la première avec la République démocratique ** 

fols depuis 1948, aucun coureur allemande. » M. -Lev Termhi. 
cycliste français ne participe a à membre dn comité centrai du 
Zd plus grande compétition ama- P.C. d'union soviétique, partid- 
teur, la course de la Faix, Berlin- paît à ce meeting. 

Prague-Varsovie, dont ta départ , • 

a été donné ta 8 mai afin de If PPFCIDFNT tfHFFt ■ nui K 
célébré avec une solennité ** JLIHXL . DOUS 

et mi éclat exceptionnels ta tren- 


tième anniversaire du 8 mai 1945». 

M. Maseaud, secrétaire d’Etat à 
la Jeunesse et aux sports, a pré- 
cisé que le calendrier était trop 
chars», à cette époque, pour que 
la fédération puisse envoyer six 
coureurs professionnels. Il s’est 
déclaré décidé à trouver une solu- 
tion pour 1976 mais, dans le res- 
pect de l’indépendance de ■ - la 
Fédération française de cyclisme. 


. û Le parti des farces nouvelles 
(extrême droite) : « C’est un pas 
.... important accompli dans ta voie 

n avons pas lieu de fefer ^ ^opéenne. au 

irou ne iwm moment o&. le danger communiste 


cette date... 


M. Walter ScheeL, président de 
la République fédérale, évoquait 
en ces termes, le 6 mal dentier 
dans l'église de llmlvexstté de 
Bonn, la signification de la date 
du 8 mai pour ses concitoyens 
(le Monde dn 8 mai). 

• Le 8 mai n’a pas seulement 


.. . . .. , , . marqué la chute de ta dictature 

M. JOBBtT : le president s est 
trompé. ~ “ * 


ML Michel Jobert, ancien mi- 
nistre des affaires étrangères, a 
déclaré, mercredi 14 mai, à 
Europe 1, que le président de la 
République serait « bien venu de 
recomwme qtFü s’est trompé » 
à propos du 8 m ai. 

ML Jobert a ajouté quH y 


pas 

Tœuvre de SiSer. Citait VEtat des 
Allemands. Vœuvre d'un grand 
homme (VEtat allemand. Pour des 
générations d Allemands , tf était ta 
patrie qufüe ai matant, comme cha- 
que homme au monde aime sa 
patrie. 

■n Devions-nous moins l’aimer 
parce qvlim dictateur ton était 
emparé ou parce que désormais 


De nouvelles réactions 
des associations d’anciens combattants 


« La trfetoire du 8 mai 1945 n'est 
pas une victoire comme les 
autres», a déclaré, lors d’une 
con f érence de presse, le 14 maL 
M. André Leroy, président de la 
Fédération nationale des dépor- 
tés, internée, résistants et patrio- 
tes (FNJPJ.R.P.), en dénonçant 
la décision du président de la 
République de ne plus célébrer 
omcielleznsxxt l'anniversaire de la 
capitulation allemande. 


c Cette décision est inacceptable 
dans la forme et dans le fond, a 
ajouté M. Leroy. Dans la forme. 
eUe est inégale. Il n'est pas du 
ressort du président de la Répu- 
blique d’annuler ta loi votée par 
le Parlement, en dehors de toute 
règle constitutionnelle (—). 

Les dirigeants de la Fédération 
mt affirmé qu'lis n’accepteraient 
Jamais «an tel reniement» ni la 
fusion de deux anniversaires — 
eaux significations si particulii- 
r es» — dans une même « fête du 
souvenir». La F.N.D.LBLP. 
a appelé ses adhérents à partici- 
per nombreux à la manifestation 
contre la décision présidentielle 
qui aura lieu à 19 heures, ce jeudi 
15 maL à l’Arc de triomphe. 

D'autre part, de nombreuses 
associations ont publié des com- 
muniqués dans lesquels elles 


s'élèvent contre la sup pres sion de 
la commémoration officielle de 
l'armistice du 8 mai 1945 : r Asso- 
ciation. nationale des «nr»i«ng 


combattants de la Résistance, la 
Fédération nationale des combat- 
tants et p ri so nn iers de guerre, les 
combattants - d’Algérie. T unisie. 

Maroc, l’Amicale des veuves, 
orphelins, ascendante et victimes 
de guerre de MOntreufi, l’Associa- 
tion générale des mutilés de la 
guerre et union nation ftle des 
mutilés, réformés et anciens 
combattants réunis, l’ A ssoc ia tion 
française Buchenwald et comman- 
dos, l'Association des déportés 
inte rn és résistants et patriotes de 
Paris, l’Association républicaine 
des anciens combattante, r Asso- 
ciation nationale des cheminots 
anciens combattants, résistants, 
prisonniers et victimes de guerre, 
l'Amicale des veuves, orphelins et 
ascendants de guerre, r Associa- 
tion des déportés du travail et 
réfractaires de k région pari- 
stone . la Fédération nationale 
des anciens de la Résistance, le 
Syndicat national des enseigne- 
ments. de second degré; l'Associa- 
tion nationale des déportés et 
internés résistants et patriotes de 
la Seine-Sain t-Denis, 1* Fédéra- 
tion nationale des déportés du 
travail, la Confédération nafcinrqi> 
des combattants volontaires de la 
RéaLsttance, l'Union des intellec- 
tuels. indépendants, le Conseil 
général de la Seine-Saint-Denis, 
le* Mouvement -de la paix, la Fé- 
dération nationale André-Magi- 
not, les Anciens de la résistance 
jtdve, etc. 


est plus présent que jamais, au 
moment ait les UEA. se replient 
sur eux-mêmes, il est indispen- 
sable de réaliser F Europe, de sur - 
monter un passé de divisions pour 
bâtir notre avenir commun. Le 
PJFJN. ne peut que se fétiœter du 
premier acte véritablement eu- 
ropéen. » 

■ 9 La Nouvelle Action française 
j nw tercMrtes): « La décision 
présidentielle est inutile parce 
que rtntttàU ve de M. Giscard 
aTEstatng ne sauvera pas une 
Europe dépourvue de toute iden- 
tité et en pleine désagrégation ; 
inutile parce que le 8 mai signifie 
ta paix et ta liberté retrouvées et 
mm pas un acte cFagressivUé 
renouvelé à Fégard des vain- 
cus— * 

• M. Robert - André Vivien, 
député XJJDR. du Val-de-Marne, 
ancien secrétaire d'Etat : e Je me 
demande si, à force de tourner 
des pages, on ne risque pas de les 
arracher. »■ - 

-• M. Jean -Pierre Chevène- 
ment, député socialiste de Bel- 
fort, a déclaré mercredi 14 mal & 
Aix-de&- Bains : « Ce n’est pas 
un hasard si la décision de dé- 
manteler la CJJ. et de lier l'ave- 
rtir de ^informatique dans notre 
Wfs au développement d’une ■ 
firme américaine Honeywell'. 
est prise e» même temps que Ta il 
décision de supprimer la a gé- 
oration de Farmioersaire de la 
victoire des peuples d’Europe sur 
Ford re de la violence. Une nation 
amnésique est mûre pour la ser- 
VlaUSCm B 

• M. Gorgea Marchais, sécré- 
tant général dn P.CJVa déclaré 
mtajcrecü 14 mal : « La décision de 
M. Valéry Giscard ÆEstatng a des 
causes politiques profondes. Tl 
têagitr pour le chef de-FEtat, (Tune 
deinarche de caractère politique 
et fl’Ba r etour, vers ta CJLD. » 
(Communauté européenne de 
défense). 

• bureau de FUnkm des 
syndical* CJ3-.T. de Parts 
“Jfidamojr la décision arbitraire 

neptas ^ 

consacrant la victoire sur l'Alle- 
magne nazie. C’est, tout à la fois, 
«au nom des sacrifices d’hier et 
des intérêts d’anjourtThui de 
toutes les catégories de travafl- 
tawr* que VU J). CjG.T. de Paris 
exige Formulation immédiate de 

cette décision et appelle ses orga- 
nisations à intervenir dans ce 
sens ». 









LE MONDE — 16 mai 1975 — Page 13 


ARMÉE 


L’arme nucléaire peut être un instrument de chantage 
t de représailles dont la gauche aurait tort de se défaire » 

estime la revue du CE RES 


r»m»v 


* 1 

iîn: 

■’ i 

T' ■ 


Dans le dernier exemplaire du 
*i : lipplément x de ses Cahiers, le 
rentre -d’études, de rech erche s et 
'éducation socialistes (CERE6) 
-ublie. sous le titre « Défendre 
, -■„» socialisme », un article qui — 
<■ ont en condamnant « les votes 
la soumission atlantique » 

- ’ionr rarmèe française et en 
considérant le problème de la 

v ..léfense européenne comme «un 

- aux problème » — se prononce 
\ y,n faveur d'un armement .nu* 

v.léalre si la gauche arrivait au 

KHTVOfr. 

« Pour la gauche, point d'hÿpo- 
risie, est-il écrit notamment ; ü 
’ m« s'agit pas de défendre une 
*: y ratoce désincarnée 'et intempo- 
'• elle, mais de permettre au peuple 

- rançais de choisir librement son 
.vropre destin, même et surtout 

■ '& décide de modifier ses struc- 
! unes économiques, de tnmsfor- 

• œr ses institutions et de pro- 
nouvoir un nouvel idéal Toute 
: StAîF ri. s »h!Üffuc de défense est par 
'* Maissence au senrice d’un certain 
U! clp.i . ’*rdre social, ce que la droite ose 
'■'-'■‘Kî! rarement avouer mais que la 
Wi'-i. j- rauChe aurait tort d'ignorer. Un 
“ “^iES'onceïrt comme celui de la sub- 
''version en découle directement, 
fout effort de défense a donc 
ïëcessairement un contenu poü- 

- ique. ce qui signifie qtffü s’étend 
fous les mécanismes du sys- 

. ’ème social, qu’il sert et à toutes 

■ ' es menaces susceptibles de Vaf- 
■.ffecter. 

■ > Un net renforcement de la 
• ^ordination des moyens de dé- 

- f ense devra donc être recherché 

- 9 tous les niveaux. A réclusion 
. ' youoememental, les pouvoirs at- 
: . tribués au secrétariat général de 


ICS. 


?rl 


fs 


la défense nationale — ou tout 
faire organisme en tenant lieu — 
devront être étendus. Mais ü 
.devra en être, de' même d tous 
les échelons régionaux, départe- 
mentaux et Vocaux, et. cela, en 
liaison avec les différentes col- 
lectivités et ' associations repré- 
sentant les forces vives de la 
nation fcoüectroitcs locales, syn- 
dicats. associations, etc.). (-.) 

» Le gouvernement devra éga- 
lement pouvoir faire appel à une 
force capable, sur Vensemble du 
territoire, de s’opposer, en étroite 
liaison avec la population ctbUe, 
à des actes de sabotage ou à des 
actions subversives soutenues de 
l’extérieur. Le rôle et les missions 
de _ la gendarmerie devront être 
: revus dans cet esprit. Les moyens 
qui lui sont affectés devront être 
renforcés et la coordination avec 
les autres forces adaptée au nou- 
veau dispositif de défense. 

» Le gouvernement devra enfin 
pouvoir être en mesure de com- 
battre une propagande hostile qui 
se développera sans doute à une 
grande échelle dès son accession 
au pouvoir. Il devra, à cette fin, 
pouvoir disposer de moyens cCin- '• 
formation adaptés non pour por- 
ter atteinte à la liberté d’expres- . 
sion — pour laquell e la gauche se 
battra toujours, — mais pour pou- 
voir faire entendre sa voix et 
donner aux couches qui l'auront 
porté au pouvoir la possibilité de 
faite entendre la leur. f—) 

• » La discussion ne peut être que 
populaire, animée par une réelle 
détermination de la nation en 
armes et matérialisée par une 
organisation apte à la mobiliser 
en quelques heures. 


: .es amiraux Le Franc et Wolff et le général Fleurot 
reçoivent leur quatrième étoilé 
. VI. de l'Estoïle est promu ingénieur général de première classe 


Sur la proposition de M. Yvon 
Bourges, ministre de la défense, 

. .et du général Marcel Bigeard, 
secrétaire d’Etat à la défense, le 
conseil des ministres dn mercredi 
14 mai a approuvé les nomina- 
tions et promotions suivantes 
dans les armées : 

■ 9 TERRE. — Sont promus : 

• général dé division, le général 
de brigade -Guérin, nommé, 

- commandant et directeur du génie 
-.rie la 1” région militaire (Paris), 

. ' st les généraux BaxriUom et 

.-le Lusse ; général de brigade, les 
:oionéls Courtiades. Histrimont, 

■ _ joriaut, Clery et Perre ; inten- 

• -lant général de deuxième classe, 

'intendant militaire de première 

— liasse Esnauît 

Sont nommés : Inspecteur tech- 
' üque des b&timemts et travaux du 
férnê, le général de division Hot- 
' on; commandant la 63* divi- 
‘ Mon militaire (Châlons - sur - 
dame), le général de brigade 
’errin ; commandant et directeur 
lu génie du 2* corps d'armée et 
(es farces françaises en Répubü- 
lue fédérale d’Allemagne, le gené- 
al de brigade Caïn pet ; directeur 

• djoint à la direction centrale du 
renie, le général de brigade 

• «atricoL ‘ 

Est promu général de brigade, 
lans la deuxième section, le colo- 
tel Poisson (cadre de réservé). 

• MARINE. — Sont élevés au 

• ang et à l’appellation de vice- 
rairal d’escadre, les • vice-ann- 
aux Le Franc et Wolff. Est 
iromu contre-amiral, le capt- 
aine de vaisseau Pasda 

Est promu contre-amiral, dans 
i deuxième section (réserve), 
f* capitaine de vaisseau Grîhan- 
ne. 

• AIR. — Est élevé an rang et 
i l’appellation de général de corps 
lérien. le général de division 
ié rienne Fleurot. 

Sont promus : général de dlvi- 


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St -Jacques, 75065 Paris - Lie. A SW 


sien le général de bri- 

gade aérienne Saint - Martin ; 
commissaire général Inspecteur, le 
commissaire général Huguet ; gé- 
néral de brigade aérienne, les 
colonels Desjobert et Martin ; 
commissaire général, le commis- 
saire colonel Thurel. nommé ins- 
pecteur du commissariat et de 
l’administration de l'armée de 
l'air. 

• . Sont promus, au titre du congé 
définitif du personnel navigant 
de r armée de Pair, général de 
brigade, les colonels Cazaülefc et 
Guerrin. Est nti», sur sa demande, 
en congé définitif du personnel 
navigant, le général de brigade 
aérienne Bar. 

• ARMEMENT. — Sont pro- 
mus : ingénieur général de pre- 
mière clame, les ingénieurs géné- 
reux de deuxième classe Felegrin, 
George, DevaucheUe et de I*Eb- 

- toile ; ingénieur général de deuxiè- 
me classe, les ingénieurs en chef 
Guéret. Baur, Frache et Frances 

, (ce damier est nommé directeur 
de l’Ecole nationale supérieure 
des techniques avancées). 

INé le 7 mal 1931 A Poitiers 
(Vienne T; diplômé de Polytechnique 
et de llSQOle supérieure de l'aéro- 
n antique. M. Hugues de l’Estoïle a 
été. de 1970 A 1874. directeur des 
affaires Internationales A la délé-*! 
gatlon ministérielle pour F armement 
et. A ce titre. 11 a été chargé des 
ventes d'armes et de U coopéraMun' 
en matière de fabrication d'arme- 
mente avec lw pays étrangers. 
Depuis octobre 1974. 11 est directeur 
général de l'Industrie au ministère 
de l Industrie.] 

Sont nommés : inspecteur tech- 
nique de r armement terrestre, 
l'ingénieur général de première 
Ha»»» Pareil® ; adjoint au direc- 
teur technique des armements 
terrestres. Tuagénleur général de 
première classe Cave ; chef du 
bureau des télécommunications 
de la direction technique des 
armements terrestres, l’ingénieur 
général de deuxième classe Weinis. 

Sont «d rnis dans la deuxième 
section (réserve), par anticipation 
et sur leur demande, les ingé- 
nieurs généraux de première classe 
Joyau et Pascal, et l'ingénieur 
général de deuxième classe Wfflm. 

« GENDARMERIE. — Est 
promu général de division. Te 
général de brigade Morel 

• CONTROLE GENERAL DES 
ARMEE33- — Est promu contrô- 
leur général des années, le contrô- 
leur des années . Tugaye. . Sont, 
admis A*nw la deuxième section 
(réserve), par anticipatio n et sur 

.leur demande, les controleurs 
généraux des armées Croidieu et 
Nougarou.' 


» Permanente, die doit être ca- 
pable à tout instant de faire 
réfléchir un régime par trop 
agressif en lui interdisant toute 
implantation durable sur le sol 
français et en faisant peser sur 
hti la menace d’un enlisement 
sans profit et des représailles sans 
concessions. Globale, aie doit pou- 
voir reposer sur l'ensemble des 
forces et des armes dont la nation 
se sera dotée, et, parmi ces der- 
nières, Parme nucléaire peut et 

doit avoir son utilité, n serait en 
effet absurde qu’une France so- 
cialiste S'essouffle sans profit dans 
une course aux armements qui ne 
la. concerne pas. Pour elle, l’arme 
nucléaire ne saurait en aucune 
façon constituer le pivot de la 
dissuasion. Mais elle peut être un 
instrument de chantage et de re- 
présailles dans la panoplie des 
armes que se donnera la gauche, 
atout dont elle aurait tort de se 
défaire. (—1 

» Enfin, l’effort industriel et 
scientifique intéressant la défense 
devra être poursuivi. Des formules 
de coopération devront cependant 
être recherchées avec les pays 
alliés ou amis en vue d'atténuer 
le poids des dépenses militaires 
qui devront en fout état de cause 
être maintenues à un niveau 
compatible avec les objectifs dé- 
finis », conclut le CEKSS. 

[Ou notera que, tandis que le 
P.C.-, accuse le gouvernement de 
considérer l’orme nucléaire comme 
un instrument ■ de provocation a 
qui reviendrait à attirer la « ton- 
dre » nu cléai re sur le territoire fian- 
çais, le CURES, dont les dirigeants 
réclament .des actions communes 
entre socialistes et communistes 
pour a un gouvernement de toute la 
ganehe », conçoit, en revanche, que 
I*arme nucléaire' puisse être > un 
instrument de chantage et de repré- 
sailles ». — J. 1-3 * 

in N° 32, supplément aux Cahiers 
du CERSS. éditions Jacques Man- 
drin, », rue Païenne, 75003 Paris. 


CORRESPONDANCE 

Un jugement curieux 


Nous avons reçu la lettre sui- 
vante de M. Joël Dupuy de Méry, 
président du Comité de soutien à 
Vannée. 3J. rue Etienne-Marcel. 
75002 Parts ; 

■ Dans le Monde du 3 mai 1973. 
un certain colonel SL-, chef de 
corps, se déclare choqué de 
l'existence du Comité de soutien 
à l'armée (C.S.A.). . 

Je tiens à répondre à cet arti- 
cle au nom des quatre cents ap- 
pelés qui. dans toutes les casernes 
de France, soutiennent notre ac- 
tion et des milli ers de Français 
signataires de r Appel des 100 000. 
lancé par le CLS-A. ü y a un mois. 

Ainsi, derrière les organisations 
d'anciens combattants, d'officiers 
et de sous- officiera qui me sou- 
tiennent se cache le visage du 
fascisme ? Ainsi la maréchale 
Juin, la maréchale de Lattre, le 
colonel Rémy. MM. Carrage et 
Thupé-Thomé. entre autres, sont 
des adeptes d' « une certaine 
idéologie qui rappelle une cer- 
taine époque » 7 

Brava mon colonel ! Comme 
il est facile de se retrancher der- 
rière l’anonymat pour Insulter de 
la sorte ces personnalités 1(1). 

De plus, je serais « manipulé » 
par mon entourage. Lequel ? 
Mon entourage, oe sont les mil- 
liers de gens qui ne veulent pas 
que Paris subisse le même sort 
que Lisbonne. 

C’est vrai que Je m'oppose A une 
certaine évolutiOD : celle qui 
mène aux camps de concentra- 
tion. aux hôpitaux psychiatriques, 
aux rideaux de fer et aux bar- 
belés I 

Car, en y réfléchissant — 
contrairement à ce que vous pré- 
tendez, — je me suis penché sur 
ces questions— 

Je me suis vite aperçu que les 
campagnes antimilitaristes 
étalent politiques, qu'il ne s'agis- 
sait pas pour les groupes trots- 
kistes et le parti communiste 
d'améliorer hr condition du sol- 
dat, mais d'utiliser, de créer au 
besofn, les imperfections et les 
défauts de l'armée française pour 


la détruire ou pour en faire une 
c armée rouge ». 

Car le fond du problème est (à. 
H y a bien sûr des aménagements 
à apporter au service national, 
des choses à changer, comme par- 
tout. Quelle institution est par- 
faite. en ce bas monde ? 

Mais nous ne voulons pas que 
l'armée soit détruite; des réformes 
oui!- pour améliorer, moderniser. 
Pas pour saboter! 

Vous n'avez pas besoin de nos 
« bons offices ». Je le croyais, 
mais ce n'est pas le cas! 

L'armée est incapable de se dé- 
fendre elle, -même, et sans doute 
à cause de gens comme vous. 

Je ne sais pas si vous avez eu 
ri ans votre camp des manifesta- 
tions antimilitaristes; ce dont je 
suie sûr par contre, c’est que vous 
en avez peur. Que ferlez-vous si 
demain une mutinerie éclatait 
dniy; votre régiment ? Rien 
doute. Et c’est là le drame de no- 
tre armée aujourd'hui : trop 
d'officiers, trop de cadres, ont 
perdu confiance, perdu leur idéal, 
dissous riajin une société trop mol- 
le, trop lâche, fondée sur le pro- 
fit et la jouissance ( là-dessus au 
moins, nous sommes d'accord ! ) 

Bien sûr U faut que Tannée 
évolue, participe au progrès. H 
faut que les jeunes gens qui par- 
tent accomplir leur devoir natio- 
nal ( expression a patrio tarde » 
qui vous déplaira 1 le fassent en 
ayant (a certitude que ce qu'ils 
vont faire est utile. B faut ren- 
dre les unités plus opération- 
nelles. et ne pas les confiner dans 
des campagnes type vidage de 
poubelles et tri postal. H faut 
que le service national soit plus 


intéressant, plus Stimulant, et 
qu'3 ne serve pas seule m ent a 
réduire les chiffres sur le chôma- 
ge des jeunes ! 

Et surtout, mon colon ei, cesses 
de brandir l'épouvantail défraîchi 
du fasciste ! C’est étonnant de la 
part d’un homme qui se veut 
«' de progrès et d’évolution ». Je 
ne crois pas que ce genre de pro- 
blème soit (Tune brûlante actua- 
lité; à moins, bien sûr, que vous 
ne protestiez contre le fascime 
rouge, auquel cas, Je vous rejoins 
totalement. 

Pour conclure, mon colonel, je 
tiens à vous préciser que le cer- 
cle de mes amis s’élargit de jour 
en Jour, et que vous et vos axais 
n'avez certainement pas le mono- 
pole de la Jeunesse, encore moins 
celui du sens national. 

Prouvez-moi le contraire ! Lan- 
cez une pétition â votre tour ! 

Je crains, mon colonel, que vous 
ne fassiez partie de ces gens qu] 
tressent eux-mêmes La corde qui 
les pendre. Ce serait donimage. de 
la part d'un chef de corps. 

J'espère en tout cas que, le jour 
où vous serez confronté à des 
gauchistes mutinés, vous trouve- 
rez autre chose à leur dire que 
les piètres arguments que vous me 
servez. 


(Il Des prtcèdPats. comme >i 
sanctions prises A l’encontre du 
capitaine Gérard Delas ou la •: dis- 
grâce » da vice- amiral d'escadre 
Antoine Sansulnettl A la suite de la 
publication par le SStmde do leura 
articles. Incitent la rédaction de 
notre Journal A respecter l’anonymat 
des cadres militaires qui nous écri- 
vent, lorsqu'ils le souhaitent 
<N.DJi.R.>. 


Ou bien Dupuy ou bien l'armée 


L'Égypte achète à la France 
quarante -deux hélicoptères 


L’Egypte a passé commande à 
la France de quarante-deux héli- 
coptères légers Gazelle SA - 341 
conçus en coopération franco- 
britannique sous la maîtrise d’œu- 
vre de la Société nationale indus- 
trielle aérospatiale (SNIASj. Le 
montant de ce contrat n’est pas 
connu. C’est le 38 août dernier 
qu’un conseil des ministres a 
décidé de lever l'embargo sur les 
armes françaises aux quatre paya 
dits du champ de bataille, au 
Proche-Orient, et d'autoriser les 
livraisons, au coup par coup, à 
l'Egypte, & Israël, à la Jordanie 
et b la Syrie.. 

Dans sa version mil taire, The- 
licoptére léger Gazelle peut rem- 
plir plusieurs missions ; la recon- 
naissance, le transport de com- 
mandos. l'attaque de chars avec 
des missiles air-sol. la destruction 
de nids de résistance avec des 
roquettes et des mitrailleuses ou 
la surveillance navale. L’hélicop- 
tère Gazelle “peut parcourir jus- 
qu'à 600 kilomètres de distance et 
atteindre des vitesses de l’ordre 
de 270 kilomètres à l’heure. 

L’Egypte a, d’autre port, ouvert 
avec la Grande-Bretagne des dis- 
cussions pour !s construction 
d’une usine, près du Caire, qui 
fabriquerait sous licence des héli- 
coptères Lynx de transport de 
troupes ou de lutte anti-sous- 
marine. Ces hélicoptères sont 
conçus par la société britannique 
Westland avec l’assistance de la 
SNIAS et, selon des informât! ans 
de source britannique, les besoins 
de l’Egypte sont évalués à plus 
de cent exemplaires. 

A plusieurs reprises, le prési- 
dent Sadate s’est plaint que 


l’Union soviétique ait mis un 
embargo sur ces livraisons d'héli- 
coptères à l'Egypte ainsi que sur 
d’autres matériels militaires à 
cause du non -paiement par Le 
Caire de ses précédents contrats 
avec Moscou. L'achat d'hélicop- 
tères Gaulle correspond sans 
doute à la volonté de l’Egypte de 
diversifier ses approvisionnements 
et de commencer à créer une 
Industrie militaire nationale pour 
éviter de dépendre d’un fournis- 
seur exclusif. 


Répondant au colonel dont nous 
avons publié la lettre dans le 
Monde daté du 2 mai. M. B. Fau- 
cher. lieutenant de réserve, chargé 
d’enseignement à l’université de 
Ntmcy-II nous écrit : 

L'anonyme & cinq galons a bien 
plus raison qu'il ne le croit quand 
il soutient que notre régime socio- 
politique n’est pas le plus favora- 
ble à l’entretien d'une armée apte 
à combattre. Un régime totalitaire, 
vu la pénurie qu'engendre son 
inefficacité économique, ménage 
une transition indolore entre une 
vie civile Spartiate et les rigueurs 
de la vie militaire. D’autre part, 
le parti lui -même, seul détenteur 
du pouvoir, n'est pas un parti, 
mais une armée, avec sa discipline 
et sa hiérarchie ; l'ossature de 
l’Etat est donc déjà d’essence mili- 
taire. En troisième lieu, comme 
le principe démocratique est le 
dissolvant le plus radical de toute 
organisation militaire (Renan), la 
situation de l'armée est beaucoup 
moins précaire dans une société 
d'où on extirpe soigneusement tout 
germe de démocratie ; c'est pour- 
quoi l’année rouge est la plus 


rouge 

forte du monde. Enfin. Tordre de 
réalité privilégié par un régime 
totalitaire, qu’il soit fasciste ou 
communiste, n’est pas l'ordre du 
profit, mais celui de la puissance ; 
or ('officier, justement, méprise 
les richesses : il n’est pas celui 
qui accumule, mais celui qui, en 
échange de son acceptation du 
sacrifice, a obtenu pouvoir de vie 
et de mort S’étonnera-t-on en- 
suite que maint colonel, aujour- 
d’hui, soit un communiste qui 
s’ignore? Au reste, comment lui. 
homme de guerre, ne serait- il 
pas séduit par la perspective de 
voir enseignée comme philosophie 
d'Etat une doctrine disant que la 
guerre est mère de toutes choses 
et qu'il faut exacerber les 
conflits pour hâter la naissance 
de l’homme nouveau ? 

Si donc la France veut une 
armée, elle doit trancher l'alter- 
native que voici : ou bien ins- 
taurer un régime totalitaire, ou 
bien user des libertés démocrati- 
ques pour soutenir, de l'extérieur, 
l'armée. C'est ce qu'a fait Joël 
Dupuy. U est encore un peu tôt 
pour le lui 'reprocher. 


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sages toujours contrastés entre ■ 
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tation aussi où se mêlent la- 
vande, oliviers, pris, garrigue 
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Sans oublier l’arrière-pays et 
ses promenades, mais aussi 
les golfes, les baies et bien sûr 
les plages renommées. 
Domicile ou vacances, la Côte 
cTAzur vous offre le maximum» 


! Mi i M Kl 











LE MONDE — 16 moi 1975 — Page 15 


MÉDECINE 



i.* 


K GYNECOLOGUE DE ROUEN 
EST POURSUIVI 
POUR REFUS 
'JNIERRUPÎ1QN DE GROSSESSE 


Le chef du soivics çfyn écologique 
} l'hôtel-Dleu de Rouen, le profes- 
iur Claude Duval. a été cité à 
Hnparehre. le 14 mai, devant le 
bunal correctionnel de la ville pour 
non-assistance à personne en 
Ml • A la suite d'une plainte dépo- 
te par une jeune femme de vingt 
un ans. Mme Renée Capron, qui 
i reproche son refus de pratiquer 
ir sa personne une Interruption de 
OSSSS8& 

Mme Capron a déposé plainte, 
tplorant les conditions dans les- 
lëiles sa demande d'interr u pt i on de 
a été repoussée, de 
ine en semaine, et finalement 
Aisée sans que le médecin l'ait 
[tamlnée. Elle estime Pattltude du 
clan * non soutamont humiliants, 
aia aussi susceptible de lui faim 
wrfr des risques graves 

**L 

Ses avocats plaident qu’ «■ en refu~ 
int d’examiner Mme Capron au 
i, pris de la loi du 17 l&nvlar, le 
dodc s'est mis volontairement 
is l'Impossibilité de prendre 
naissance et d’apprécier la gre- 
-jg» Aj lia de cet état susceptible de lui 
' WtlrB courir de- gravas risques ». 



PUBLIÉS AU « JOURNAL OFFICIEL » 

I 

Quatre textes lèvent les derniers obstacles réglementaires 
à Implication de la loi sur l’avortement 


" Quatre décrets et un arrêté re- 
latifs à l’application de la loi sur 
F interruption de grossesse du 
17 janvier 1975 sont publiés au 
Jopumol officiel de ce jeudi 
15 mai. Us complètent ou préci- 
sent -certaines des dispositions de 
b lot 

9 L'AIDE MEDICALE : un 

décret précise dans quelles condi- 
tions une femme, qu’elle soit 
assurée sociale ou non, peut bé- 
néficier d’une aide financière en 
cas d'interruption de. grossesse. 
L’admission & raide médicale est 
prononcée par le préfet après 
enquête sur les ressources de 
l'intéressée, la décision du pré- 
fet pouvant faire l'objet d’un re- 
cours devant la commission dé- 
partementale de l’aide sociale. 

9 LA CONSULTATION SO- 
CIALE PREALABLE & laquelle 
la femme doit recourir avant de 
prendre sa décision : un décret 
mentionne plusieurs catégories 
d'organisations habilitées & don- 
ner cette consultation (services 
sociaux publics et privés} et 
établit les critères auxquels doi- 
vent souscrire les organismes 
agréés. Ces organismes doivent, 
entre antres, être sans but lucra- 
tif, i vocation sociale et capa- 


: V«r 



EDUCATION 


- ' i \ *• >1 ' 
üf.Ç 


loisir 


r-.v* 

r' 


Manifestation d'enseignants Nord (U-DJL) pour « faire le 

Paris. — Environ deux mill e point sur les propositions de mo- 

lante de la région pari- demieatkm du système éducatif » 

L. - ont manifesté, mercredi du ministre de l’éducation, 

' 4 mai de la wn s^Ue au Palais- M. René Haby. Le groupe se féll- 

ftr-v mal. 'à l’appel dès sections de cite notamment de la politique de 
Fédération de l'éducation natio- concertation mise en œuvre mr 
"Ntle et de l'intersyndicale (FEN, M. Haby, « attitude positive, même 
‘-.O.T„ CJP'JD.T., F.O.) des per- *»' tUe se heurte à des oppositions 
Dnneis de l’enseignement supé- 
•■••■«uleur, de la recherche et des 
ibliothèques. Ce défOê. organisé 
ans le cadre de la semaine 

“* .'action de la FEN. avait pour M x _ __ 

ut de protester contre la poli- soif trouvé au Patientent » quand 
ique d'austérité en matière d'édu- V seront discutées les propositions 
ation nationale. Une large ban- ” ' ” " 

' lerole. en tête du cortège, don- 
lait le ton aux slogans repris 
>ar les manifestants: «Non aux 
,] projets Haby. Mazeaud, Soisson; 

Mes crédits, des postes, titularisa- 
tion des auxiliaires ». La FEN a 
. * lippelé. d’autre part, ses adhé- 
ù .Vsnts à participer, samedi 34 mai, 
v v ta manifestation nationale orga- 
* isée par le Comité national 
faction laïque. 


partisanes et conservatrices ». 
Réaffirmant la * nécessité tPune 
modernisation du système édu- 
catif s, le groupe « souhaite qu’un 
accord aussi large que possible 


de -ML Haby, et se déclare 
« convaincu de V existence, en 
tout état de cause, dhme majorité 
acquise à ridée d’une rénovation 
sérieuse,- et déterminée à la faire, 
aboutira. 



9 Réunions de ministres de 
r éducation. — La conférence an- 
. nualle des ministres de l'£duca- 
ma^t^nationale^T «on nationale des pays d’eimrea- 

sion française se réunit. & Fans 
ce jeudi 15 mal et vendredi 16 mai. 
Elle est ouverte par M. Pierre 
Abelin, ministre français de la 
coopération. D'autre part, les mi- 
nistres de l'éducation des vingt 
et un pays du Conseil de l'Europe 
se réuniront à Stockholm du 
10 au 12 juin. 


9 Le groupe d'étude sur l’édtt - 
r ï.*t+£~\~'Vtion et la formation, qui *as- 
î table des députés des trois partis 
v. s la majorité, s’est réuni, mardi 
jWJfi* niai, sous la présidence de 
Jacques Legendre, député du 

rr 


blés d’assurer une permanence au 
moins hebdmnadaâre. 

A la suite de cette consulta- 
tion tque la loi a prévue obli- 
gatoirement sous forme d'entre- 
tien particulier soumis au secret 
professionnel ) . une attestation 
portant la signature manuscrite 
de la personne qui a procédé à 
l’entretien et le cachet de réta- 
blissement ou de l’organisme 
agréé sera délivrée à la femme. 

Le décret, précise que l’agrément 
des établissements, centres ou 
organismes est accordé par le pré- 
fet après consultation (Tune 
commission dont la composition 
est fixée par arrêté (celui-ci de- 
vrait être prochainement publié 
an Journal officiel. 

9 LES CONDITIONS D'AVOR- 
TEMENT POUR LES FEMMES 
ETRANGERES : un décret fixe 
les conditions de résidence que 
doivent remplir les femmes étran- 
gères afin de pouvoir interrompre 
volontairement leur grossesse en 
France. Elles devront justifier 
d'une résidence régulière d'au 
moins trois mois; être en posses- 
sion d'un titre de séjour ou d’un 
document en tenant lieu (carte 
de résidence ordinaire, ou privi- 
légiée, carte de séjour tempo- 
raire, etc.). 

Lorsqu'il s’agit d'une 
mineure célibataire qui, en 
de sou âge, n’est pas tenue h la 
possession d’un titre de séjour, 
la preuve de sa . résidence ■ en 
France depuis plus de trois mois 
peut être faite par tous moyens. 

9 Le dossier -guide prévu par 
le code de la santé publique et 
relatif aux droits, aides et avan- 
tages garantis par la loi aux 
familles,. ..aux mères célibatair es 
ou non et A leurs enfants ainsi 
qu'aux possibilités offertes pour 
l'adoption d'un enfant à naître 
est pdblië au Journal officiel. Il 
est précisé que ces dossiers (dont 
le prototype a été réalisé par la 
Direction de l'action sociale du 
ministère de la santé sont adres- 
sés aux préfets qui doivent les 
compléter en y adjoignant les 
adresses des centres et organis- 
mes de planification d'éducation, 
d'information familiale de leur 
région: les préfets devront les 
adresser, à leur tour, aux méde- 
cins, aux établissements d'hospi- 
talisation publics ou privés et & 
tops les centres, établissements et 
organismes concernés. L'ensemble 
de ces opérations devra être ter- 
miné au plus tard le 15 janvier 
1076. ’ 

Ce dossier-guide publié en an- 
nexé remplacera le dossier pro- 
visoire publié le 10 mars. dernier. 


L'ensemble de ces dispositions, 
publié dans les délais qu'avait 
prévus Mme Veti, n’appéOe prati- 


quement plus d'autres précisions 
réglementaires pour ce qui con- 
cerne le droit à l'interruption de 
grossesse. H appartient désormais 
aux préfets de faire preuve de la 
plus grande diligence s’ils ont 
réellement la volonté de faire 
appliquer les textes de manière 
efficace. H va de soi, par exemple. 
que l’admission A l’aide médicale 
sur décision du préfet n'aura de 
sens que si cette décision parvient 
à l’intéressée avant la huitième 
o u la dixième semaine de la gros- 
sesse par exemple. 

Mais si l’accès à l’avortement 
ne comporte plus d’obstacles rè- 
glementaires, ü reste maintenant 
à obtenir les mêmes facilités dans 
la pratique de l’acte lui-même. 
Pour le moment, un certain nom- 
bre d'établissements hospitaliers 
et de chefs de service rechignent 
à pratiquer de tels actes. Or le 
décret concernant les conditions 
particulières d’agrément des éta- 
blissements d’hospitalisation pri- 
vée pratiquant les interruptions 
de grossesse prévu par la loi n'est 
pas encore publié. On précise au 
ministère de la santé qu’il devrait 
Vètre a dans les toutes prochaines 
semaines s. On a cette fois toutes 
raisons de le croire, dans la me- 
sure où sur les autres points tous 
les engagements ont été tenus 
dans les delais. — M A.-R- 


Spédallsfe de la lutte 
contre le cancer 

LE PROFESSEUR PIERRE DENOIX 
DEVIENT DIRECTEUR GÉNÉRAL 
DE IA SANTÉ 

Sur la proposition de Mme Si- 
mone Veil ministre de la santé; 
le conseil des ministres du mer- 
credi U mal a nommé M. Pierre 
Denoix directeur général de la 
santé publique, en remplacement 
de M. Pierre Charbonnean, qui 
occupait ces fonctions depuis 1970 
et qui est appelé à d'antres res- 
ponsabilités, que le porte-parole 
du gouvernement n’a pas préci- 


TNa le 36 octobre 1012 S Paris, 
le docteur Pierre Denoix a tait ses 
études & la faculté de médecine de 
Parla. Chirurgien des hôpitaux de 
Paris depuis 1948. tl était directeur 
de l’instltnt Gustave-Roussy & Vil- 
lejuif depuis 1856. V est professeur 
titulaire de la chaire de clinique 
carcinologique de la faculté de méde- 
cine de Paris. 

Le docteur Denoix est membre de 
l’académie de chirurgie, président de 
l'Cnlon internationale contre le can- 
cer depuis 1B73. 

Hormis ses activités en cancérolo- 
gie. orientées vers la cl i nique, la 
recherche et l'organisation de la 
lutte contre le cancer, le professeur 
Denoix e’est intéressé à l'adminis- 
tra tl on hospitalière et 1 l'architec- 
ture. H a ainsi beaucoup contribué 
i la réalisation d'un centre hospita- 
lier ultra-moderne à l'Institut Gos- 
ta ve-Roussy. 

Lom de a leçon inaugurale (le 
Monda du 10-20 Juin I960), le doc- 
teur Denoix avait montré tout 1 Inté- 
rêt qu’il attachait h U médecine 
hospitalière et h la médecine sociale.) 



ANGLETERRE 

Spécial étudiants 
3 semaines lOSOf 

Log et Repas 

AudwvBuei anglais general 
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Page 16 — LE MONDE — 16 mai 1975 


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TOUT 

DOIT DISPARAITRE 

dans les jours qui viennent 


RELIGION 


A L'INSTITUT < LUMEN VITAE > 


Les étudiants protestent contre le silence de la direction 
après la démission du théologien Gostavo Gutierrez 


SPORTS 


CYCLISME 


Le sabordage de Merckx 


Ouvert de lOhà I9h 


înarcel clément 

combat 

pour 

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« L'affaire Girard/ - Lumen Viiaa 
continuai » C’est par ces mots que 
s'ouvre une lettre envoyée le 18 avril 
aux directeurs de l’Institut internatio- 
nal de Bruxelles par l’assemblée 
générale des étudiants pour protes- 
ter contre le « silence volontaire de 
ia direction au sujet de fa démission 
de Gustave Gutierrez ». 

- Celui-ci, théologien péruvien, 
auteur du livre traduit en français 
sous le titre Théologie de la -libéra- 
tion. pont en 1074 aux éditions 
Lumen Vitae, écrivait à la direction 
en janvier 1975 pour lui annoncer 
que. en désaccord avec forclusion 
de G iulio Glrardi, qu'il qualifie 
<T • Injuste et incroyable », il ne 
viendrait pas à r institut ». déclarent les 
étudiants dans un texte adopté par 
45 voix pour et 3 abstentions. « Et. le 
15 mars encore, U confirma sa déd- 
alon. Pourquoi la direction de Lumen 
Vitag a-t-elle attendu le 14 avril, four 
prévu pour /'ouverture de la session 
sur la théologie de ta libération, pour 
en informer les étudiants ? Ce silence 
constitua un abus de pouvoir. » 

Cette démission de Gustave Gutier- 
rez intervient en même temps que 


celles de M. Michel Séguier, direc- 
teur du centre INOOEP de Parts, et 
de M. Michel Sauvage, professeur de 
théologie, et allonge la liste des dé- 
missionnaires. qui comprend 
M. Roosens. le chanoine Houtart et 
Paulo Freira f/e Monde du 27 février). 


. Trois compétitions par étapes 
Impartantes se sont terminées 
dimanche 11 mai : le Tour de 
Romandie, où le modeste Fran- 
cisco G aidas b. surpris la totalité 
des favoris, dont Merckx et Zoete- 
melk ; le Tour d'Espagne, perdu 
par Lasa et Ocana au profit de 
l'inattendu Tamanes ; enfin, les 
Quatre Jours de Dunkerque, la 


Par ailleurs, un groupe de prof os- j seule de ces trois épreuves qui 


saurs de l’institut avaient adressé une 
lettre à- la congrégation de la 
Compagnie de Jésus, réunie récem- 
ment à Rome. 

De leur côté. las directeurs de 
rmsdtut ont annoncé que » fa me- 
sure prise par le provincial des 
jésuites touche uniquement nnscrip- 
tion de nouveaux étudiants pour . la 
première année de rinsîitut Inter- 
national de catéchèse et de pasto- 
rale. Elle ne visa en - aucune manière 
fa seconde année de cet institut (.-) 
ni tes activités organisées par les 
deux autres départements, è savoir 
r école supérieure catichétique et le 
centre d'éducation permanente ». Le 
retrait de douze bourses d’étude, 
enfin, par l'organisme romain Aide 
k l'Eglise en détresse est interprété 
comme un appui du Vatican à la 
direction de r Institut — A. W 


ait donné lieu à un résultat 
cohérent 

Eddy Merckx n'a pas pour habi- 
tude de capituler et de perdre 
quatorze minutes en l'espace d'un 
après-midi sur des adversaires 
démarqués au classement général. 
Sa conscience professionnelle et 
sa vigilance sont notoires. Si, pour 
une fols, il a laissé se développer 
une « échappée - loterie s, c’est, 
dit-on, ■ parce qu'il était las de 
supporter tout le poids de la 
course: il aurait volontairement 
provoqué le naufrage du peloton 
pour faire un exemple et con- 
fondre ses rivaux directs, qui. 
selon ses propres termes, se réfu- 
gient dans une attitude passive. 
mp™» à sa version des événe- 
ments est parfois contestée, même 
si elle ne parait pas absolument 
convaincante, les observateurs 
tiennent son échec pour accl- 

denteL Le fléchissement de Luis 


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Ocana dans la Vuelta leur semble, 
en revanche, pim sérieux, car 
11 pourrait situer les limites 
actuelles du champion espagnol 
qui a subi en permanence la loi 
de l’opposition. 

Confirmation de Danguiliaume 

La victoire obtenue par le 
jeune Belge Freddy Maertens 
dans la région de Dunkerque % 
d'autant plus d'impact qu'elle 
coïncide avec la défaite specta- 
culaire des grandes vedettes du 
cyclisme, et d'autant plus de si- 
gnification qu’elle sanctionne un 
affrontement de qualité. 

Parmi les faire-valoir du rou- 
tier flamand. U convient de men- 
tionner Jean-Pierre Danguû- 
i.i urne Thèvenet et le Nêertan- 
dois Schuiten. vainqueur la sai- 
son passée du Grand Prb de 
nations. Cette épreuve nervens 
empruntant un parcours dlfflcUi 
a confirmé tout le bien que l’aj 
pensait de Danguiliaume. défi 
très remarqué à l'occasion * 
Pari s- Bourges (le Monde d, 
6 mal) ; elle a mis une Ibis d 
plus en évidence les progrès d- 
Tourangeau dans tous les com 
partiments qui composent le cy 
clisme sur route et il n'est pa 
superflu de rappeler que le ny»i] 
leur routier français du momer 
a perfectionné son bagage en par 
tldpant depuis deux ans au 
Six Jours de Grenoble, c'est -à 
dire en pratiquant son métu 
d’une manière méthodique et ir 
telligente. 

Ces Quatre Jours de Dunkexqu 
nous ont. d'autre part, restiti 
un Yves Hézard conforme à. i 
qu’il était voici trois ans. su 
nous éclairer sur les raisons pp 
fondes de sa méforme. On i 
saurait employer ce tenue per 

a ualifler le fléchissement relal 
e Raymond Poulidor. cias 
vingt-huitième. A trente-neuf a 
passés, le doyen de la corpor 
tton reporte tous ses espoirs s 
le Tour de France, qui sera 
treizième de as carrière. Il a k 
gneusement choisi ses object 
et s’est convaincu, avec l'àge. 
la nécessité de mesurer ses t 
farts. 

JACQUES AUGENDRE. 


• M. Valéry Giscard d’Esta, 
assistera le 20 juillet à Farn* 
de la dernière étape du Tour 
France cycliste il remettra 
c maillot jaune » au vainqueur 
réprouva 


BASKET-BALL 


En championnat d’Europe 
groupe B 

L'ALLEMAGNE FÉDÉRALE 
NE DISPUTERA PAS 
LA PHASE FINALE 

Six équipes participeront, du 
au 21 mai à Bagen (RF-A.) 
la finale du championnat d’E 
rope. groupe B, de basket-balL L 
poules qualificatives, qui se di 
patent - actuellement, permet te » 
de pen ser que la phase fins 
mettra en présence la Pologn 
l’Autriche ou la France, la Roi 
manie, les Pays-Bas,' la Suée 
ou la Grèce. 

Mercredi 14 tw*i , la France 
battu l’Algérie par 117 & 6L P* 
servant ainsi ses chances de ta 
miner dans les deux premiers d 
son groupe. Le match qu'elle de 
vait disputer le 15 mai conta 
l'Autriche ( troisième du groupe 
paraissait décisif. 

Les pre m i èr es journées de ce 
championnats ont été marquée 
par les défaites de l’équipe d’Aile 
magne fédérale, qui se trouve éli 
minée de la phase finale. Dou W 
déconvenue pour les sportifs aile 
mands et pour les organisateurs 
qui comptaient sur la présence d 
l' équipé nationale à Hagen pou 
attirer les spectateurs. 


DlIN SPORT mUIRE.. 


FOOTBALL — Dynamo Kies 
tUJlJSJi.) a remporté la coup* 
tC Europe . des clubs vainqueurs 
de coupe en battant Ferencu- 
- aros (Hongrie) ptur 3 à 0, mer- 
credi 14 mai, à Bêle. C'est la 
première fois qu'un club sovié- 
tique remporte une coupe tFEu- 

- rope de football 
Z-e même jour i Wels (Au- 
triche), l'équipe de France 
amateurs a battu cette d’Autri- 
che par 2 à 1. 

RUGBY. — Le Comité olvmptqvf 
sud- africain non racial fSAN- 
ROC) et 2e Mouvement contre 
2e racisme, l'antisémitisme « 
pour la ponte (MJtAJP. 
lent urne nouvelle Jais contre 
la tournée que r équipe a® 
France de rugby doit ta#* 
Afrique du Sud eu mois aj 
juin. Ils estiment que k £■**• 
pour les Français, de fencaU' 
t rer une équipe wtlttnaljanaje 
— c'est-à-dire composée JJ* 
Joueurs de couleur — nemav- 
fiera en rien le régime d'apar- 
theid en vigueur dans ce P®** ■ 











Honeywell Bull 


LE PRÉSIDENT 
DIRECTEUR GÉNÉRAL 


Vendredi 16 Mai 1975 


Madame, Monsieur et chez Client 


Vous venez d'apprendre la fusion prochaine des activités d’informatique 
générale de la COMPAGNIE HONEYWELL BULL et de la COMPAGNIE INTERNATIONALE 
pour 1TNFORMÆTIQUE. Cette information aura d’autant plus retenu votre 
attention que vous êtes utilisateurs d’ordinateurs HONEYWELL BULL ou CH ou que vous le 
serez bientôt Et vous vous demandez quelle répercussion cet événement 
aura dans vos rapports avec le constructeur que vous avez choisi 


Vos investissements seront protégés : les produits actuels de HONEYWELL BULL 
et de CS continueront à être commercialisés; les deux gammes seront ensuite 
progressivement intégrées. 


Cette, fusion est logique: 

- Nous avons été des pionniers de rinformatique en France et les Pouvoirs Publics 
apportent leur soutien aù développement de cette industrie de pointe. 

- -'L’industrie informatique est mondiale; la technologie et le marché 
américain y ont un poids déterminant : les constructeurs français décident d'unir leurs 
expériences et leurs ressources et optent pour l'association avec un 
partenaire américain. 

- Le nouveau groupe amstcoristitiië fait connaître son dessein d'ouverture vers 
d’autres partenaires européens. 


Dans le passé, vous avez fait confiance à l'une ou l’autre société. Vous pouvez 
maintenir cette confiance au nouveau groupe :îl tiendra les engagements pris. 


Pour bâtir l'avenii; nous sommes mieux armés, ce nouveau défi nous le gagnerons 
avec vous. 



L 


]/v 

ïJ.-P. BRULE 

Président-Directeur Général Compagnie Honeywell Bull 






Un seul et même moteur 

Mais un moteur si tranquillement ■ 

puissant 1169 ce, si robuste, 

5.500 tours/mn (pas plus) à 145 km/h, 
si économique,^# litres d'essence 
à90km/h'etsisimple 
- n’importe quel garagiste s’y retrouve 
instantanément - qu’on ne voit vraiment 
pas pourquoi il faudrait en.invenfcer un 
acte Ou, comme certains, 
en fabriquer plusieurs versions 
Une seule et même mécanique. 

Mais'une mécanique qui pense avanttout 
à votre sécurité La Civrc est une 
traction avant à 4 roues indépendantes, 
équipée d’un double circuit de 


freinage en diagonale. Sa structure est 
monocoque, son polygone de sustentation 
maximum,, et son centre de gravité 
très bas, cè qui lui assure sa tenue- 
de route fantastique. Pourquoi 
modifier tout ceci pour le seul plaisir 
de vous mettre devant un taux choix? 
Une seule et même carrosserie. 

Mais une carrosserie qui abrite un.très 
yaste habtecle.de moteur est placé 
transversalement à l’avant) où 4 personnes 
voyagent à l’aise, qui ne mesure 
que 3,54 petits mètres, dont le-hayon 
arrière permet de la transformer 
en break immédiatement et dont le profil 
esttoutspéciaiement étudié pour 


résister aux caprices du vent et traverser 
la mode. Alors, pourquoi la modifier? 

Une seule voiture, une seule idée. Donner 
à tous les Français la possibilité 
de se faufiler en ville et d’aller en 
femille de fa ville à h campagne sans 
risque et sans fatigue. 

Sans doute est-ce pour cela, tout cela, 
que plus de 300.000-Civic naissent 
aupunf fiui chaque année dans 
le monde. Equipées en série d’une boîte 
mécanique ou d’une transmission 
automatique. Cest là 
un premier véritable choix: H 
puis des Civic bianchès, des grises, 
des orange, des blôu-ciel, des brunes 


pour satisfaire lé goût de chacun. 

. Enfin deux prix. 14.215 F en version boîte 
mécanique (1) et 15.535 F en version 
transmission automatique (3). 

Stupéfiant, riestee pas? 

Vbus le voyez, vous avez un très large 
choix. Mais une seule certitude : 
celle d’acquérir' le meilleur modèle de la 
gamme Honda, \fotfe Civic. 

(D TTC su J? mai 1975 + fois de transport et dé mise en route 



Honda-France 20, n&fi9i7B-Cwi9- $3170 Bsgnotet-7ë£360.0î.Qa 



LE MONDE — 16 maî 1975 — Page 19 


DES 


LIVRES 



,^'SAN ANTONIO 


Le baladin 
à la langue 
merveilleuse 

•k SAN ANTONIO : « JE LE JURE ! a Stock, 224 p. 
* MAMAN. LES PETITS BATEAUX. Pieu *e note, 
SI pages, 6.1 D F. 

J ’AI honte d'écrire ce que j'écris, honte 
de l’argent que je gagne-. On ne peut 
pas me couronner, mais on me décou- 
vre. Et ça me chanstique le caviar à gs rr> berge. » 
Qui parle ainsi? San Antonio, bien sûr, en 
alternance avec Frédéric Dard, son père spirituel. 
Il lance simultanément deux livres sur le marché : 
son dernier « polar » (le cent dixième ?}, 
Maman, (es petits bateaux et Je le jure ( une 
confession à bétons rompus enregistrée par la 
journaliste Sophie Lannes. Dans ce double 
miroir, le Janus de nos lettres se dre la langue, 
se cligne de l'œil, se roule dans ses contradic- 
tions. D’une part, un homme de bonne volonté, 
un censeur vigilant qui se juge froussard, jouis- 
seur, qui déteste son « Image de marque », qui 
bat sa coulpe, rougit de sa fortune et répète : 
« Je fais semblant d'être généreux, d'avoir du 
talent, de penser » ; d’autre part, un monstre 
sacré qui jubile : « J'ai tous les droits. Je bom- 
barde, je pilonne, je rase- motte dans les pires 
calembours. J'aurais essayé de pondre des bou- 
quins bien torchés, je me serais rasé avant 
d'écrire, je serais passé à côté de moi. » 

C’est rhlstrlon, le bateleur de la Foire du 
Trône que le public d’abord, les critiques ensuite, 
ont hissé au rang de best-seller et de phénomène 
linguistique. L'autre, routeur de romans plus 
conventionnels et de pièces de théâtre, a dû 
s'incliner devant son .tonitruant alter ego. La 
rage au cœur ? N’exagérons n'en. Qui vit de sa 
plume (et qui a crevé de faim) se console aisé- 
ment de tirer à plusieurs dizaines de millions 
d'exemplaires. Mais le succès ne suffit pas 
toujours à rassurer celui qu’il comble. 

« Du génie, mol ? proteste P heureux gagnant. 
Mais è côté du cri de Céline, je ne pousse que 
des plaintes de chiot qui a envie de pisser. - 
N’empêche que la voix portB, que le torrent ■ 
d'argot imaginaire fouette les sangs, que la vul- 
garité même atdre, agresse, hypnotise : Qtfll se 
sente débordé, ahuri ou revigoré, aucun lecteur 
ne niera l'efficacité de cotte prose. Elle nous 
charrie, au propre comme au figuré, rédùisant 
P histoire, le sujet, au simple rôle de tremplin. 
Accrochez vos ceintures I San Antonio va percer 
la mur de la logique et du goût.' Mais, s’il 
raconte riimporte quoi, il ne s’exprime pas pour 
autant n’importe comment. Les mots qui! forge 



ont une raison d’être, une étymologie ou une 
musique qui les dote d’un relief particulier. 

Il ne s’agit pas de retrouver le langage parlé. 
Il faut en imposer un autre plus vert, plus rapide, 
plus neuf, qui condense plusieurs termes en un 
seul, comme les Suisses romands qui disent 
» il pleige - lorsqu’il tombe un mélange de pluie 
et de neige. Ainsi naquirent les ■ esprits qui 
se biscoment », « les Italiens qui s'enspaghet- 
tent » et les • 'curée qui bourdalouent leurs 
ouaîHes ». 

Ceux qu’enchantent les à peu près du baladin 
à la langue merveilleuse seront comblés peu 
Maman, les petits bateaux, -dont Fépoustouflaht 
vocabulaire jette un voile pudique sur les innom- 
brables passages. scabreux : «. Elle me dagobeüe 
le scoube, j'ai le grand hyglosse qui s’innerve... » 

Ceux ■ qui voudraient surprendre l’acrobate au 
repos, à rheure un peu mélencolique où II 
tente de faire le point, de tirer les leçons de 
son . enfance, de ses frasques, de ses deux 
mariages, de ses espoirs déçus, de son écrasante 
gloire, découvriront dans Je le jure I un sem- 
blable, Un frère, 'un ami. .' 


GABRIELLE ROLIN. 


UN NUMÉRO DES CAHIERS DE L’HERNE 

Koestler et l’infini 


La numéro 27 des « Cahiers de rHarua » (460 p- 
75 F) est consacra à l'écrivain hongrois Arthur 

Koestler, Réalisé sous la direction de Pierre De- 
bray -Riixen. ca Cahier réunît: des témoignages et 
des études de Menés Spaxfcer, da Claude BouxdaL 
de Pierre de Boisdeffre» de Robert Kaslexs, da 
Max-Olivier Lacamp. da Louis Pauwels. da Cya- 


♦Kï» Koestler entre »«*<»§ e , que plusieurs 

inédits de l'auteur du « Zéro et l'Infini », qui fêta 
cette année son soixante-düdéme anniversaire. 

Nous avons demandé à Gérard Gtaegan, Jeune 
romancier et 
Sagittaire, de 
Koestler. 


N OUS sommes injustes avec 
les Anglais. Nous les accu- 
sons sans cesse de nous tirer 
en arrière et de freiner par là 
même notre Irrésistible marche 
vers la lumière. Maïs il suffît de 
les relire pour constater à quel 
point ils anticipent nos destins. 
Ainsi, en moins de trente ans. 
Stevenson annonce le terrorisme 
(« le Dynamiteur »), Chesterton 
en fait la critique (< le Nommé 
Jeudi s) et Conrad la synthèse 
(« Sous les yeux d'Ocddent e). Le 
Hongrois Arthur Koestler participe 
lui aussi de la littérature britan- 
nique et prend place dans un trio 
dont les deux autres pôles se nom- 
ment Orwell et Huxley. 

• Alors que ma famille, commu- 
niste, me pressait de rejoindre le 
bon camp, je lus avec infiniment 
d'appréhension « le Zéro et l'In- 
fini Ce devait être en 1956. Je 
partageais alors mes lectures avec 
un ami qui, depuis, n'a cessé de 
gravir les échelons de la hiérar- 
chie du parti. Et, a dire vrai, je 
crois même que c'est ce roman de 
Koestler qui entraîna notre adhé- 
sion. Curieusement, nous n'enten- 
. dions pas Roubachof, dont on sait 
qu'il unifie les caractères de Bau- 
kharîne, Radek et Trotsky, déclarer 
au jeune Richard, militant allemand 
qui doute du bien-fondé des mots 
d'ordre de son organisation : « Le 
parti, c'est l'incarnation, de l'idée 
révolutionnaire dans l'histoire. 
L'histoire ne cannait ni scrupules 
ni hésitations.. Inerte et infaillible, j 
elle coule vers son but. » Non, 
nous étions sourds. En revanche, 
lorsque le juge d'instruction Gletkin 
's'adressait à l'accusé, nous com- 
prenions de quoi notre vie allait 
être l'enjeu. Rappelez-vous : « Pour 
la première fois dans l'histoire, une 
révolution n'a pas seulement pris 
le pouvoir, mais elfe f'a gardé. Nous 
avons fait de notre pays un bastion 
de l'ère nouvelle. H recouvre le 


sixième du globe et renferme le 
dixième de la population du 
mande. » L'exaltation ne se com- 
mande pas. Elle vous distingue des 
autres, les raisonnables, un point, 
c'est tout. 

Plus tard, à l'hôpital Michel-Lévy 
à Marseille, j'obtins de la bibliothé- 
caire qu'elle me portât des livres. 
Elle souhaitait que je combatte 
pour garder l'Algérie à la France. 
Et mai ' l'inverse. Elle voulut me 
convaincre et me prêta mon 
deuxième livre de Koestler, a la Lie 
de la terre », qu'elle n'avait sans 
doute pas lu mais, puisque le P.C.F. 


actuel directeur des éditions du 
retracer ici sa découverte de 


vitupérait l'auteur, ce ne pouvait 
m'être que bénéfique. L'odyssée à 
travers les prisons et les camps de 
concentration français des réfugiés 
étrangers antifascistes me fortifia 
dans mes convictions. Et longtemps 
j'opposai aux tièdes, aux sceptiques 
ce jugement de Koestler : c On 
des défauts de la gauche française 
est qu’elle représente dans la vie 
de ses membres une sorte de péché 
de jeunesse, comme de faire des 
dettes ou d'avoir des maîtresses. 

GÉRARD GUÉGAN. 

< Lire la suite page 25.) 



1 


r 


«h 


L A seule liberté qui nous inté- 
resse, celle des philosophes-. » 
Par les fenêtres grillagées du 
eée Louis- le- Grand, le printemps 
<45 faisait entrer des rêves de sieste 
i Luxembourg. Le professeur lul- 
ême semblait lutter contre la somno- 
noe en levant haut ses sourcils d’en- 
■e. Mais l’ensemble de la classe de 
philo 2 s prenait vaillamment d?s 
stes, toute à l’honneur d'avoir pour 
oître l'auteur du manuel à la mode, 
toute & l'espoir de surprendre dans 
s propos les sujets du bachot, Qu’Il 
issait pour connaître & l’avance. Seuls 
ielques élèves du fond de la salle 
avaient pas résisté au cours sur s la 
îerté en tant qua telle ». et roupil- 
lent ferme, la tête dans les bras. 
Nous avions des raisons. Soucieux de 
ndre service, & défaut d’engagements 
us glorieux dont nous n'a vl ons pas 
nous occupions nos nuits d’ado- 
& accueillir les déportés retour 
Allemagne. 11 s'agissait dé les atten- 
e à la gare de l’Est avec un bërèt 
it et de tes convoyer vers l’hôtel 
téti a. pour d'ultimes formalités et 
remise aux familles. Nous transbor- 
uns les ' paquetages de couvertures 
aux odeurs d’agonie, nous 
aux premières collations de 
inserves américaines, aux aspersions 
: poudre DDT, et aussi aux retrou- 
illles, quand les rescapés et leurs 
ucbes n’étaient pas sûrs de se recon- 
iltre. sous les masques de maigreur, 
cas portions les' plus épuisés dans "os 
as et sentions à travers la toile 
yée, comme poissée de souffrance 
s branches martes de leurs os. Selon 
gaucherie propre au dévouement, 
i k cause de l'hébétude et du faïb'e 
rfdg de ces squelettes vivants, nous 
ur parlions comme A d?s enfants 
•arés — ce qu'ils étaient devenus. 
L'aube nous surprenait boulevard 
aspail, ivres de somm e il, de Mère 
Me, de visions effarées et de craintes 
nblguës : les convois s’espaçant nuit 
>rès nuit,' Us nous faudrait bientôt 
■couxager & jamais les familles atfcnrô- 
iea dans le hall de l'hôtel et renoncer 
jor nous-mêmes à la fièvre, de vetl- 
t plus utilement que. sur des exa- 
ens._ tout en jouant les receveurs de 
eux autobus & plates-formes l 


.ROFESSEURS et premiers de 
ftîmuwa voyaient dans ces nuits 
- à Lutétia des prétextes de 
jmcres. Nous n'avions pas conscience 
pas-mêmes d’assister à 2a plus grands 
bote du siècle. Lee alertes aériennes 
î l’année précédente avalent, à pêne 


Sans chagrin ni pitié 


« 


UNE CERTAINE FRANCE », de Philippe Ganier-Raymond 


troublé les cours, poursuivis crânement 
ri ariff les caves. Survenue pendant les 
v acances, la libération avait laissé 
intacte la sacro-sainte barrière entre 
l'école et la vie, dont la laïcité façon 
Vichy servait cTalIfaL On s’était 
contenté de décrocher les portraits 
de Pétain, le brave pépé dispensateur 
des biscuits vitaminés. L’éloig n ement 
des professeurs Marcel Déat et Georges 
Bidault vers des destins opposés était 
passé aux profits et pertes. 

A plus forte raison, l'absence sou- 
daine des élèves Weiss et Ritidne, un 
matin de 1942, avait été mise tacite- 
ment, et non sans soulagement chez 
les bons élèves baptisés, au compte 
d’une mauvaise angine dont leurs 
parents auraient omis de les excuser. 
Risklne l Premier partout,, un vaste 
crâne- de génie ï H écrivait et poly- 
copiait tout seul, avec une bizarre pâte 
bleutée, un roman & épisodes. Intitulé 
l’Aiguille dans le genou. Pourquoi ce 
titre ? ■ « Parce que ça fait mal », 
disait -ü. € Comment l’aider ? d. avait 
demandé tout haut son voisin de 
pupitre quand il fut sûr qu’fl ne 
reviendrait pas. « En sachant aussi 
bien que lui vos verbes en mi», avait 
répondu le prof de grec, au nam du 
«devoir d’Etat», version universitaire 
— et commode — de la « Communion 
des saints ». 

Ce que Nourfselsr affirme dans Alle- 
mande au sujet du lycée Saint-Louis : 
était vrai, j'en témoigne, pour le 
proche «bas’ grand»: sauf exceptions 
mémorables, maîtres et élèves ont 
piteusement ignoré ce qui se passait, ; 
d an* la rue, dMncompotible avec leur 
bel enseignement humaniste. 

L faut comprendre : comment les 

quelques militera qu’ils étaient 
alors auraient- Us ijemonté le cou- 
rant de l'opinion ? Car U s’agissait de 
courant majoritaire. Philippe Ganier- 
Raymond a raison de le rappeler dans 
Une certaine France, même si aucun 
des textes qu’il recueille n’est inédit 
et si l’intention polémique l’emporte 
ouvertement chez lui. sur . l'équilibre 
cher a»» historiens. 

C’est un fait à ne pas oublier ai 
ces jours d’ultime commémoration que, 


de toute l'Europe occupée, la France 
a été le pays le plus docile à la 
vdlonté nazie, et parfois le plus 
empressé. H n’y a eu nulle part des 
exécutants aussi zélés que le commis- 
sariat aux affaires juives et la brigade 
spéciale du commissaire David. Si la 
Belgique a eu son Degrelle et la 
Norvège son QULsling, aucune natiob 
sons la botte n’a produit autant 
d’organisations colîaboratJonnlstes, et 
d'aussi disposées à se muer en polices 
parallèles contre des. compatriotes. 
Les rafles de juifs de 1941 et 1942 ont 

f — Par ‘ — \ 
Bertrand 

^ Poirot-Delpech ^ 

été opérées sans la participation des 
Allemands, que beaucoup de détenus 
n’ont 'jamais vus avant- le peloton 
d'exécution ou le train plombé. 

En août 1942, 1e mois où le roi du 
Danemark menaçait avec succès de 
porter l'étoile jaune, c’est Vichy qui 
a ripmwTtriè aUX Allpipanrit qnp les 

enfants de déportés juifs soient em- 
menés & leur tour. Nous avions anti- 
cipé sur les consignes de l'occupant 
en ce. qui concernait l'étoile, le couvre- 
feu et le nvmerus daususdans les pro- 
fessions libérales ou l'Université. Dès 
l'automne 1940, les mesures françaises 
de recensement et de discrimination 
étalent prêtes. 

j OIN de modérer cette ardeur, la 
I pressé citée par Ganier-Raymond 
■*-* poussait au c ri me racial et sem- 
blait <Dautant plus appréciée du pu- 
blic. La honte qui saisit â la lecture 
de certains articles vient moins de 
leur Ignominie que de leurs tirages. U 
faut savbir ou se souvenir que des 
dizaines, des centaines de milliers de 
Français ont apprécié — sinon c'eût 
été le boycottage et la fin des journaux 
en question — que l’Appel titre: « Une 


rafle, monsieur le préfet I » (juin 1941) 
et joue à la politique-fiction avec « La 
mort du dernier juif » (juillet 1942) ; 
que Je suis partait suggère, entre au- 
tres plaisanteries, de jouer au « tennis- 
juif » dans la rue comme on jouait 
au « tennis-barbe » (juin 1942) ; que 
le Franciste dénonce la « nouba ef- 
frénée » des camps d'interne m ent (jan- 
vier 1943), sans parler des Nouveaux 
Temps, du Matin, de Paris-Midi. 

Avec le recul, les signataires comme 
le « professeur Montandon », passent 
pour les malades mentaux quiis étaient 
sans doute, et 2 est devenu presque 
comique de voir comment d’autres 
forcenés, dont Céline, en « manque » 
de fantasmes du fait de la persécution 
effective qui dépassait leurs vœux, se 
sont mis à dénoncer le sang juif de 
« Ben Montaigne », de Racine, Sta- 
line, Picasso- Dali CI) 

M ais tous ne déliraient pas à ce 
point. Ainsi BrasfflaCh crachant sur 
Blnm et la République au procès de 
Riom, ou Rebatet, dont les Décom- 
bres (1942) furent un des gros succès 
sous L'occupation. 31 on vantait tant ce 
livre, qui ne tranchait pourtant pas 
spécialement sur la manière Insultante 
de la droite d’alors, c’est, comme sou- 
vent, qu'on n’osait pas trop l'encenser 
pour son contenu*, Quand quelqu'un 
dit sa « joie vengeresse » de retrouver 
une vflle « nettoyée de ses juifs » 
ou son vœu d’un ghetto mondial, et 
qu'on partage au fond sa pensée, fl 
est en effet' plus sage de le louer 
pour ■ son « talent ». L’esthétique a 
bon dos, dans ces cas-là. Elle ne sert 
même souvent qu'à cete_ 

S Z l'opinion française a tardé à s’in- 
digner du génocide, après avoir 
adhéré à ses prémisses, c’est que 
bien avant l'Invasion de 1940 elle 
était aussi antisémite, et peut-être 
davantage, qu'oufcre-Rhto. En plus 
d'une tradition séculaire liée sinistre- 
ment au christianisme, le terrain 
était ensemencé sans' aucune entrave, 
depuis raffaire Dreyfus, par l’intelli- 
gentsia mauuassieane. la mieux pla- 
cée sur le marché des moyens d'exprès- 
si an. 

Dès- 1938, le futur commissaire aux 


affaires juives, alors conseiller muni- 
cipal, donc élu du peuple, réclamait 
impunément pour Paris ce que Hitler 
n’avait pas encore osé & Berlin. Dans 
la ligne de l'Action française, qui 
criait & la France « enjuivée », Bra- 
sillach croyait drôle de comparer les 
Juifs & des singes, et Drieu leur lais- 
sait le choix entre l’exil ou mw* 
« a s simil ation » avec stages probatoi- 
res et limitation en nombre aux 
« leviers de commande ». U faut 
l’admettre une bonne fols : s’il est vrai 
que les meilleurs ont tout donné pour 
battre l’idéologie raciste, il reste que 
toute une masse y a souscrit sponta- 
nément, sans vrai cha- 

grin ni vraie pitié devant ses consé- 
quences extrêmes. Et sait-on seule- 
ment, dopais la rumeur d’Orléans et 
les ratonnades de Marseille, si elle en 
est guérie? 


M EME rapproche de la fin du 
Reich et des re t o ur nements de 
vestes n’ont pas empêché 
beaucoup de Français d’applaudir aux 
crimes de 1944, telle r exécution, au 
Mont- V aléri en le 21 février, de vingt- 
trois communistes, dont vingt et un 
étrangers et onze Juifs. 

Dans l'espoir de dresser la popula- 
tion contre ces héros, les avalant 
composé une affi ch e avec laïcs por- 
traits et leurs noms venus d’ailleurs, 
en titrant : e La libération par 
Formée du crime. » A cette 
« affiche rouge », qu' Aragon a chantée 
— c parce qu'à. prononcer vos wnn« 
sont difficiles^. », — Philippe Ganier- 
Raymond consacre, en même .temps 
que son sottisier de l’antisémitisme 
et nomme en pendant, n-ne e mpé te 
retraçant la vie exemplaire de eha/wm 
des jeunes fusillés. 

Partie que certaines affiches furent 
lacérées on couvertes de graffiti à la 
gloire de la Résistance, et parce que 
la manœuvre ne fut pas renouvelée, 
on a conclu un peu vite que les Pari- 
sie ns s ’étalent solidarisés avec les 
martyrs. Ganier-Raymond n'a pas tort 
d’en douter un peu 
% Bst-ce vrai qu’on fnsllte les gpn*; 
par vingtaines ? », a demandé un ly- 
céen de première, à la fin d'une 
où fl avait c séché » sur quelque ode 
d’Horace. 

s Vous ferlez mieux de penser au 
bac ! », lui a-t-on répondu. 

★ » Ont certaine France a, ^antisémi- 
tisme 1940*1944, de PMlnpe Gu übe- 
Baymond, Bafland, m pages, 37 F. 

★ « L'Affiche range a, de FhEUppa 
Ganiçr-Kaymond, Fayard, S F. 


î 



1 



Page 20 — LE MONDE 16 mai 1975 


v* 


LITTÉRATURES 

de langue français* 


• littératures uftnnnarïnes 
de langue française, genèse et 
jeunesse, 100p. Actes du coUo- 
que de rUnlversîté du Ter* 
mont (Burlington). Textes re- 
cueillis par T. H. Geno et 21. 
Julow. littératures négro- 
atricaiue, antfflalse, québécoi- 
se, franco-américaine et com- 
parée. avec Ii. S. Benghor, L 
D. Jackson, IL SeJUn, F. Lam- 
bert, J. Étiler-Blals, T. Pré- 
fontaine, L. Beaulieu, P.-A. 
Bourque, G. Gouxaige. IL A. 
Jones, P.-P. Chassé, G. Sher- 
man, SL Dorsinriîle, H. Wa- 
sudfc et L. F. Fontaine. 

• Les 3tadiseréfloifâ du Vaga- 
bond, contes et récits du 
Congo, par Gu? Menga. (Con- 
golais A Paris), 96p. Le ré- 
pertoire de six nuits, compre- 
nant douze contes et récits 
flfHnwtng, agrémentés de chan- 
sons, de fables, de plaisante- 
ries, de flaTimxi et «nrpfrfiï» de 
'deux pages de devinettes. 


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LITTÉRATURE 


Les souvenirs de « Mémé Santerre » 


TOUTE LA. MÉMOIRE DU PEUPLE... 


* MEME SANTERRE, WB VIE_^ 
racontée pu Serge Grafteaax. Edi- 
tlans Mu, W pages, » F. 

P ARFOIS, quelqu'un dit, agacé : 
« Le peuple ? Ah I le peuple-. 
Mais nous aussi nous sommes 
le peuple I » C'est vrai, voilà une 
définition an peu creuse qui englobe 
tout et ne définit finalement rien. 
Tout eu plus s'aglt-il d'un signal 
annonçant l'ouverture de la déma- 
gogie. Et pourtant; à l'annexe de 
l'hôpital de Meaux, un « morceau de 
peuple ». menu et vibrant, attend 
la fin du jour, loin du bruit et 
des modes, témoin de ce passé 
dont est fait aujourd'hui. « Mémé 
Santerre », à quatre-v in gt-quatre ans, 
se souvient Elle raconte en suivant 
le fil d'une mémoire Intacta ca que 
fut sa vie — un long carcan de 
travail de quinze heures par Jour, — 
et ramène à la lumière une foule 
d'ombres, qui a créé les richesses 
dans le silence et la sueur. Les 
souvenirs de Mémé Santerre s'in- 
sèrent dans la mémoire collective du 
prolétariat cette matière première 
de l'histoire. 

Bien sQr, des Jeunes gens s'éton- 
neront de l’admiration qu'éprouve 
Mémé Santerre pour son père, un pa- 
triarche plutôt bien pensant, un bour- 
reau de travail dont l’étroite ambi- 
tion paraît être de payer fe premier 
ses dettes d'épicerie. Nulle trace 
de révolte chez ce père exemplaire, 
qui subit le quotidien au rythme des 
pédales des métiers à tisser que 
poussent aa femme, sa demi-douzaine 
d’enfants, et lui-même, de 4 heures 
à 22 heures, dans ia cave da leur 
maison. Il faisait plutôt froid à 
l'aube du siècle dans un coron du 
Nord. 

Nous sommes dans une famine 
honnête et bien française. Pour un 
peu, à l'énoncé de tant de misères — 
la faim, le froid, la pauvreté, les 
longs Jours maigres, — on refer- 
merait le livre, l'heure n’étant plus 
au misérabilisme, s’il n’y avait le 
ton de Mémé- Santerre, cette façon 
qu'elle a de vous taire respirer 
les grands bols de chicorée de 
son entance, ta douillet repaire que 
peut être un lit de gamine dans un 
placard, Talr du talus à la sortis 
du vfflage où s'examinant des Jeunes 
gens en galoches, s’il n’y avait 


PAUL-MARIE DE LA GORCE 

■7 e rianro f ittéraire) . \ 

Une démarche impitoyabfef/ienL , 
critique. Un auteur qui comptera 
désormais dans les grands débats 
de notre temps. 

FRANÇOIS FURET 

iif? Nouvel .Observateur 

L'une des personnalités intellectuel! 
les plus intéressantes dit monde 
. d'aujourd'hui. 

OLIVIER CHEVRfLLON 

; 7 Point), ■ 

V Dans un petit livre qui fera du bruit. 

- Pierre Chaunu secoue rudement 
toutes les idées reçues. 

EMMANUEL LE ROY LADURIE 

.7 p Monde) 

Chaunu diffuse des iciees souvent 
nouvelles, à maintes reprises 
provocantes, parfois 
extraordinairement brillantes. 






surtout cette gaieté increvable de 
ceux qui ont gagné le combat pour 
la survie, su n'y avait la vérité. 

Se déroulent aussi les jouis sans 
fin dans les champs de betteraves 
de la Seine encore inférieure. Toute 
fa famille s'y rend Pété, après 
l'achat du billet de chemin de fer. 
travailler de 6 heures à 21 heures 
pour des compagnies qui siègent 
à Paris. Une seule tais, Mémé 
Santerre verra run des actionnaires, 
un monsieur noir et glacé, qui 
passera indifférent devant ses contre- 
maîtres tâtes nues et baissées... 

Puis. Marie-Catherine — Mémé — 
épousa un grand garçon maigre 
rencontré au bord du talus et bon 
comme du pain blanc. Ils tissant 
désormais do conserve et vont 
ensemble l'été aux champs; un fils 
naTL 


La peste 


Des frontières du Nord, dévale 
soudain la pesta. Depuis quelque 
temps, des bruits de guerre cou- 
raient, c'est ce que disaient les gens 
Instruits, ceux qui savant lira. La 
plupart des hommes ont quitté le 
coron et remontent vers le nord 
en pantalon garance. Jaurès 
connais pas.- 

Trop prés de ta frontière, le coron 
est envahi. La famille de Marie- 
Catherine est dispersée. On retrouve 
le petit-fils et les grands-parents en 
Bretagne, à la fin du conffiL La 
Grands Guerre s'achève par des 
morts et des ruines sans que ta 
tuerie ait revêtu une quelconque 
signification. Elle est supportée, 
comme la paix.. 


La paix, c'est un nouveau départ 
vers une grande sucrerie de la 
région parisienne. Auguste, comme 
l'était son beau-père, devient un ou- 
vrier modèle. Les années passent 
puis l'on parie da grève, d'une 
grande, d’uns immense grève. » Au- 
guste taisait grève. Je n'en revenais 
pas », dit mémé. Un grand souffle 
passe ; le Front populaire. Auguste 
peut sg reposer le dimanche et c'est 
enfin la grande évasion des congés 
payés.. 

Nouvelle guerre, la débâcle, ta 
retour à ta sucrerie. L'occupation. La 
paix. On vieillit Marta^Cat est deve- 
nue mémé. 

A cinquante-trois ans, le fils meurt 
des suites d’un lointain accident 
du travail. 

Cest la retraite pour tas San- 
lerra. L'apprentissage de ta vie en 
H.L.M. Auguste msurt à son tour, 
d'un cancer. Aujourd'hui, Mémé San- 
terre vivote & l'hôpital, paisible, 
amicale, sans rancune contra une 
existence qui lui a donné une aorte 
de bonheur, l'amour qui l'a «trans- 
figurée ». 

Une vie banale et sans histoires, 
dira-t-on. Peut-être, mais elle est 
pour un certain nombre ’d' e n I r e 
nous, celle de nos grands-parents, 
de leurs traditions et de leurs défail- 
lances. On ne ta redécouvre pas 
sans émotion. A l'écart des pré- 
occupations des ethnologues en mal 
d'exotisme, voici un morceau de la 
mémoire du peuple, celui dont on 
ne parie pas — celui qui dure. 

BERNARD ALLIOT. 


Galanis an service de la poésie 

N couronnant Jean Gulchard-Moin et son recueil Récits abré- 
Jd gé« (1), les jurés du prix Max-Jaoob n’ont pas seulement distingué 
™ un ff n 0 f rare poète qui tf oublie jamais lorsqu’il s’abandonne 
à la ferveur du poème qu’il est un des plus- fastes critiques d’art de 
notre temps. Ils ont aussi célébré une femme qui depuis quelques 
saisons se dévoue avec passion et avec goût à le réalisation de beaux 
livres où s'épousent les mots des poètes et les formes des plasticiens. 

Les éditions Galanis portant le nom de celle qui les a créées et 
les anime. Cette tomme à la fougue adolescente ouvre avec la flemme 
de Partisan, loin de tout but mercantile. A r entendre parler de ses 
poètes, de ses artistes, on devine un frémissement qui vient de loin. 
Et Cest tort réconfortant dam une époque où la poésie, comme tout 
produit, est saisie par le loi du marché. Galanis a édité une dizaine 
de recueils Imprimés sur beau papier, de format séduisant, chaque 
ouvrage étant enrichi do nombreuses Illustrations, encore que la mot 
convienne mal lorsqu’un artiste et un poète chemihenr de concert. 

Alain Bosquet et Toron Mualc ont fait ensemble Penser contre aol ; 
Guitievlo et André Beaudln, De l’hiver ; Claude Esteban et Jean Bazaine, 
Croyant nommer ; Jean Grenier et Arpad Szeries, Troisième lexique, etc. 
Ces volumes, bien qClls relèvent de la bibliophilie, sont vendus à des 
prix admissibles. Galants n’accumula pas dans de secrètes caves 
ror arraché parjes poètes du, stylo ou du burin aux parois de r obscur. 

A. L. 

if Boudons Pa te nta. 127, bonlevard Hmimmann. Farts 75008. 


V I 

\ds I 


fl) Le recueil est accompagné de trente-deux dessina originaux , 
Vlatra Da âUvs. / 


Prix 

— LE TRENTE -CINQUIEME PRIX 
APOLLINAIRE^ doté de SON F, 
a été décerné à Châties Le Qrdn- 
trec pour son recueil de poèmes 
■ Jeunesse de Dieu » (Albin Mi- 
chel). 

— LE PRIX DE POESIE DES s NOU- 
VELLES LITTERAIRES b a été 
attribué au Jeune poète Jérôme 
Marnait pour son recueil s Mi- 
grations », publié aux éditions 
Jean GrassLo. 

— LE GRAND PRIX DE LITTERA- 
TURE DE LA VILLE DE BOR- 
DEAUX a été décerné à Jean Cay- 
rol, membre de raeadémle Con- 
court. 

— LE N E UV IEME GRAN D PRIX 
LITTERAIRE DU CŒUR VOLANT 
(doté de 2 SM F) a été attribué 
à Pierre Verrai pour « F Amour 
lu a (édition* de La Table Ronde). 

— CHARLES E3EBRAXAT BT JAC- 
QUES CHABON ont été proclamé» 
lauréate du Prix des dépositaires 
de presse, le premier pour mu 
roman ■ Jules Matrat a, le se- 
cond pour un récit autobiogra- 
phique « Moi, nu comédien a. 
Les deux ouvrages sont publiés 
chez Albin BDcheL 

— Le PRIX ALEXANDRE - DUMAS 
1375 (médaille A l’effigie d’Alexan- 
dre Dumas père; portant le nom 
du lauréat et du prix) a été attri- 
bué A Jean. Laine pour son ttvte 
r le Galérien a (Edition* ftsoce- 
EmpJre). 

— LE PRIX ROGER-NIMIER, d’un 
- montant de u 0 M F, a été dé- 
cerné à Frédéric Musao, pour son 
roman : « la Déesse a (la Table 
Ronde). 

— LE CINQUIEME PRIX e VACAN- 
CES 299» » décerné A uns «ravir 
littéraire Invitant à révision, A 
l'aventure du au rêve a été attri- 
bué A « Jusqu’o* volent mes 
yeux a, de Christine Garnier (Bd. 
Robert Laffont), 


Rééditions 


— a PRESSES POCKET a réédite 
les Guides mystérieux de 
Xcbtra : « Guide du Val de 
Loire mystérieux » (3 volumes) 
et ■ Guide de ferraille» mysté- 
rieux a (7, SS F, chaque volume). 


ÉCHOS 

ET NOUVELLES 

— QUATRE DES GRANDS REPOR- 
TAGES D'ALBERT LONDRES 
viennent de faire l'objet d’une 
réédition dans la collection 10/1X. 
n s'agit de a Dante n’avait rien 
vu a sur le bague militaire de 
Blxfbi, en Afrique du Nord, suivi 
de c Chez les fous a, de « Le Juif 
errant est arrivé a sur le retour 
des Juifs en Palestine, de 
■ L'homme qui s'évada a précédé 
de « An bagne a sur l'affaire 
Dieudonné, avec une préface de 
Florise Albert-Londres, et des 
«-Pécheurs de perles a et antres 
reportages. Tons ees textes sont 
réunis et présentés par Francis 
IjimbHii. 

C ongrès 

— LE CONGRES NATIONAL DE 
L'ASSOCIATION DES BIBLIO- 
THECAIRES FRANÇAIS, qui rient 
de se tenir A La Grande-Motte, 
prés de Montpellier, les 30 avril. 
1** et 2 mal 1375. a posé essen- 
tiellement le problème de la spé- 
cialisation da tâches, de rensei- 
gnement et de la formation per- 
manente. Lu bibliothèques font 
apprit A un personnel tria divers. 
La formation de hase comme la 
formation peraanente sont in- 
dispensables à tous les niveaux. . 

La commission de formation . 
continue et du recyclage a sou- 
haité la tenue d’un Inventaire 
permanent des actions de forma- 
tion continua existant' au niveau ■ 
régional- La centres régionaux 
devraient être dotés de la plus 
large autonomie possible de fa- 
çon A' pouvoir passer des contrats 
et des conventions avec la en- 
treprises et collectivités locales. 
Au niveau de la formation supé- 
rieure, c'est le rôle da Féeble na- 
tionale dm bibliothèques. Mata O 
serait utile de coordonner les ef- 
forts da organisme* qui s’occu- 
pent de formation s école supé- 
rieure da bibliothèques. Institut 
n a ti o nal da techniques et com- ' 
muni cations, Institut catholique, 
ou, pour la formation moyenne, 
I.U.T. et ce n tre s régionaux. 


VU FOIRE INTERNATIONALE VU LIVRE 
A MONTRÉAL 


P OUR la première fois, une 
Foire internationale du livra 
se tient, du 15 au 19 mal, 
sur 1e continent nord-américain, 
à Montréal, pont naturel entre le 
monde de Gutenberg et celui de 
Mac-Luhan qui inspirera la ma- 
nifestation. 

Comme celle de Francfort, la 
Foire de Montréal se veut ren- 
contre et négoce de professionnels 
avec achat et cession de droits 
d'édition, coédition et coproduc- 
tion. diffusion de produits édito- 
riaux sur les marchés nord-amé- 
ricains et Internationaux, échange 
d'expériences Techniques et pro- 
fessionnelles. Et & ce titre elle 
verra se rassembler les différen- 
tes professions du livre : éditeurs, 
agents littéraires, fabricants de 
papier, graveurs, illustrateurs, 
relieurs, libraires, bibliothécai- 
res, etc. 

Mai k elle entend aussi se situer 
dans la perspective dune muta- 
tion de l'édition et s'ouvrir aux 
supports modernes de la commu- 
nication, dont l’Amérique du Nord 
est l'un des marchés, et des cen- 


tres de création les plus Impor- 
tants. 

Le monde de I’audlo- visuel y 
fera sa Jonction avec celui de 
livre. 

Un colloque avec La participa, 
tion des éditeurs, conduit par 
Marc Luhan et Robert Esearpft, 
se déroule notamment dés l’ouver- 
ture le jeudi 15 mal sur le thème : 
« De Gutenberg à Mac Luhan : 
r impact des nouveaux media sur 
rédiiion. v n sera suivi de diver- 
ses manifestations telles que sémi- 
naires. congrès, expositions, salons, 
et remise, le 18 mai, du grand prix 
littéraire de la ville de Montréal. 

La manifestation se dérouta 
dans le complexe d'exposition de 
la place Bonaventure : 30 tara ms 
sur lesquels 1e Club des éditeurs 
occupe une surface de 1600 m 2 
avec bureaux « paysagés » pour 
y traiter les marchés. La matinée 
est en principe réservée aux affai- 
res. L'après-midi ara publia On 
s'attend à une affluence nom- 
breuse : francophone et anglo- 
phone, et ce, notamment, ta 
19 mai. fête nationale au Canada. 

P. M. 


SCIENCE-FICTION 


Rendez-vous à Angoulême 


/ , L est question d‘ « Ançoulême 
City a dans Alpha ville. Une 
nouvelle de Thomas Disch 
porte également ce nom. Bref, la 
patrie de François I* entretient 
des rapports secrets avec la 
science-fiction. C’est aussi une 
voie superbe, et le temps était au 
beau fixe en cette semaine du 
2 s avril au 4 mai, où les • fans » 
st les e pros » vinrent tenir leur 


UN CONGRÈS DES 
FEMMES ECRIVAINS 

L 8 premier congrès da femmes 
écrivains A Nice n'a pas tout à 
fait réussi k se donner nn or- 
dre do Jour, car tantôt on évoquait 
la problèmes de l’écrivain dans la 
société (qui ne sont pas spécifique- 
ment féminins) et tantôt on trai- 
tait de la condition féminine (la 
temmefl . écrivains n’étant pas plus 
con ce rnée» que 1 m autre*). « H tant 
de bons romans, da romans d’amour, 
pour la ménagères », — cette for- 
mule qui, aux yeux de certaines, dé- 
finissait une littérature proprement 
féminine, est bien loin d’avoir tait 
runanlmlté. Rameurs et mouvements 
divers soulignèrent franchement le 
désaccord de la plupart da partici- 
pantes. 

Car le style de ce congrès fémi- 
nin rompait, avec la usages ordi- 
naires da colloqua d Intellectuels, 
où la forma d’une courtoisie aca- 
démique sont toujours de rigueur. 
Chez la femmes, on manifeste ou- 
vertement sa sentiments, on grogne, 
on télé, on interpelle la présidente. 

H ne. faut sans doute pas sourire 
de ce débraillé, de ce naturel ; U 
en sortira peut-être quelque chose 
de neuf, de vrai, de virant. — J. p. 


— LE QUARANTE BT UNIEME 
CONGRES DES LIBRAIRES se 
tiendra du dimanche ZS au mardi 
87 nul 1373 au Palais da congrès 
de Toulouse, en présence de deux 
cents, professionnels de la distri- 
bution du livre. Le plan MOÏSE 

' de défense de la profession. lancé 
au début de l'année et amendé 
par la différentes instances syn- 
dicales, y sera A nouveau débattu, 
a ins i, que la réponse A apporter A 
la pratique du s -discount a. Huit 
commissions de travail (daq po- 
litiques et trois techniques) défi- 
niront l’attitude à adopter face, 
notamment, aux antres ”"«n» de 
distribution économique et «m 
pouvoirs économiques. 

Colloques et débats 

— A L’OCCASION DS LA REUNION 
A PARIS DE SON EXECUTIF IN- 
TERNATIONAL la 23 et 24 nui 
1975, le Pen tançais organise le 

. Jeudi 82 mai, en hommage à sa 
confrères étrangère et A l’Année 
internationale de la femme, " 7 » 
journée littéraire consacrée à la 
femme créatrice de valeurs. Cette 
Journée » déroulera en»m la 
grande salle de llittel de Massa 
(Société da gens de lettres). Le 
public est Invité A participer aux 
débats qu'ouvriront la témoignâ- 
tes de Mma Tnü ' Efflatoun 
(Egypte). Sophla de Mrio (Portu- 
' gai), Agna Nemts jfBgj (Hon- 
grie), Hélène Ctsous et Gisèle Ha- 
limi (France). 

Revues 

— M. JEAN -LOUIS SKRVAN- 
9CHREEBHK, président de « Ttch- 
nJc-Unioa), tancera no mois de 

. septembre un mensuel Intitulé 

« Lire- Magazine a. 

! Le rédacteur en chef en sera 
Bernard Pivot 

a Lire-Magazine a pnbUeta cha- 
que mois da extraits substantiels 
da dix , meilleurs ouvrages rt- 
. cents, les livres séJeerioaufe cou , 

. vrant la dourama la plus va- 
rite,' sauf le roman, et, di«. 
c Guida d'achats a, recommande- 
xs, en la décrivant brièvement 
une cinquantaine de livra do- 
sé*, pas genre*. 


rencontre annuelle. Ce n'était tph 
la deuxième du genre, ou moût 
dans notre pays, et elle eut à l 
fois Fenthousiasme et Finexpè 
rier.ee de la jeunesse. 

Une manifestation de cette na 
tare n’est pas facile à enferme 
dans une définition. Trois buü 
tarions s’y superposent : 

1) Un congrès réunissant h 
spécialistes (à AngouUme, tu 
soixantaine de personnes), fl U 
extrême m ent fécond puisgu 
aboutit à la formation de tro 
associations 1901 : une sodé 
d'étude de la science-fiction, ui 
société d'auteurs, us comité r. 
ticmal d’organisation des futu 
congrès. La science-fiction Ira 
ç aise est en pleine stmcturatk 
2} Un festival principaieme 
destiné à la population loca 
Plusieurs müUers d’Augaumoisii 
non initias trois curieux > 
science- fiction, visitèrent Vexpo : 
tion on assistèrent aux proje 
dons, ce gui, espère-t-on, les se 
sürilisera an genre mais ne sa 
rait les dispenser des lecture 3 
base. 

3) Une k convention s metta 
en présence les c fans » (deux > 
trois cents, venus parfois d’A 
goulême, parfois aussi de tJ 
loin ) et les « pros a, ou si fi 
préfère les « amateurs » et l 
« spécialistes ». C’est de loin 
manifestation la plus origina 
La première convention eut U» 
aux Etats-Unis en 1939 ; elle f 
organisée par des clubs de a fans 
et l'institution en a gardé da. 
son pays d’origine un asp et 
ludique prononcé (concours < 
costumes, banquets, discours pi* 
ou moins bouffons prononcés CV" 
micro par des spécialistes plus r 
moins ivres ) gui semble n’ib 
plue de mise dans la patrie < 
Rabelais. Les e fans » prisât 
étaient surtout venus pour parle 
Le dernier jour fut armant 
le palmarès du deuxième gras 
prix de la science-fiction pan 

f ixe : meilleur roman, I’Homm 
rebours, de Philippe Cane 
fvoir le Monde du 29 novembr . 
1974) ; meilleure nouvelle, Th o 
mas, de Dominique Douay QFIt, 
tion, 71 ° 249). Des prix spéoam 
allèrent à des débutants concow 
rant sur manuscrit : opérattir. 
fructueuse. puisqWen fin A 
compte neuf des nouvelles remet 
guées seront publiées par les trot 
principales revues . Fiction, Ga- 
laxie et Horizons du fantastique 
Trois revues gui ont désorvun 
des concurrents : Dédale fATars 
bout, semestriel), déjà paru 
Chroniques terriennes (tibrarri* 
«Parallèles», 47, rue Satnt-Ho 
noré, 75001, Parts), dont le pre 
mier numéro, très luxueux, fw 
apporté tout frais à Angoulème; 
Univers (J'ai ht, trimestriel), an* 
nonci pour juin. La science-fic- 
tion bouge. Seule ou presque dont 
f édition française, elle ignore le 
marasme. Pour combien de 
temps ? 

JACQUES GOIMARD. - 


'rPublfettdr 


CONTRE 

L'ÉDUCATION SEXUELLE 


— pour une éducation sexuée, car 
c'est dès ia naissance que les 
parente doivent accepter . cbea 
l'enfant f expression de sas .dé- 
sirs sexuels souvent culpeWiteé*. 
• Parente et maîtres ne peuvent 
plus Ignorer Dette vérité essen- 
tielle qu*n n'y a rien dans l'Intel* 
llgance .qui ne soit d’abord «ta» 
les sans, et qu'à dévaloriser le* 
sens on dévalorise l'homme. » 
C'est bien à une nouvelle forme_ 
d'éducation que nous Invite l'émi- 
nent .psychanalyste George» 
Mau co dans son ouvrage « Bfu* 
cation et sexualité », « 1110011 ®° 
U prisme Armand. Colin. 






LE MONDE — 1$ moi 1975 — Page 21 





ET CRITIQUE 


tf i 




• :f 



\ - 


L’Asie 
sans illusion 

LE DIABLE VERT, de Muriel 
cerf. Mercure de France, 3K page*. 
35 F. 


D 'ABORD on est quelque peu 
Inquiet pour avoir posé les 
yeux en premier Heu sut la 
■« table des chapitres - : les Trois 
nuits do la plaine hme, Surabaya, 
Dos fraisas b la morphine, etc. De 
IA à penser que Muriel Cerf a rédigé 
quelque chose comme un guide de 
voyages.-. Puis on se souvient de son 
iremler livre. rAntfvoyaga, Bt l'hési- 
tation est vite balayée. 

Etrange personnage que cette 
Jeune femme qui se met en scène 
et déclare dès la cinquième ou 
sixième page : • J’ai la déconnade 
sur la langue. » Plutôt maligne, 
débrouillarde, dégourdie, la curiosité 
nichée au fond des yeux, l’énergie 
toujours flambante, un don Inné pour 
se fourrer dans toutes sortes de situa- 
tions plus ou moins baroques, folles, 
et un regard sans buée qui ne pein- 
turlura pas le réel. 

L’Asie que Muriel Cerf nous fait 
découvrir n’est pas l’Asie pour tou- 
ristes .émoustillés. C’est une Asie 
ravagée par la civilisation survoltée 
de l'Occident, où la crasse . et la 
pouillerie co pu lent avec la vénalité, 
la pourriture humaine, 1* égoïsme 
sacré. Le Taj Mahal ne lui cache 
pas les sombres réalités. 

A travers une succession d’anec- 
dotes, où le sexe est loin tl'étre 
banni, d'un air presque innocent 
Muriel Cerf, mieux que certains socio- 
logues sans doute, parce qu'elle sait 
voir et sait dire ce qu'elle voit, ce 
qu'elle pressent, dresse le portrait 
rude d'un continent qui ne cessé de 
fasciner de nombreux Jeunes gens 
paumés dans les métropoles de fq 
consommation et qui se persuadent 
que l'Eden brille lâ-feas, quelque part 
du côté de Bail ou de Surabaya. 

Au fil des pages, on se’ laissera 
prendre par cette petite bonne femme 
aventureuse et par ses phrases où 
se conjuguent la douceur et le feu, 
où explosent les mots exotiques 
comme des gongs, d’où s'élèvent des 
parfums lourds de mes, de plages, 
de corps vivants. On regrettera seu- 
lement de ne plus vivre au temps 
où les éblouissements d'un Maroc 
Polo enchantaient le public de 
l'époque. 

Au départ jeune fille verte de vie, 
Muriel Cari revient de ce périple, 
désenchantée. Si les voyages défor- 
ment la Jeunesse, lis forment des 
êtres vrais, lucides, & qui reste, par- 
delà l'or clinquant des étapes, la 
vie à vivre, le grand vrai voyage. 

A. L. 


Rectificatif 

— LA COLLECTION « ESTHE- 
TIQUE s, dirigée par MUkI Du- 
fresne, n'a pa* été reprise par 10/18, 
comme' nous l'indiquions par erreur 
dans a le Monde des livres b du 
9 mal : les éditions KHncKstecfc 
continuent d’en assumer In publi- 
cation. 10/18, de son côté, publie 
la série « Esthétique a, elle aussi 
dirigée par MUcel DuTrenne. 


Le conte de Vogresse aveugle 


* LES CONTES DE LOGEES SE, de Nater KbfaniZ. 
Edition bilingue François Maspero, coIL s Voix », 
n dessins, 240 pages, 38 F. 


M' 


O UNIRA a seize ans, Sabiha, quinze. Elles 
sont tunisiennes. La mère a réuni ses enfants* 
Elle leur raconte l'histoire de l'ogresse aveu- 
gle. « C’était une tamiUe pauvre de sept filles. Un 
jour, le Père voulut recevoir quelques amis chez lui 
et II rapporte à se femme sept pains et sept poissons 

pour le repas _ » Elle s'arrête un instant, cherche 
le ton, accorde la voix. Nous apprenons que les 
sept-, sœurs mangèrent fè repas. Pour Ibs punir, le 
père le» jeta dans un puits. La plus jeune des filles 
découvrit au fond du 'puits un mince faisceau de 
lumière qui la mena Jusqu'à une grotte où une 
ogresse aveugle faisait du -pain. Elle se fit adopter 
par .celle-ci. Un jour, elle se débarrassa de la bêla 
en la Jetant dans le feu du four après lui avoir 
soutiré quelques aveux concernant la cachette du 
trésor— La grotte devint palais. Les sept fils du 
sultan découvrirent ce lieu, ns courtisèrent les jeunes 
filles et les épousèrent 





Ce conta, connu dans tout le village 01 voyage 
avec les gens), est recréé et réinventé par la mère- 
La merveilleux est dans la voix, dans ie geste, dans 
le regard, dans la respiration orale propre à cette 
tradition qui joue avec la légende et r illusion. 
Monunlra et Sabiha dessinent les moments forts de 
ce récit qui éclate en petits morceaux suivant la 
vibration de la voix, musique nostalgique et mater- 
nelle. Le tracé en points fins compose des dessins 
qui possèdent le flou du réva et l'irréalité de l'écume. 
Sans contour précis, Ils s'évanouissent un peu comme 
les mots que la mère prononce & peine. Le texte, 
une écriture arabe simplifiée, est présenté comme 
.un parterre sur lequel reposent Ibs dessins. 

Certes, nous ne savons plus écouter un conta. 
Le merveilleux a perdu de son éclat. La culture 
populaire ne fascine plus. L'Imaginaire a désappris 
la part du rêve et de l'irrationnel. Seule la voix 
maternel le est capable encore de capter notre écoute 
et de nous faire croire aux histoires. 

La télévision, introduite dans les campagnes 
maghrébines, fait taire, semble-t-il, les conteurs. La 
mémoire gercée par un vent mauvais se sépare de 
la légende quand le regard neuf de l'enfant se pose 
sur les Images médiocres d'une télévision au service 
d'une sous-euhure. 

Ce recueil dq contes, dits par la mère, dessinés 
par ses filles, calligraphiés et mis en page par Nacer 
Khémïr, le fils aîné, vient Juste à temps pour témoi- 
gner que la culture du peuple tunisien est Ignorée, 
voire étouffée, quand elle n'est pas confondue avec 
un folklore vidé de ses valeurs et touristiqué. La 
famille Khémlr Interroge d'une certaine manière la 
politique actuelle de l'Etat en matière de culture. 
» N’étant pas à l’écoute de son patrimoine, nous dit 
Nacer Khémïr, ta culture actuelle en Tunisie est à 
l’écoute de f Occident. St ces deux Biles ont pu 
dessiner les contes que notre mère leur raconte. Il 
tout croire qu’elles ne doivent pas être les seules 
A pouvoir le faire au Maghreb I » 

La petite Sabiha, recevant le livre terminé, s'ex- 
clama : m Et si chaque famille faisait un conte, 
qu’est-ce que cala donnerait ?.. « 

Témoignage d'une culture mise à l'écart, ce livre 
collectif d’images et de poésie, remet en question 
l'attitude de certains Maghrébins tentés de chercher 
leur identité, en dehors de la culture du peuple. 

TAHAR BEN JELLOUN. 


VIENT DE PARAITRE 


Essais 

PHILIPPE DTBJBARNE: le Gaspil- 
lage et la Disir. — De la voiture su . 
vélo. Par l'auteur de h t Politique 
4» bonheur, ancien conseiller de 
Georges Pompidou pour les questions 
de • qualité de la rie ».. Un essai sur 
un ancre 'mode de vie en train de 
naître. (Fayard, 160 p-,' 26 F)- 

B.OBERT BESSEDE: la Cris* Je U 
coos rince catholique dans la litté- 
rature et la pensée française à la fût 
du XIX* siècle. Une enquête litté- 
raire qui alterne avec 1a description 
du miQeu social et inceüéctuel où 
s'élabore, un la fin du siècle der- 
nier, le projet d'un christianisme 
nouveau. (Kliocksiect. 630 p-, 80 F). 

Pnm,nt f finiçali 

PAUL GUTH: le Chat beauté. — Le 
retour au roman, après douze ans de 
travaux historiques, de l'auteur de 
Jeanne là mince, (Flammarion, 
350 40 P.) 

GASTON BAISSETTE : Ces grappes 
Ja ma vigne. — Le roman d'une 
lune de trente années, à paroi de 
1871, contre le phylloxéra, dans le 
Bas-Languedoc. Par l'autenr de 
l'Etang d* For et do Vin ie jeu. 
(Jullkrd, 350 p-, 37 F.) 


Prix 

d'honneur. 



MARIANNE 

VIVIEZ 

Une famille 


une autre 


Un talent rare, uns tendresse 
contenue, une grande pudeur. 
Claudine Jardin ■ Le Figaro 

L'originalité.d'un style, l'au- 
dace d'un ton. la singularité 
d'une voix qui n'hésite pas. 
Josane Duranteau - Le Monde 


Un livre, fort, dur, accusateur ^ 
la radiographie de "br aves gens” 
empêtrés d'urrfils anormal. 
J.-P. Amette - Le Point 

Roman 192 pages 25 F 

EDIIIONS DU SEUIL 


ELISABETH DE NEYRAT: les Ba- 
Jouit Je T enfer. — Le huitième 
roman de l'auteur des Buissons Je 
septembre, qui met en scène des an- 
ciens combattants de 1944: britan- 
niques, canadiens, américains, alle- 
mands, revenus errer en Normandie, 
sur les lieux de leur combat. (Galli- 
mard, 310 p, 37 FJ 

Nouvelles 

DIDIER ANZIEU: Coula i rebours. 
- — Une vingtaine de contes psychana- 
' lyriques j inspirés pot les' lèves, la 
sexualité, la mon. tes mots et le 
moi. (Christian Bourgok, ISO p-, 
25 F.) ; 

Poésie 

JEAN PAGET : Dansons-nous nu 
mire P — Roman en vers composé 
comme une sonate : apdante, adagio, 
andanrino. allegreto, sur le thème de 
l'enfance algérienne. Pat l'auteur de 
Parle ou meurt. (Robert Laffont, 
« l'Ecart -, 192 p.. 25 F.) 

Pamphlet 

LIONEL CHOUCHON: la Descente 
au e affaira. — Le monde des 
P.-D.G. et du business évoqué sans 
ménagement par un jeune romancier 
également spécialiste de marketing et 
de publicité. tPkrn, * les Imperti- 
nents », 210 p., 30 F.} 

Histoire 

PIERRE DEYON : le Temps Ja pri- 
ma. — Un essai sur l’histoire de 
la délinquance « les origines du 
système pénitentiaire. (Ed. universi- 
taires, 200 p-, 39,95 F.) 

ANDRE ÇHAMSON ; la Reconquête, 
1944-1945-' — Avec la 1” armée, 
en compagnie du général de Lattre, 
de Malraux et de cent vitages ano- 
nymes. (Plon, 222 pages, 30 F.) 

PKUIPPS BERNARD : la Fiu d’un 
m onia, 1914-1929. — La France 
de la première guerre mondiale aux 
prises avec un monde qui s’écroule 
et avec ses Situions. (ColL Points, 
le Seuil, 250 p., 10,40 F.) t 

JACQUES PINGLË : Histoire Ja 
Espagnols. — Les peuples et les Etats 
de la Péninsule racontés dans leur 
réalisé humaine par l'un 'des prin- 
cipaux artisans des relations cultu- 
relles et économiques e ntre la France 
et l'Espagne depuis les années 50. 
(Editions nmvetsiraixes, 418 p-, 

59,95 FJ 

Philosophie 

JEAN TOUSSAINT DESANTT : la 
Philosophie silencieuse ou Critique Ja 
philosophies de U science. — L'au- 
teur des Idéalisés mathématiques 
interroge le dneqïr du discours 
philosophique à travers la multiplica- 
tion des techniques et l'enchevêtre- 
ment des sdenoes. (Le S euil . « l'Ordre 
philosophique », 288 p- 42 FJ 

EDMUND HUSSERL: Articles sur lu 
logique. — Des textes publiés entre 
1890 et 1913 dans différentes revues 
par le père de la phénoménologie. 
Traduction .et notes de Jacques 
Engl»*. (PJJ.F., « Epnoéihée », 
592 p. 85 FJ 

Sciences humaines 

ROBERT A. HTNDE: te Comporte- 
ment animal. — Une synthèse de ce 
vaste domaine d'étude oh se ren- 
contrent psychologie, physiologie et 


éthologie, par an chercheur de 
l'aaivezsiEé de Cambridge. Traduit 
de l'anglais par Denise Ferai d. 
IP. U JF-, « Psychologie d’aujourd'hui », 
2 mL, 502 et 472 p„ 92 F chacun.) 

REMI HESS : la Socm-amdyfe. — La 
genèse d'une nouvelle discipline étu- 
dient ■ l'inconscient politique de nos 
institutions ». (Ed. universitaires, 
« Psychothèque », 116 p-, 15 F.) 

J AN FOUDRAINE: La folia qu’on 
enferma. — Un psychiatre hollandais 
réagit contre la routine des traite- 
ments prodigués aux schizophrènes. 
Traduit du hollandais pat Tma 
Hegeman et Colette Bayard. (Flam- 
marion, 414 p., 48 F.) 

JACQUES LACAN: De la psychose 
paranoïaque dans sa rapports avec 
lu personnalisé. — La thèse de doc- 
torat eu médecine de Jacques Lacan, 
éditée en 1932, et suivie de ses pre- 
miers écrits sur la paranoïa. (Le 
Seuil, « Le champ freudien », 416 p., 
49 F.) 

PIERRE B1RNBAUM : la Fiu du poli- 
tique. — Une critique de la philoso- 
phie politique dominante, selon 
laquelle l’organisation * scientifique • 
de U société serait désormais possible 

' et souhaitable. (Le Seuil, « Sociologie 
politique », 286 p., 42 FJ 

Littérature étrangère 

ERNST JUNGER: Héliopolis. _ la 
version définitive du second des 
grands romanf de l'écrivain allemand, 
auteur des Orages d’acier. Traduit 
pat Henri Plant. (Christian Bourgois, 
501 p, 50 FJ 

HEIMRICH BOLL: l'Honneur perdu 
de Katherine Bluta. — Le prix Nobel 
de littérature 1972 et la « bande i 
Baadcr ». Traduit de l'allemand par 
S. et G. de Lalêne- (Editions du 
Seuil, 128 pages, 20 F.) 


Dans les < poche > 


• b mham grkene : b le 
Consul honoraire » (Livre de 
Poche, 415 p, 8 F). 

e DOMXNIQOB LAPŒRRJB ET 
T JRB V COLLINS : B O JérD- 
. salem a, 2 tomes (Livre de Po- 
che, 410 p. chaque voL g F). 

• ALRKK.TTNE SAERAZIN : 
u la Crèche u, suivie du 
tt Laveur n. de « Blblche », de 
r a Affaire Saint-Jost » et de 

a Voyage ft Tunis a. cinq 
nouvelles peu ' connues de 
l'autenr de u l'Astragale a. 
(Livre de Poche, 150 pages, 
4.50 FJ 

e ROGER GRENIER : b Gné- 
roman n. Le prix Ffemina 
1972. (F Dit O- Gallimard, 320 p., 
720 F.) 

• FRANÇOIS CAR AD SC ; 
a Isidore Du casse, comte de 
Lautréamont ». u. biographie 
du poète, l'évolution de sa 
pjw.qa». (Gallimard - Idées, 
380 p* 9,44. F.) 



JEAN-LOUIS BORY 

Voir les passants ou 
les miettes célibataires 

"Les trente dernières années de notre vie-survolées d'une 
façon romanesque et exciianie" ■ 

r NOUVEL OBSERVATEUR 

GALLIMARD 


■'j?.- 


LECSUPXtmUIL 

Arthur lano y. T ' - 


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1HV TRAITEMENT 
POUR LA GUERISON 
E>E LA NÉVROSE. . 

aüa ant^.cûEûj^l.^ 

f 'histoire riéîa 







LIONEL 

CHOUCHON 



la descente 
aux affaires 

COLLECTION '1ES IMPERTINENTS” 

Pamphlétaire impitoyable, Lionel 
Chouchon devient avec cette "Descente 
aux affaires',’ une sorte de "La Bruyère 
du business"... il est aussi, faut-il le 
préciser, un impertinent 

nlmi 

pion 






/ 


Page 22 — LE MONDE — 16 mai 1975 


SCIENCES HUMAINES 


UNE AUTRE VIE DANS LES CÉVENNES 


Les silences des enfants fous 


ENTRE SARTRE ET LÉVI-STRAUSS 

t " " 

Jean Pouillon, contrebandier structuraliste 


ic NOUS ST LTNNOCSNT, Se Fer- 
nand. Dellçny. Textes choisis et pré- 
sentés par loue Joseph. Maspero, 
colt, a Malgré tont », M4 p, 2o F. 

* CAHIERS DE X.TMMUA8UE. 
JL Recherches n' 18 , 64 15 F. 


L E 14 juillet 1967, délaissent 
les lampions et les bals, une 


lin « radean » 


Au volant, un curieux bon- 
homme : Fernand Deligny. Dès 
7936, jeune instituteur, il travaille 
dans des « classes de perfection- 
nement ». Puis à l'hôpital psy- 
chiatrique d'Armentières, dans ce 
< Pavillon 3 » (ce sera le titre de 
son premier livre) où se côtoient 
« arriérés » et délinquants. Après 
la guerre, 0 devient « éducateur », 
organise < la Grande Cordée », 
éphémère réseou d'entraide pour 
prévenir la délinquance. Sans sub- 
vention officielle, sons spécialité 
définie, sans doctrine reconnue, De- 
ligny demeure un marginal. Se mé- 
fiant des institutions comme de la 
peste, il préfère « les Vagabonds 
efficaces » 12) aux adolescents 
« redressés ’». Et la rocaille des 
Cévennes aux établissements pour 
demeurés. 


Les Cévennes, il y aura bientôt 
huit ans que cela dure. Deligny et 
six ou sept € permanents » V vi- 
vent, dans trois maisons éloignées 
de quelques kilomètres. Autour 
d'eux, en nombre variable, « des 
enfants aussi fous que des enfants 
peuvent l'être », « qui sMeneent 
comme ils respirent ». Mutïques. 
Qui sont les adultes de ce « ra- 
deau » en dérive ? Des médecins, 
des pédagogues, des psychiatres ? 
Non. Seulement « un assemblage 
assez robuste d'individus très di- 
vers », anciens ouvriers ou paysans 
qui travaillent, pour vivre, aux alen- 
tours. Sans c qualification ». Leur 
rôle : être, envers les « gamins », 
des « présences proches ». Etre là, 
simplement. Mais pas « pour » 
eux : choc un mène sa vie. Et pour 
les jeunes psychotiques, c'est déjà 
la réclusion asilaire évitée. 


La thérapie ? « Pas question de 
guérir », répond Deligny, provo- 
cant et péremptoire. Plus de 
pharmacopée, ni de psychanolyse 
pour ces enfants autistes, qui abou- 
tissent « là » en désespoir de 
cause. On les laisse à leurs gestes, 
« fleurs à la branche », à leurs 
balancements, leurs circuits en ap- 
parence insensés. Le langage ? j 
« On leur fout la paix avec ça ». 
Ils vivent ailleurs. 


Avec d'autres signes. Janmari 
décide de sa tâche du jour (laver | 
la vaisselle, couper du bols, cuire 
le pain...) en jetant sur un banc 
un cube de pierre : suivant sa 
chute, il ira ou four ou ailleurs. Lo 
pierre, seule. Indique ce qu'il doit 
faire. 


Une nuit, il ne peut dormir, 
pleure, geint. _ Deligny accourt. 
Janmari l'emmène auprès d'une 
porte éloignée, rajuste le caillou ; 
qui Jo bloque habituellement. Et se ! 
recouche rassuré. Un objet hors de ; 
son lieu coutumier, et c'est todtj 
l'univers qui est dérangé. | 

Un jour, P « irrécupérable » i 


MAISON D'ÉDITION 
A CÉDER 


Au catalogue, 80 titre» en exploitation, 
dont une vl notai ne en pleine diffusion i 
des ouvrages variés, originaux ; des 
essais historiques, philosophiques, lit- 
téraires i quelques romans «t recueil» 
de poèmes ; des ouvrages politiques «f 
d'histoire contemporaine (tendance pro- 
gressiste) ; des manuscrit» prêts A être 
édités, dont un es» le dernier et seul 
ouvrage existant d'un des plus gfthds 
écrivains de notre temps, décédé il y 
a neu ; un autre, des mémoires 
« explosifs * d'une haute personnalité 
do rang International ; aussi une ency- 
clopédie scolaire de type tout h mn 
nouveau i des collections en cours ou 
A créer ; un important fichier de sou» 
cripteurs « correspondants ; des rap- 
ports de condition avec plusieurs édi- 
tât» étrangers. 

Cette maison d'édition est à céder par 
son propriétaire Pour des raisons d'ou- 
perfun I» MrsumsIJe, et non pas par 
suite de difficultés financières. D'ail- 
leurs Hacouéreur éventuel aura Intérêt, 
â garder le directeur actuel comme 
directeur littéral ni. (Il veut se déchar- 
ger des tfiches commerciales, leehni- 
. nues ef de gestion.) 

Si l'on est Intéressé par cette ufrre, 
prière d'écrire « le Monde - Publicité, 
n« 9.643. 


apporte soudain un cendrier égaré 
depuis trois ans, le pose à l'endroit 
exact qu'il occupait autrefois sur 
le bureau. H a suffi d'un geste 
imperceptible, d'un mouvement 
esquissé .par l'un ou l'autre pas- 
sant par là pour que l'objet soit 
rappelé, à l'insu des parleuts. 


vieille voiture part vers les 
Cévennes. Sur la banquette arrière, 
Janmari. douze ans. Un enfant fou, 
jugé « irrécupérable » par les psy- 
chiatres. U ne parle pas, n'a jamais 
parlé. Et sans doute ne parlera ja- 
mais. Le plus souvent, H se ba- 
lance interminablement, d'un pied 
sur l'autre, les mains dans le dos, 
le regard errant Parfois, Il donne 
de violents coups de tête dans les 
murs. « Psychotique ». En d'autres 
temps, on l'aurait dit < sauvage », 
comme le « Victor de l'Aveyron » 
du docteur Itard, son frère jumeau 
sous le Directoire (1). 


Car c'est ainsi qu'ils se repè- 
rent, Janmari ét les autres, dont 
fe regard ignore le langage et son 
univers cadastré : à travers tout un 
réseau de lieux, de déplacements, 
d'objets, d'attitudes, où n'importe 
quoi (chose ou corps) peut faire 
signe. Le premier numéro des 
< Cahiers de l'immuable » repro- 
duit quelques pages de cet « in- 
vraisemblable grimoire de leurs 
trajets sans queues ni tètes ». Sur 
des feuilles de papier sont dessi- 
nés, à la mine de plomb, les par- 
cours bien établis des adultes, 
ceux de leurs hobitudes et de leurs 
occupations . journalières, entre 
('étable, la chambre et les pâtu- 
rages. A l'encre de Chine, les tra- 
jets des « gamins », leur « ligne 
d'erre », empruntant de tout au- 
tres chemins, se nouant à l'écart. 
A force de les tracer, de les scru- 
ter, oes , étranges cartes finiront 
bien par « dire » quelque chose. 
Mais quoi ? c Quelque chose » qui, 
justement, n'est pas de l'ordre du 
c dire », et qui remet en cause la 
suprématie de l'omnipotente, l'om- 
niprésente parafe. 


toutes obédiences, elle rend possi- 
ble une sorte de « résistance » (à 
bien des -sens, à Freud c om p ri s), 
une espèce de maquis défiant le 
pouvoir des mots. Malgré Jacques 
Lacan et quelques autres, Fernand 
Deligny soutient en effet que 
l'homme n'est pas essentiellement 
un être parlant : « L'humain n'est 
pas qu'effet de langage. » e Para- 
site régnant », la parole masque- 
rait cette « voie désertée, enseve- 
lie » qu'empruntent, à l'écart des 
mots, les enfants fous. 


* FETICHES SANS FETICHISME, 
de Jeu PouMon, 'Maspero, c Biblio- 
thèque d’anthropologie ». 352 pages, 
49 F. 


Bien sûr, il ne s'agit pas, naï- 
vement, de c condamner » le lan- 
gage, füt-ce comme an condamne 
une porte. Mais plutôt de c s'en 
méfier », de le c voir venir de 
loin », et de ne prendre la parole 
que pour la remettre à sa place, 
c Les mots, écrit Deligny, Il fau- 
drait les faire bouillir longtemps 
avant d'en faire des chapelets. » 
il n'est pas question non plus de 
remplacer le c bon sauvage » d'au- 
trefois par le c bon fou » d'au- 
jourd'hui, mois de devenir atten- 
tif à la vie qui passe, autrement, 
à travers le corp5 de ces c en- 
fants-fà ». 


C ET ouvrage réunit des arti- 
ttfipg échelonnés sur vingt 
ans. H est donc naturel quH 
contienne tant un petit assorti- 
ment d’objets très dissemblables : 
’M’nntg.îgm»» jet Montesquieu, des 
villages du Tchad, des jeunes 

fTTlpo iiwij/ny iIk tODSUT8S dB 

prêtres, des fétiches, quelques 
groupuscules cannlbalesques, des 
rituels vaudous, un vieil Indien 
hopi, une poignée de Tupta. Cette 
disparate n'est pourtant que de 
surface. Elle cache une ordon- 
nance exacte. Les lignes du des- 
sin ont beau s’éparpiller, si Pouil- 
lon les combine, on volt qu'elles 
forment on réseau bien organisé : 
(tous les articles du volume tour- 
nent «a-rne fin dans le même 
espace méthodologique, celai du 
structuralisme. 


d ;rin débarrasse le terrain des 
scories que déposent tons les 
engouements. La vérité est que 
le structuralisme déborde sa for- 
tune journalistique : Pouillon en 
démontait les mécanismes dès 
1956 et tfll y revient aujourd'hui, 
après vingt ans, il le fait avec 
la même fraîcheur et la m ême 
passion. 


Deux maîtres. 


une passion 


«Faire boaillfr les mots» 


C'est là que la tentative silen- 
cieuse de Deligny revêt toute son 
importance. Loin d'être simplement 
une expérience « parallèle » 
comme il y en a tant, où se re- 
trouvent à loisir les boy-scouts de 


C'est Isaac Joseph qui a choisi 
et assemblé les textes divers for- 
mant cette théorie-poème qu'est 
c Nous et l'Innocent ». II o ren- 
contré Deligny ou cours d'une en- 
quête pour < Libération » et fut 
troublé, séduit. Pas sans raison : 
il y a, dans Vètrangement belle 
écriture de Deligny, du silence qui 
passe. 

ROGER-POL DROIT. 


(1) TT.GJ3. 10-18. 

(2; Ce texte » été réédité en 
volume, avec Pavillon 3 et la Grande 
Contée, dans la petite collection 
Maspero. 


H est devenu ardlnaire.de faire 
des mines si Pon parle du struc- 
turalisme. A cette théorie, on 
reproche tour à tour d’être à la 
mode et démodée. Double bévue 
que redresse ce livre. Il suffît que 
Pouillon manie ses microscopes, 
précise ses mises au point, éta- 
blisse ses catalogues de différen- 
ces. pour mesurer que le struc- 
turalisme est un appareil d’une 
finesse et d'une robustesse extrê- 
mes. Quant à son supposé vieil- 
lissement, il est vrai que la mode 
se détourne du structuralisme, et 
qui ne s’en féliciterait ? Ce dé- 


Un mot sur cette passion. Sans 
doute est-elle de Pouillon, mais 
die puise aussi à d’autres soufees. 
H se trouve que Pouillon occupe 
an lieu insolite et exposé, quasi 
intenable, à la Jointure de deux 
provinces extrêmement enne- 
mies, le structuralisme et l’exis- 
tentialisme. Disciple de Lévi- 
Strauss (il est secrétoire général 
de la revue Y Homme), Pouillon 
est un fidèle irrémédiable de Sar- 
tre (il est du comité de rédac- 
tion des Temps modernes). Cetté 
double appartenance le condamne 
à un grand écart perpétuel car 
Sartre et Lévi-Strauss, s’ils 
arpentent parfois d’identiques 
terrains, n’utilisent ni les mêmes 
voies, ni les mêmes véhicules. On 
pourrait opposer les deux œuvres 
terme à terme : synchronie en 
deçà de Lévi-Strauss, diachronie 
au-delà ; dialectique de ce côté- 
ci, analytique de ce côté-là ; his- 
toire contre permanences ; sys- 
tème contre totalisation, etc. Les 
divergences sont à la fois cons- 
tances et radicales. Or, par dis- 
traction ou par infortune. Pouil- 
lon a établi sa demeure au cœur 
de cet imbroglio, et habiter dans 
un nœud gordien n’est-ce pas 
courir le risque d’ètre ou bien 
tranché, ou bien entortillé? 


vertiges. Pouillon s'y adonne socs 
nos yeux à d’étranges besognes : 
quand le crépuscule descend, on 
devine sa silhouette occupée à 
franchir la barrière qui sépare le 
structuralisme de l’existentia- 
lisme. 11 picore dans les jardins 
de Sartre, ce qui ne i’empècbeia 
pas, le lendemain, de grignoter 
quelques pensées sauvages de 
Lévi-Strauss. On nous le signale 
Hanfi le champ existentiel quand 
nous l’imaginons en train de bri- 
coler une petite structure. Et, s’il 
pique-nique dans les propriétés de 
Lévi-Strauss, c’est avec des vic- 
tuailles qu’il a raflées en douce 
chez Sartre, bref, on dirait d’un 
contrebandier perpétuel : une es- 
pèce d’apatride, un homme sans 
feu et sans lieu, un vagabond, 
sans domicile fixe. A surveiller. 


Et la surveillance maître qu’il 
est tout à fait Innocent. Mieux : 
son mérite est de ne rien faire 
pour affadir les antagonismes. H 
ne pousse jamais à la concilia- 
tion. Pas un instant 11 ne propose 
ses bons offices. H procéderait 
plutôt au contraire. C’est, du 
reste, ce qui confère à son paral- 
lèle mitre les deux œuvres (exer- 
cice académique déjà presque 
aussi fourbu que le parallèle entra 
Racine et Corneille) on bel et 
rare éclat. Et qui lui permet de 
déceler que l’incurable opposition 
entre les deux hommes avère à 
la fin une corrélation paradoxale 


Une curieuse bagarre 


Et U est vrai que le livre, 
communique d’abord quelques 


ACHETEZ UN LOGEMENT 
NOUS PRÊTONS. 


Il faut goûter les pages dan 
lesquelles cet observateur à l’oei 
rapide nous décrit, comme oi 
décompose au ralenti l’éclai 
d’un tour de cartes, la tumul 
tueuse bataille qui se livra 
dans les années 1960 (la Critiqn 
de la raison dialectique, d’u 
côté, la Pensée sauvage, de Tai 
tre). Racontée par Pouillon, 1 
querelle fascina Et, comme Sai 
tre et Lévi-Strauss n’utilisent p t 
les mêmes armes, on songe à et 
combats qui dressaient, dans li 
cirques de Rame, des champior 
de même talent mais (Téquipf 
ments incompatibles, un rétiair 
par exemple, armé de son filet < 
de son trident, contre un secuti 
m a n ia n t bouclier et épée. Curlec 
se bagarre, au terme de laquell 
Sartre réussit à attraper a 
lasso Lévi-Strauss, au momer 
même où Lévi-Strauss est e 
train d’étranger Sartre dans se 
nœuds — le premier acceptai) 
d'enrôler l'ethnologie structural 
dans sa totalisante anthropolo 
gie. alors que le second, roya 
consent à étudier rexisteptialism 
comme une doctrine intéressant 
dans la mythologie de ce temps 


^ ^ aT S ent: vous manc I 1ie pour être vraiment chez 
vous, vous pouvez penser aux prêts immobiliers 
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n'avons jamais cessé de prêter. Vous n'êtes pas 
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H y a quelque excès, de nu- 
justice aussi, à limiter ce livre i 
cet unique débat, aussi fondamen- 
tal, aussi brillamment relata 
soit- IL Car, à ne jamais oubli» 
ces deux maîtres, Pouillon mon- 
tre on excès d’humilité. Le trsral 
qu'il a lui-même conduit depuis 
vingt ans en atteste, pax exemple 
l’enquête sur le terrain, au 
Tchad, ou encore, plus récem- 
ment. les études qu’il consacre & 
des thèmes ressortissant à l’eth- 
nologie et à la psychanalyse en 
même temps (il faut lire l’article 
sur le cannibalisme : «Manières 
de lit, manières de table, maniè- 
res de langage»). Dans tous les 
cas, l’agilité de Pouillon, sa lim- 
pidité, l’élégance de son exposé 
séduisent. 


GILLES LAPOUGE. 


GREVISSE 


Savoir accorder 


Le 

Participe 

passé 


Règles 

Exercices 

Corrigés 


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Oa peut demander davantage au CIC. 


36 pages, 12 F 


DUCULOT 





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avec 

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* • * LE MONDE — 16 mai 1975 — Pag 


^ Pour la première fois 

ces documents sortent d 5 U.R.S.S 


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Page de carnet de Dostoïevski 


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avec plus de 300 documents inédits 


Tl 


du 10 au 24 mai 1975 
GALLIMARD 
























LE MONDE 


A TRAVERS LES 


LIVRES 


HISTOIRE 


* Weraer Maser ; Hitler inédit. 

Ecrits Intimes et fiocmnenta, Albin Michel, 
- 262 pages, 45 F. 

Warner Maser, historien du nazisme, auteur 
d'une biographie de Hitler, a rassemblé pour 
ce Hitler Inédit de nombreux documents : lettres 
à des amis, à la famille, eux camarades du 
parU. procès-verbaux d'entretiens, protêts de 
discours, et Jusqu'à des notes manuscrites pour 
une - histoire monumentale de l'humanité ». 
Mais ces textes aident moine à comprendre 
te dictateur nazi qu'une étude qui le rapié- 
cerait dans son temps. Sauf sur un point, et 
c'est une confirmation plus qu'une découverte : 
le paysage intérieur de celui qui conduisit Ig 
monde à la catastrophe de la deuxième guerre 
mondiale était d'une affligeante pauvreté. Le 
« Journal d'Eva Braun ». joint à ces notes et 
déjà connu, est d'une remarquable insignifiance. 
U d'infirme oaa le diagnostic. — P. G. 

* Léonard Tushnet : les Comptables de 
la mort. 

Edition «= France-Empire, 3lS pages, 32 F. 

Dans la chronique de la • solution finale », 
riche de crimes et de tragédies, les «Juden- 
rat » occupent une place à part. Conseils 
Israélites chargés de l’administration de cer- 
tains ghettos d'Europe centrale pour le compte 
des Allemands, ils pouvaient gérer les biens 
de la communauté et passer des contrats de 
fournitures pour l’Industrie de guerre allemande. 
Ils étaient, en revanche, tenus de désigner 
eux-mêmes les victimes rédamées par les 
nazis et de les leur livrer sous la conduite d’une 
police juive. En évoquant l’action des trois chefs 
des Judenrat de Varsovie, Lodz et Vtina. Léo- 
nard Tushnet a tenté de comprendre les 
mobiles de ces hommes qui acceptèrent la res- 
ponsabilité de sacrifier leurs coreligionnaires. 
Ignorance ? Stupidité ? Vanité ? Ou Htusion 
qu’en sacrifiant quelques-uns, Us pouvaient 
sauver la plupart ? Une sombre page d'histoire. 

P. G. 

* Madeleine Colin : Ce n'est Pas d’au- 
jourd’hui. 

Editions sociales, 246 pages, 20 F. 

- Plus de muscles, rien que des nerfs-. Ça 
mange moins , ça coûte moins cher.» C’est en 
ces termes que le Journal des postes, télé- 
graphe, téléphona, commentait, en 1892, la 
décision de l'administration des P.T.T. d'uti- 
liser des femmes* de préférence aux hommes 
dans ses bureaux. «Ce n'est pas d'aujour- 
d'hui », en effet, que date le problème. Made- 
leine Colin, membre de la commission exé- 
cutive de la C.G.T., a voulu faire revivre la 
longue lutte des femmes dans la société Indus- 
trielle pour le droit au travail, l'égalité des 
salaires, la réduction du temps de travail, le 
droit à la maternité, et, parallèJemenL les dif- 
ficultés de leur Insertion à part entière dans 
la lutte des classes et le syndicalisme. Elle* 
évoque quelques belles figures, comme celles 
de la typographe Emma C ourfau ou de la paci- 
fiste Hélène Brion, et des épisodes souvent 
mal connus, comme la grève des midinettes 
de 1917„ et celle des sardinières de Douamenez, 
en 1935. — P. G. 

* Ferrutnd et Maurice Pelloutter : la 
Vie ouvrière en France, 

Réimpression en fac-similé. Maspero, 344 pages, 
3S F. 

La Vie ouvrière, parue en 1900, est le der- 
nier livre de Fernand Pelloutîer. organisateur 
des premières Bourses du travail et figura de 
proue du syndicalisme français dans son âge 
héroïque. Un an plus tard, il mourait rongé 
per la tuberculose et la misère. La Vie ouvrière 
reprend pour l'essentiel une série d'artictes, 
publiés, par Fernand Pelloutîer et «on frère 
Maurice dans la revue l'Ouvrier des deux 
mondes, qui tracent un tableau saisissant de 
ta condflion ouvrière à (a fin du dix-neuvième 
siècle. Sa réimpression en fao-slmllé. outre 
qu'elle permet d'accéder à une documentation 
historique de premier ordre, ressuscite le 
talent vigoureux et lucide de Fernand PeRou- 
tier. La Vie ouvrière est un classique, du jour- 
nalisme social. — P. G. 


* Y. Garlan et C. Nières : les Révoltes 
bretonnes de 1673. 

Editions sociales, 212 p a g es . M F. 

Dans la longue liste des soulèvements popu- 
laires du XVII* siècle, les révoltes bretonnes de 
1675, urbaines (contre l'application des nou- 
veaux édits sur le « papier timbré », le tabac 
et la vaisselle d'étain) et rurales (symbolisées 
par le bonnet, rouge ou bleu), occupent une 
place prestigieuse. Yvon Garlan et Claude Nières 
les analysent en termes de lutte des classes. 
prenant le parti d'une interprétation résolument 
marxiste. Leur livre, mesuré et convaincant, 
accorde- aux révoltes bretonnes, non pas une 
« valeur actuelle de modèle ». mais une « valeur 
de témoignage sur la prisa de conscience, histo- 
riquement déterminée, des masses exploitées». 

P. G. 

* Emile Namer : P Affaire Galilée. 

Collection « Archives i, Galllmard-Julliard, 265 pa- 
ges, 14,15 F. 

Plus qu'un procès, plus qu’un débat entre 
savante, il y a une affaire Galilée, affirme Emile 
Namer. En reprenant en main une intelligentsia 
italienne dont les hardiesses ne cessèrent, mal- 
gré fa répression, de féconder fa pensée euro- 
péenne au XVII* siècle, le Saint-Office rappelait 
l'intellectuel è sa fonction sociale et la culture 
à son statut 1) mobilisait la toute-puissance de 
l’orthodoxte contre l'apparition du - nouvel 
ordre de l'intelligence », contenu dans la 
conception d'un univers Infini, mathématisé. sujet 
d’expériences, donc connaissable. Après Gior- 
dano Bruno brûlé, Galilée condamné et contraint 
à l’abjuration, il faudra attendre deux siècles 
pour que l'Eglise revienne sur l'Interdiction de 
publier en terre catholique des œuvres défen- 
dant les thèses de la mobilité de la Terre 
et de l'Immobilité du Soleil. A travers de nom- 
breux textes (correspondance, archives de pro- 
cès. extraits des « Discorsl »). Emile Namer 
retrace l’aventure galiléenne : un livre riche 
et vivant — P. G. 

Ar Jean Vartîer : Histoire de la Franche- 
Comté et du pays de M ontbéliard. 

Hachette, 347 pi* 54 F. 

Patrie de Gondebaud, le législateur, de Jac- 
ques' de Molay. grand maître des Templiers, 
du socialiste- utopiste Charles Fourier, de Pas- 
teur et de Courbet, pour s'en tenir là, la 
Franche-Comté ressemble à ses grands 
hommes : elle est diverse. Diverse comme les 
éléments géographiques qui la constituent — 
un morceau des Vosges, un du Jura, plus la 
moitié du bassin de la Saône, — elle l’est éga- 
lement comme ses petites capitales. 

Française depuis trois siècles, depuis qu'elle 
fut conquise par Louis XIV sur les Espagnols 
dans des conditions de sinistre mémoire, elle 
l'était dès longtemps par la langue, par la 
culture, par une manière d'ôtre et de sentir. 
Pourquoi, alors, cette résistance à une annexion 
finalement bénéfique 7 Cest ce que nous 
explique Jean Vartier. avec une sympathie 
pigmentée d'humour. — G. G.-A. 

* Victor Anninjon: la Russie monastique 

Editions c Présence a. Librairie M Miels, 3, rue 
Médicls, Puis. 233 p, 36 F. 

* On connaît le rôle civilisateur des moines 
d'Ocddent HJen de comparable, pourtant, avec 
l’œuvre des moines orthodoxes, bâtisseurs de . 
l'Eglise et de l'empire de Russia 
■ Une connivence secrète a toujours existé 
entre le monachisme et le peuple russe ; elle ! 
explique probablement bien des choses qui | 
nous déroutent, venant de cet horizon. Le goût 
cfe la performance sur fond d’abnégation qui, 
désacralisé aujourd'hui, surgit dans ces exploits 
de nature diverse réalisés en U.R.S.S. est un 
irait de moine, par exemple. 

Cette aventure grandiose, à laquelle les fem- 
mes ont très activement participé, s’est accom- 
plie non sans heurts et reculs, parfois dans 
des conditions effroyables, durant les deux 
cents ans de l'occupation mongole ou, au 
dix-huitième siècle, à travers les persécutions 
dues à l'Etat tsariste. Lee hommes et leur che- 
minement créateur nous sont racontés Ici par 
un elavisant qui est également moine, double- 
ment spécialiste donc. — G. G.-A. 


SCIENCES HUMAINES 


* Colette Çarisse et Joffre Dmnazedter : 
J es Femmes innovatrices. 

ce Seuil, 280 p, SA F. 

Deux sociologues, l'un professeur à l'univer- 
silè .de Montréal. Odette Ca risse. l'autre pro- 
fesseur à la Sorbonne. Joffre Dumazedier. li- 
vrent les conclusions d'une longue et minutieuse 
enquête sur la condition réminine au Québec. . 

L’avant-garde féministe qui s*y affirme exprima 
une triple révolte : contre la dépendance écono- 
mique. contre ('asservissement -politique et so- 
cial. contre l'aliénation culturelle. Ce sont les 
plus jeunes des Québécoises qui défendent ces 
principes de lutte. Bien qu'etles soient minori- 
taires. leur influence est grande, comme le mon- 
tre révolution de l'image de la femme véhiculée 
par les médias, aussi bien francophones qu’an- 
. giopftones. — J.-C. T. 

* Jean Trémolières : Partager le pain. 

Laffont, 3Ï6 p, 32 f. 

Livre de sagesse, livre de savoir. Partager le 
pain du professeur Jean TrémoIiéres, biologiste 
et spécialiste des problèmes de nutrition, a été 
écrit « avec le sentiment très fort qu'il faut 
procéder à une révision déchirante des formes 
actuelles du langage, de la connaissance sco- 
laire, d’un acquis qui a fait vivre une société 
qui est en train de disparaître en es* méta- 
morphosant ». 

Pour le professeur Jean TrémoIiéres, l'homme 
n'est pas un objet et la science n’est pas une 
idole. Réduire ta nutrition à une science phy- 
sico-chimique lui semble absurde autant que 
dangereux. A la suite de Camus, il estime 
qu'une société se juge A la façon dont on y 
souffre, dont on y aime, dont on y meurt. 
Profondément spiritualiste, attentif au devenir 
de l'homme dans sa totalité, le professeur Jean 
Trémolières met dans ce livre son vaste savoir 
au service d’un authentique humanisme — R. J. 

* lise et Robert B grande : Histoire de 
la psychanalyse en France. 

Ed. Privât, m pages. 2446 P. 

Il n’y a guère en France plus de mille psy- 
chanalystes. Ils déploient cependant une acti- 
vité telle dans des champs si divers (le milieu 
hospitalier, le milieu universitaire, ('édition, la 
pratique privée, les arts, la politique parfois) 
qu'ils semblent omniprésents. Cet Impérialisme 
triomphant de la « cause freudienne » date des 
années 60. D'où l'Intérêt d'en donner un histo- 
rique eL tâche plus délicats, d'évaluer l'apport 
théorique de ses principaux représentants, lise 
et Robert Barande. psychanalystes eux-mêmes, 
ont fort honnêtement réalisé ces deux objectifs. 
— R. J. 


PHILOSOPHIE 


* Christophe Baroni : Ce Que Nietzsche 
a vraiment dit . 

SUrabout-üntrerxJtÉ. 180 p, J2 F. 

Christophe Baroni s’est employé à présenter 
avec une grande honnêteté les thèmes essentiels 
de la pensée de Nietzsche (la 'mort de Dieu, 
le surhomme, la « dernier homme -, l'étemel 
retour et la volonté de puissance); des citations 
nombreuses traversent et Illuminent un commen- 
taire volontairement réduit à sa fonction didac- 
tique. Rus personnel, en revanche, est te cha- 
pitre consacré à « Nietzsche, précurseur de la 
psychanalysa ». Les parallèles que trace Baroni 
entre Freud, Jung — et môme les antipsychiatres 
britanniques — et Nietzsche sont pertinents et 
mériteraient d'être développés. Autre intérêt de 
eat essai : il comporte une biographie de 
Nietzsche qui, à partir d'une observation de 
Freud, nous amène A mieux comprendre la 
• paranoïa » de l’auteur d'Ecce homo. — R. J, 


Cea notes ont été rédigées par Boger-Pol 
Droit, Paul Gillet, Ginette Guiterd-Aartote. 
Roland Jaccard, André Passeron, Jean-Claude 
Texler. 


★ Jean Marti-Charcot : Leçons du mardi 
à la Salpêtrière, 

Editions Retz, eolL « les Classiques de M psycho- 
logie. 186 pages, 48.» F. 

Un grand mandarin régnant sur loa cinq mille 
malades de la Salpêtrière, où la première 
chaire mondiale de clinique des maladies ner- 
veuses a été créée pour fui : un médecin riche, 
mondain, avec hôtel particulier boulevard Saint- 
Germain ; un mage à l’autorité incontestée, 
soucieux de ses effets de « mise en scène », 
soignant chaque mardi sa performance hebdo- 
madaire. cette « Leçon • où se presse un 
public de fervents : tel fut Charcot, au faite de 
se gloire, dans les années 1885. 

Dans l'assistance, un jeune médecin vien- 
nois venu à Paris pour l’écouter : Sigmund 
Freud, qui traduira en allemand ces Leçons 
dont un heureux choix nous est aujourd'hui 
offert On a. depuis, oublié le maître au profit 
de son éphémère disciple. Raison de plus 
pour découvrir ces ■ présentations de mala- 
des » (hystériques, neurasthéniques, aphasiques, 
etc.), classés selon une nosographie qui n'est 
plus la nôtre. 

On peut mesurer, à lire ces textes depuis 
longtemps introuvables, la distance qui sépara 
aujourd’hui la connaissance de l'inconscient de 
ses balbutiements. 

R.-P. 0. 


POLITIQUE... 

* François Châtelet, Evelyne Pisier-Kou- 
chner, Jean-Marie Vincent : les 
Marxistes et la politique. 

P.U JT„ cou. B Thémis », 736 pages. 68 F. 

Entre la parution, en 1848. d'une brochure 
intitulée le Manifeste du pan/ communiste 
et la récente victoire du G.R.P., l'action poli- 
tique, dans le monde, n'a p as mal réussi à 
ceux qui se réclame de Marx. Ils sont deve- 
nus. en cent trente ans. quelques centaines de 
millions. 

Pour y voir clair et précis dans l'écheveau 
des textes qui Jalonnent cette histoire, la volu- 
mineuse anthologie de la collection «Thémis» 
rendra bien des services. Les auteurs ont 
regroupé en trois périodes distinctes (de 1843 
à octobre 1917, de 1917 à la Chine populaire, 
et de 1949 à nos jours) des pages essentielles 
concernent des thèmes fondamentaux : la cri- 
tique de l'Etat,' ta dictature du prolétariat Ie 
révolution, le parti. l'Internationalisme. Parmi 
les cent soixante-quatre morceaux choisi? 
(esquissant A le fois l'histoire et la théorie 
du marxisme face A la politique) dominai 
évidemment les extraits de Marx-Engets-Lénine 
Mao-Tse-toung. Mais on peut lira égalemen 
Staline et Trotskl, Bordlga et Dimitrov, Ross 
Luxemburg et Maurice Thoraz. Nkrumah e 
Dubcek. Guevara et Waldeck-Roche:, FranU. 
Fanon et Un Piao... et quelques autres. Bref, 
une mine. R.-P. D. J., 

...ET FICTION 


* René Tavemier ; A ves-vous vu le pré- 
sident ? 

Denoa, 224 p, 28 F. 

L'article 7 de la Constitution française pré- 
voit que, en cas de vacance de la présidence de 
la République, les fonctions de chef de l’Etat 
sont exercées provisoirement par le président 
du Sénat Dans sa sécheresse juridique cet 
article n’a pas précisé davantage ces cas de 
vacance ou d'empêchement et cela a permis è, 
. René Tavemier d'en Imaginer un, bien précis, 
dans son dernier roman de politique-fiction. 

L'histoire du rapt de Marcel Va rennes, pré- 
sident des Français en 1975, ne se résume pas 
à un fait divers. A travers des épisodes rocam- 
bolesques. c’est surtout l'occasion d'une «tira 
de l’autorité, d'une méditation cruelle sur les 
capacités des hommes au pouvoir, d'une 
réflexion sans complaisance sur le monde des 
affaires et de la politique. 

Le divertissement que nous propose René 
Tavemier ne prête guère à sourire pulsqu'â 
travers ie monde il arrive chaque Jour que les 
faits divers de la réalité rejoignent les rêves 
des romanciers. — A. P. 




2 approches 
fondamentales 
de l’art 

■'L’ANNÉE 1913 (.«4 

Les formes esthMqaes.de F œuvre d’art 
O. ki veille de Ia.1*» guerre. moncSale 
. ma fcrdbaeMan dm L. Me e— mr 
Un bilan d'une , exceptionnelle' importance 
sur une époque de surprenantes novations] 


RECHERCHES POÏÉT1QUES.1 [T 


(textes Inédits de R. BeUour, R. Passerai. 
E Swrlgu, T. Todorov, M. Zeroffc, etc-] 


RECHERCHES POÉTIQUES, 2 


n faut saluer la pofètlque comme 
la possibilité d'une ouverture sur 
le tout autre, une Interrogation 
sur les conditions, les limites, 
maie aussi sur les puissances 
de l'activité novatrice. _ . 

O. REVAULT D’ALLONNES 




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LE MONDE — 16 mai 1975 — Page 25 


LETTRES ETRANGERES 


Les statues par lantes 
d’Alberto Savinio 


Tli;! 


. * TOÜTS LA VIE, d'Alberto S*vl- moins le mot d'ordre. Et 
‘ °^ ee ^ Nlno si les premiers textes, d'un 

2fï“2 P “ " surréalisme provocant, sou- 

lignaient «l'insupportable 

U NE littérature où se meuvent malédiction 'de la vie bour- 
6 l'otee les dieux, les farv &«*■ ». les textes oosté- 
tûmes et les morts, telle rieurs creusent cette male- 
>st l'oeuvre très étrange et très diction, la dissèquent avec 

• j rinça rite d'Alberto Savinio. On de# allures de chirurgien 

. ;onge à Jean Cocteau, le lisant. ^ u » i Q dessinent dans un 
I est exact que l'on décèle une r ‘ c ^- . , 
vcbable influence de Savinio sur origine sicilienne, Al- 
• * Opéra » et sur « Orphée ». j*!* 0 Savinio est né en 
■nais il faut y ajouter l'humour en 1391. Son père, 

loir, qui valut à l'auteur de le " ooron de Chirlco, y 

« Toute lo vie > d'être salué ma- construisait des voies fer- 

.jistralement par André Breton. rees. Le train, que 5avinïo 

C'est Guillaume Apollinaire qui » ,°de£ ^ 

hlv^T* e J? un ? écrivain an pu- profondément les deux frères Chî- Mais il y avait aussi le frère 
“i: : l'aîné. Giorgio, qui fut le aîné, ce Giorgio de Chirico avec 

-, lo ,![ e " peintre que l'on soit et changea, le destin duquel le destin de Savi- 

. . j ins , 0,1 a ™ hélas ! du tout au tout; et le cadet, . nlo va sans cesse s'entremêler. 

RoJi-L aVO ni«^ ' f r M *T Andrea, homme multiple et hanté. Savinio écrit, mois son frère publie 

V e ! ami " 1 ° ettr ^i H est manifeste qu' Andréa se sentit « Hebdomeros ». Chirico devient 

encore faut-i distinguer ce qu il bientôt écrasé par ces grands per- un peintre très vite reconnu, par 

y . *?, ° e P 1-015 ^ “f™' f r 2“' sonnages: « Quelle chose étrange les esprits les plus ottentlfi de 

etai neu : es soues parantes, q u ' une famille I Une réunion for- l'époque, et solué comme un in- 



La vision tragique 
de Salvador Espriu 


les spectres danseurs, un rire à 


tuite de gens étrangers, une asso- venteur du sentiment moderne ; 


. remps-ia. par aes Texres orere, une j e non ^ q U j est donné, mieux en- peindre lui aussi ! Le plus curieux, 
I dramaturgie personnelle dont . le CQr . au j contraint' Uni» «rut* ria r'rset nui» les texres de l'aîné res- 


chef-d'œuvre sera, plie tard, * le 
Capitaine Ulysse » (1). Précur- 
seur incontesté du surréalisme, il 
rejoint naturellement le nouveau 
mouvement : « Introduction’ à une 
vie de Mercure » et « Achille éno- 


h, c t couteaux tirés II inaugure en ce cîarion absurde . .Surtout, il y a mais Alberto Savinio se met à 

SLSTurZ » U u le mieux en- peindre lui aussi I Le plus curieux, 

» ,\- dramaturgie personnelle dont le core> pu j contraint. Une sorte de c'est que les textes de l'aîné res- 
• chef-d œuvre sera, pi us^ tara, « |e masque plaqué sur le visage, et qui semblent aux textes du cadet, 
Capitaine Ulysse * U J. Hrécur- range le visage, et l'abolit i auTant que les peintures du second 

,seur '"conteste du surreolisme, il ressemblent à celles du premier, 

rejoint naturellement le nouveau j x chmm- de nom On peut, ô bon droit, leur accor- 
mouvemenr : - Introduction ô une AlUtrea Ctumge de TiO m ^ * à Vq ^ pnter . 

- vie de Mercure » et « Achille éna- Le premier soin du jeune An-, ni té et la maîtrise de ce que les 
mouré mele à l Evergéte » . . drea de Chirico sera de changer historiens d’art nomment .l'école 

compteront parmi les textes les . de -nom, de se distinguer par le « métaphysique » italienne. Plus 
plus surprenants de cette époque choix d'un pseudonyme, de se tard, le peintre Chirico dénigra ses 
leur capacité d'étonner n est pas libérer autant que possible par ce rêves et ses images bouleversantes, 
éteinte biais. Le nom d'Albert Savine — se détourna, et sombra dans un. 

Poursuivant sa tâche, Alberto qui fut un éditeur parisien du académisme des plus affligeants. 
Savinio va dresser, dans ses récits début du siècle, mis â mal par Alberto Savinio, lui, persista ius- 
et nouvelles, le cadastre d'un uni- Georges Darien dans c les Pharl- qu'au terme dans son entreprise 
vers minutieux, réaliste dans (e siens », — . lui plut euphonique- d'exploration, ajoutant de nouvei- 
détaii mais proprement « métaphy- ment. L'Italianisant, il en fit les oeuvres musicales à ses partï- 
sique ». vivement contaminé par g. Alberto Savinio », et décida de rions, des peintures à ses peintu- 
une Ironie cruelle, impitoyable, et naître en publiant ses premiers res. et publiant de nouveaux 
littéralement « blessante ». Les textes ; puis, en 1918, son pre- livres .dont lo verve noire se main- 
dieux s’y déguisent en fantoches, mier livre : « Hermaphrodite ». rint jusqu'au bout,- si bien que 
Lo vie étincelle et se consume dans Son père était mort en 191.1 j et , -les derniers mots du récit :« toute 
la médiocrité d'un bref instant : la Grèce était loin. Il avait connu, la vie », qui ' donnent son titre au 
c'est déjà la mort ! Les objets fa- à l'ombre de sa mère, la vie cas- présent , recueil, , s'accordent par- 
miliers tendent des pièges. Une bi- mapolite que menait une, certaine fortement à lui ; « Pourquoi s'est-il 
zarrerie agressive y- est partout en aristocratie- riche- et voyageuse interrompu ? ; — -Il est mort.! » 
ocrian : « Retourner le rêve à Ip avant la première guerre mon- Alberto Savinio est mort à Rome, 
manière d'une chaussette que l'on . diale- : les palaces, les. errances en 1952. 
retire », voilà, sinon lo méthode, du luxueuses, le». snobismes. „ * ; . , 


retire », voilO, stnon «a memooe, au luxueuses, la.snuoumct jj ^ c i wz | u | t unB 

“ grande diversité des thèmes, mais, 

KOESTLER ET L’INFINI I La gravité et la dérision s'appro- 
fondissent ensemble les morts 
(Suite de la page 19.) entre les cybemétieïens .et l'an- traversent l'existence des vivants 

La carrière typique du politicien cien agent du Komintem, la lutte pareils à des vents froide Les 
français, de Clemenceau à Laval, engagée. Regardez pour vous objets révèlent d'inqualifiables 
se lit comme les mots sur une en convaincre du côté de « Cri fantômes. Retourné, le rêve abolit 
page, de gauche à droite. » d'Archimède » et des « Call gïris ». le temps, dévoile et dévisage la 

Plus tard encore, quelques jours Au demeurant, que la lecture mort. L'Imaginaire perd pied 
avant que nous ne dépavions les de Koestler soit activement déses- c'est l'homme accablé qui s'avance, 
rues de Paris j'ochetal dans un pérante et que je m'en réjouisse seu et désigne sa propre incon- 
kiosque de gare «Un testament n'étonnera que ceux qui mécpn- grulté. ' uiÎrfdt JUIN ■ 

esooanol » qui. on s'en doute, me naissent notre folle règle, selon - HUBERT JUIN, 

nrénnrn OU aire... loque Ile, ce monde n'àyant aucun - 


HUBERT JUIN. 


prépara au pire... 


•~T T“ . aiir _ sens, nous n'en tentons pas moins (l) Le Capitaine Ulysse, 

Au rebours «te ses détracteurs ^ |u} ^ donnef ^ ^ Pon de d. CMweoiwd. VUlUme 

Si-M lien, dTfd e“ «. 

lo^e i, ™ sul, e^agé su, gSfïïï S£ 3S li ÏS £ 

BB..Vïait' , saJS 

Dieu ou l'hiSoire, mais avec soi n ' v °£ rIen ' mois "en ne vaut HeMomaw de gUrtco «ftè 

' _ * . —-——.-.jt une vie. rèMltè. ta même aïmée. également 

et sa conscience, j al retrouvé GÉRARD GUÉGAN. Sm Ftammurton. 


|U*f 


Ciicii' 


Dieu ou l'histoire, mais avec soi 
et sa conscience, j'ol retrouvé 
Koestler. 

J'ai parlé plus haut d'Or.rell et de 
Huxley. Ce n'était ni par coquet- 
terie ni par goût de la provoca- 
tion. Simplement parce que, si 
Orwell évoque le passé C« 1 984 », 
c'est Staline !) et Huxley l'avenir 
l« le Meilleur des mondes », c'est 
Salbrarth plus Brejnev I), Koestler 
symbolise ce moment charnière où 
le présent n'est plus le passé et 

sera peut-être pas le futur. 

Dons le premier volume de son 
autobiographie, « la Corde raide », 
Koestler commente pour les néo- 
^.flhytes ce que signifie en politique 
’ ” un système clos : « C'est un sys- 
i-'ütème qui sape de toute base 
Fjglogique les facultés critiques de 
^quiconque a accepté d'entrer dans 
son cercle magique. » Le second 
volume, « Hiéroglyphes », démontre 
que trop souvent ce cercle ma- 
• 1 f gique produit à jets continus ses 

|[, d *î et brûle de surcroît, en de 

gigantesques brasiers, ses préten- 
dues sorcières. 

Mois là où tant d'autres s'ar- 
rêtent et sombrent, l 'anticommu- 
nisme. KoesTler s'en dégage, sauf 
dans l'exécrable « Les hommes ont 
soif », car déjà il perçoit qu'entre 
le totalitarisme désuet et la , 
volonté tenace de réduire l'indl - 1 
vidu à un ensemble de réflexes lo i 
jonction est faite, et que c'est i 
Kohn et Skinner qui sont désor- ] 
maïs le plus à craindre. En atteste ; 
« te Cheval dans la looomoMve » 
aù cet homme, qui mettait en 
exergue à • Un testament espa- ; 
3 no! » deux lignes de Malraux 
(« Une vie ne vaut rîen. Mais rien 
- 1 ’ k ne vaut une vie »), ne pouvait que 
| V&Ç 5 'insurget contre la tentative 
fi g j behavioriste de ramener la -andl- 
Jjrafyion humaine à celle du rat, en un 
* mot d'éliminer la conscience. On 
. '-sait que ce mouvement, né aux 
^-Etats-Unis à la veille de la ’ptre- 
-■ ' mière guerre mondiale, n'a d'autre 
ambition que de nous condition- 
ner, de nous programmer. Dès lors. 


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MARK ADLARD 

Interface 

“un nouveau poète 
des nouvelles terres 
vaines * 

L. BRIAN W. ALD1S5 


* LI VE B DE SIXEBB, de Salvador 
Esp- n. Traduit par FanrbJu Gon- 
zalez Battle. 3f as per o. Collection 
• Voix », IBS pae», 18 F. 

L A Catalogne apparaît depuis 
toujours, comme pa r quelque 
obscur décret divin, terre pri- 
vilégiée en poésie. Aussi loin qu'on 
remonte dans le temps, le lyrisme a 
fleuri princièrement sur ce sol irré- 
ductible qui allait se trouver 
confronté aux convoitises da l'impé- 
rieuse Castille. L'histoire de la Cata- 
logne, depuis les origines jusqu'à 
nos Jours, est remplie de vicissitudes, 
de courageuses résistances, de 
combats tenaces pour que survive 
r identité nationale toujours menacée. 
Sans repos, le Catalogne » défendu 
sa particularité, ses traditions pro- 
fondément enracinées, ses institu- 
tions propres, et plus particulière- 
ment ses chers « usatges ». 

De la « Renaixença - du début du 
dix-neuvième siècle à aujourd'hui, où 
s'affirment de très jeunes générations 
dont Mathilde Bensou&san a prolongé 
l'écho chez nous dans un volume 
paru en 1973 aux Lettres nouvelles, 
un travail créateur intense, multiforme, 
foisonnant atteste que la Catalogne 
est fondée définitivement par ses 
poètes. 

B dans cetle forât du lyrisme du 
vingtième siècle Inauguré par les 
oeuvres rayonnantes d'un Jaaep 
Carner, d'un Josep-VIcenc Folx. d'un 
Pere Quart, se dresse un arbre qui 
a la stature de ses pairs, un arbre 
de rigueur et de foi, un arbre 
. sévère et lumineux qui a nom : 
Salvador EsprIU. 

De l'œuvre relativement vaste 
d'Espriu rtpus commençons en 
France & connaître, -les versants 
essentiels grâce aux efforts de quel- 
ques passionnés, au premier rang 
desquels il convient de situer Albert 
et Mathilde Benaoussan et FranchHa 
Gonzalez Battle. qui anime aux édi- 
tions Maspero la collection » Voix » 

où paraît, après un premier grand 
recueil, la Peau da taureau ' (La Pell 
. de Brauj, un nouveau volume qui 
contient sans doute la clé da 
['œuvre d'Espriu, Livre de Slnère 
(Lllbrft. de Sinera). 

L’anagramme d’Arenys 

SI Taudlance .d'Espriu s'est vrai- 
ment constituée après la fin de le 
guerre mondiale, après ta fin de 
cette atroce guerre civile qui a vu 
mourir la République et périr l’auto- 
nomie accordée per cette République 
au peuplé ' catalan écartelé depuis 
sous le Joug fasciste, le poète a 
entamé _ très tôt son œuvre. 

NA eri 1913, il publie son premier 
texte, une suite de récits bibliques, 
Israël, en 1929. soit ù seize ans, pu- 
blication qui retient déjà largement 
('attention. Pendant une longue pé- 
riode, Salvador Espriu va persister 
dans l'écriture romanesque avec plu- 
. sieurs ouvrages, dont El Doclor Rip. 
Ulratgo a Citera a. Puis c'est une pre- 
mière pièce de théâtre, Antigone, 
inspirée' par la guerre fratricide et 
qui -attendra vingt ans -pour être 
jouée. Une autre. pIôcb, Honda 
da mon a Sinera, obtiendra du 
public une ferveur jamais démentie 
' depuis. 

C'est à cette époque que la poésie 
explose chez Espriu. En 1946. le 
poète publie clandestinement Camen- 
teri de Sinera. il est temps d'éclai- 
rer ce - Sinera » qui hante les 
livres d'Espriu. Sinera n'est 
autre que l'anagramme d'Arenys, ber- 
ceau de la famille où. entant! le 
poète passait toutes ses vacances, 
et où. comme tout enfant, il reçut 
- les signes qu'on * ne quitte plus 
jamais. Réalité al mythe, Sinera 
Irrigue souterrain ement la chant 
d'Espriu. 

Ce chant possède d'étranges pou- 
voirs. Difficile si l'on veut. U a 
trouvé le chemin du cœur des 
Catalans. J. M. Castellet, fin expert, 
l'a justement « situé » : * Il s'agit 
d'une œuvre contenant toute une 
série tf élément s contraires entre 
lesquels s’établit une tension dialec- 
tique dont le manifestation constitue 
le « thème » de cette poésie, exposé 
comme une double eventure que le 
poète structure depuis tins vision tra- 
gique : celle double aventure étant 
r aventure spirituelle, presque mys- 
tique, d'un homme qui cherche à ae 
détacher du monde, et r aventure col- 
lective. extrêmement problématique, 
de la communsufé nationale è 
laquelle II appartient et qui réclame 
sens cesse se présence et son enga- 
gement dvfquB. » 

Ces lignes sont extraites de la 
préface de Castellet è l'anthologie 
bilingue Seigneur de l'ombre, pu- 
bliée il y a un an aux éditions 
Oswaid. qui permet de capter l'œu- 
vre entière et de mieux aborder de 
la sorte les 'grands recueils traduits, 
ici. dans leur totalité. 

Cette œuvre où s'affirment sans 
cesse la présence obsessionnel la de 
la mort, le conflit du temps et de la 
mémoire. le déchirement entre la 
tentation du renoncement et le goût 
de raction. le heurt entre l'appel des 
dieux et le plaints - des hommes 
humbles, cette œuvre est placée tout 


entière sous le signe de ce « retour 
au tragique • exploré 11 y a peu par 

J.-M Domenach. 

Fasciné par l'Ancien Testament, 
la mystique juive, sa voulant l'héri- 
tier de la tradition spirituelle de 
l'humanité, depuis te Livre des morts 
égyptien, confronté à un réel op- 
pressant, souvent d'une cruauté 
inouïe, le poète est conduit è une 
tentative de libération mystique, qui 
s'exprime pleinement dans Final de/ 
Labermt. Mais à ce désir de fuite 
par le haut, de solitude dans le si- 
lence des visions s'opposent le 
monde extérieur qui existe et le 
fascine, la souffrance des êtres qui 
exige sa parole, en un mot son im- 
possibilité de rompre avec les frères 
humains. 

Les barques de papier 

Du choc de ces deux voix sont 
nés des poèmes Inoubliables, dédiés 
à tous. Dans Livre da Sinàre 
comme dans tous les recueils. les 
remous provoqués par ce choc sont 
clairement audibles. De la tension 
qui naît du combat, naît aussi une 
ferveur è nommer le réel qui frap- 
pera le lecteur à chaque page : 

• Les barques de papier 
appareillaient dans la longue 
quiétude du vent 
L'or assoiffé 

d'abeilles et d’après-midi 
boit reau de la mer. 

Quand elle Ira au fond, 
le regarderai fa barque 
du soldat de plomb. - 

Il y a dans Livre de Slnère cenL 
mille notations justes où. avec 
quelques mots usuels, le poète In- 
vente la réalité d'une barque sur la 
mer. d'un vieux mur. d'un « chemin 
de sable creux et sec ». On pour- 
rait parier d'une ferveur plasticienne. 

Poète voué au - salut » de son 
peuple dont II se veut le serviteur, 
enraciné dans ce - oui et non », 
langage de la conscience, de la vi- 
sion tragique, dans laquelle 
J.-M. Castellet, s'appuyant sur tes 
vues du philosophe Luka es (1), voit 
» • une des formes d’avant-garde du 
réalisme », Salvador Espriu s'af- 
firme Incontestablement comme un 
des poètes majeurs de tous les 
temps. 

ANDRÉ LAUDE. 

(1) G. Zmkacs : JWe Seele untf aie 
Formait : dans cet ouvrage, le phi- 
losophe dit que la vision tragique _ 
ta vis dominé» par ta présence 
occulte da Dieu et la tentation per- 
manente de ta négation de l’uni 
vers — est « ta plus exclusivement 
terrestre de toutes les vies ». 


PRIX SÉGUIER 

attribué à 

SCIASCIA 

pour Tensemble 
de son œuvre 


Le cliquet 
de la folie 

Le conseil 
d’Egypte 

Les oncles 
de Sicile 

A chacun son dû 

Les paroisses 
de Regalpetra 

L’Evêque, 
le Vice-Roi et 
les poids chiches 

Le contexte 


Les lettres nouvelles 

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Page 26 — LE MONDE — 16 mai 1975 • 


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POINT DE VUE 


LE SCANDALE DU DOUBLE JEU 




1 j-L œcfets un phénomène auquel bien 
' il P«u pr*t«rt attention, sans doute 
*■ parce que Hniinense majorité 
l'y trouve engagée : le passage uKrs- 
apWo du dogmatisme rigide à la 
oléranca, su lalsser-falre, au laxisme 
es plus complets. 

• L'époque n'est pas tellement loirv 
sine où — encore que. largement 
■ratiquêe — rhomosexualfté se voyait 
r allée en abominable — avec des 
irguments qui relevaient (faïikfcirs 
l'une très mauvaise théologie du 
nariage puïequ'll s'agissait d'un vice, 
iontre nature, — en ce sens qu'une 
Bile attitude ne pouvait être qu'ïn- 
èconda. Mais aujourd'hui les étapes 
ont brûlées avant même que 
'homosexualité ait le temps de se 
endre compte si elle encourt ou 
■on le blâme, elle a déjà sa pasto- 
ale I Je n’exagère pas ; en effet, 
tvec l'approbation de. Mgr "Mamie, 
ivéque de Lausanne, - Genève, Fri- 
tourg et Neuchâtel, un document, 
ouf en déplorant certains excès, 
ix alto les possibilités nouvelles ou- 


• ~ par JEAN CARDONNEL (*) . 

veiller. Au Heu de faire prendre chair -mes. donc de ceux-ci tendus vers 


massive, politique. Immensément hu- 
maine à la -Parole, rEgliss, pour es 
qui eat des documents du magistère, 
laisse Iss hommes englués dans le 
dualisme. Elle les laisse vivre, c'est- 
à-dire . spéculer, exploiter ou être 
exploitée. Blé les laisse mourir— 

H est significatif que le texte de 
la Congrégation romains de la fol sur 
le respect de la vie fonde. la dignité 
humaine dans le fait que rhomme 
est » sujet personnel, être libre dont 
rflm* est spirituelle, at donc ftnmor- 
tmtte». A ce titra, oins) fondamenta- 
lement constitué, « rhomme ne peut 
trouver son accomplissement qu’en 
Dieu seul ». La Congrégation romaine 
pour la doctrine de la foi parie de 
Dieu et d'immortalité ’ de l'âme, 
jamais du Christ et de (a résurrection 
des corps. Or le déisme, la recon- 
naissance du Dieu d'en-haut. et le 
spiritualisme, l'attention à l'âme pri- 


l' extrême de leur devenir commun, 
l' homme-Dieu ou le Dieu-homme. 

La Congrégation romaine de la fol 
n'ssl pas fidèle à son nom puis-- 
qu’elle omet celui-là seul auquel 
adhère la foi comme chrétienne : le 
Messie, le Christ- Elle «'enfonce né- 
cessairement dans te dualisme, le 
double Jeu. la répartition des hom- 
mes sur deux plans, sur deux vies : 
la vie d'icl-bas, puis le iris d'au-delà. 
« U appréciation d'un chrétien ne 
peut se limiter- è Htorixon de la vie 
en ce monde; Il sait qu'en la vie 
présente une autre se prépare dont 
rimpoitanee eut telle que créât 
d'après elle -qtfU faut juger. A ce 
point de vue, il rfy a pas Ici-Pas de 
malheur absolu, même ratl reuse 
peine, d’élever un entant déficient. • 
La vie étemelle est donc regardée 
comme une compensation posthume 
aux échecs, aux désastres, eux tn- 


■ertea par Homo et hétérosexualité tBrrwstmBi ^ ,. ïndîce &0De menta- 


vée, détachée des considérations justices par trop criantes de flcl- 


i P amour du prochain : - Hétérophl- 
as at homophllaa sont également 
ippefés par fEvengile i exercer 
‘amour du prochain dans une mo- 


nté dualiste de classe farouchement 
apposée aux exigences de globalité 
poHtlque de (Incarnation, c'est-à-dire 
du mélange renouvelé, de la confu- 


•lon ouverte, transparente et vôrl- ^ cr6aMce de Di8u * ** hom . 
able. » 


bas. Mais si la via dont on prône 
tant le respect dans ses débuts in- 
certains n’est qu'un mauvais moment 
à passer, donc rien auprès du défi- 
nitif céleste, fl ne vaut pas la peine 
de lutter avec passion contra ce qui 


le dégrade, 1s mutile, la torture at 
tant do ses membres dérisoires, éphé- 
mères, de ses masses opprimées: 
« Cola ne signifié pas, dit le texte 
romain, qu'on puisse un seul Ins- 
tant rester- indifférant i ces peines 
et à ceo misères. Tout homme de 
cœur et certainement tout chrétien 
doit être prit i taire son possible 
pour y porter remède. « 

Tout son possible, hélas I rien que 
son possible, mais Jamais l' impossi- 
ble. Le terrible de la Congrégation 
romaine, c'est qu'elle n’a rien appris 
de l'Evénement, de l'histoire. Le ré- 
sultat est Inévitable — du rappel bru- 
tal des principes intemporels acoqui- 
nés aux yeux fermés sur la turpitude 
des grands — tant qu*U nous paraît 
normal de ne pas lutter à la racine 
contre une société de marché qui 
refuse toute finalité, qui brise obsti- 
nément nos ailes, notre puissance 
d'envol, bref qui fait avorter l'enver- 
gure humaine, la' capacité créatrice 
du pouvoir chez Isa hommes. Ce qui 
s'impose, c'est le seul choix Interdit 
par ragrégat libéral — le soulève- 
ment massif, coordonné contre une 
société coupable d’étouffer systéma- 
tiquement, de luer le projet, les pro- 
messes d'humanité en tout homme. 

(») Dominicain. 


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•AU.':!:;. 


Je ne m’offusque pas de l'adoption 
J* j'une morale autre. Mais l'inouï, c'est 

; e mélange du dogmatisme étroit et 

.. \ des facilités accordées cas par cas 
= i- , , f aux - Inéluctables» -faiblesses de la 
^ • - . :rop fragile nature. Pas question de 

/Ç" ’ séder un pouce de terrain sur le 

J? fe'jéjfr: =hamp des batailles. de principes, 
-ï*-'— * L'avortement demeure un mal qu'il 

!aut à tout prix éviter... mais, dans 
§pE‘> wOJ'i fl la pratique, tout peut se comprendre : 

* j|[. 3 nommes et femmes sont, en définl- 

- ‘ ’ 5*. 3 llve, tes mute juges. Mme Simone 

■ *•*•* w.-l Veil est présente pour la compré- 

•L» "te- w . -fcï 41 hsnslon humaine — et Je l'écris sans 

' _ T~- --v lronle aucune, tant elfe fait preuve 
' ' ^Hjd'humanlté. — mais elle reconnaît 

— - Clé Mgr Marty qu'il a compétenoa pour 

un autre plan : celui des responsa- 
bilités « exclusivement » religieuses. 
Une part de la vte — sans chair, 
sans problèmes, — pétrie sans doute 
de principes, donc de vent, relève 
. I. , ; de la religion. Pour te reste, II y 

‘l'VivM, aurait au mieux l'humanité ' — - au 
t • pire, le lalsser-talre. 

1 1 5 * * : v , v ’U 0? Tout finit par se comprendre — 
■ . tout, sauf le projet appliqué de trans- 
U* î \ ’ ;‘‘\ J formation globale, structurelle des 

rapports humains. Que' ce ~ soir à 
; \\ t iropos d'homo-hétéro-sexualltéu . ds- 

> * * . * ' ■ : ■’ divorce, d’une plurslltâ d’amours 

dans une seule existence, la gran- 
deur de ce temps vient de son apti- 
ude à poser les questions fonda- 
nentales de rhistotre. de la vie. de 
a mort L'avortement, comme l'Imml- 
] ration, nous montre que rien n'est 
aartiel. que toute difficulté, tout 
conflit, font surgir te problème de 
a finalité. Notre société enfermée 
dans une liberté de concurrence 
uientâe vers les monopoles, l'énorme 
;on centration eu bénéfice des fauves 
es plus doués, étele au grand leur 
ta contradiction fondamentale: elle 
3 rétend .résoudre ou seulement se 
3 oser le problème des origines en 
éludant celui de la destination. 

Quand une société fait abstraction 
de la moindre finalité, quand elle 
jxclut tout projet de dépassement 
les individus qui la composent, elle 
t'est plus que le champ clos des 
ntéréts privés. Au respect absolu, 
n conditionnel, de toute existence 
•mbryonnaire prise pour une vte 
lumalne ne peut que s'opposer la 
ibre disposition, par toute femme, 
le son corps. Il est vrai que Plden- 
ificatlon exorbitante de" la femme 
ivec la réalité maternelle exige l’afflr- 
natlon de son autonomie — mais 
ion dans te sens de la réduction 
t son individualité. L'Importent — et 
s'est là te noyau d'un projet de 
'évolution radicale — consiste dans 
avènement d’une solidarité qui se 
ibère du mélange de dépendance 
3i de despotisme à l'égard de 
'homme, pour s'accomplir en soli- 
darité consciente. 


L’Eglise complice 


i w *’ 


Le malaise de l'avortement des 
«latences humaines constituées ee 
irolongera tant que l'Eglise, rivée & 
me société de marché ou socialiste 
ifficielle, tiendra le double langage. 
:elu> de l'absolu des principes rep- 
>elé avec force quand H s'agit de 
'existence de l'embryon, de manière 
«lus nuancée, respectueuse des 
lécessités d'Etats souverains pour tes 
’ies d'hommes - faits » — salariés. 
3r, bu moment où bon nombre de ses 
i ré très et môme de ses évéquee 
irennent position en faveur d'un 
loulèvement nécessaire contre les 
■oeiétés d‘a3sasslnaL d'humiliation 
jermanonta des hommes qui les 
:onstltuenL l'Eglise, à Rome, au 
tiveau de ses congrégations, ne 
dépasse pas l'optique du double jeu 
I y aurait — pour une fraction reli- 
gieuse. confessionnelle dee hommes : 
es chrétiens, et, secteur plus res- 
relnL les catholiques — les normes 
Je la foi. dont nous avons vu qu'elles 
jourraient s'accommoder de l'agence- 
~ . ,_nônt harmonieux du laisser-faire, du 
J aisser-vlvre sexuel et social : pour 
‘universalité des hommes, ce serait 
, V exigence de la raison, à la dèlenae 
à laquelle, comme de l'Evangile, 

t 'Eglise romaine aurait mission de 




V:. ’:- y. ' 

I*!*: ** • '■* **. : :**: ' • 





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Pour transformer sans 
bruit du béton en lave 


L'utilisation de marteaux-piqueurs et 
de compresseurs est toujours 
accompagnée de bruit, de poussière 
et de gravats. Dans les grandes 
villes où les travaux publics se 
poursuivent à longueur d'année, 
c'est une agression permanente. 

Impératif : respecter 
l'environnement 

C'est pourquoi les chercheurs de 
Messer Griesheim GmbH, filiale 
de Hoechst, viennent de développer 
un véritable chalumeau qui 
transforme le béton en lave et peut 
exécuter des coupes j'usqu'à 80 cm 
de profondeur. Ce procédé sans 
vibration et qui ne présente aucun 
risque rend possible des chantiers 
partiels en ville.sans que les 
immeubles avoisinants soient 
endommagés et que leurs 
habitants soient agressés par 
le bruit. 


Des experts de différentes 
disciplines se concentrent sur 
un problème spécifique 





KROIŒiHSSSIHË 


Le chalumeau à béton, mis au point 
grâce à l'expérience de Messer 
Griesheim dans le domaine de. 
l'oxycoupage, est un exemple qui 
montre comment les experts de 
HoechsLspécialisés dans les 
domaines les plus variés, mettent en 
commun leurs moyens pour résoudre 
intégralement les problèmes les 
plus complexes. 


: « -+&Xÿ ,, ?<(.*: >:■: 0:. ‘I 


Hoechst France gère l'ensem- 
ble des intérêts du Groupe en 
France et dans les pays afri- 
cains d'expression française, 
dans les secteurs suivants : 
produits chimiques, résines 
synthétiques, matières plasti- 
ques, fibres, colorants, pro- 
duits auxiliaires, produits ther- 
miques. gaz industriels, travail 
des métaux, ingénierie, films 
et feuilles plastiques et techni- 
ques de reprographie. Grâce 
à ses filiales industrielles No- 
bel Hoechst Chimie. Société 
Normande de Matières- Plasti- 
ques. Oxochimie, Kalle Infotec, 
Syntova, Uhde France, elle 
participe largement à l'expan- 
sion de l'industrie, française. 
Les Laboratoires Hoechst déve- 
loppent leurs activités dans le 
domaine de la Santé. Là Société 
Messer Griesheim diffuse les 
techniques du travail des mé- 
taux. de l'oxycoupage et du 
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CARNET 


Naissances 


— Le docteur Gilbert Haas et 
Mme, née Olga Luna, 

Bout heureux de faire part de la. 
naissance de 

QUvler Diego 

le 10 mal 1975. 

60. rue Saint-André-des-Arts. 
Futa-6*. 


— M. Jean Maymil et Mme. née 
Anne-Marie Landrodle, 
ont la Joie d’annoncer la naissance 
de 

Delphine. 

La pinède de l’Oratoire, chemin de 
Monelret, 83200 Toulon. 


— M. et Mme Hélie de Nasilles 
fout part de la naissance de leur 
fuie. 

Marle-All cia, 

le 8 mat 


Fkmçafllf 


— M. et Mme Jean Beylot, 

M. et Mme Maurice Clouzet, 
sont heureux d’annoncer les fian- 
çailles de leurs enfante 

Françoise et Alain. 

Parta, le 11 mal 1975. 

— M. André Merlin et Mme, née 
Chambüat. 

' Le com te François de Ri monten 
de Lombarés et la camteese. née 
d'Esquerre. 

sont heureux d’annoncer les fian- 
çailles de leurs enfants 

Dominique et Alain. 

— M. et Mme Oppenhelm, 

M. et Mme Litt, 

ont la grands Joie de faire part du 

mariage de leurs enfants 

Norbert, docteur en sciences, et 

Leslee Dan, professeur. 

qui sera célébré le 26 mal A San- 

Frandsco. 

72. bd de Sébastopol, 75003 Paris. 
581, 2nd Avenue San Francisco. 
Californie. 



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Décès 

— Ou nous prie d'annoncer le 
décès de 

M- mfrn BAUDIENVZXJUE, 
directeur départemental 
des P.T.T. en retraite, 
le 3 nr»** dans sa quatre-vlogt- 
deuxléme année. 'Les obsèques ont 
eu Ueu d i»"* rioHmlté familiale. 

De la part de M. et Mme Maurice 
Baudlenvtlle et leurs enfants. 

3. résidence do Viviez; 

28800 Luisant. 

— M. Charles Benhamou, 

Olivia et Marianne. 

Alan, et Nicole Oïym. 
ont la douleur de faire part do 
décès de 

Mme Charles BENHAMOU. 
née Andrée Metas. 
survenue subitement le 18 avril. 

Les obsèques ont eu Ueu dans 

riniimfté. 


— On nous prie d’annoDcer la 
mort de 

Urne de BOUCHEMAN, 
née Clémentine Lodrelt 
de Lac barrière, 
pieusement décédée le 14 maL 

De la part de Mme Albert de 
Boucheman, sa belle-fille. 

Du vicomte et de la vicomtesse 
Claude de noian. 

Du baron et de la baronue de 
Livre, ses petits-enfants. 

De ses cinq arrière- petites- filles. 

St de M. André Berne-JoCfroj. 

Les obsèques auront Ueu en l’égl tse 
Salnt-Phllippe-du-Rooie le vendredi 
16 mal, à 16 heures. 

Pas de fleurs, des messes. 

— 34 me Jean Breulllae a La dou- 
leur de faire part du décès de 
son mari. 

le général de division 
Jean BRECKLlaC, 
grand croix de la Légion d'honneur, 
croix de guerre 1914-1918, 
croix de guerre 1338-1945, 
médaille de la Résistance. 

Selon la volonté do défont, les 
obsèques ont été célébrées dans 
ITirtfmfté. 

Cet avis tient lien de faire-part. 

IL rue Weber. 

75116 Paris. 

[Le Monde a publié le 14 mai la 
biographie du général Breniltae.] 

— La Caisse de compensation 
XNTKKFTiORA- FRANCK a la douleur 
de Caire part du décès de son 
administr ateur, 

le général de d ivision 
Jean BREGLUC. 

— L’Union fraternelle des blessée 
de guerre a la douleur de faire 
part du décès de son regretté secré- 
taire général. 

le général de d ivision 
Jean BRKUUXAC. 


— La Saznothrace a la douleur de 
faire part du décès de leur camarade 
le général de division. 

Jean BSEUZLLAC. 

— Set parents, ses frères et «un, 
et toute la- famille, ses maîtres — 
spécialement son patron, le docteur 
Patrick Hervé. — ses amis et cama- 
rades, font part, dans un immense 
ebuçrin, de U mort subite, h trento 
et un ans. d’ 

Olivier DUCROT. 

Interne eu centre de transfusion 
sanguine et de réanimation 
de Besançon, 
volontaire au service 
d’aide médicale universitaire 
(SAMU) de Besançon, 
cnî U est décédé le mercredi T mai. 

Les obsèques ont été célébrées le 
samedi 10 mal en l’église de Levier 
(Don bel. 

En mémoire de lui, on peut adres- 
sée un don aux Frères Raymond et 
Pierre Jaccard, léproserie Jomot. 
HP. 788. Yaoundé, Cameroun fC.C.P. 
Dijon 2435 50) : Olivier y passa ses 
vacances à donner des soins. 

« En vérité. Je vous le die, dans 
la mesure où vous l’avez fait à 
l’un de cea plus petits de mes 
frères, c’est 1 mol que vous 
l’avez fait. » (Math. XXV-40.) 

M. et Mme Pierre Ducrot. 

11. rue Jacques Dulud. 

92200 NeulHy-sur-Selne. 

— M. et Mme Georges Plaisant, 
M. Raymond Duvernoy, 

M. et Mme Edmond Humes a. 

Mme Georges Duvernoy. 

Le docteur et Mme Straus. 

M. Jean Thlbert. 

ont le chagrin d’annoncer lo décès, 
survenu te 14 mol dans sa quatre- 
vtngt-huttlcme anné e, de 
Mme DUVERNOY. 
née Alice ThJber, 
profeæeur et ancienne secrétaire 
de l’Alliance française & Tunis, 
chevalier de la Légion d’honneur. 
La cérémonie religieuse et l'Inhu- 
mation ont lieu & Nice, le 16 mal- 
37, B. I- boulevard Gorbetla. 

Nice. 

— M. Emile Gehant. ancien avoué, 
conseiller général, avocat au barreau 
de Belfort, 

Mine Emile Gehant. 

Leurs enfants et petits-enfants. 
M. René Gehant. avocat au bar- 
reau de Belfort, ancien bâtonnier. 

M. Pierre Llenctnann et Mme. née 
Françoise Gehant, et leurs enfants, 
ont la douleur de. faire part dn 
décès de ■ 

Mme Gabrlelle. Emile GEHANT, 
née Vandeuvre. 

' déportée de la Résistance, 
survenu le 8 mal, à Belfort. 

Les obsèques ont été célébrées le 
10 mal. en la basilique Saint-Chris- 
tophe, suivis de l’inhumation au 
cimetière de Brasse, â Belfort. 

3, rue Retaet. 

90000 Brflfort. 

4. allée des Helvètes, 

91300 Massy. 


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*ni»i liiaum 

empathie et «a 
été témoignée! 


noua prie d'annoncer ta ‘ 
rès dee années de muf. » ^ 


— M. l’abbé Jean-Marie Guiiw., 
mou. 

Mlle Yvonne Guuiermon. 

M. et Mme Alain OulUonnou. 

M. et Mm» Pierre GuUiecmou. 

scs petits-enfants et arrière- peut,, 
enfants. 

ont lo chagrin d’annoncer le retour 
A Dieu, dans ea quatre- vin*t-c In- 
quièœe année, le 4 mal. de 
Mme Louis GGU88MOU, 
née Hélène Sauveur. 

Les obsèques obt été célébrée* en 
l'église Notre-Dame, à Nice, dons 
l’Intimité, 

Cet avis tient Ueu de faire-part. 

— Mme George» qe Mallmaaa et 
tous ses enfanta 
Le général et Mme Jacquet V allô la. 
M. et Mme Gérard de Mallmaan, 
très touchés de la «ymr~‘"‘ “ - 

l'amitié qui leur ont 
lors du décès de 

M. Georges de KALLMANN, 
prient de trouver ici l'expression de 
leur profonde gratitude. 

— On 
mort, ap: 
france. di 

Marguerite FSRET, 
professeur â l’université 
de Strasbourg. 

membre correspondant do l'Institut. 

officier de la Légion d’honneur, 
commandeur de l’ordre du Mérite, 
commandeur des Palmes académiques, 
ancienne cheftaine 
et commissaire de louveteaux, 
rappelée â Dieu le 13 mal 1975. 

Un service religieux sera célébré 
Je vendredi 16 mai. à 14 heures, 
en l' église réformée, rue Hocha 1 
Versailles, suivi de {'Inhumation dans 
lo caveau do famille. 

Mm» Jean-François Percy. 

58. avenue Jean-Jaurès, 

92 Meudon. 

[Lire page il la biographie de 
U me Pcreg.\ 

— Mme Pierre Rlbadeau Dumas. 

M. et Mme Maurice Rlbadeau 

DUXQM* 

M. et Mme René Bcllurd, 

Mm» André Rlbadeau Dumas. 
Mme Jean Bellard, 

M. et Mmo Edouard Rlbodea< 

Dumas. 

M. et Mme Alain Romstet, 

M. et Mmo Beige AladjldL 
M. et Mme Denis Ruot, 

M. et Mme Bernard Rit 

Dumas. 


A 


il 


, -. T. f 


UuVPS _ _ ^ m «» * % 

Soeur Odile Rlbadeau Dura sa. rtiyiP* * ** " 
leuse du Saerè-Creur, 9 Mis v K 


rieuse au nociw-vreur, 

M. «t Mm» Jean-PhUlppe BeUar 1 '* 

M. et Mme Patrick BeUard. 
ont la grand» douleur d» faire ps 
du rappel à Dlen de "* 

Pierre RtBADEAU DUMAS, 
pieusement décédé le 4 mal. à l'é i * , 
de trente-doux ans. 

Les obsèques ont eu lieu da 
l’Intimité le 7 mol. en l'église Sale 
François-Xavier. 

50. avenue Duquesne. 

75007 Parta. 

42. avenue Charles-Floquet, 

75007 Parta. 

Menés oMMWwto 

— Pour le premier anniversaire 
sa mort, une messe sera dite à 11 

tentton de 

M. Pierre CHARPENTIER, 
le samedi 17 mal â 9 heures en 
chapelle des FetItas-SceurB-des-Po 
vies, 45. ru» Notr*-Dam e-di 
Champs- 

Mme Pierre Charpentier, 

90, rue d’Aesas. 

— Le souvenir de 

Mme Joseph Geslain. — - 

née Charlotte Pammeroy. 
est rappelé à ses amis. 

Une pieuse pensée leur est dema 
dée en union avec la messe qui fi 
célébrée à Caen, en l'église Soit 
Jean, à 8 heures du matin, le 22 m 

Premier anniversaire de son rxpj 
à Dieu. 

11, bd Sachet. 75016 Parta. 

Remercie«g«n 

Les familles Barrai. Nègre, Yldi 
très touchées des témoignages i 
sympathie ot d’affection qnlta o 
reçus â l’occasion du décès de 
Mme Robert BARBAL, 
née Gabrlelle Nègre, 
prient tous ceux qui se sont essod - 
A leur deuil de trouver Ici l’expra 
slon de leur vive gratitude- - 

CowHwmfcotipm- cfiverw 

— Le temple bouddhique Japons 


Nlhonsan Myohoji sera Inauguré 
vendredi 16 mal, à 18 b. 30, â 


Salle dee Ingénieurs, 9 bis, avenu . 
dTéna, Parla- IB»-, boub la présidant ' 
du vénérable Nlchldatsu Pujll ° c 
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LE MONDE — 16 mai 1975 — Page 29 


AUJOURD’HUI 


MÉTÉOROLOGIE 



PRÉVISIONS POUR LE jsf S' DÉBUT DE MATINÉE 

I J' 1 -» l“ Al'l * ! ■ — 




Lignes d’égale hauteur de baromètre cotées en millibars (le mb vaut environ 72 de mm). 
Zone de pluie ou neige V averses RJ orages — |) Sens de la marche des fronts 
■ rn t J Lm Front chaud -A. 



Evolution probable du temps en 
France entra 2e Jeudi U mal à 
0 benne et le vendrai] 16 mal à 
24 bernes : 

La perturbation qui abondait Jeudi 
matin l'ouest de la France traver- 
sera lentement notre paye -an cours 
des deux Journése du 15 et du 
16 mal. 

VendredT 16 mal. les nuages seront 
abondants sur le nord et l'est de 
la France, où Us donneront quel- 
ques pluies orageuses. Sur les. autres 
ragions le ciel sera plus variable et 
des éclaire les apparaîtront par mo- 
ments dans l’Ouest le Midi, mais D 
y aura aussi des averses localement 
orageuses. Les vents, de secteur sud. 


Front froid 


Moont modérés et Irrégulier*, des 
rafales accompagnant les orages. 
Los températures varieront peu per 
rapport a celles de Jeudi. 

Jendl 15 mal. A 7 Heures, la 
pression atmosphérique réduite au 
niveau de la mer était. A Paris- 
' Le Bourget, de 1 013.6 millibars, soir 
7605 millimétrés de mercure. 

Températures (le - premier chiffre 
Indique le maximum enregistré au 
cours de la Journée du 14 ma] ; le 
second. le minimum de la nuit du 
14 au 15J : Biarritz. 17 et 13 degrés ; 
Bordeaux. U et 12 : Brest. 14 et 7 : 
Caen. 16 et- 4: Cherbourg, 14 et 6; 
Clermont-Ferrand, 17 et 3 ; Dijon. 
17 et 8; Grenoble. 16 et 4; LUJe. 
16 et 10: Lyon. 17 et 6; Marseille. 


Front, occlus 

TA et 13; Nancy. 16 et 8; Nantes. 

15 et 6; Nie», 21 et 24: Fbrto- 
Le Bourget, 16. et S: Pau. U et 8 ; 
Perpignan, 31 et 8 ; Remue. 15 et 6 ; 
Strasbourg. 30 et 11 : Tours, 15 et 6 ; 
Toulouse, 18 et 6 ; Ajaccio. 30 et 9 : 
Folnte-A-FItre. 38 et 23. 

Températures relevées à 1* étranger * 
Amsterdam* 17 et B degrés ; Athènes, 
20 et 16 : Bonn. 17 et 8 : Bruxelles. 

16 et 10 ; Le Caire. 24 et IB ; Iles 
Canaries. 20 et 15 ; Copenhague, 

16 et 7: Genève, 20 et il ; Lisbonne, 
18 et 13 ; Londres, 15 et 8 ; Igadrld. 
20 et 10 : Moscou, 25 et 15 ; New- 
York. 24 et 18; Palma-de-MaJotque, 
22 et 14 ; Bonte. 21 et 11 ; Stockholm, 

17 et 7 : Téhéran. 24 et ÏT. 


W"ft; 


I loterie nationale 1 


Liste officielle des sommes à payer; 
■tous cumuls compris.aux billets entiers - 


te* 






Finales 

Signes 

Sommes 


Finales 

Signes 

Sommes 

il 

et 

du 

â 

E-e 

et 

du 

A 

31 

numéros. 

Znfiaque 

payer 

£ s 

numéros 

Zodiaque 

payer 


41 

tons tigres 

F 

160 


D 245 

seorpioo 

F 

10 000 


25 461 

taureau 

12 000 



autres tiv** 

1 000 

i 


rama rognes 

500 

5 

1 23S 

wsrga 

10 ooo 

27 161 

sagittaire 

' 100 000 

• 

Ml fus ngnes 

1 ooo 



autre* signas 

6 000 


2 DOS 

posions 

10.000 

1 ooo 

12 000 


2 

tous signa* 

50 ’ 


25 465 

taureau 


802 

tou* signa* 

260 



■tiras sépias 

500 











ami lignes 

SSO 


6 

tous signa* 

50 


*472 

poissons - 

5 060 

e 

2S 466 

taureau • 

12 KO 

2 


autres ügm 

■ " • 650 • 

... 

su»» signes 

'560' 


5 412 

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5 050 


M 606 

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100 050 



autre* âm 

. 550 



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5 050 


SS 462 

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76 226 - 

s*»»".' 

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capricorne 

. 550 ■ 

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■nraatan 

• ; . . : 6 050 



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227 

mu® Mflwo® 

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25 46/ 


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— ~~i 

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nos signai 

200 

7 

lunii nwi 

600 


2 193 

vierga 

G 000 

05 067 

scorpion 

100 ooo 



auras sigm 
gimaanx - 

500 



■sms tipws 

5 000 



.600 


' 78 - ' 

tous signes • 

100 

autres lignes 


3 633 

balance 

5 000 


6 158 

pfmsBtix 

10 ooo 



autres stgnm 

500 



Mitra» signe® 

1 ooo 


3 733 

lion 

5 000 

8 

8 478 

cancer 

10 100 

3 


auras signes ■ • 

500 


■iras signes 

7 100 

9 463 - 

balance 

10 000 . 


25 468 

taureau 

12 000 



autres signas 

■ . 1 000 


• 

autres signes - - 

500 











autre* sigo«s 

500 


09 

tous signe* 

100 


36 703 

taureau 

ioo ooo 


009 

tuas signe* 

300 



. autre* sfetas 

• 5 000- 


7 689 

bfifler 

10 000 


39 383 

béKar 

100 000 



entra signes 

1 000 . 



autres svue 

6 000 


8 289 

Son ■ , 

10 000 




9 





464 

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200 


25 489 ' 

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12 000 


1 234 

caprfcorna 

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autres signas 

600 



auras signes 

500 


07 259 ■ 

balança 

100 000 


6 054 

sagittaire 
sutias signas 

5 odù 



Ultra signes 

5 000 








4. 

g 164 

sagittaire 

10 000. 


170 

tou* signes 

200 


autres signes 

1 000 


780 

tous signe* 

200 . 


06 444 

gémeaux 

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3 990 

teureasf. 

5 000 



auras sigma 

5 000 



autres signes 

500 


14 484 

Uchi . 

100 ooo 


3 650 

capricorne 

10 000 



autres signa 

6 000 



Mztrft® signa® 

• 1 ooo 


16 934 

oancar 

100 ooo 

0 

4 290 

vénéra 

10 ooo 


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autres signas 

£ 000 


autres signes 

1 000 


25 464 

taureau 

1 500 200 


5 360 

taureau f 

10 ooo 



autres tipm 

15 200. 



autres tibnes 

1 000 





25 460 


12 000 


95 

tous signes 

100 


auras lignes 

500 


146 

tous signas 

zoo 


32 340 

ponçons 

1D0 000 


6 735 

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autre t i ignés ~r - 

5 000 

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, Vra” -JfV 

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lignes au £.oauique 1 



autres signes 

500 

Tirage du 14 mai 1975 | 

• 





"N 


WW ^23- | 

O 

InHs par la Sacrtnrim Général ris la Umria National* | 



MOTS CROISES 


PROBLÈME N" 1152 
3 4 5 6 7 8 



Cœur de veau : Coule en Lor- 
raine ou en Normandie. — VL 
Sont à l’affût de tout ce qu’on 
lance. — VIL Préposition ; Ses 
ouvrages ont été conçus pour du- 
rer longtemps ; Participe. — 
VHL Plaît aux ânes ; Graveur 
allemand. — IX. Le contraire 
d’une mauviette. — X. Est rapide 
commei’éelair ; Individu. — . XL 
Salissent tout ce qu’ils touchent ; 
Symbole chimique. ' 

VERTICALEMENT 
1 Documents chiffrés ; Ar- 
rêter (épelé). — S. Abréviation ; 
Soutenait le colosse de Rhodes. 


HORIZONTALEMENT 
L Des tas de viscères; — IL En 
voilà un qui, pendant un temps, 
□'eut pas son pareil 1 ; U est bien 
souvent comme l'oiseau : sur la 
branche. — m. Ne laisse rien 
échapper quand ü est impitoya- 
ble. — IV. Dans les Bouches-du- 
Rhône ; Fin de participe. — V. 


Bdlti par la S.A.R.Ti. le Monde, 
Gérants : 

langues Fient, directeur de h pàllcabon. 

Iiifin— CiHimL 


Inprtmerii 
M «Monda» 
6, r. dot Italien* 
PAMS-îS* 




dâ, sauf accord MBeB-raatntBUaaaon. 


— 3. Réjouissances antiques ; 
Combien en ont fait leur deuil ! 

— 4. Illustre enfant de Utomysl : 
Prénom épelé. — 5. Points cardi- 
naux ; Pieux registre. — 6.. Ar- 
ticle ; Trop peu éclairées. — 7. A 
mettre de son côté ! ; Est donc 
toujours là (épelé). — 8. Vécut, 
il y a fort longtemps ; Se mani- 
festera d’une certaine m a n ière. — 
9. Titre étranger ; Ancien séjour 
princier. 

- Solution du problème n* 1 151 

HORIZONTALEMENT 

L Crime ; Lut. — IL Odeurs. 

— HL 'Gosse. — IV.. Vrac ; Nuer. 

— V. EU ; le ; He. — VL Estelle. 

— VIL 'Raisin. — VIH Aragne 

(ancien nom de l’araignée) ; St-. 

— DE. Cè pes ; Poé. — 3E. Ks ; 
Füe. — XL Sofas. 

VERTICALEMENT 
. L Corvée : Acte. — a. RD ; Rus- 
tres, — 3. Iéna : Apis» — 4.Mu ; 
Cierges. — 5. Erg ; Elans. — 6. 
Son ; Lie ; Fô. — 7. Suies ; Pif i 

— 8. Ussel : Isola. — 0. Ereintées. 

GUY BROUTY. 


Journal officiel 


Sont publiée au Journal officiel 
du 15 mai 1975 : 

UNE LOI 

• Relative au permis de chas- 
ser. 

DES DECRETS 

• Modifiant le décret n* 72-809 
du l* T septembre 1972 portant 
application de la toi du 3 Janvier 
1972 instituant l’àide judiciaire. 

• Portant application de l’arti- 
cle 9 de la loi a* 75-17 du 27 'jan- 
vier 1975 relative à l'Interruption 
volontaire de la grossesse. 


châsse: 


Visites, conférences 


VISITES GOTDEKS ET PROME- 
NADES. — Caisse nationale des 
monument» hlstoriqne». — 15 h., 
métra Saint-Michel, place Saint- 
André-des-Arts, Mm» Banquet des 
Chaux : « Sur les pas de Danton 
et des Cordeliers ». — 15 h, entrée 
rue du Je a-de- Paume, Mme Carey : 
a Versailles H. vieux village de 
Louis XIII. du Jeu de paume à 
rhdtel de Fontenay ». — 15 h., 
devant la coupole de l’EPAD, parvis 
de la Défense. Mme Détrez : « Urba- 
nisme contemporain : la DéTense ». 

— 15 h., métro Préfeeture-de-CréteU, 
Mme Lagrageats : « Ville nouvelle : 
Créteil ». — 15 bu, 42. avenue des 
Gabelle». Mme Osweld : « La. manu- 
factura des OobeUna et m al 
Bers ». 

Réunion des mortes nationaux, — 
Musée du Louvre, 10 h. 30 et 15 h. : 
c visite dee chefs-d'œuvre des col- 
lections » (français, anglais). — 15 h., 
2L rue Plerra-Lescot : c Les Halles, 
la cour dee Miracles, la toux de 
Jean sans Peur » (A travées Parlai. 

— 15 h, entrée du Cimetière Mont- 
parnasse. boulevard Edgar-Qulnet : 
« Marte Dorval. Mou net -Sully. Cécile 
Sorel et beaucoup d'autres dans un 
cimetière romantique » (Mme Hag«). 

— 21 h. 30. métro Pont-Marie : 
« Promenade dans le Marais Illu- 
miné » (Mme Baser). — 15 h. 30. 
métro Pont-Marie : ■ Les bdtels du 
Marai s » ( Mme Camus). 

CONFERENCES. — 15 h, la Sor- 
bonne (galerie Richelieu, salle 204) : 
c L’histoire dans le monde arabe 
et plus particulièrement le Magh- 
reb » (corna publie du recteur 
Ahmed Abdeoselem). — 17 h. 30. 
28, quai Voltaire : « Les deux ver- 
sants de la politique française en 
Indochine (1830-19381 », M. Daniel 
Hémery (Société française d Histoire 
d'ontre-mer) . — 20 h- Eglise de 
scientologie de France. 12, rue de 
la Montagne - Sainte - Geneviève 
* Philosophie religieuse appliquée, 
méthode de libération spirituelle et 
coma d'efficacité personnelle ». 


Vie. quotidienne 


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pale (G AMI organisent, samedi 
34 et dimanche 25 mai prochains, 
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à Gif-sur- Yvette (Essonne). 

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Le nouveau permis de chasser 

Des augmentations et de nouvelles formalités 

La loi sur le nouveau permis de chasse a été publiée an - Journal 
officiel » du 15 mai. Ce texte institue non plus un permit de chasse 
mais un permis de chasser délivré à titre permanent par les p réfets, 
après admission à un examen par les nouveaux chasseurs. Ce pends, 
qui entre en vigueur eu juillet l'examen est pour 1976, — devra 
être visé chaque année par le maire ou le préfet et validé par le 
paiement d'une taxe cynégétique. Le chasseur se sera auparavant 
•1 personnellement inscrit auprès d’une fédération départementale 
et aura réglé sa cotisation statutaire. 

A ces compUcationi administratives s'ajoute une autre amertume 
peur le chasseur : l'augmentation substantielle du prix du permis. 


Les démarches administratives 
pour l’obtention du document 
seront doubles. Le chasseur, muni 
de son assurance obligatoire, dont 
l’étendue des risques couverts sera 
désormais plus grande, doit adhé- 
rer personnellement à la fédéra- 
tion des chasseurs du département 
qu’il a choisi et lui verser une 
cotisation annuelle directement 
ou auprès de l’organisme auquel 
elle déléguera ses pouvoirs (caisse 
de crédit agricole, caisse d’épar- 
gne. poste, perception ou banque: 
la décision n’est pas prise). C’est 
dans le souci de mieux lui foire 
prendre conscience de son appar- 
tenance & une communauté que 
les autorités ont créé cette dé- 
marche. Les présidents de fédé- 
ration, lors de leur congrès annuel 
qui s’est tenu les 21 et 22 avril à 
Paris, ont fixé le montant de la 
cotisation entre 30 et 50 P suivant 
les départements. 

Muni de ce timbre fédéral, le 
chasseur obtient cette année la 
délivrance de son . permis de 
chasse auprès du préfet. Par la 
suite, c’est le maire ou le préfet 
qui reno u vellera le document. H 


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rédiger tous tac noms 
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acquitte alors le montant des 
redevances cynégétiques, qui 
s'élèvent à 70 P pour le document 
départemental, et, 250 F pour le 
générai, ce dernier prix sera cer- 
tainement inférieur. 

Ces sommes portent donc le 
prix du permis départemental 
entre 110 F et 130 F. selon les 
départements, et celui du général 
aux alentours de 270 F. C’est une 
augmentation substantielle par 
rapport aux 70 F réclamés en 
1974 : il est vrai que le permis 
national coûtait, lui. 300 F. Le 
ministère des finances avait refusé 
l'année dernière un majoration 
de 10 F réclamée par les fédéra- 
tions départementales. Celles-ci 
devaient faire face, comme tou- 
jours. notamment pour payer la 
garderie, à de grondes difficultés 
de trésorerie. Un an plus tard, 
RL Fourcade accepte que le mon- 
tant des redevances cynlgétiques 
pour le département soit majoré 
de près de 40 ?c. Les services 
ministériels arguent que la part 
de l’Etat et de la commune (20 F 
et 10 F) reste sensiblement la 
même que l’année précédente et 
que c’est la cotisation fédérale 
qui fait basculer le prix du per- 
mis (elle s'élevait à 24 F). Il faut 
remarquer cependant que si la 
chasse survit, c’est en partie gr&ce 
aux sommes recueillies par las 
fédérations et bien sûr par l'Of- 
fice national de la chasse. L’Etat 
□"utilise pratiquement pas, dans 
ce domaine, ses recettes cyné- 
gétiques. 


Le bidépartemental 
esi supprimé 

La suppression du permis 
bidépartemental rendra plus sen- 
sible encore cette augmentation. 
En effet, son annulation oblige 
celui qui désire chasser dans un 
autre département .cantons limi- 
trophes compris) que celui qu'il 
a choisi, A opter pour le permis 
général. D est valable certes pour 
tout le territoire national mais 11 
coûte beaucoup plus cher (l).’Les 
quelques 500000 chasseurs qui 
avalent adopté cette formule en 
1974 ne souscriront certainement 
pas. tous aux obligations onéreu- 
ses d'un tel document. Il est vrai 
que latitude leur est offerte de 
prendre deux permis départemen- 
taux, oe qui leur reviendra moins 
cher et que: en cours de saison, 
ils pourront passer du départe- 
mental au national sans payer 
à nouveau la totalité des rede- 
vances. 

MIC K EL FROMONT. 


(I) En 1874, 2 423 006 permis an* 
été délivrés : 1 852+49 départemen- 
taux. 488 815 hMAparteroentsTTX. «6 
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Des uddMts se soûl produits, mercredi 14 mai, 
au tribunal correctionnel de Mains (Seïne-eS- 
Muse), bu cours . de l'audience consacrée as 
procès de huit détenus accusés de s’être mâtinés 
Ze 2 janvier '« la maison d’arrél de la villa Sur 
l’ordre du préaident, M. Jean-Paul Dorly, le box 
des accusés, puis la salle d'audience, ont été 
évacués par les forces de l'ordre, non sans bous- 
culades. Des injures ont été proférées a l'adresse 


du trib unal , lequel s'est cantonné dans une atti- 
tude à la fois passive et répressive. Les avocats 
de la défense se sont déclarés ■ légalement 
empêches de plaider», et le jugement — condam- 
nant les inculpés à des peines ««lient de six mois 
d'emprisonnement avec sursis â un an de prison 
ferme — a été prononcé en l'absence de tout 
public, journalistes exceptés. 


Melun. — e Cétaii prévisible ». 
dit le commissaire de police, pré- 
sent bien ayant le début de fau- 
dience, qui vient, avec plusieurs 
inspecteurs en civil et une 
Quinzaine de gardiens de la paix, 
de refouler jusqu'aux grilles du 
de justice les quelques 
ite militants et sympathisants 
du CAF (Comité d'action des pri- 
sonniers), qnl ont vertement 
exprimé leur Indignation. « J’avais 
prévenu, ajoute-t-il. le président 
du tribunal il y a' deux jours. » 

Le commissaire faisait ainsi 
allusion & une réunion, tenue 
lundi & Damm&rie-tes-Lys. dans 
la banlieue de Melun, par plu- 
sieurs organisations syndicales et 
politiques, en présence d'environ 
soixante-dix personnes, sur le 
thème : « Aucune des réformes 
pénitentiaires promises par le 
gouver n em ent n’est appliquée. 
D'où des tentatives de révolte de 
la part des prisonniers. » 

Mais ceci n'exclut pourtant pas 
cela et «a.n« les maladresses accu- 
mulées par les magistrats, il est 
probable que la salle ne se serait 
pas enflammée. La tension est 
montée progressivement, alimen- 
tée & la fois par les rappels â 
l’ordre timorés de M. Dorly. les 
interventions pointilleuses du sub- 
stitut du procureur. M Blanchon, 
dont le réquisitoire, haché et labo- 
rieux, devait provoquer I'explo- ' 
don. et surtout l’attitude plus 
qu’agressive de quelques-uns des 
six prévenus présents dans le box 
(le septième était prévenu libre, 
et le huitième a été jugé par dé- 
faut). 

Loin d’expliquer véritablement 
y V inhumanité » des conditions de 
détention à la maison d'arrêt de 
Melun — où l'on en est encore, 
selon les détenus, à la tinette net- 
toyée quand l’administration pé- 
nitentiaire en a le temps — et les 
humiliations ressenties, les accu- 
sés n’ont eu que l’injure à la 
bouche. 

A l’adresse du président du tri- 


FAITS DIVERS 


StPTSUIL (78) 


pour visiter, tél. 478-40-04 au greffa des Criées du Tribunal 
ds Grande Instance de Parts. 


En Cône 

UN ATT1MTAÏ 

CAUSE DE GRAVES DÉGÂTS 
A U SUCCURSALE RENAULT 
D'AJACCIO 

Une charge de plastic de 
500 kilos a explosé, mardi 13 mal. 
vers 22 h. 30, devant les établis- 
sements Renault & Ajaccio. Cest 
la charge la plus Importante ja- 
mais utilsée en Corse par des 
■ plastiqueurs : elle avait été dé- 
posée devant la bouche d’aération 
des ateliers de peinture de la suc- 
cursale Renault, dont te directeur 
est M. Dopenne. Ce dernier a 
déclaré quH ne se connaissait pas 
d’ennemis et ne comprenait pas 
les motifs de cet attentat. En 
fait, aucune organisation ne la 
revendiqué Jusqu'à présent. 

Lexplosion a provoqué des dé- 
gâts matériels considérables éva- 
lués à 400 000 francs. En effet 
cinq voitures 'se trouvant garées 
près des ateliers de peinture ont 
pris feu et ont été rendues inuti- 
lisables : les ateliers eux- mêmes 
ont subi de graves dommages. 


De notre envoyé spécial 

buna! : « La justice, c’est du cir- 
que ! a A l'adresse du représen- 
tant du ministère public : « On 
voit bien que ce n’est pas toi qui 
vas en toie r a. réflexion accom- 
pagnées d’épithètes Injurieuses. 
C’est seulement après une heure 
et demie d'audience et alors que 
l'un des détenus venait d’inter- 
rompre le réquisitoire du substi- 
tut en traitant ce dernier de 
menteur, que M. Dorly s’est décidé 
â expulser ce prévenu, provo- 
quant ainsi des réactions en 
chaîne dans l’auditoire. 

A vrai dira tout le monde sem- 
ble avoir eu tort dans cette 
affaire, à commencer par Taccu- 
.sation : au niveau de Hnstruc 
üon, aucune confrontation n’a 
été or ganis ée. H n’y avait pas.de 
témoin à charge dans ce procès 
alors que plusieurs surveillants 
s'étalent plaints, le 2 janvier, 
d’avoir été bousculés et frappés, 
et fl semble que l’on n’alt ren- 
voyé devant le tribunal correc 
tionjiel de Melun que la moitié 
des mutins. Selon quel critère? 
Us étaient une quinzaine envi- 
ron à avoir fomenté, au début de 
l’année, cette mini-révolte, cassant 
quelques portes et quelques vitres. 

L’ensemble de la population pé- 
nale n’a alors pas suivi et beau- 
coup de détenus, dont les mutins 
avaient ouvert la porte des cel- 
lules. Kit refusé de sortir. H faut 
dire que lès « motivations s des 
accusés étalent loin d’être clai- 
res : tous avaient absorbé un fort 
mélange d’eau de Cologne et de 
bière. 

Dans ces conditions. Je CAP — 
qui ne considère pas. certes, qu’il 
y a de bons et de mauvais déte- 
nus — a paru tout de même s’être 
trompé de procès, malgré le gé- 
néreux témoignage de M. Serge 
Livrozet qui insistait sur le droit 
élémentaire de tout. homme, quel 
qu’il soit, à la dignité. Les cris 
de i» Justice pourrie! Justice de 
classe Hitler pas mort r Fascis- 
tes ! Assassins ! ». qui ont été en- 
tendus pendant l’évacuation de la 
salie, ont. â l’on peut dire, sonné 
faux en l'occurrence. La plupart 
des accusés, qui ont à peine parlé 
des conditions de travail à la pri- 
son — 3.75 P les cent soldats de 


plomb peints en une semaine — 
ne sont pas apparus comme des 
victimes de la société mais com- 
me ce que l'opinion publique ap- 
pelle des « /orées têtes ». 

Pour ce qui concerne enfin les 
magistrats, il suffit seulement de 
rappeler dans toute sa crudité le 
mot de M Pierre Bellet. prési- 
dait de la première chambre ci- 
vile de la Cour de cassation, pro- 
noncé lors du récent congrès des 
Jeunes Avocats : « Dans notre 
profession aussi, ü y a. des gens 
qui n’ont rien â y laire. » C’est 
la seule raison pour laquelle il y 
avait de quoi ressentir, mercredi 
au tribunal correctionnel de Me- 
lun. un sentiment d'indlenatinn. 

MICHEL CASTA1NG. 


À Montpellier 

MOHAMMED LAAROUSSI 
BT CONDAMNÉ 
A DEUX MOIS DE PRISON 
AVEC SURSIS 

i De notre correspondant ) 

Montpellier. — Le tribunal cor- 
rectionnel de Montpellier, présidé 
par M. Vlnceosini. a rendu, mer- 
credi 14 mai. son jugement dans 
t’affaire des incidents du 31 jan- 
vier dernier à la Direction dépar- 
tementale de la main-d'œuvre à 

Montpellier rie Monde, du $ mail 
Mohammed Laaruussi. étudiant 
marocain, et Mohammed Ben 
Hadj (ce dernier ne s'était pas 
présenté â l’audience) qui étaient 
tous deux prévenus de séquestra- 
tion de personne ont été condam- 
nés â deux mois de prison avec 
sursis. 

Mais le tribunal n'a pas retenu 
ce délit, estimant que les faits 
reprochés ne constituent pas. à 
proprement parler, une séquestra- 
tion. En revanche, il a retenu ce- 
lui de voies de fait a dirigées 
contre des citoyens chargés d’un 
ministère de service public « 
faite préruÿ et réprimés par l'ar- 
ticle 230 du code pénal. 


Dans l'Aisne 

TROIS OUVRIERS SONT TUÉS 
PAR UNE EXPLOSION 

Trois ouvriers — dont l'Iden- 
tité n’a pas été révélée — ont 
été tués et onze autres blessés, 
ce jeudi 15 mal vers 5 heures du 
matin, aux Aciéries et Laminoirs 
de Beautor, dans l’Aisne, à mi- 
chemin entre Saint-Quentin et 
Laon. A la direction de l’usine, 
on déclare ignorer encore l'origine 
de l'accident ; mais d'après les 

S remiers éléments de l’enquête. 

semble que l'explosion d'un four 
en soft la cause. 


• Après avoir retenu -sa nièce 
en otage pendant six heures, le 
14 mal. dans use ferme près de 
Matesberbes (Loiret),' Daniel Brn- 
neau, trente et un ans, blessé par 
l’un des gendarmes qui l'assié- 
geaient, a retourné .son arme 
contre lui. , n a été hospitalisé 
dans un état grave. La fillette, 
âgée de sept ans, a été libérée 
saine et sauve. La veille, prés de 
Nemours (Seine - et - Marne). 
Daniel Bruneau avait —sam rai- 
son apparente — grièvement 
blessé de deux coups de fusil une 
automobiliste. Auparavant, Q avait 
menacé l’un de ses voisins, qui 
avait déposé contre lui une plainte 
pouir une affaire de mesura. 


LE RECOUVREMENT 
DES PENSIONS ALIMENTAIRES 
POURRA ÊTRE ASSURÉ 
PAR LE TRÉSOR 


Le conseil des ministres du 

14 mai a adopté un projet de loi 
sur te recouvrement des pensions 
alimentaires afin de mieux assu- 
rer le paiement des créances ali- 
mentaires consécutives à une pro- 
cédure de séparation ou de divorce 
et de toutes les pensions ou ren- 
tes viagères accordées par déci- 
sion de justice (nos dernières 
éditions datées du 15 mal), n est 
prévu qu'es cas d’échec de Tune 
des voies de recours de droit privé 
les Intéressés pourront demander 
que les comptables publics soient 
chargés de leur recouvrement 
comme en matière d’impôts di- 
rects 

M. André Rossi, porte-parole du 
gouvernement, a indiqué que 
moins de 40 % des pensions 
consenties après divorce ou sépa- 
ration de corps sont effectivement 
payés par les débiteurs. XL a rap- 
pelé que le mode de recouvrement 
normal demeurait celui des voies 
du droit privé maix qu'en cas 
d’inefficacité de celles-ci. te de- 
mandeur pourrait s’adresser au 
procureur de la République en 
lui apportant tes preuves de sa 
créance et de l'inefficacité de ses 
recours précédents. Une majora- 
tion de 10 % au profit du Trésor 
sera perçue pour les frais de re- 
couvrement ; elle sera portée & 

15 r« en cas de récidive. 

La réclamation pourra concer- 
ner non seulement les pensions à 
échéance â venir, mais aussi cel- 
les relatives aux trois mois pré- 
cédents. M. Rossi a indiqué que 
d’autres dispositions législatives 
réglementaires étalent à l’étude. 
Ainsi un projet pourrait prévoir 
que la déduction de la déclara- 
tion de revenus des pensions ali- 
mentaires ne serait possible à 
l'avenir que si la preuve est 
apportée qu'elle a été . effective- 
ment versée. 


A GRENOBLE 

Cinquante-quatre plaintes sont déposées 
contre une société coopérative dUlJH 

De notre correspondant 

Grenoble. — Cinquante-quatre tiaWfam, d'un immeublt 
d’Eyboas, une co mm une do la banlieue grenobloise, viennent do 
déposer une plainte entra les mains du doyen des juges d'instruc- 
tion contre une société coopérative dULJt. les Foyers de l’Isère. 
Les habitants de La ChateUière. c’est le nom de cet immeuble, 
construit en 1370, estiment que les dirigeants de la coopérative ont 
porté des « indications volontairement inexactes ou incomplètes duu 
les contrais de souscription d’actions » et qu'ils n'ont pas réalisé 
le centre soda] qui figurait à l’origine sur le devis et les plans de 
permis de construire. _ 


Ils reprochent également aux 
. responsables de la société d’avoir 
fuit pression, par des moyens qulsl 
jugent délictueux, sur des sous- 
cripteurs pour contraindre ceux- 
ci à payer une indemnité ou les 
amener à renoncer aux poursuites 
judiciaires qu’Us avalent l’inten- 
tion d’engager 

D’autre part, ces cinquante-qua- 
tre propriétaires en puissance ont 
été assignés, à la fin de l’année 
1972. par la société les Foyers de 
l'Isère, pour «voir refusé rie payer, 
sous forme d’actions complémen- 
taires. la différence entre le prix 
indiqué dans* le contrat de sous- 
cription et le prix réel de la cons- 
truction. Pour justifier leur refus, 
les propriétaires font observer 
que le contrat de souscription 
émanant de la société comportait 
l'inscription * des dépenses 
confondues » en référence au prix 
total. 

A l’appui de cet argument, ils 
produisent des lettres de la société 
datées ‘de 1966 et 1969 qui attes- 
tent du caractère définitif de la 
somme* à verser. Comment, dans 
ces conditions, la société coopéra- 
tive d’HXuM. a-t-elle pu, trois ans 
après l'installation dans leurs loge- 
ments réclamer aux propriétaires 
un « reliquat » d'un montant total 
de 470 000 francs représentant en 
fait pour chacun des souscrip- 
teurs un supplément variant entre 
2 000 et 5 000 troncs. 

Pour agir ainsi, teü dirigeants 
de la société coopérative s’ap- 
puient sur le fait que les comptes 
de la société incluant une révi- 
sion des prix de La Cbatellière 
ont été approuvés lois de l’assem- 
blée générale ordinaire en ma! 
1972. Les coopérateurs refusent 
cette version. . affirmant que 
Tordre du jour ne comportait 
aucune indication permettant de 
déceler cette réévaluation. 

D reste que la société a pour- 
suivi les quatre-vingt-seize co- 
propriétaires de la Chatelllère; 


certains ont accepté de régler In- 
différence réclamée par tes Foyer 
de l'Isère, mais clnquante-cïnr " 
ont refusé. Intenté contre Tut-’ 
deux. M. Daniel JaiUet. un procè 4 
a donné raison â la société coopé • 
ratlve. et la décision des Juges d - . 
premier degré a été confirmée K 
appeL Se référant à ce précéden— — - 
qu’elle peut estimer favorable 
sa thèse, la société a donc engag 
des procédures identiques contr 
les cinquante-quatre autres « n 
colcitrants ». 

L’affaire devrait être examine- 
devant le tribunal d’instance d 
Grenoble dans la première quia, 
zalne de juin. Elle avait déj 
été -appelée k l'audience du 7 lé 
vrîer dernier, mais le dèfenseu 
des copropriétaires. M* Jalabert 
avait déposé ce jour-là de 
conclusions demandant à la Ju 
ridiction civile de se déclare, 
incompétente. En effet, deput ' 
te procès-test engagé contre l’iu 
d'entre eux. les copropriétaire - 
ont Introduit un autre recours 
cette fols devant le tribunal di-.' , 
commerce, afin que ce demie 
déclare « HZ égale l'obligation di - 
souscription d'actions nouvel- 
les » et sanctionne les adminis- 
trateurs des Foyers de l’Isère qu. 
n ‘auraient pas fourni à cette oc*' : 
rasion des indications exactes. 
Aussi, avant de se prononcer sur,'. . 
le fond, le tribunal d’instance : . 
devra donc dire s’il se considère ' ' 
apte jud i ci a irement & connaître^ 
de cette affaire. 

Quant à l’action pénale ma- 
térialisée par la plainte dâpo-^ 
sée entre les mains du doyen des 
juges d'instruction, Mme Menuet, : 
par les suoscripteurs de La Cha-, ' 
teuière groupés en la circons- 
tance en comité de défense, elle., 
suit normalement son cours, te -' 
magistrat se proposant d’entendre 
les plaignants dans un avenir très 
proche. — - B. E. 


L enlèvement de Mlle Chenevier 

CINQ ANS DE PRISON 
(deux avec sursis) 

POUR LA COMPLICE ’ 

DE L'AUTEUR DU RAPT 

La cour cT assises de Paris a 
condamné. 1e 14 mat, à Hnq ans 
d'emprisonnement, dont deux avec 
sursis, Nelly Daml, cinquante ans , 
jugée pour complicité dans 1e rapt 
en mars 1971. de Mlle Elisabeth 
Chénevier. fille du P.-D.G. de 
la fil i ale française des pétroles 
BLP. L'auteur du rapt, Jacques 
Daml. mari de Nelly, est mort en 
prison, en janvier 1974. apres 
avoir été dénoncé par «a femme 
dont Ü s ‘était séparé 


POLICE 


« Mmcte » condamné. 22 octobre à une crise cardiaoue 
Pour un article du 30 mai ylv,J ~ .. 


Pour un article du 30 mai 1974 qui 1e terrassa en pleine audience 
jugé diffamatoire envers le doc- k l'occasion de ce procès. Sra 
leur André François, gynécologue — — ‘ — " ■ — 

parisien, VL Jean Bolaeau, direc- 


teur dé Minute, et M. Jean- 
Claude Gond eau, Journaliste, ont 
été condamnés chacun à 3000 F 
d’amende, le 13 mai, par la dix- 
septième chambre correctionnelle 
de Paris, qnl alloué, au total 
40 000 F de dommages et Intérêts 
aux parties civiles, la femme et 
la fille du médecin. 

-Ce dernier avait succombé le 


héritiers avaient repris l’instance 

à sa place. 


• W- Alexandre Sanguinetti 
amuen secrétaire gén«al de 
I DJ) JL. a été definitivement 
débouté de l’action en diffamation 
quH avait Intentée contre k» 
éditions Alain Moreau et M Jean 
Montaida pour la publication 
d’un livre intitulé Dossier s 
comme Sanguinetti 


Après le procès 
de deux gardiens de (a paix 

UN SYNDICAT S'ÉLÈVE 
CONTRE LES PROPOS TENUS 
PAR UN MAGISTRAT 

Le syndicat autonome des per- 
sonnels de la préfecture de police 
s’élève, dans un co mmuni qué, 
contre les propos tenus par un 
magistrat lors du procès de deux 
gardiens de la paix condamnés 
par le tribunal correctionnel de 
Paris & six mois de prison ferme 
pour coupe et blessures envers un 
automobiliste ( le Monde du 
8 mal). Ce communiqué fait #Bo- 
slon aux remarques faites par 
M. Dropet, substitut du procu: 
reur de la République. Celui-ci 
avait déclaré que le témoignage 
d’une prostituée valait celui d'un 
gardien de la pals et même da- 
davantage, car, avalt-t-ü ajouté 
« V intérêt ffme prostituée, c’est 
d’être au ' mieux avec la police b ; 
dans leur témoignage, deux pr? 5 ' 

' titnées avaient infirmé les décla- 
rations des deux agents. 

Le syndicat estime que s rne*- 
tre sur le même pied les poM&r* 
et les prostituée s dbxmMMr* 
ceux qui émettent de fête propos ». 





i 









RADIO-TÉLÉVISION 


■■ % 3 

1 ■ Nos; 



: P® n;r itS3 £Gî|| j. 

c * e CGa Perntiï{ { 


U. Roland Barthes a été tuber- 
culeux autrefois. On lui a-txirait 
alors, A r occasion de ce qu'on 
appelait une thoracoplastie, un 
morceau de côte. On Je fui a 
remis après (opération — c'est 
pratique courante en chirurgie 
— et, narcissisme conscient, 
avoué. Il r a longtemps conservé 
dans un tiroir. On ne lotte pas 
son corps, nous expliquait-il 
mercredi sur FR 3, enfin pas 
exactement i noua, A M. Pierre 
Dumayet, qui a repria 16, sous 
un autre nom, « La cervelle 
d’autrui », ses interviews (Fardait. 
L' occasion : la sortie d’un livre 
de M. Roland Barthes sur 
M. Roland Barthes, Roland 
Barthes par lui-même, dans la 
collection des « Ecrivains de 
toujours ». 

Ce qui nous a frappée dans 
cette histoire de « côtelette », 
c'est la façon dont ehe se ter- 
mina. Quand U. Roland Barthes 
a enfin décidé de se séparer de 
cette précieuse partie de son 
anatomie. Il nous a dit ravoir 
fetée non pas à la poubelle 
mais dans la rue. Geste témoi- 
gnant d’une Indifférence aux 
autres et d'un amour de ad, 
conscient celuHk et beaucoup 
plus éclatant encore que le 
premier. . .... 

Agréable et même aimable, 
rentretlen sa suivait sans eimuf 
et sans surprise. On a sagement 
contourné le piège de la fameuse 
priorité du mot sur la pensée. 
On a affirmé, comme s'il s’agis- 
sait d'une découverte scienti- 
fique 6 la Galilée (« Noue savons 
A présent avec certitude»), que 
le langage, sppareff d'une Infinie 
complexité, ne peut pas sentir 
A s'exprimer, sinon sur le seul 


chapitre de r amour-passion. « Je 
t'etine » serait moins, d’ailleurs, 
une expression qu’un cri d’une 
Irrépressible , d'une Irréfutable 
spontanéité. Et Fa/ fdm? fai 
soit 9 f Ai mal ? le suis content ? 
qu'est-ce donc alors ? 


Rossons; Et arrêtons-nous A ta 
question, très grave à nos yeux, 
posée par la présence de 
M. Jean-François Charnel, un 
peu plus tôt sur cette même 
chaîne, A la tribune libre du 
.•grand parti de droite dont la 
France a besoin », le parti des 
forcée nouvelles. A titre d* invité, 
M. Jean-François Chauve/ est, 
faut-il le rappeler, responsable 
de « Staiilte -, le seul magazine 
d’information . programmé par 
notre service public. Si nous en 
avions plusieurs, de. différentes 
tendances, de différentes cou- 
leurs. on pourrait A la rigueur 
admettra et même, pourquoi 
pas ? souhaiter, des prises, de 
position aussi ouvertes. A condi- 
tion, bien sûr, qu’elles soient 
variées. Et préférer le tranche 
subjectivité A la faune objec- 
tivité. Ça n’est pas le cas. Des 
magazines, hotis n’en avons 
qu’un, destiné A trente mimons 
de Français de tous bords. 

Alors, de voir U. Jean-François 
Chauve I appuyer la thèse des 
crimes perpétrés par le nouveau 
régime de Saigon sur le seul 
témoignage d'un étudiant viet- 
namien A Paris ’, - dont les pa- 
rents sont restés là-bas », fran- 
chement. pour le. public, pour 
une Immense partie du public, 
c’est gênant Cest même déplai- 
sant. 

CLAUDE SARRAUTfL . 


LA RÉPARTITION 
DE LA REDEVANCE 

• A l'Assemblée nationale, bu 
cours de la séance de rmrt sur 
la discussion dn projet de loi 
de finances rectificative pour 
1575, M. Maurice Papon, rappor- 
teur général, a déclaré que la 
conmusrioo des finances a fait 
sienne l'observation de M. Le Tac 
au sujet de l'application de l'ar- 
ticle 72 de la loL 
c En vertu de cet article, le 
gouvernement est autorisé à 
répartir par décret Ut redevance 
de radiotélévision, mais ce décret 
doit être soumis au Parlement 
lors de la discussion de la plus 
prochaine loi de financée, n au- 
rait donc dû nous être soumis 
le mardi 13 mai, ce qui n’est pas 
le cas. Nous demandons donc au 
gotaemement de rempHr ses 
obligations en déposant, sans 
délai, un amendement ». a déclaré 
M. Papon. 

Le ministre de l’économie et 
des finances a précisé que le 
gouvernement n'a pas encore pris 
le décret de répartition, mais il 
compte le faire au cours des 
prochaines semaines. 

TRIBUNES ET DÉBATS 

JEUDI 16 MAI 

— M. Pierre Abelin, ministre 
de la coopération, est interviewé 
par Jacques Chance! sur France - 
Inter, A 17 heures. 

— Les Démocrates sociaux ex- 
posent leur opinion à la « tribune 
Uhre» de FS 3, à 19 h. 4a 
— M. Jacques de Perthuis. délé- 
gué général de l’Union des cham- 
bres syndicales de l’industrie du 
pétrole, est Interviewé an cours 
du magazine « Satellite » sur 
TF 1, à 22 heures. 

VENDREDI 16 MAI 
— Mme Angola Davis est l'Invi- 
tée de Philippe Bouvard sur 
ÏLTI^, a 13 heures. 

— La Jeunesse ouvrière chré- 
tienne (J.O.C.) exprime son point 
de vne à la c tribune libre » de 
FR 3. à 19 h. 4a 
— Le racisme est le thème du 
maputn» < Apostrophes », de 
Bernard Pivot, sur Antenne 3, 4 
ZI h. 85. 


m La Monde » pubEe Sous Iss 
nnifli, numéro daté da dhnanche- 
lnndi, un supplément radio - iêlô- 
' vision avec Iss programmes Complets 
de la 'semaine. 


LES PROGRAMMES 


JEUDI 15 MAI 


• CHAINE I : TF 1 

»0 h. 30 Série: Colomba « Candid at s su crime», 
de B. Sagal; avec P. Fait 

On complot oUmrott . — selon des . bruits 
mol intentionné* — Pua de* candidat* aux 


2 h. 


Magazine de reportage : Satellite. 

Vain basse sur le pétrole; Cambodge J 
témoignages. 

§ CHAINE .11 (couleur) : A 2 

50 b. 35 Dramatique : - Bérénice », de Racine. 
pAal R Rouleau, avec D. Lebrun, L. 
Terzieff, R. Rimbaud. U. Berbault, 
A. Valtier, P. de Boysson. C.' Vaneam 
Par souci de fidUtté à Tœimre tattaale. 
cette tragédie de Camoin « déroule d ans un 
palais baroque : recherche 6fm compromis 
en matière de décor* et de earttnnaa «tjort 
de « ssnrfMHM » dons le feu de» acteurs. 
« Loraqo’on s'attaque 4 un eena eomma ça. 
0 faut le réaliser comme U s. été écrit *. 
dit Raymond Bouleau. 

CHAINE III : (couleur) : FR 3 

O h. Jeu : Altitude 1DD0G. 

0 b. 30 Un film, oa auteur » « la Chambra 
ardente », de J. Du vivier (1981); avec 


N. TSller, J.-C. Brialy, C. Rich. P. Pradier, 
W. GOler. EL Scotx 

Uathtas Desgrée, g Mutera de la Porét- 
Notre et lotetate descendent du poUoter qui 
ttora lotit* la marquise de BrtnaOUerw d la 
■ m chambra ardente • da Coûte XIV. a-t-il été 
empoisonné ne r un de ses' héritiers ou par 
le fantOme iengevr de deOe qut mûrit maudit 
- s on - ancêtre I 

FRANCE-CULTURE 

20 li. Nouveau répertoire dramatique, oar L. Attoun : 
• la Bonne Vie », de *. Deutech (réalisation J.-P. Cotes), avec 
j .-P. Jais, Daudika. A.-M. cofflnei, A. Weber, JvR. Caus- 
al mon. M. Barfidéc. saM d'in débat : LS (Métré et M 
vie van un nouveau résume 9 avec routeur, R, Afflo, 
a Undenbera, S. Moeti. AJ». Vincent j ST h. 30. Entre» Km 
avec Mainte* Roche j » h- Oe la nuit ; 23 b. SL Poésie. 


FRANCE-MUSIQUE 


20 h. 30 (SJ, En direct du Studio 105, Orchestre de 
enamnra de RadUhFrence, direction R- Albin, avec le 
concours de N. Chaudaau. soprano. .C. Glraux, soprano, 
j. Cenderau. mezzo, EL Cho Inertes, clavecin: . Adovlo pour 
cordas» (A Jollvet). « SVmprtonle » (H. Barraud). «Scène» 
(B. Gillet), « la Grande Dante macaore de* femmes » 
(P. tsrsU-Mever} r 22 h. 45 (SJ, Clarté <tin* te nuit ; 
23 »v ISJ, Jezz vivant i 3» h. (SJ, Le mosioue et aas rte» 
douas s T h. 30. Pop muslc. . 


VENDREDI 16 MAI 


ft CHAINE 1 



«H. ■- 


tf i ; 

1 h. 45 Feuilleton ï « Ch rittins ». 

D h. 35 Au théâtre- de scôr : « Rappelex-moi 

nom ». de J.-M. Lassebry avec R. Varie, 
P. Doris, Ch. Alers. - . - . . 

Un infidèle chronique se trouve, après des 
fugues successives, marié trot» fois sous des 
identités différentes. Bt quand te pot aux 
roses est découoert. l’amnésie simulée ne lut 
p er mett ra qu'un temps d'échapper d la 
situation. 

CHAINE U (couleur) : A 2 

h. 44 Feuilleton : Une Suédoise à Paris. 

) h. 35 Variétés : Bouvard , ou liberté, avec 
Dalida ; réaL A. Terta. 

;T h. 35 Apostrophes, de B. Ehrot ; réaL R. Kahane. 

Ce racisme d travers les Itéré*. Avec 
Mme Appela Davis. MM. Roger Qoraudg. 
Gaston XonnervüU, Jean Pouillon. 

Z h. 55 Ciné-chib. Füm : « 1» Monchard -, de 
John Ford et D. Nichais (1935) ; d'après 
le romaa de OTlaherty ; avec V. Mc 
Ti glon, H. AngeL Pr. Foster, M. G raham . 
W. Ford, U. O’Coanor (v.o. sous-titrée, 
noir et blanc). 

A Dublin, en. I82S, un colosse au cerveau 
épais se laisse tenter par la promesse d’une 
récompense et dénonce A la police anglaise 
.un de ses amis appartenant au mouvement 
révolutionnaire du ' Sïnn - Fetn. Mats le 
remords le pousse A sa pro p re perte. 


0 CHAINE III : (couleur) : FR 3 

20 h. 5 Frni«rirtw* régionales. • 

20 h. 35 Documentaire : Evasion au «ord- 

Témen (troisième partie). ■ Maxab. source 
et désert». d’A. Voista et J. Chalet 

21 h. 25 Série : Prix Nobel. . Le testament d“ Alfred 

Nobel ». - . 

Ce 3 septembre 188S. une explosion A 
Siockoim fait mnq morts, dont le faune 
Smfli Nobel. L' a p par t e ment où a Heu l acci- 
dent appartient A Alfred Nobel, son frère, 
oui poursuit des recherches sur les explo- 
sifs. B» 1U5. aehri-ci construit sa première 
usine d'explosifs- En 2867, « découvre la 
• poudre de sécurité Nobel ». 8 n 2875, ta 
■ gelée explosive * ? en 1880, Il est le premier 
d réussir des expériences sur la fabric ation 
de la poudre A canon. One campagne contre 
lui en Trama Toblige A s'installer en Italie. 


FRANCE-CULTURE 


20 h. ISO, « Merlan* Plwrd* », romane* powrislre de 
F. Garcia Lorca, muslau* de I- Smwer, avec C. Carme- 
Mal 1er, N. Dent» J. TatUon, Ch. Isssrtrt, D- Barraud. 
C. Metad, orcl m tre lyrique de Radio-France, direct. H. 
Gallois; 22 h. 30. Entretien avec Maurice Roche; 23 h« 
Da ta niuH ; 29 II. A Poért*. 

FRANCE-MUSIQUE 

a IL X (S.), En dtrert du Studio IM. Les soirées 
puDSoaes de FranceMuslow*, Musique * découvrir. Le trio 
rwogares (F- OesToaeres, ondes Mortemt, C Bonnetan, 
piano, A. J «court, oercusrtons) s ■ Nipenlties » (PkhaureanJ, 
.« a propos de Rodln » CR. Larsv). « Suite pour ondes 
Martenot et piano » UUlheud), « AidtPhonalr» » (Warner). 

Houles » (Louvier); & h. (SJ, Jardins * la français* ï 
M. BBSOt, AIL Ghana, Cartel ; 24 II (S.), La muslqua « sas 
dasslouas > Th. 30. Nocturnales. 


KRUPS 



TSdeKrups: 


Parce quelle fait du CGfé 
sous pression, - 
fa T-8 de'Krups 
.'C'.nseï ve intégro 1er . — ' ■ J 
l'ai cme du café. 



• • • LE MONDE — Î6 mai 1975 — Page 31 

ARTS ET SPECTACLES 


Culture 

SI6HÀ7UK 

DES PREMIERES CHARTES 
ENTRE LES VILLES ET L'ÉTAT 

Plusieurs chartes culturelles 
liant l'Etat et les collectivités 
locales viennent d'ètre conclues. 
Le 20 mai, MM. Michel Guy, secré- 
taire d’Etat & la culture, et Hubert 
Dubedont, député-maire de Gre- 
noble, signero n t la première. Le 
23 nul, M. Guy aura pour vis-à-vis 
M. Jacques Chab&n -Delmas, maire 
de Bordeaux, sous réserve de l’ac- 
cord du ryynm »ll municipal, qui 
sera c ons ulté mm dernière fois 
vendredi. Puis viendront les char- 
tes avec Dijon et Toulouse. D’ici 
la fin de l’année, une vingtaine 
de conventions devraient être pas- 


TJne charte culturelle est un 
contrat avec une collectivité 
locale — ville le plus souvent, on 
département ou région — pré- 
voyant une action culturelle coor- 
donnée, dont l’exécution sera 
répartie sur plusieurs années — 
deux en principe — et assortie 
(Tvn plan de financement apporté 
par les deux parties contractan- 
tes. Selon le directeur de l’admi- 
nistration générale du ministère, 
M. «Jean Castaréde, qui a été 
chargé d'exécuter l’opération, les 
premiers effets h»* t»Wnrfr >3 qui 
vont être signées se feront sentir 
dis la fin de l'année. 


■ M. Jean Châtelain, professeur 
de droit à Paxfs-l et ancien direc- 
teur des musées de France (de 1982 
A j > 74 ), vient d’etre élu président 
de la Société française d'archéologie 
en remplacement de M. Robert 
Labbé, décédé Fan dernier. 


INSTITUT 


DOUBLE ÉLECTION 
A L’ACADEMIE FRANÇAISE 


L'Académie française procède, 
ce jeudi 15 mai, à une double 
élection pour pourvoir au rempla- 
cement de Marcel Pagnol et du 
cardinal' Danlélou. Au premier 
fauteuil, rappel ons-le. les princi- 
paux candidats sont le professeur 
Jean Bernard, MM. Jean Dutouzd 
et Paul Ylalar. Comme la suc- 
cession de Marcel Pagnol avait 
Hfnné lieu, le 20 février dernier, 
à une élection blanche, il est vrai- 
semblable qu’un g ç pitin positif se 
dégagera cette fQia. JBn revanche, 
pour le fauteuil de Jean Danléloa, 
brigué par mm Jacques Cha- 
banne, Henri Gouhier, Gaston 
PaJewski et Mme remise Weiss, 
les pronostics sont plus incer- 
tains. 


M. BERNARD GAVOTY ÉLU 
A L'ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS 

*L’Académle des beaux-arts a 
élu, mercredi, dans la section des 
membres libres, par vingt voix 
sur trente- huit, M. Bernard Ga- 
vofcy, musicologue, en remplace- 
ment de M. Julien Cain, décédé. 

[Hé à Paria, le 2 avril 1908, 
SL Bernard Gavoty avait ecdvL après 
sa Ucanea éa ietftna, las qlawwi de 
lecture muricala et d’orgue au 
conserva toire de Paris. H est, depuis 
1982, organiste da Saint-Louis des 
invalides et, depula 1985, critique 
musical , au. Figaro boom le pseudo- 
nyme de Clarendon, n a collaboré à 
maints autres périodiques, donné daa 
conférences et des récitals d’orgue, 
en France et à l’étranger, Initié, de 
1945 à 1970, Ica étudiants à la musi- 
que au sein des Jeunesses musicales 
de France, produit plusieurs séries 
d’émlm Ion» -littéraires et musicales 
à la radio et à la télévision. 

H a été, en outre, le producteur, 
avec François Belcbenbach et Gérard 
Patrie, de divers filma, no t a mmen t, 
sur Arthur Rublaneln et Yehudi 
MsnuUn. Il est,- en**", l’auteur 
(Tune vingtaine d’ouvr&ges dont le 
dernier est consacré à Chopin.] 


• Deux universitaires fiançais, 
MM. André Charte! et René Thom, 
ont été hqwiwAk merc red i 14 xn&l 
membres honorai res étrangers & 
l’Académie américaine des arts et 
des agences. Notre collaborateur 
André Cbastel, professeur d’his- 
toire de l’art au Collège de France, 
et M Thom, professeur de-mathé- 
matiques k l’Institut des hautes 
études scientifiques,' figurent 
parmi les vingt-neuf membres ho- 
noraires étrangers nommés cette 
année par l’Académie, fondée en 
1780 par Johns Adams à Boston. 


muirique 

Les étudiants de Vincennes improvisent 


L’antre soir, me de la Roquette, 
s'étalait la plus belle collection 
de barbes, de moustaches et de 
chevelures qu’on puisse rêver, 
heureusement éclairées par les 
visages imberbes et les chefs sou- 
vent moins chevelus des demoi- 
selles. 

Août une cravate aurait pu 
passer pour une provocation ai Von 
ne s’était trouvé en réalité dans 
une fête de jeunesse pleine 

d’amitié : toute une mirée tVim- 
provisations musicales avec les 
étudiants de Vincennes qui tra- 
vaillent la pratique de groupe 
avec Daniel Caux. Il s’agit là 
non de se livrer à un défoule- 
ment collectif , mais, comme 
Tècrit Daniel Charles, « de faire 
prendre par les étudiants une 
conscience concrète et pour ainsi 
dire physique des notions déga- 
gées lors des analyses, de conce- 
voir A partir de matériaux nou- 
veaux, exprimés sous les espèces 
dune transmission orale ou 
écrite, la construction d’une 
impw ÿii itaHnw sel on des prin- 
cipes formels inspirés par 
traits généraux ou des détails 
particuliers de la pièce consi- 
dérée ». celle-ci pouvant relever 
aussi bien de Vethno-musicologie 
ou de la musique contemporaine 
que de la musique classique. 

La soirée du Théâtre Oblique 
p ro uvait la richesse et le sérieux 
de cet enseignement non moins 
que le caractère euphorisant de 
cette pratique. Ainsi les Struc- 
tures répétitives pour deux gui- 
tares (Vincent Le Marne et Ber- 
trand Parquet), où deux for- 
mules, Tune rythmique et obsé- 
dante, l’autre mélodique et sym- 
bolique, se marient et dérivent 
ensemble selon le principe des 
variations infinitésimales pour 
aboutir finalement très loin du 
point de départ, variations qui 
témoignent d’une grande rigueur 
'et aussi dfun sens aiguisé des 
enchaînements harmoniques les 
phts audacieux autant que de la 
dynamique sonore. 

De même, les Variations addl- 
tlves pour orgue et piano électri- 


que (Didier Roncin et Yann 
Courtois ) jouaient sur des for- 
mules simples apparemment mo- 
notones et d’un grand confort 
sonore ézoluant largement en une 
fresque sensible ou peu à peu 
Torgue remplaçait le piano en 
progression analogue à la musi- 
que orientale, accompagnées par 
des vues fondantes de diaposi- 
tives. 

Le Vol da faucon pour deux 
orgues montrait par contraste la 
difficulté et la subtilité de ces 
improvisations. Cette « musique 
planante » paraissant bien rudi- 
mentaire arec ses gros ronfle- 
ments de Boeing survolés par des 
formules célestes tournant à des 
musique assez amorphes. 

Dans un autre domaine, la 
Nouvelle Lutherie présentait des 
essais d* a instruments sans 
nom » : lattes métalliques vi- 
brantes en équilibre sur un 
châssis de polystyrène, machine 
à coudre, petites guimbardes à 
main chantonnant à voix basse, 
tubes aux sonorités de cloche ou 
de gong, sur lesquels l’improvisa- 
tion restait encore élémentaire. 

Beaucoup plus poussées, parce 
que sans doute plus profondément 
intégrées à la personnalité des 
musiques assez amorphes, d’une 
provisations de cinq étudiant * 
arabes f violon . mut et percus- 
sions) ou limitation du style tra- 
ditionnel devenait rapidement 
expression vivante, nostalgique et 
violente, encore pleine de scories , 
mais authentique et prenante. 

Il était plus de 23 heures : 
trois groupes encore devaient 
a prendre la parole >. mais déjà 
on était convaincu de la fécondité 
de la recherche menée à Vin- 
cennes. creuset d’une nouvelle 
manière d’appréhender la mu- 
sique. 

JACQUES LONCHÀMPT. 

ie On tmuvim dans Musique 
en jeu (numéro 181 , un dossier très 
complet sur la mualaua A Vincennes 
par Daniel Charles et Vincent 
Dehoux (Bd. dn Seuil, avril 1975, 
23 P). 


Don/e 

Joseph Russillo au Nouveau Carré 


Le début du asectods est un 
éblouissement,- avec ses personnages 
sortis d'un tableau du Quattro- 
cento aux manteaux ruisselants d'or 
et d'argent (imaginés par Arthur 
Aballam), qui évoluent noblement 
sur un ak de cour. Mais déjà des 
bruits insolites — cascade, chute 
ide pierres — - se mêlent au pince- 
ment des cordes et nous tirent 
Insidieusement vers la fantasmago- 
rie. Sous la tutelle d’un dieu bleu 
aux allures félines, des relations 
sa nouent entre les danseurs, éveil- 
lant en nous des souvenirs confus : 
n'est-ce pas l'histoire de Blanche- 
Neige qui nous est dansée? Une 
Blondie-Nelge sortie des « Mille 
et Une Nuits », illustrée par Gus- 
tave Moreau, prise au piège des 
symboles et malmenée comme une 
héroïne malheureuse de Sade. Quel- 
ques spectateurs récalcitrants refu- 
sent de céder, aux sortilèges. Les 
autres plongent avec délices dans 
cet univers de sensations insolites 
et raffinées de violences et de 
langueur morbide, où la méchante 
reine chevauche son miroir comme 
une sorcière au sabbat et se trans- 
forme en arbre enchanté accou- 
chant de mille morts, tandis que 
les sept nains — énormes têtes, 
directement articulées sur deux 
pieds balourds — se livrent à des 
ébats grotesques. 

Pulsations, halètements et dé- 
chirements soyeux, la musique de 
Jacques Lejeune est si atten- 
tive,, » accordée à l'action, 
qu'elle semble couler dans les vei- 
nes des danseurs. Ici, la danse est 
comme un parfum ; on la respire 
par bouffées, tantôt forte et entê- 
tante, tantôt fraîche ef'pétiKante. 
Sans doute faut-H regretter que 
Russillo l'ait parfois sacrifiée aux 
effets de mise en scène provoquant 
quelques temps morts dons la pre- 
mière partie. Mais lorsqu'elle 
réprend la primauté, lorsqu'elle se 
développe harmonieusement sui- 
vant une dynamique qui n'appar- 
tient qu'à Russifia, alors les yeux 


des danseurs s'al/ument. Leur eu- 
phorie gagne la salle entière. 

Cette cinquième création est une 
étape importante dans la carrière 
de Joseph Russillo. En dépit du 
titre faisant craindre qu'il ne sa 
comploise et ne s'enferme dans le 
monde de l'introspection, « Fan- 
tasmes » témoigne d'une imagina- 
tion débordante. Servie par un 
langage chorégraphique riche et 
subtil, elle peut désormais s'exer- 
cer dans des directions différentes 
et variées. 

A une troupe homogène et sou- 
dée est venue s'ajouter Marle- 
Cloïre Carrié. Elle a été chez 
Béjart au temps des vaches mai- 
gres. Elle prend un nouveau départ. 

MARCELLE MICHEL. 

★ Nouveau Carré. 21 béniras. 


Comédie 

Française 


Jules ROMAINS 



LE 

TR0UHADEC 

saisi par la débauche 

Mise en scène : M. ETCHEVERRY 

Location ; Salle KtcbeUeii 
place dn Tbé&tse-Fnacal* 
742-27-31. et agences 

IMAR1GNYI 


¥***¥¥*¥¥¥ BIENTOT A PARIS ¥¥*****¥** 

★ A PARTIR DU IEUDI.15 MAI. * 



209, avenu? Jean-Jaurès * Métro': Porte de Pantin 
^ Location à l’Olympia. 28. "bd des Capucines - RIC.25-43 
-n . et toutes Agences 


* Tôt» lœs Jours, sauf dimanche , 
soirée à 20 h 45. 

* Relâche le jeudi. ; 

■* Matinée à 15 h. Lundi. Mer-. yL-’ 

eredi et Samedi 

* Dimanche : 14 I* 30 et Tt h ^ 


+ + + + + + + + + + + + + + Ï 



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Page 32 — LE MONDE — 76 mai 1975 


ARTS ET SPECTACLES 


Théâtre 

L'automne à Paris 

• Lnea Renconl. le Piccolo 
Teatro de Milan, Yannl* Xena- 
kis, Olivier Mcssîms et Nicolas 
Schôtfer participeront, entre 
antres, an quatrième Festival 
d’automne à Paris, qui anra lien 
dn 16 septembre an 15 décem- 
bre. Festival de création, le Fes- 
tival d’automne (dont Alain 
Grombecque est le directeur ar- 
tistique) a pour propos de faire 
connaître en Fiance, à Paris, 
des œuvres de tons les pays et 
en particulier des œuvres euro- 
péennes. Ses organisateurs cher- 
chent à travailler en collabo ra- 
tion étroite avec les festivals de 
Badin. de Bruxelles, avec la 
Biennale de Venise et l'organi- 
sation européenne Opalia. 

« Même si certains spectacles 
n’ont pas, les années précéden- 
tes, attifé le grand public, nous 
cependant aux 
troupes de revenir, dit Alain 
Crombecque- Q faut initier, pro- 
mouvoir ; amener chaque année 
un certain nombre de specta- 
teurs à connaître le nouveau, 
r étranger où l'inhabituel- Le 
taux de remplissage des salles 
n’est pas le seul critère de réus- 
site. Mais nous ne devons pas 
non plus tomber dans une cer- 
taine forme d'élitisme.» 

Pour l’ensemble de son pro- 
gramme. le Festival d’automne 
reçoit en tout une subvention 
de 3 395600 F. accordée par le 
secrétariat d'Etat à la culture 
(2350000 F). par la VHIe de 
Paris (920 000 F) et par le mi- 
nistère des affaires étrangères 
(125000 F). « Nous définissons 
nous-mêmes notre programme, 
ajoute Alain Crombecque. H 
faut bien savoir que la direction 
artistique du festival est auto- 
nome. Bien sûr, la création de 
celui-ci a été une Initiative de 
Georges Pompidou, mais nous 
ne sommes pas une institution 
rigide, et rien n'est décidé rue 
de Valois, sinon le montant de 
la somme qui nous est allouée. 
Et nous tenons A cette indépen- 
dance. » 

• Les trois cent trente mani- 
festations dn Festival d’au- 
tomne’ sont prévues dans onze 
Beux de la capitale, parmi les- 
quels le Théâtre des Champs- 
Elysées, la chapelle de la Sor- 
bonne, la chapelle Salnt-Lonïs- 
de- la-Salpêtrière, le musée Gal- 
bera, le Théâtre des Bouffes dn 
Nord.' 

Théâtre : Treize spectacles 
dont neuf créations — quatre 
de ces créations seront réalisées 
par les ateliers des Bouffes du 
Nord, de la Yoshi Company 
(Japon), de l'Epée de Bois, et 
par l'atelier des étudiants de 
Vincennes, dirigés par Armand 
Gattl ; un spectacle mis en 
scène par Laça Rouconi. en co- 
production avec les festivals de 
Shtraz, Edimbourg. Berlin et la 
Biennale de Venise. Enfin, le 
Piccolo Teatro de Milan présen- 
tera « la Cerisaie ». de Tché- 
khov, mise en scène par Giorgio 
StrehJer. 

Théàtre musical : 11 sera cette 
année largement représenté avec 
« les Troyennes », d’Euripide, 
mise en scène d’Andréi Serban. 
et avec une création de Mere- 
dith Monk, dirigeant la compa- 
gnie The H on se. de New- 
York. En coproduction avec le 
Festival de Berlin. Mauxicio 
Kagel présentera « Mare Nos- 
tram », an musée GaHiera 
(théâtre et musique du Bassin 
méditerranéen). 

Une place aussi est faite à 
l’animation plastique avec, par 
exemple. « le Grand Prisme ». 
un spectacle audio-visuel de Ni- 
colas Shôffer. Les vingt compa- 
gnies réunies au Forum de la 
danse viendront de différents 
pays du monde. 

Musique trente et un 
concerts. Il faut noter la pré- 
sence du New-York Ph Harmo- 
nie Orchestra (direction Pierre 
Boalez). d’Olivier Messlæn et de 
Die ter SchnebeL Des moines ti- 
bétains et des chanteurs libanais 
et syriens interpréteront des 
chants religieux. La société in- 
ternationale de musique contem- 
poraine, présidée par Yannis 
Xenakis. présentera en collabo- 
ration avec l’Institut Goethe et 
Mauricio Kagel. des créations 
d’Anzaghi. Ficarelli. Yiorïakî 
Matsudaira. Tabachnik. ainsi 
que des concerts d’électro-acous- 
tique et de free-jazz. — M. L. B. 


■ Le gmmU des ministres a 
adopté un projet de loi portant 
création d’un poste d'inspecteur 
général de la musique, de l’art lyri- 
que et de la danse au secrétariat 
d’Etat A la culture. VU. Ma'brlce 
Elsuer, ancien directeur adjoint de 
la Compagnie française de Journaux, 
a été proposé à cette fonction 
Trois inspectent*. MJ r. J. Charpen- 
tier. M. Leroux et Dauiel-Lunr, sont 
actuellement chargés de cette mis- 
sion à la direction de la musique 
dn secrétariat d'Ktat à la raltare. 
C’est donc un quatrième poste qui 
rient d’être créé. 


y» 


AU FESTIVAL DE NANCY 

Anton derrière le miroir 


Chaque soir Robert Anton, telle 
Alice traversant le miroir, en- 
traîne à sa suite dix-huit privilè- 
giés. Après avoir roulé en voiture 
hors de Nancy, ils se sont arrêtés 
quelque part et sont entrés dans 
une maison abandonnée, ils ont 
attendu un peu sur les dalles 
froides, agacés de se savoir pri- 
vilégiés. de se laisser mener dans 
un jeu bête de chasse au trésor. 
Mais la maison est belle, finale- 
ment pleine d'étranges présences. 
Dans la lumière pauvre, de gran- 
des têtes aux yeux fermés, frag- 
ments de statues grisâtres, ru- 
gueuses — les objets, — le piano 
droit. la desserte rustique por- 
tant des rangées d'assiettes en 
faïence colorée — les meubles 
laissés là, — parlent d'un autre 
temps caché dans la mémoire et 
qui envoie des signes de recon- 
naissance. 

Et puis l’heure arrive. Au pre- 
mier étage — une cheminée, 
quelques tabourets — officie An- 
ton-Alice. H a installé un caste- 
let, un catafalque en modèle ré- 
duit, où se détache en clair sa tète 
géante. Sa main droite joue avec 
les doigts de sa main gauche dis- 
simulée sous un drap noir. Elle ‘ 
verse une pincée de perlimpinpin, 
fait éclore du drap un monstre 
en carapace de crabe, aide la 
main gauche à s’en débarrasser 
et, tandis que le cou décapité 
cherche et se débat, dispose mé- 
ticuleusement les éléments du 
paysage miniature, patrie de 
l’homoncule qui naît devant 
nous, petite tâte au profil aigu 
posée sur le médium gauche, dou- 
ble exact d’Anton vu dans une 
dimension autre. Nous sommes 
parvenus à cette dimension, nous 
sommes déjà derrière le miroir. 
Le passage s’est accompli dans le 
choc de la première image. 

Nous sommes dans le monde 
du regard et du silence, un silence 
soyeux où le moindre crissement 
fait mal. Nous sommes un œD 
qui perçoit chaque détail de l’infl- 
niment petit, chaque moment d’un 
parcours cahotique au long d'un 
labyrinthe en spirale. Devant nous 
— et en nous. — Anton raconte 
Dieu créant l’homme comme sU 
était l’homme, comme s’il était 
Dieu, un Dieu fait d’un visage 
et de deux mains, que notre 
regard rassemble. Entre ces deux 
mains et ce visage séparés se 
forge un appel intense, l’immense 
interrogation d’un enfant à la- 
quelle les mots ne peuvent pas 
donner de. réponse. 

L'homme, lliomoncule. la pou- 
pée minuscule posée sur le 
médium gauche, cherche sa nais- 
sance. sa vie. cherche à se 
reconnaître avec las moyens déri- 
soires de l’ai chimie, de la magie 
des textes sacrés lus dans de gros 
vieux livres, des rites religieux. 
H se métamorphose en car a boase, 
en aveugle éperdu, en déesse d’or, 
en évêque, en rabbin— H cherche 
dans son corps trépané, mutilé, 
éventré, images insoutenables 
dans leur délicate splendeur. 

Anton-Dieu crée un théâtoe 
confidence pour dix-huit person- 
nes. un micromonde absolument 
clos et si riche, si charnel qu’il 
renvoie celui auquel nous sommes 
habitués au domaine du fantasme. 
Anton a invité ce inonde du mi- 
nuscule dans la capitale du gigan- 


Cinéma 


AU FESTIVAL DE CANNES 


Le nouveau formalisme français 


tisme. New-York, où il vit, et U 
nous ouvre sa porte. Frankenstein 
sophistiqué, U nous fait partager 
Avec un humour sauvage, un rire 
silencieux (qui vient de lui, de 
nous ?), la douce cruauté, le dou- 
loureux amour du créateur pour 
sa créature. Se voulant Dieu. An- 
ton incarne un Lucifer ironique 
qui met tendrement fin aux dé- 
chirements, à l'étouffe ment de son 
double en le doublant d'une image 
pa r allèle blanche, apaisée, en les 
couchant ensemble dans tm cer- 
cueil, en les recouvrant du gant 
noir qui lui a servi à animer les 
poupées. 

Anton derrière le miroir appa- 
raît si clair, si définitivement 
heureux qu'il détruit le sens de la' 
solitude Des questions dangereu- 
ses se posent, s'imposent : pour- 
quoi réduire la vie à un mystère, 
la mort à une abstraction ? Pour- 
quoi la transformer en refoule- 
ment, en angoisse essentielle. 
Pourquoi se raccrocher aux rives 
de la raison et ce pas se laisser 
glisser avec Anton dans les eaux 
calmes de la c folie »? 

Anton est le moment exception- J 
ne! du festival, mais son c spec- 
tacle » se place à côté de l'ana- 
lyse. On ne peut en parler en 
termes de théâtre ou de psychia- 
trie. On peut seulement analyser, 
critiquer son propre comporte- 
ment devant cette manière de 
prendre en charge la vie. 

COLETTE GODARD. 


MORT 

DE LA COMEDIENNE 
LUGE GARCIA-VILLE 

La comédienne Luc* Garcia- 
Ville t’est donné la m ort mardi 
13 mai. Ella étail âgée do qua- 
rante-trois ans. 

Ell« participait à la tournée 
dn TJLP. dans l'Ouest avec 
« Lear », de Bond, mis on scène 
par Patrice Chéreau. On la 
▼erra mercredi prochain sur 
TF 1 dans • Sarah », d’après 
Restif de La Bretonne. 

Lace Garda - Vüle a débuté 
avec la compagnie de Sacha 
Pitoëff. au Théâtre moderne, 
dans plusieurs pièces de Tchékhov. 
les Exaltés de Masü, et Henri IV 
de Pirunàeüo. On Fa vue ensuite. 
à la Comédie des Champs-Elysées, 
dans Ne réveillez pas madame 
de Jean Anouilh, ainsi que dans 
les reprises de Colombe et de 
la Valse des toréadors, avec Louis 
de Funés. Au Pettt-Odéon, elle a 
interprété le Goûta- de Jeannine 
Worms. A la télévision . eüe a 
notamment joué dans Pot-Bouille 
et dans Tartuffe, réalisé par 
Marcel Craoenne. 

Comédienne très complète et 
tris présente, elle passait avec 
une agüité fantasque de rémo- 
tion < tchékhovieime » à la déri- 
sion de soü Elle était particulière- 
ment appréciée des comédiens 
pour son humour chaleureux et 
son dévouement, notamment au 
sein du Syndicat des acteurs. 


COMPAGNIE RENÀUD BAPPAULT 



< Suite de la première page.) 

Passionné de musique classique, 
if essaie de monter tout son 
récit, littéralement, sur le sentiment 
de la musique, à partir d'une disci- 
pline plastique et rythmique qui n'a 
plus rien de commun avec les habi- 
tuels clichés audio-visuels propres 
à ce genre de tentative. U crée un 
film austère, d’une rigueur admirable, 
qui laisse Robert Bresson loin der- 
rière. dans ht Panthéon des académi- 
ciens. Le traitement de la couleur, 
les nombreuses exécutions d'œuvres 
musicales, filmées en direct avec son 
synchrone et sans coupe dans fe 
pian, contribuent i définir une esthé- 
tique, discutable certes, mais qui 
oblige à repenser la notion très à 
la mode de • l'impression de réalité 
au cinéma *■ 

Souvenirs d'en France, d'André 
Téchirté, ne possède pas exactement 
la môme unité formelle, semble hé- 
siter entre bien des réminiscences, 
de la PaJoma à Céline et Julie vont 
en bateau. les deux succès du Fes- 
tival de Cannes l'an passé. Avec 
l'aide d'une jeune Américaine, pilier 
de la Cinémathèque française et du 
Musée d’art moderne de New-York. 
Mariiyn Golden. Tdchinè nous donne, 
explique-t-il. -une vue en coupe de 
la société française ». Au début des 
années 30, une famille d'émigrés 
espagnols vient s’installer en France. 
Trois garçons naissent, les destins 
s'entremêlent, l’histoire poursuit son 
cours. Front populaire, guerre et 
Résistance. l'après-guerre et. à l'ar- 
rière-plan, le gaullisme. 

Le style, clinquant. - évident ». 
voulu par le metteur en scène, cons- 
titue l'originalité' principale du film. 
Le récit est donc, séton les canons 
structuralistes, entièrement - dôcons- 
tnjlt ». Nous ne devons pas être 
dupes une seconde, tout en suc- 
combant à Voccasion au charme 
rétro de tel détail d'époque, ren- 
gaines. affiches de films... Sur le 
fond. André Téchinè ne sait visible- 
ment pas où il va, semble avoir 
peur comme de la peste de jeter un 
regard vraiment politique sur la 
réalité complexe qu'il essaie de 
nous décrire. Souvenirs d’en France 
n'en bénéficie pas moins d’un très 
beau travail à la photographie en 
courieure de Bruno Nuyttens, si la 
musique de Ph'. lippe Sarde, habile, 
est par trop racoleuse. 

Un fHm grec, O Thtassos (la 
Troupe), toujours à la Quinzaine des 
réalisateurs, réussit absolument, dans 
le contenu et dans la Tonne, ce que 
Téchfné avait visé. Théo Angelo- 
pouios, la metteur en scène, à -bâti, 
dans un style qui doit à Stendhal 
et A Balzac comme â Claudel et à 
Brecht pour le perspective épique. 


une fresque de quatre heures sur 
l'histoire de la Grèce entre 1939. où 
sévit la dictature du générai Malaxas, 
et 1952. où s'instaure un autre ordre 
moral, celui du maréchal Papagos. 
De grands pans de l'histoire de la 
Grèce de ces treize années revivant 
avec la résistance contre les Italiens, 
puis les Allemands, la • libération - 
par les Anglais, la lutte permanente 
des communistes pour le pouvoir 
absolu, la réaction qui surveille. 
Dans cette fresque, traitée par tran- 
ches successives, de véritables 
moments de comédie musicale (infi- 
niment plus réussis que les passages 
similaires de Pour Electre, de Janco) 
peuvent alterner avec des discours 
didactiques lancés à la caméra avec 
beaucoup de force. Présenté au Fes- 
tival. O Thiasso8 aurait certainement 
été un candidat sérieux au grand 
prix La photographie en couleurs de 
G. Arvanïtia — qui a également 
assuré la prise de son directe — 
est admirable du début â la tin et 
fait de tout le film une sorte d'hom- 
mage permanent à 3 a patrie. 

Mineur, moins chargé de valeurs 


formelles ou d'un • grand sujet » 
Hester Streat. de l'Américaine Joari 
Mlcklin Silver. A la Semaine de |« 
critique, est un petit chaf-d*muvts 
d'humour et d'émotion contenue. 
Joan Silver. adaptant un roman 
d'Abraham Cahan. fait revivra la 
ghetto juif de New-York en 1886, 
quand, de Russie et de Pologne, deè 
dizaines de milliers d’émigrants, 
séduite par le mirage du rêva amé- 
ricain mais aussi poussés par fa 
nécessité matérielle, "la misère, la 
persécution dans la vîeHIe Europe, 
viennent tenter leur chance outre- 
Atlantique. Un tel film démontre quU 
existe un autre cinéma américain, 
avec d'aubes valeurs, une autre tach- 
nique, appelé à prendre la relève 
d'un Hollywood dont Joan Silver a 
déjà fait ('expérience mafheurauu. 
Défiant les canons esthétiques, Im 
impératifs politiques, elle prouve que 
le don d'observation et le sens poé- 
tique sont les deux Ingrédients de 
base indispensables à tout cinéma 
digne de ce nom. 

LOUIS MARCORELLES. 


«Le Jardin qui bascule» 


« Tous mes films sont liés à l’idée 
du temps, ce oui est le propre des 
gens qui pensent beaucoup au sui- 
cide », disait Guy Gilles, lors de la 
sortie d’Absences répétées (prix Jean- 
Vigo 1973). Pour lui — c’ast son 
romantisme, — la jeunesse est un 
mal incurable et la vieillesse une 
épreuve insupportable. Il le dit à 
nouveau dans soi cinquième film, 
où se rencontrent, pour une passion 
fugitive, un jeune homme de vingt- 
cinq ans. Karl (Patrick Jouané). et 
une femme à la maturité rayonnante. 
Kate (Delphine Seyrig). 

Karl est entré, avec son ami 
Roland (Philippe Chemin) dans la 
villa entourée de verdure qu'habite 
Kate, pour l'assassiner. Ces deux 
voyous . & gueule d’ange appar- 
tiennent à une organisation de tueurs 
à gages dont les raisons d'agir ne 
sont pas expliquées, car ce n'est pas 
le sujet La saule chose importante 
ast que la rencontre de Karl et de 
Kate se fasse sous le présage de le 
mort, une mort qui, â passer par le 
chemin, le sentier plutôt, de l’amour, 
sera comme un Inéluctable sacrifice. 

Karl rêve souvent qu’il court dans 
un jardin, basoulant toujours d’un 
côté ou de l’autre. Symbole d’un 
absolu qu’H ne peut atteindre. Le 
jardin de Kate pourrait être cet 
absolu, mais Kate ne le veut pse. 
Elle a quarante ans, la peau douce 


Pendant que la Compagnie Renauft-Barrauît présente 
à Lyon Harold et Maüde,-le Théâtre d'Orsay accueille 
du 19 mai au juin les spectacles du Festival du 
Jeune Théâtre de Nancy • Dans la grande salle, au 
Petit Orsay, au foyer, se produiront les troupes venues 
d'Argentine, du Brésil, de Côte-d'Ivoire, des Etats- 
Unis, du Mali, de Porto Rico, de Suisse et du Vene- 
zuela • En juin, reprise en alternance de Christophe 
Colomb, Zarathoustra, Harold et Maude, La dernière 
bande. Pas moi • Renseignements et . location au 
théâtre de in heures à 19 heures, 7, quai Anatole- 
France, 75007 Paris - téléphone : 548.65.90. 



à partir du 21 mai 


CHAPELLE SAIIMT-LOUIS 
DE LA SALPETRIERE 

47, Bd de l’Hôpital 13' 


22 représentations exceptionnelles 

FAUST SALPETRIERE 

d'après Wolfgang Goethe 
mise en scène Klaus Michael Gruber 

tous les soirs à 1 9 h 30 sauf dimanche e prix 25 et 
15 F pour les moins de 25 ans • location ChaiHot 
‘727.81.15 et FNAC Etoile-Montpamasse-Châtelet • 
100 places disponibles sur place à partir de 18 h 30. 



LE PLAN K 

présente à BRUXELLES nue cr éa ti on 
mondiale à partir de f'osovro de 

WILLIAM S. BURROUGH5 

jusqu'au 24 mai 

THE PENNY ARCADE 
PEEP SHOW 

Téléph. : 511-11-22 


et beaucoup de souvenirs- EH# ; 
peur de ce qui dure, car durer, c'« 
vieillir. Kate tente de supprimer ! 
temps, en évoquant son passé d'un 
manière mythique (comme une femm 
fatale de cinéma), en lisant pendat 
des heures n'importe quel livre, a 
taisant de la passion qu'elle vit ave 
ce garçon, un amour éphémère. G 
elle est la mort de Karl comme Ka 
est sa mort. 

C'est la lecture sensible qu’c 
peut hure de ce film très beau, tn 
triste, très maîtrisé, mais certain 
ment déconcertant pour qui ne 
chercher au cinéma qu’un dhreit- 
sement avec une Intrigua et d 
images qui «bougent». Le Jsrc 
qui bascule est un film à contemok . 
dont presque chaque plan est u 
« nature morte * de photographe 
de peintre. Personnages, P a y Ba 9 BS 
objets sont saisis, comme 
Usés dans les instants où ils su 
glosent sur l'écran. Delphine Seyr ( 
qui n’a jamais été ausri belle 1 
aussi émouvante, incarne la natu . 

Insaisissable de la tomme, flgur^ .yîA 
aussi par Jeanne Moreau et Ano\ 

Ferjac. qui ne font qu'aoraraRi.ftUilV*^ 
Patrick Jouané. sombre 
jusqu’au désespoir, est très 
ment r acteur qui conviant 
de Guy GiHes, où l'adolescent, 
jeune homme, est condamné à altf 
très vite, jusqu'au bout de lui-mêiriF’ !" 

JACQUES SICLKR- 2 - 

★ Son» parte. Biarritz. LÜJJj* *ti*’ ! ’ 




«îsaKS* 



r-ELYSEE-MDNTMARTHE- 

TC. bd de Roe h écho a art (18*) - s »- 
Métro : Anvers 

après 

Oh! Calcutta! 

Histoire d'Oserf 

DU NU INTÉ6RAL 2 

Le spectacle ht plus êratiqu» . 
et le plas drôle de Paris 

Mise en scène de ROBERT MANUEL 

Location au Théâtre : SOS -38-79. ' 
|_ 808-99-72 et danaiee Agences. . 



S>BS 




El H. 05 


&RUE FROC0T 
PARTS g- 
__ _ MtrrRQ 

ACLMMV PfrtArKgg JFT ttiNOf. 

Pièces S.oF*t-30F„£fiWW5 45F. " 


23. Av du A* ci ri» 

Pans >5 - re! 85 ù r J 


20 il ni 
« LIT CAGE » 
oe Ssorgs Wd»«i 
22 bores: 

« INTIME 
CONVICTION » 

de Claude BtousmuIoux 


2 ANES 
2 MATINÉES 

TMmani-h» X8 mai 

Lundi 19 mai à 15 b 30 

PIERRE-JEAN VAILLARD 

ET LES CHANSONNIERS 

. AU NOM DU PÈZE 
ET DU FISC! 

Loc. ; 606-10-26 et agences 







• * • LE MONDE — 16 mal 1975 — Page 33 

SPECTACLES 


^Ni> 


Wti 


'fr 


théâtres 

fi», es salles subventionnées 

'(Vliçêra, 18 h. 30 : Un heure do datons 
w ( l TotnantkîUE : 20 h. 30 : la Syl- 
phide. 

- naèflie - Fra n çais e , 20 h. 30 : 

' M. Le Trouhadec saisi par la dê- 
1 .baueho (aalle réservée). 

Jéon, 20 h. M : le Barbier de- 
, ' Séville. 

.. ïtlt-Odéon, 18 h. 30 : Alberdne. 
uniot (voir Théâtre ne la Oté 
Intermitloziale) . 

îéàtre de rase parisien t Cinéma. 

. ' - es salles municipales 

i Nouveau Carre. 20 h. : Ctnjna 
Ornas ; 21 h. : Concert (KnBemblo 
. da caméra); Folk (Larry et Berry), 
-aé&tre de la Ville, 18 n. 30 ; 

' B.-L. Gelbfrr ; 20 b. 30 ; Madon- 
. sectes de Budapest. 

es autres salles 

C. T. - Alliance française. 10 b. : 

‘ le Médecin malgré lui; 14 h. 30 : 

: ' la Farce de Maître Pafcbelln. 

• rtlfitic- Voltaire, 20 h. 30 s Je ne Uia 

que rêver. Je suis le rêve. 

. ntoLnr. 20 h. 30 : le Tube. 

- . thé née. 21 b. : la Folle de Ghalllot. 

teUer. 21 b. : Tutti Fruttd. 

• io théâtre. 20 h. 30 : Andromoque. 
Jnlfes-du-Nord, 20 b. 30 : Timon, 
d 'Athènes. 

. irtoucherle de Vlnoennes, Théâtre 
. de la Tempête. 20 h. 30 : TrskL 
harles-de-Rocbefort, 20 b. 48 s 
Jamais deux— sans toi I 
omëdie Canznartln, 21 h. 10: 


Van Gogh, le suicide de la sodété.. 
— Grand Théâtre. 21 lu : la Mort 
de Danton. 

Théâtre d’Edgar, 10 h. : la Station 
Chaznpbandefc ; 2l h. : Très Bfciu': 

- 23h- 30 : Alberto Vidal 

Théâtre Oblique, 21 h, grande sali» : 
Acte sans paroles; Btoln~; petite 
salla ; le «aript hmalrp ; Rapport 
pour vu» académie.* 

Théâtre d’Orsay, 20 b. 30 : Harold 
6t Mande. 

Théâtre de Paris, 20 b. 43 : Crime 
et Châtiment. 

Théâtre Paris-Nord, 20 h. 45 : Le 
Jour oü l» Terre explosa. 

Théâtre de la Plaise, 21 b. : Recher- 
ches audlo-vlsueiEles- 

Théâtro Présent, 20 b. 30 : l'Homme 
coUChé. 

Théâtre Rive-Gauche, 21 h. 15 : 
! 'Intervention. 

Théfttron, ZI tu saDe X : le Retour 
da Min Unlyeca; salle XI : Je 
m’appelle Rasa Luxsmbmg. 

22 h. : Xflhât. 


Les théâtres de banlieue 

Arcnefl, Belle Jean- Vilar, 20 h. 45 : 

le Pays des larmes et du sang. 
Boulogne. T. B. B., 30 h. 30 : Baneta 
Anne Béranger. 

Champlgny. Théâtre du Val-de- 
Marne, 20 b. 30 : la Grand’ Boute. 
CbétlBon, Centre eultureâ. 15 h. 

la Ballade du pauvre V.V. 

Ivty. Studio dTvxy. 21 h. : Phèdre. 
Pantin, salie du Conservatoire, 
20 b. 30 : Elsctmaon. (Bœswfl-wald. 
Maxlètan. Mefano, S* sonnet, Fous- 


îDtit 


■w- 


20 h. 30 : le Llt- 
Attexrtton à ea 


n qui ba 


mu des 
Cage ; 22 
typo-Ià. 

douaid-VIZ, 21 h. : Chat, en poche. 
alté-Montpamasse, 21 h. : l’Homme, 
sft la Bête et la Vertu. . ^ _ 
Ultymnase, 30 b. 30 : la Saut du ht 
ébertot, 21 b. : l’Amour fou. 
uchette, 20 h. 45 : la Cantatrice 
■ chauve ; la Leçon, 
a Bruyère, 21 h. : les BranQulgnolB. 
. nrexnalrc, 20 b. 30 : Solange et 
’ Goglu ; 22 b. : Ce soir, an fait 

- j les poubelles. 

llcfaodl&re, 21 h. : les Dlabloguea. 

' (odeme. 20 b. 45 : les Mille et Une 
Nuits de Cyrano de Bergerac. . 

- loncfetaxd, 21 h. : Jeunes Barbares 

d’aujourd’hui ; 22 h. : J. BertlxL 
alals-Royal, 20 b. 30 : la Cage aux 
- folles. 

Idnim , 20 b. 30 : Septembre & 
Santiago. 

oche-Montparxuune, 20 h. 45 : le 
Premier. 

lécamler, 20 b. 30 : le .Balcon; 
petite Mlle Garance ; Trois 
femmes. 

Cenaisaanee, 21 h. : Luxe. 

■alm- Georges, 20 b. 30 : Croqua- 
•• Monsieur. 

ftudio-Champa-Klyséas, 20 ‘ b. 45 : 
Viens chez moi. 5*hablte chez uns 
copine. 

Itudio-Ttafcâtre, 20 h. 30 :Là-bBA 
rbêâtre de la Cité InternationaU- — 
" La Galerie. 21 b. : Gouverneurs de 
la rosée. — La Resserre, 21 b. : 



POOL SHABKS 
BARBEBSHQP 
US PHABMftClST DENT1ST 
et FATAL BLASS DF BEER 




L’AClC {Aaaoctatkm poiir ta 
Collaboration des Interprètes et'doa 
... Compositeurs) présentera l'avant- 
i’M dernier coocert-programmoœuvre 
. te sa saison su Musée Gulmet, 
CûlCS. Plaça d'tana, le 'Jeudi 22 mal à 
f 1 * n heures. Au programme, les 
](8dVres de Goeyvaarb, Lacharlre 
[fet Sevratta seront données en 
Véation mondiale, avec les Ir»- 
.«-ruments anciens du . Rorileglinn 
n . lii' P'xdusteum de Paris, et, én solistes, 
■ % Elisabeth Chojnacka, - clavecin, 

Claude Maisonneuve,, hautbois 
l'amour, et Robert Casier, .hout- 
to». Trois Etudes de Plane 
■ Schaeffer évoqueront las débuts 
te ta musique concrète. 


Histoire 


JFBAHÇCH5 TRUFFAUT 

LES FILMS 
DE MA VIE 

Flammarion 48 F 


lie fHaratè 

20 un. I »* i n p l « • - Toi.: 27S.-i7.36 
r.V-.'rn' Hôtei de Ville 


14k -22k. 


16k’ 186. 
et 20 team 


SALLE I 


UN ANGE PASSE 
(de Philippe Ganri) 


LES JOURS 6RIS 
(de Iradj Azmiï} 


SALLE II 


16k’ m. DREYRJ$ OU . „ 

et21teum L1NT0LERABLE VÉRITÉ 
14k - 17k MITHILA (de Luneau- 
et 20 team Ségana-Vequaud) 


SALLE III 


14k et22ll30 SKEZAG 

(de Joël L Freedman 
' et Phffip F. Messîna) 


1Shta-17k DIALOGUES D'EXILES 
18bsa-20b4a frie.BaaJ Ruiz) 



Jeudi 15 mm 


actuellement aux 

GAUMONT-THEATRE 

Tel. 231.33: to 

GAUMONT-SUD 

Tel 331.51.16 : 



Pour tous renseignements concernant 
['ensemble des programmes ou des salles 

‘LE MONDE INFORMATIONS SPECTACLES: 
704JDL2Q (lignes poupées] et 7Z7.4234 

(de 11 Heures à 21 heures 

sauf les dimanches et Jours fériés) 


Nanterre, Théâtre des Amandiers, 

20 h. 30 : 5a Bécane. 

VHMers-le-Bel, aaüs Moroel- 

11 b. : DeaBlnB-mot un 
De QfrtialnB Moesteuz doena. 

Vio ce nn fa. Théâtre Daniel -Sorano, 

21 b. : Skandaton. 

Le music-h''ll 

Comédie des Champs-Elysées, 21k : 

Ce n’est qu’un au revoir. 
Blyséf-Montôiartre, 20 h. 45 : Histoire 
d’oeer. 

Olympia, 21 h. 30 : Amalla Rodrigue*. 
Variétés, 20 h. 45 : Jacques Martin. 

Les cabarets 

Alcaxar, 23 h. : Parle- Broadway. 
Cregy Boxse Saloon. 22 b. et 0 b. 30 r 
Revue. 

Folles-Bergère, 20 h. 30 : J’aime à 
• la folle. 

ma me, 22 h 30 : Bons baisera de 
Paris. 

XJdo> 23 b. et 0 h. 45 : Grand Jeu. . 
Monlln-Rwnge, 23 b. : FesttvaL 
. Tour fflffel. 20 h. . : Jean BaWon. 

Les chansonniers 

Caveau de la République, 21 b. : le 
Cabot de la République. 

Deux-ânes, 21 h. : Au nom du pèse 
et du flac. 

Dix-Heures. 22 h. : Persiflons. 

La danse 

Porte-Salut-Maxtln, 20 K 30 : Ballet 
nattonal yungoalare Kola 
Pblace, 20 b 30 : Whlte Dreamà. - - - 


Les concerts 

Ecole normale supérieure, 20 h. 30 ; 
DIdon et En 6e. par l'ensemble Ins- 
trumental CantabDe. 

Palais des co ng rès, 30 h. 30 : Orches- 
tre de Parte, dlr. G. Albrecbt, avec 
G. Aorte, piano (Brahma, Ravel). 

Eglise Saint-Médard, SI h. : Ghoor- 
gbe Zaroftr. 

Maison de la radio, 20 b. 30 : Orcbee- 
trt de chambre de biHh - vmiwi , 
dlr. R. Albin (Joltveit, Barmud. 
Gfflet, lenaS-MeycrJ. 

Faculté de droit, 21 h. : Octuor de 
Parts, avec N. Lee. piano (Mosart, 
Schubert). 

Salle Pleyel, 21 b. : Wllbeflm KompfT, 
piano (Bach. Beethoven. Schubert). 

American Conter, 21 h- : Dlddly 
Doty, folk irlandais. 

Théâtre Bssalon, 22 b. 30 : Steve 
Lacy Group. 

Centra culturel suédois, 21 h. : 
K, X. Stevenson, clarinette ; L. Ste- 
venaon. dot; A. Gagaxian. piano 
(Poulenc. TTsWrtta. Metoan, Saint* 
Sséno, SandstrOm, Debussy, Bel- 
neefee). 


□nemas 

Les filma marqués (*) sont 
Interdits aux moins de treize ans, 
{**) »«r moins de dix-huit ans. 

La cinémathèque 

ChalUot, 15 h. : Quand passent lea 
cigognes, de M. gala t o t io v ; 
18 b. 30 : Chronologie de la 
deuxlAme guerre mondiale ; 
30 h. 30 : Ub film Inédit polo- 
nais ; 22 h. 30 : Jugement â 
Nuremberg, de a. Kramer. 


DUPONT LAJOIE (Fr.) s Concorde. 
8* (338-82-84), Maatovllte. 9* (770- 
72-87). 

FOUS DE VIVRE (AneL. v.o.) : 14- 
. Jumat, 11* (700-51-13). 

FRANKBNSTEIN JUNIOR (A., v.o.) r 
Quintette, S* (033-35-40), Elystes- 
Ltneom. 8* (S58-3S-14), MuTignan. 
B- (358-82-82), Quartier Latin. 5* 
(328-84-55) ; T X : Bex, 2- (238- 
83-83), Mbntpaxnasse-Palhé, 14* 
(326-85-13). Cambronne, 13- (734- 
42-80. CBbby-Patbé. 18- (322- 

37-41), Nation, 12- (343-04-67), 
Gaumont-Madeleine. 8- (073-36-03). 
Victor-Hugo. 16- (727-49-73). 

I.K GRAND DELIRE (PE.) (**) : 
Saint- Germain Studio, 5- (033- 

42-72), Gaumont-Opéra, 9- (073- 
85-48). Salnt-Losaro Paaquler. 8* 
(387-35-43). Mon tpanmsae-Pathé. 14- 
(326-65-13). Gaumont-Convention, 
15- (828-42-27). 

LA GUERRE DES HOMMES (Chili, 
v.oj : in Clef. 5- (337-90-90). 

HISTOIRE DE WAHARI (Fr..) : Le 
Seine. 3- (323-92-46). 

L'HOMME . AUX NERFS D’ACIER 
(Fr-It. »X) : Bex. 2« (235-03-83). 
CUchr-Psthé, 18* (522-37-41). 

IL ETAIT UNE FOIS â HOLLYWOOD 
(A-, ta) : Normandie, P (359- 
41-18) ; vx : Royal-Paaay, 16* 
(527-41-18). 

LES JOURS GRIS (Fr.) : Marais, 4* 
(378-47-88). â 16 lu. 18 h, 20 h. 

LXLY AIME-MOI (Fr.) : Quintette, 
5* (033-38-40), MKrlflaran. 8* (359- 
82-82). OUcby-Patbé. 18* (522- 

37-41), Saint -Lazare -Paaquler. 8* 
(387-35-43), Balzac. 8* (359-52-70), 
M.wrtlUi g* (770-72-88), Gaumont- 
Conventlou, 15* (828-43-27), Fau- 
vette, 13* (331-56-86). 

MISTER BROWN (A, v.o.) : Action 
Cbrtea ne. B* (325-85-78). 

MITHILA (Fr.) : M&ltala, 4* (278- 
47-86), â 14 h, 17 b. et 20 h. 


Les exclusivités 


L’ABATTOIR HUMAIN (A., v.o.) 

(*•) : Btjx, 5* (633-08-40). 

A CAUSE D’UN ASS ASSUMAT (A, 
V.o.) ; SalDt-Mlcbel, 5* (325-79-17). 
L'AGRESSION (Fr.) C**) : Martgna n. 
8* (359-92-82), Gaumont - Riche- 

lieu. 2* (233-56-70), duny-P&lace, 
5* (033-07-78), Montparnasse -63. B* 
(544-14-27), Gaumont -Sud, 14* 
(331-51-18). 1» Nation. 12* (343- 
04-67). 

AGUIRRE LA COLERE DR DIEU 
■ (AIL, va) : Studio des Uraolinee, 
-5* (033-39-19). U.G.C.-Marbeuf, 8* 
(225-47-19). 

Amim (ft.) * La Clef, 5* <337- 
90-80), U.G.CL - Marbeuf , 8* (225- 

47- 19), Studio Git-le-Cofnr, 8* 

XJ^AM^&NES 

Nation. 12* (343-04-87), George-V, 
8*- (225-41-48), Paramount-Opéra, 
9* (073-34-37), Moulin-Bouge, 18* 
<806-63-28), Max-Undar, 9* (770- 
40-04). Maine - Rive - Gauche, 14* 
(567-06-98). Galaxie. 13* (580-78-88). 
ANTHOLOGIE DU PLAISIR (A-, v.o.) 
(■M) ; Dragon. 6* (548-54-74), 

Saint- André -défi -Arts, 6* (325- 

48- 18). Rlyaéea- I tl nnn l n , 8* .(359- 
38-14), Jean-Renoir, 9* <874-40-75); 
vX : VendOme, 2* <073-97-52), Bal- 
rac, 8* (359-52-70). 

LE BANQUET (Fr.) C**) r Obâtelet- 
Vlctoria. 1" (508-94-14) â 14 b. 
18 h et 18 h- . 

BELL ADONNA (Jap^ V.O.) ï BtUdlO- 
Médlcls. 5* (833-25-97), U.G.C.- 

Marbeuf, 8* (225-47-19). 

LS BOUGNOUL tFr.) : Studio de la 
Harpe. 5* <033-34-83). 

LA BRIGADE (Fr.) : Studio-Alpha, 

5* (033-39-47). ,, 

CELEBRATION AT BIG SUR (A^ 
v.o.) : Action - République, 11* 

(805-51-13), Grande- Augustin», 8* 
(633-22-13). 

LE CŒUR EX I/BBPKXX (A., v.o.) : 
Hautefeullle, 8* (633-79-58), SetOt- 
Oermaln-Hucbette, 5* (633-87-59). 
EJjaéea-Llncoln, 8* (3» -ag^g- 
LE CRIME DE L’OBXENT- KXPHES S 
(A, v.o.) s Paramount-Odéon, 6* 
(325-59-83), Paramount-ElyBéefi, 8* 
(859-49-34), Plaza, 8* (073-74-55) ; 
vX : Marivaux. 2* (742-83-90), Par 
ràmôunt-Ctaltâ, 14* (326-99-34), Pa- 
ramount-Orlôanfl, 14* (580 -03-75), 
P aramount- Maillot. 17* (758-24-24). 
Paasy. 16» (288-82-34). 

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mar, 14* (226-41-02) ; Mtetral, 
14» (734-20-70) ; Gll chy -Palace. 
17» (387-77-29). 

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(328-41-02) ; Bex. a* (236- 
83-93) ; v.o. : Ermitage, 8* (359- 
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(325-71-08). 

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20 - 12) ; Elyséra-Clndma. 8» 
(225-37-90) ; v.f. : Trolo-MUrat, 
16» (288-99-75) ; CUchy-Pathé, 
18» (522-37-41) ; Liberté, 12* 
(343-01-59) ; Mistral, 14» (734- 
20-70); Rotonde, (P (633-08-32); 
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français de Guy Gilles, -avec 
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(359-42-33) ; Bonaparte. 6» (326- 
12 - 12 ). 

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6» (325-71-08) : U.G.C.-Mar- 

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let, II» (700-51-13). 

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438-71-43 ou 43862-IB. S^ 
IW enc a î Gcrdes (Vaut 

Maison, de caractère, l 
nyte mas ancien en p. 
A p parente », boita nepnv ; 
Prootftnfté du cflSbro vfltov 
Cordas an* 3J00m2 da te 
boisé, âlénss et pins avec 
les baria» et ancien andL 

Çhambre», selle de * * 

terrassa, texture 


fdnèe, cubhfcta . "3 

<< n, 


manu. Etàga 

è aménager arec tari-, 
ritooff âge central. Px 
Oppèda tvaucima). Dan» 
hameau, soperbe ma» en -s, 
res, en axcaltaftf état, au . n 
du LuMrnn, avec trè» bëü * , . 
y IF village jJ'OppèdateJv 
M sur les monta du Vao ' -i ... 
?5rcm2 boisé, eau, flsct'-v, 
balte cour Intérieure. Une *, ; 

habitable : A aménager : 1 , . 

vas, 2 bergerie», 2 g rente'-- - 
Sommes. Prix : mon F 

SEDBROH (Hle-Fruvence) 

2*" .Î2? 8 . **• caractère. 

™r Intérieure, en Plwre, 

g toflura en bon état 

(MMn fl de terrain. Prairie 
beaux pommiers, poiriers ; . 

tauta Un» partie * s pfta . ; 

bHabto^tonénageeble» t 3 
aMbwg*ri*t,2*raTBera,g ' 
remlre. effiosHiim sud, très 
y. a . 5oo nu du vftiage, 
«ectrtrité. Prix ; jiOJr , 
®rMd cfaatx da mas 
_ ■ et de IwiJlns - - 
«firon» et HaoteRrm 
AGENCE DBS REMPAK - 
Pta OB de la Mairie 

«Dussju.oN t (yMdii«r ;; 

Tfl. r wi 7S626fc ' . • 
NEMOURS M km AUT. S/ “ 

A saisir an exdusMM - 

amcieh clos gatin .■ 

Orée tor v dem. «Kg. air 
vr Ja femme des tps 
. «te. ç hamte raffiné ff-. 
gtorattan réalisée par n . 
fra d'œuvre, calme et c 
turf, réception, salon, *• 

*w ■ neflnpg SOmï, leur .. 

■ aa dwmtnée - racée & FF 
-^Mteaeus. cuiA aménat • ■ 
a*ra*r w + communs 
•ata". SéL, rtwHq.,- o!-‘ 
don*, tara, cave amén» ; 
an hf détente. En raf - - 
rg raagt. écurtas, 1a tout- - 
3500m2 ferr. ch». «*. «• ; 
Af «55 WF. Tr. *v ' 

. 130500 F Cpî. long cré » , 

LES FEUPUERS Montai 
- B , rae- de Vlmonr. . 

T. 05) -3MS4K2 24 Iw. - 



t. 








PRESSE 


* • • LE MONDE — 16 mai 1975 — Page 37 

EQUIPEMENT ET RÉGIONS 



AVANT LA NOMINATION D'UN NOUVEAU P.D..G. 


TRANSPORTS 


'équilibre budgétaire de 1'A.F.P. est trop dépendant jjjjjjjf 

des abonnements souscrits par les pouvoirs publics m trois airbus 


te conseil tfï administration 
de. V Agence France-Presse de- 
vait tenir, sous Ta présidence 
de son doyen âTâgc, M. Hubert 
Beum-Méry, vaut nouvel le réu- 
nion ce jeudi 15 mai. Mm 
sauf élément de dernière mi- 
nute, ni la désignation dm suc- 
cesseur de M. Jean Matin an 
poste de président -^directeur 
général m le vote du budget 
de V Agence (bloqué par .le 
refus opposé par M. Fourcade 
à r augmentation des. tarifs 
d’abonnements) ne devaient 
figurer à l’ordre du jour. 


' ~ ^ tOMt» Après vingt et un an de présence 
‘ t : i... ta tète de l'Agence Francs-Presse, 
- ! * Jean Marin — ayant atteint A 

' ' LV l-.' otxante-sbc ans l'Age de la relratle 
— n'a pas demandé, an le sait,, te 
snoirvoHement du mandat da trois 
.*'■ ins qui s'attacha A la Jonction de 
- ’D.G. (/a Monde du 12 avril).. 

. Mais le gouvernement n'a rien fart 
tour l'encourager à conserver .son 
Au contraire. D'autre part, le 
T ^ <ote du budget de l'AJ.P. pour 1975 

yis traîne • depuis novembre dernier : 

|£3b nécessaire augmentation des tarife 
^■abonnements 04%} n’« toujours 
, tas été acceptée par les utlfisateura, 

. r,_ n '" J n particulier les pouvoirs publics 
- .. ^juï, eu nom des services admtais- 
..'ratlfe, assurent ta majorité du bud- 
•r-_ -jet de 1'A.F.P. 


/a crise actuelle, mais encan, et de 
façon durable, aux tares fondamen- 
tales qui en sont la véritable 
cause... » 

Le statut actuel de l'Agence France- 
Presse m été déterminé par la loi du 
10 janvier 1957, qui établit 1'A.F.P. 
comme un' organisme autonome doté 
de - la personnalité civile, dont le 
fonctionnement est assuré selon les 
régies commerciales. 

Les ressources de 1‘A.F.P. sont 
constituées par le produit de la 
vente des documents et services 
d'information A ses clients et par le 
revenu de ses biens. Les conditions 
de .vente aux services publics de 
l'Etat sont déterminés par une 
convention entre l'Etat et l'AF.P. 
La taux des abonnements de l'Etat 
équivaut A un organe de presse dont 
le tirage quotidien serait dé cent 
quatre-vingt rnïHe exemplaires. 

En ce qui concerne les journaux, 
le montant des abonnements men- 
suels varie avec le tirage. A titra -In- 
dicatif, la tarif d'abonnement men- 
suel pour un . quotidien comme le 
Monde était en moyenne, en 1974, 
da 42000 F A 1'A.F.P., contre 4200 F 
A U.P.L, 6 750 F A A.P. et 7840 F 
A Reuter. 

Pourquoi une telle différence de 
prix 7 Essentiel) ameni A cause du 
volume du service rendu mais aussi 
du nombre d'abonnements servis. 


Uns nécessité impérieuse 




En février 1874, un mouvement de 
■ "IUyiève des personnels de l’Agence 
i — franoe-Preeae — A base de raven- 

- „ "Nioations «atarfalee — avait biuca- 

IJCIfîîïïC bflfvi( ement rôv6té fa niataise : les res- 
VU| "bouroes financières de l'agence 
l l'étaient' pas A la mesure de ses 
£1 ambitions Internationales et la pla- 
* _£5 Talent dans un état da trop grande 
MK-^ujéiion par rapport au gouvernement 
mmje ü C'est ainsi que huit des chefs dés 
3»- igrand» services de fA-F-P., réunis 
Ji 21 février 1974 {le Monde du 
4 février), publiaient un - appel » 

^déclarant notamment : •Le situa- 
tion A r Agence France-Presse s’ag- 
.. grave rapidement. Le devoir de dls- 
... crétion le cède A une nécessité 
n '"' "impérieuse devant le détérioration 
— -présents, qvl powralt déboucher sur 
. . • r ne lente agonie, B n’est plus pos- 
. IbSe dé ee taire. (~) 

m Or le situation présente, nés A 
' ' 'occasion d'une grive, a des cames 
r.votondo s quf vont bien av-delk dea 
i éripétle Immédiates. U s'agit no- 
■animent d'une instabilité budgétaire 
it d’une précarité de financement 
tul rendent Impossible toute rie non- 
taie dans une entreprise telle .que 
.'s notre et toute prospective, même 
■ moyen terme, pour f Agence France 
' /esse dans son ensemble comme 
nSHB^our la c arrière de chacun. La sF 
•jntkm s'ôtait détériorée donnée en 
tgfdnnôg et les embarras prévisibles de 
presse française ne pourront que 
:iC aggraver encore. Les présentes dft- 
*“'ei u/tés n’ont donc tait que.bêtar un 
• r \ r rocessus de dégradation déH.lèr- 

S ornent entamé. 

■ > Nous demandons en. oohsé- 
' uence Instamment que tout soft 
r.ils en courre sens relâcha pour que 
■ r oH porté remède non seulement A 


le personnel 
. de l'Agence». 

L'Assure Fmmee-Prasra em- 
' ploie pris' de 950 Journalistes 
permanents et pins de 1 500 cor- 
respondants pigistes, 285 cadre* 
et Mtidarde tranamtntoii; JM 
cadras admlnl s ti i IM b et em- 
ployés de presse. 

..*ef la répartition 
de son budget 

Le budget annuel de l’AJFJP. 
est de l'ordre de 2M rnDUons de 
francs. La répartition de* res- 
source* tinmcHrM Mt la *ul- 
vsnts: 

Presse a rftropaU blii e ... 15% 

: Badlo-télévlshm bancaire 5 % 
Postes périphériques ..... 1 % 

Satrkn publics français . 58 % 
Secteur privé français -r- S % 
Ktnn(«r . 

.(Jranunz, agences). .... 18 % 


C'est ainsi, par exemple., que le 
service d’AssocJatêd Press (A:P.) est 
utilisé par quelque mille eept cent 
cinquante journaux aux Etats-Unis 
alors qo" environ soixante-quinze Jour- 
naux français seulement acquittent 
l’abonnement A TAJF.P. 

La soufreeotion du. Syndicat na- 
tional des Journaliste® de l'agence, 
dans un Livre blanc publié en 1974, 
relève en particulier -ta part de plus 
en plus grande du budget assurée 
par les' abonnements souscrits par les 
pouvoirs publics. L'accentuation de 
ce déséquilibre, note le S.EJ.. lais- 
serait planer un doute sur Hndô-, 



Si le Parlement app rouve le gouvernement 

Les joarnanx italiens vent bénéficier 
de 104 milliards de lires de subvention 

Les agences italiennes de presse on* suspendu la irnnsniissïo* 
a leur service poni vingt-quatre heures, le mercredi 14 mai. ata 
üte d'une grève des journalistes. Les quotidiens, pour leur P***»! 
a paraissent pas le jeudi 15 mai. et las journalistes de la radio- 1 
division assurent un service limité. . _ 

Cet arrêt de travail a été décidé par la Fédération nation al e de 
, presse eu signe de solidarité avec le* rédacteur* et les j 

■ ypogr a phes du quotidien turinoïs « Gaaetta del popolo », j 

De notre correspondant I 


Brime . — La presse italienne 
accueilli avec un discret Bouia- 
âmftnfc le « ballon d'oxygène * 
je vient de lui a dmini strer le 
' juvexnement : 104 milliards de- 
res de subvention répartis sur 
-ois arm, soit A peu près 700 mil- 
ans de francs. Le projet de loi 
ïvrait être adopté par le Parta- 
ient avant le 23 mal prochain. 
Les 45 milliards de lires destinés 
■■ la presse, en 1875, se partagent 
rwt : 2 milliards pour les agen- 
ts de presse, 1 milliard popr les 

mies culturelles, 1 milliar d pour 
s Journaux «satan* & r étranger, 
milliards pour les périodiques 
mt la valeur — culturelle, arna- 
que, religieuse, syndicale ou 
»mve — aura été reconnue, et 
- reste, 33 milliards, pour les quo- 
diens. Cela se fera essentiélle- 
lent par une réduction du prix 
a papier, en tenant compte du 
oSds et du nombre de pages, de 
lanière & favoriser les petits 
ramaux. 

■ Les antres mesures prévoient 

ne réduction' de la taxe sur la 
aïsur ajoutée pour la cession de 
ens, les prestations de services 
j l’acquisition de matériel, ainsi 


que l’attribution de prête ban- 
caires à un fcnn-g raisonnable 
aux ti-iftinnna de presse et 
d’édition qui désireraient rénover 
leurs imprimeries. Ces prêts pour- 
ront couvrir Jusqu’à 70 % du 
total des frais. - £1 est prevu, 
d’autre part, rétabliss em ent d’un 
« registre wafâwnal de la presse 
périodique » dans lequel devront 
être consignés en particulier tous 
les transferts, même' partiels, de 
propriété. Dans un pays où les 
journaux passent de main en 
main, comme des titres de Bourse, 
cette précaution n'est sans doute 
pas Inutile. . 

La presse italienne doit ces me- 
sures a plusieurs années da reven- 
dications, et peut-être aussi a 
M_ Giovanni Spadolini, ministre 
des biens culturels, lequel — en 
tant qu'ancien directeur de jour- 
naux — est bien placé pour com- 
prendre oes problèmes. .. ' 

Les patrons des qjwtidienfl 
seront sans doute moins pointil- 
leux ; 32 milliards de lires leur 
permettront, en 1975, «T « épon- 
ger » un tiers environ ou aeiîcit 
global de tous publications. 

ROBERT SOli. 


pendence de PAS. P., entamant sa 
crédibilité ». Cela incita, en tout tas, 
les représentante de l'Etat au con- 
seil efadminîstratlon de l'agence A 
veiller A ce qu'on pratique des tarife 
calculés au plus juste. 

En février dernier, les délégués 

syndicaux dea journalistes de 

l'agence (S.NJ., C.FJ3.T., C.G.T., 
F.O.), dans une - réponse publique » 
A un article jugé trop laudatif dans 
un hebdomadaire, écrivaient : 

* SI FA^FJ 3 . esf etlectivB ment 
devenue une dea quatre premières 
agences mondiales d'information, 
grâce A son statut mais aussi au 
dévouement et è rachamement de , 
«es lou nudistes et de Tenaamble de 
son personnel, elle est pourtant 
loin d'être l’univers euphorique 
décrit dans vos colonnes. 

» L’agence connaît on fait da tris 
graves difficultés qui tiennent pour 
ressentie! A ses structures ef A son 
mode de financement. (—} 

• SI T agença est « gouvernée j 
par des journalistes, oes - fouma- 
/tafesWA sont dea patrons de le 
pressa française dont la représenta- 
tion est maforttalre au conseil d" ad- 
ministration et qui exercent une 
tutelle tyrannique sur l’administra- 
tion de ragence sans fournit pour 
autant une contribution financière en 
proportion avec leur pouvoir de dé- 
cision. 

» L’agence doit faire lace aux 
mêmes servitudes que ses concur- 
rentes américaines mais avec un 
budget quf est de plus de moitié In- 
térieur à celui de chacune de ses 
concurrentes. La contribution de la 
presse française au financement de 
ragence ne représente que 14°/u du 
budgoL (-.) 

Si r express! on de ■ tutelle tyran 
nique » exercée but l'administration 
de l'AJvF. par les représentants des 
journaux eat sans doute excessive, 
sinon Injuste, la' résistance qu'ils op- 
- posent généralement A une augmen- 
tation des tarifs d'abonnements est 
en contradiction avec Iss garanties 
d’indépendance qu’lia réclament pour 
l’agence. 

U collège presse 
ef le choix dn P.-D.B. 

A neaüe.dê ta réunion du conseM 
d'administration quf a eu fieu fe 
lundi 28 avril, le collège presse (qui 
comprend huit membres sur quatorze) 
a exprimé, A l’unanimité, un voeu re- 
latif A la situation financière de 
' l'agença Dans ce texte, le. collège 
presse : 

« Doit rappeler que, malgré ses 
efforts, le budget de ragence pour 
1975 ne petit être voté encore ef que 
de graves Incertitudes pèsent de ce 
fait sur le maintien des missions de 
rAFJ». dans le monde, faute de 
raesourcee budgétaires assurées; 

». Estime que le choix et ta dési- 
gnation de ta personnalité suscepti- 
ble d'exercer efficacement les res- 
ponsabilités de président-directeur 
général de l'Agence France-Presse 
sont nécessïarement liés à la défi- 
nition préalable des conditions dans 
lesqaelles ragence pourra poursuivra 
.et développer les técAee. qui, selon 
le statut de 1957, sont les siennes ; 

» Exprime ainsi de façon biais- 
tante le veau que les problèmes fi- 
nanciers pour 1975 — ef pour 1970 — 
soient olàirement posés, de telle tj a- 
nière- qu’avant de s'engager dans une 
vola le conseil puises être assuré 
de revenir même de ragence. » 

Selon les syndicats, H conviendrait 
d’instituer rapidement un finance- 
ment complémentaire aux recettes 
commerciales, notamment e o u s 
forme de taxe sur ta publicité de 
la presse, pour conforter le budget 
et permettre A 1’A.F.P. de lutter A 
armas égales avec les grandes 
agences concurrentes anglo- 
saxonnes. 

En outra, uns révision de ta com- 
position du conseil d 'administration 
Irait de pair, toujours selon les syn- 
dicats de personnels, avec cette ré- 
forme du financement 

Lorsqu'on analyse, d’autre part, la 
répartition des ressources financières 
de l’agence, on remarque' ta part 
dérisoire qu'acquittent lès médias 
audiovisuels,' notamment les postes 
périphériques (1 B /o) et les différen- 
tes chaînes de radio et de télévision 
françaises ' (5 %), alors qu'ils totali- 
sant — en équivalent, d'audience — 
un « tirage » autrement plus impor- 
tant que celui atteint par tous les 
organes de .presse écrite. " 

Le râle de l’Agence France-Presse, 
sa place dans le monde, ta garantie 
de son Indépendance et donc de 
la crédibilité de" ses informations, 
las moyens de' rivatiaer avec see 
concurrentes, félin sont les pièces 
essentielles du dossier qu’il convient 
de réexaminer, alors que- l'on s’ap- 
prête A nommer un nouveau P.-D.G. 
et à Introduire l'informatique A 
raflénee." c'est-à-dire A remettre en 
cause — et pour longtemps ■— la 
plupart des- méthodes de travail sur 
lesquelles I7LFJV, vit depuis trente 
ans. • 

CLAUDE DUKIEUX. 


La compagnie ouest- allemande 
TjiftharjBA «i nfirme l'achat de 
trois avions moyan-coarriers Air- 
bus. Elle a do&c renoncé à invo- 
quer rappUcaüoQ de la clause 
contractuelle qui prévoit une ré- 
vision de cet engagement si cin- 
quante appareils n'étaient pas 
vendus au 1** avril 1975. Ce qui 
& été le cas puisqu'à cette date 
vingt-cinq commandes fermes 

seulement ont été passées (le 
Monde du 12 avril). 

Le premier Airbus sera livré A 
la compagnie au début de l'an 
prochain. EUc compte notamment 
l’exploiter, à partir du i* r Juillet 
1976. entre Francfort et Paris. 
Lufthansa rient, d’autre part, de 
commander ferme deux appareils 
gros-porteurs un dixième DC-10 
et un septième Boelag-747. 

L’exercice 1974 se solde pour la 
compagnie par un bénéfice net 
de 50 minions de d eutsche marks 
(82 miflions de francs». A cause 
de la grève du zèle de six mois 
des contrfiletus allemands du tra- 
fic aérien, le. bilan de Lnfthtmaa 
avait accusé en .1973 un déficit 
de 45,7 millions de deutsche- 
marfca. Cette année, Lu f t han s a 
est, avec SAB et Swlssair, l’un 
des trois seuls transporteurs eu- 
ropéens à réaliser des bénéfices. 


AIR ALPES ACHÈTE CANADIEN 


La compagnie régionale Air 
Alpes vient de signer avec la 
société canadienne De HavQtand 
Aircruft un accord d’achat ferme 
de quatre avions DHC-7 A atter- 
rissage et décollage courts. Cette 
commande, d’un, montant de 16 mil- 
lions de dollars r-anMWmra — 
environ 80 mBlinn& de francs, 
— devra être confirmée avant 
le moin de novembre prochain. 
Le gouvernement d'Ottawa ÿest 
engagé à avancer 90 % de ta 
dépense A un taux d'intérêt qui 
ne dépassera pas 8%. 

Le DHC-7, qui décolle et atter- 
rit en Twofam de 150 mètres avec 
chiquante passagers A bord, a 
effectué -son premier vol d’essai 
au mois de mars dernier. Air 
Alpes prendrait livraison du pre- 
mier exemplaire an mots d’août 
1977. Ces appareils feront la 
navette entre Parta et les altiports 
alpins : Courchevel, Megève et 
L’Alpe-d’Bues ; Us desserviront 
également des aé ro ports mal 
équipés pour recevoir des avions 
classiques, nomme Annecy, Gap 
et Propnano. _ 

Air Alpes peut-elle supporter le 
poids d’une telle commande. 
Tnflm» assortie de conditions 
financières avantageuses f Les 
subventions accordées. Fan der- 
nier, à 1a compagnie par les 
chambres de commerce et la 
délégation A l’aménagement du 
territoire ont représenté 9,75 % 
seulement de son chiffre d'affaires 
M. Michel Ziegls, directeur 
général, récemment sollicité 
une prise de participation minori- 
taire — elle sera peut-être de 
l’ordre de 30 % des assemblées 
consulaires au capital de Fantre- 
prise. détenu pour lès deux tiers 
par ta famille Züegler et pour le 
dernier tiers par la famille Flairai. 

« Puisque VEtat participe au 
capital d’Air France et tTAfr Inter, 
pourquoi les cdüectMtis régiona- 
les n’en feraieubeUes pas autant 
dans les compagnies régionales 7 » 
déclare- t-iL Dix-sept chambres de 
commerce de Rhône- Alpes et de 
Provence-Côte d’Azur se sont dé- 
clarées intéressées par cette pro- 
position. Reste A savoir si, en 
échange de leur apport financier 
et de leur caution donnée aux 
emprunts de l’entreprise, elles se 
contenteront d’un simple poste 
d’observateur an sein du conseil 
d 'administr a tion 

A cause notamment de la hausse 
du prix des carburante <+ 34 %) 
et de r augmentation des frais 
financiers (+ 52 %), l’exercice 
1974 s’est soldé pour Air Alpes, 
par un déficit de 257 (KM) F après 
réévaluation de l’actif de La so- 
ciété, soit en réalité un déficit 
d'environ 4 millions. La progres- 
sion moyenne dn trafic des passa- 
gers est de 11 % pendant le pre- 
mier trimestre de 1975 par rapport 
A la période correspondante de 
Fan née dernière. « Cette année; 
notre situation financière devrait 
donc être proche de réqttüibre s, 
affirme M. Zfegler. 


9 LA CATASTROPHE AERIEN- 
NE DE GOUSSAINVILLE. — 
M. Michel Poniatowski, mi- 
nistre d'Etat, .ministre de 
l'Intérieur, a précisé à M. Ro- 
llnfgQ . qui l’interrogeait, ta 
mercredi 14 mal, à l’Assemblée 
nationale, sur l’indemnisation 
des sinistrés de ta catastrophe 
aérienne de Goussain ville (trei- 
ze morts ta 8 juin 1973), que 
sur 1272 000 francs collectés, 
765800 francs avaient été dis- 
tribués par le bureau d’aide 
-sociale de oette localité. Le 
ministre a cependant .‘invité,. 
« s ou plutôt ordonné. » k Jpns- 
pectioc générale, dé procéder 
à une enquête sur la procédure 
de nodemnlsatlosL Après 
publication du rapport d’en- 
quête, ta commune de Goos- 
salnvilta a été Invitée à rem- 
. boozeer aux sinistrés la totalité 
■ des sommes prélevées sur ta 
. produit data collecte, soit, res- 
tent & valoir, 200 000 francs, 
300 000 francs ayant été réser- 
• • vés à npdenmifâttan des inva- 
lides définit? fi*. - 


A PROPOS DE ... 

L'action des communes de fa vallée de la Bièvre 


Exproprier pour protéger 

La combat inâdil mené par sept communes de lTSawwma 
et des Yvelïnes poux faire obstacle an projet immobilier du 
promoteur M. Robert de Balkany est maintenant entré dans 
une phase décisive. Groupées en syndicat intercommunal 
d'études, d’aménagement et de protection de la vallée de la 
Bièvre, les . communes de Bièvres. Yauballon. Verriàrûs-le- 
Buisson et Zgny (Essonne), et de Bue. Jouy-en-Joses et Les 
Loges-en- Jos&s (Yveline*) ont engagé une procédure d’expro- 
priation .en vue de racheter les 34 hectares du domaine de 
MonlBclaïn situé sur la commune de Bièvres. 


Acquérant en 1981 puis b n 
1909, par le truchement de deux 
sociétés civiles immobilières, 
ransemble du domaine, M. Ro- 
bert de Baikany souhaitait y 
construira mille six cents loge- 
ments et aidant de chambres de 
service. Ce projet aurait entraîné 
le déboisement partiel de la 
vallée et le triplement da • la 
population da Bièvres, dont le 
nombre s’éleva/l ô r époque è 
trois mille cinq c enta habitants. 
« Le P.D.U.I. avait classé an 
zone verte l’ensemble du 
domaine, mais la préfecture de 
région avait placé le plateau en 
zone blanche susceptible de 
recevoir des habitations basses 
avec jardins, ce qui peut aller 
jusqu’à dee bâtiments de quatre 
étages ». explique M. Maurice 
Korchle, maire tTIgny et prési- 
dent du syndicat Intercommunal. 
Malgré ce plan, la municipalité 
de Bièvres refuse le protêt du 
promoteur puis, en 1971,, un 
second programme pourtant 
réduit è sept c enta logements. 

Pare et loisirs 

Sur la base de restimation 
faite par r administration des 
domaines, soit 2563 000 F, les 
sept communes proposent un 
accord amiable au propriétaire 
pour acquérir le domaine et an 
faire un vaste espace vert acces- 
sible au public. Mais M. de Bal- 
kany eatipie retire Insuffisante 
et affirme qu'il n'est pas dans 
ses Intentions de vendre sa pro- 
. priêtê. Dans c es conditions, te 
syndicat Intercommunal décide 
d'engager une procédure 
d'expropriation. Solidaire des 
communes, le préfet de F Es- 
sonne signe, le 24 Juin 1974 , un 
arrêté d’utilité publique, qui est 


d’ailleurs robiet d’un recoure en 

annulation déposé par M. de BaF 
kany devant le tribunal adminis- 
tratif de Versailles. 

- Il n'est plus question aujour- 
d'hui de reculer, affirma M. Kor- 
chfB, l| e'aglt d'un exemple 
spectaculaire de défense de ta 
qualité de la vie par des élus 
locaux solidaires des habitants. 
La procédure est largement 
engagée et reçoit un assentiment 
clairement exprimé des auto- 
rités de tutelle. - Sur les 

34 hectares du domaine, les 
27 hectares et demi de bois 
seront ouverts au public et sou- 
mis au régime de r Office natio- 
nal des forêts. Les 6 hectares 
et demi de plateau accueilleront 
une base de loisirs è voestion 
sociale et permettront le pra- 
tique d’activités sportives et cul- 
turelles proches de la nature. 
Le question du financement, 
élément essentiel du dossier, 
semble maintenant réglée. Les 
communes pourraient prendre è 
leur charge 40 Va de la dépense 
et le département 25 %. Les 

35 Va restants seraient couverts 
par les subventions du District 
et du Fonds d'intervention pour 
raménagement, la nature et 
renvlronnament (FJJLN.E.), 

Inquiets de Tlncldence de 
cette dépense sur les finances 
communales, les sept maires 
concernés ont calculé que i*ao- 
quisltlon du domaine de Monte- 
c loin coûterait, dans lee condi- 
tions les plus défavorables, au 
maximum 5 F par an et par habi- 
tant, et cela pendant quinze ans. 
Compte tenu da la beauté du site 
préservé, fe » sacrifice » appa- 
raît bien faible. 

DAMIEN RÉGIS. 


P.T.T. 

M. Adiille-Fould souhaite taxer à la durée 
les communications téléphoniques locales 


Comme son prédécesseur, 
M. Aymar AchiUe-Pould, secré- 
taire d'Etat aux F.T.T., a pris 
position en faveur d’une taxation 
« A la durée > des communica- 
tions locales. H a déclaré, le mer- 
credi 14 mal, au micro de Radlo- 
Monte-Cario : « Mon projet est, 
d’ici à deux ans. de taxer les 
communications à la durée, à 
Paris comme en province. Il y a 
trop de gens qui téléphonent 
beaucoup trop longtemps et pour 
le prix d’une seule communi- 
cation. n 

Les communications locales coû- 
tent è l’abonné 035 P quel que 
soit le tempe de conversation, à 
la différence des communications 
interurbaine* Depuis plusieurs 
années, les responsables des télé- 
comnmnl cations souhaitent famé 
payer les usagers en fonction du 
temps, afin de les dissuader d’oc- 
cuper Inutilement des lignes. 
Cette modification nécessite la 
mise en place d’appareils de me- 
sure qu’il est exclu de mettre en 
place avant deux ans. 

D'autre part, M. Achille- Fould 
a rendu compte, devant le 
conseil des ministres, du détail 
du plan de relance des télécom- 
munications. (Nos dernières édi- 
tions du 15 mal.) 

Avant l’été 1975, L7 milliard de 
francs seront engagés par les 
P.T.T. dans les secteurs indus- 
triels et géographiques solvants: 
650 minions de francs dans la 
commutation (Bretagne, Norman- 
die et Loire), 350 millions de 
francs da.na la transmission (Al- 
sace. Auvergne, Franche-Comté, 
Rhône- Alpes). 200 millions de 
francs dans la recherche-dévelop- 
pement (r étab lissement des cré- 
dite du GNET afin de poursuivre 
la reiaa au point de la commu- 
tation électronique). 350 mi nions 
de francs dang le bâtiment et les 
réseaux urbains, et 150 mimons 


• PERTUÏS (VAUCLUSE) EN 
SEMI - AUTOMATIQUE. — 
Députa le lundi 12 mai, les 
abonnés an téléphone de la 
région parisienne peuvent 
obtenir leu» . correspondante 
du groupement de Pertuis 
(Vaucluse) en composant le 
16,- puis, après audition de là 
dMfiri&TYM tonalité, l'indica- 
tif 9Q. suivi du numéro 7&-91-1L 
H leur suffira ensuite (fladl- 
quer aux opératrices le numéro 
d'appel et la localité de rat- 
tachement de l'abonné de- 
mandé. 


de francs dans les postes télé- 
phoniques et les téléimprimeurs. 

Le conseil des ministres n’a 
pas encore étudié ta projet de 
budget des P.T.T, mais Jes gran- 
des masses de celui-ci sont 
connues- Il s'élèverait à 48 mil- 
liards de francs (+ 28.6 % par 
rapport à cette année) ; les postes 
recevraient 24 milliards (+ 20 %> 
et les télécommunications égale- 
ment 24 roflltards (+ 38.7 %). 


Paris 

LA FONTAINE LOUVOIS 
SANS MASQUES 


Six des douze masques de 
route qui ornent la fontaine 
Louvoie dan* le square du 
même nom, è Parle (Z 1 ), ont 
mystérieusement disparu U y a 
quelques mois su cours des tra- 
vaux de réfection de l'édifice. 
Cette affaire a fait moins de 
brait que renlèvement dans les 
Jardina du Carrousel de la statue 
de Hamol, heureusement retrou- 
vée. Mais on enfan que ees 
masques peu' encombrant soient 
tMUaamt négociables. 

La VDIe de Paris, qui a fait 
exécuter les travaux de restau- 
ration de la fontaine, a déposé 
une plainte en attendant que les 
originaux, dont ou espéra ta 
retour, soient remplacés par des 
moulages. 

Le square Lonvola, seul espace 
vert du deuxième arrondisse- 
ment, doit son existence à 
Louis- Philippe, qui le Ut amé- 
nager en 1X39, à la place 
qu’avait occupée l'ancien Opéra 
de ta rue de Richelieu, dont la 
démolition rut décidée après 
'que l'anarchiste Louvel y eut 

poignardé 1e duc de Betty an 

soir de février 1*2*. 

Ctst anal Lartds-nilDppc qui 
Ht ériger, an milieu dea mitant 
et des pelouses dn petit Jardin, 
nae des pin* belles fontaines 
de Paris,, oeuvra da VTsamti, 
ornée de quatre gracieuses sta- 
tues féminines en fonte repré- 
sentant ta Seine, ta Luira, ta 
Satine et la Garonne, qui sont 
data, ainsi que les douze mas- 
ques décorant la vasque supé- 
rieure, au sculpteur vi«g*«. 


i 




cV 


Page 38 — LE MONDE - 16 m aî 1975 

(PUBLICITE) 


AVIS AUX IMPORTATEURS 

Les Groupements d’importation de riz de la Réunion et la SOBORIZ 
(ont savoir qu'ils lancent pour le 22 mat 1075 une Consultation en. vu g 
de leur approvisionnement en riz du troisème quadrimestre 1875, portant 
sur : 

11.000 tonne* de' riz cargo 
et 4.000 tonnes de' riz blanchi. 

Lee offres seront reçues à la Direction des Affaires Economiques, 
B” Bureau, ayant le 22 mol à 8 h- 80. 

Pour tous details, s'adresser au Syndicat des Importateurs grossistes, 
plaça de la Préfecture à Saint-Denis, ou à la SOBORIZ, ZIP N® 1 - LE 
POHT. B.P. BS.' 


T 


HONGKONG 
MASS TRANSIT 
RAILWAY 

PRE-QUALIFICATION 
OF CONTRACTONS 

Pre-quallfï cation procedures for the fim group of civil 
engineering contracts for the Hong Kong M» Transit 
Raïlway bave now been compfetad and tendere were ïnvîted 
for the fl rat major co n tract on 14th April. 

The Mass Transit Ftaltvwry Provisions! Authority invites chril 
- eng i neering contractore with vride expéri en ce to register for 
' pre-quafrfi cation for the second group of five mtemational 
contracts, tendere for whteh wlfl be called progresdvaly 
between July and Septeraber. Tendere for each contra et 
wfff be ïnvîted for dotaifod design and construction of the 
works from a Itmïtsd number of selected con t ractore having 
appropria te expérience and expertise. 

The works In the second group of contracts comprise 
5.3 km of 4.B diameter bond tunnels, five stations 
consmicted by eut and cover méthode and an îmmersed 
twin tube tunnel 1.4 km long under the harfaour. A 
brochure entMed «Pralimînaiy Information for P rospec ti ve 
Tende rare» is avaSable on payment of US S 10/- per copy 
from : 

Mass Transit Rdlmy ProvWona! Authority 
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10 Harcourt Rood 
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25 Victoria Street (South- Blode) 

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E ng i a nd 

This brochure ghes fui) instructions to prospective 
ienderere on pre^nlification datai Isto be submhted with 
thelr applications for registration on the list of ienderere. 
Applications a ccom pa nled by. the appücsiîtfs latest 
company report should compty with the reqtürements set 
out in tiie brochure and be submîttsd by lit Ame. 1975. 
NORMAN THOMPSON 

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des grands loueurs 


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38.40 

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RAT 131 M. 13Q0 “S” «j Br.- PEUGEOT 204 Br. 
PEUGEOT 304 -.RENAULT 12 Tl an B«ak 

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Matsom-Laffttte 962.0532 • ; Montrouge ■ 656.22.11 • NeuMy- 
Plabance 935.15.10 • VHhy 946.0339 • Versailles 950.2234 
VtttefUlf 672.7535 • VRfemomf* 738 69.63 # Wtry 68072.70 
80 AGENCES Htf FRANCE ' 


LA VIE ÉCONOMIQUE 



La lutte contre les inégalités . 


ECOPER OU CHANGER LE BATEAU ? 


(Suite de la première page ) 

s Pour le r outras catégories 
socio-professUmneOes^ ü est loin 
d'être Soldent, pouvait-on lue, 
qu‘ü g ait en redistribution dans 
un sens ou dans l’autre _ Bien qne 
les processus de redistribution 
monétaire mettent en jeu. près du 
tiers du revenu national par les 
prélèvements collectifs et près du 
quart par. les réaffectations, les 
modifications - apportées à la dfs- 
trOnrtUm des revenus ne sont pas 
considérables, loin de là. s 

' Les raisons sont multiples : im- 
portance de l’Impôt sur la con- 
sommation, évasion fiscale, exo- 
nérations, abattements, place des 
cotisations sociales dans le méca- 
nisme d'ensemble <44 % des prélè- 
vements) qui n’obéissent pas & la 
règle de la progressivité fiscale, 
etc. -etc. 

En outre, on le sait, ceux qui 
ont le niveau de vie le plus élevé 
profitent' mieux . que tes autres 
de- la sécurité sociale, ou des équi- 
pements collectifs, ce qui contre- 
dit encore l'effet de redistribu- 
tion attendu. 

Sot; les revenus primaires 

Depuis 1968, les gouvernements 
essaient d’agir davantage sur les 
revenus primaires. La .première 
{disse a consisté à augmenter 
systématiquement le SMIC et les 
bas salaires plus vite que les 
autres. Maïs selon une récente 
étude' de l’INSEE ai au l~ juil- 
let 1974, un salarié sur trois 
g-agnait encore moins de 
1500 Irancs net par mois. 

‘ On entre dans un processus 
plus délicat aujourd’hui, qui 
conduit à peser sur les hautes 
rémunérations. Déjà, dans la 
fonction publique, des initiatives 
ont été prises en ce sens et, 
dans son fameux rapport, 
M. Mérand suggère que . des 
recommandations soient faites 
aux partenaires sociaux, allant 
notamment dans deux direc- 
tions : 

1) Assurer simplement Jte main- 
tien. du pouvoir d’achat des sala- 
riés situés au- voisinage d'un 
«plafond» à fixer, qui pourrait 
être par exemple, à l’heure ac- 
tuelle, d'environ 150 000 francs 
par an ; 

2) Envisager, à l’horizon 1980, 
que la moyenne des dix rémuné- 
rations las pins élevées ne soit 
pas plus de n fois supérieure & 
là moyenne des de salariés 
les moins payés. Ajoutons- que, 
pour calculer ce coefficient. Il 
faudrait tenir compte de la pro- 
gressivité de l’impôt qui réduit 
en fait l’éventail • 

Parmi • les pays industrialisés, 
la France est encore, on le sait, 
l’un : de ceux où les écarts de 
rémunérations sont le plus mar- 
quât. Le public les sous-estime 
au reste fortement, si l’on en 
croit renquëte effectuée pour le 
CERC par la SOFRES en 1972. 
L’opinion générale , est que le 
P.-D. CL ESEDB dix fois plus que 
le manœuvre - alors que le rap- 
port de -ces revends est souvent 
compris, en fait, entre vingt et 
vingt-cinq. 

Sans doute, dans de nombreuses 
entreprises déjà, l’augmentation 
des salaires les plus hauts- a 
maintenant été freinée, mais une 
action vigoureuse et générale ne 
peut-être envisagée — et M. Mé- 
rou d l’a fortement souligné — que 
si . elle englobe les revenus des 
non-«Llarîéa. C’est précisément' Mt 
que le bât blesse et quH Messe 
depuis une douzaine d’années, 
depuis le moment où M. Pierre 
Massé a courageusement essayé 
de mettre sur pied une politique 
des revenus. L’échec de sa -tenta- 
tive n’a pas servi de leçon. Les 
syndicats, que l’on voulait 
convaincre, n’ont jamais obtenu 
que des efforts, constants et sé- 
rieux soient faits pour aboutir à 
une meilleure connaissance des 
revenus non salariaux. 

Une lumière crue vient tout de 
même d’être projetée sur une 
partie du sujet par le ’CERC (2). 
Elle n'est" pas de sature A faire 
changer d’avis les salariés. Les 


minutieuses recherches des 
experts tendent à confirmer que 
lea entrepreneurs individuels ont. 
en moyenne, des revenus {dus de 
deux fols supérieurs à ceux qu’ils 
déclarent au fisc. 

Tant que l'on n'aura pas remé- 
dié â cette fraude, les belles dis- 
sertations sur la nécessaire réduc- 
tion de l'éventail des salaires, 
pierre de touche de la justice 
gnHftii', ne pourront que sonner 
le creux. 

« L'enrichissement 
sans casse » 

Après les transferts et l’action 
sur les revenus primaires, un troi- 
sème type d’intervention est en- 
visagé plus nettement- aujour- 
d’hui : 11 affecte en gros « l'enri- 
chissement sans cause b. Qu'il 
s’agisse du projet de loi foncière 
limitant la spéculation sur les ter- 
rains ou de la taxation des plus- 
values. nous touchons là un do- 
maine encore plus sensible. 

Avant de s’informer sé- 

rieusement sur le contenu des 
propositions ou. des études en 
cours, une large partie du public 
a pris fait et cause contre ce type 
d'interventions. Pourquoi ? Tout 
simplement parce qu'on a agité 
devant lui le chiffon rouge de l’at- 
teinte au droit de propriété, parce 
qu’on a parlé de restrictions aux 
libertés de placement du capital 
de nouvelles entreprises du Mlnb- 
taure fiscal traquant le petit 
pécule de pièces d'or achetées fi y 
a dix ans. etc. 

Comment s'étonner que, dans un 
récent sondage, 50 % des Français 
se soient déclarés hostiles à la 
taxation. des plus-values ? Une 
fois de {dus, des groupes de pres- 


sion, aux bons endroits de 

la « majorité silencieuse » ont 
mobilisé les ■ petits » pour pro- 
téger des intérêts qui n'ont rien 
à voir avec la sauvegarde d’un 
lopin de terre et l’assurance de 
n’ôtre pas lésé en le revendant. 

. Une énorme tâche d’informa- 
tion attend le gouvernement s'il 
ne veut pas voir mobilisés contre 
certaines de ses Initiatives non 
seulement les forces les plus réac- 
tionnaires du pays, mais ces « pe- 
tits possédants a qui sont, chacun 
le sait, légion en France. 

1& Fourcade a' commencé ce 
travail de déminage lois de l’émis- 
sion- télévisée du 28 avril n a 
utilement précisé que la taxation 
ne toucherait pas . les petites 
plus-values, ni celles qui n’ont 
pas été « réalisées », et qu'elle 
frapperait seulement les plus- 
values « réelles », c’est-à-dire que 
l'Etat tiendrait compte de la 
hausse .des prix. Munis de ces 
précisions, assurés qu’fis . reste- 
ront protégés contre l’Inflation 
s’ils ont eu de la chance dans 
leurs placements, la proportion 
des Français hostiles à l'Impôt 
sur les plus-values aurait-elle été 
aussi forte ? Sûrement pas. 

Il faudra Insister davantage 
aussi dans là présentation des 
projets sur lofait qu’il y a encore 
plus grave qoe les fortes inéga- 
lités « classiques », c’est leur 
caractère cumulatif (c l’argent 
appelle l’argent ») et l’existence 
de mécanismes - de reproduction 
qui aboutissait aux vraies ségré- 
gations sociales. H çst parfaite- 
ment illusoire en effet de penser 
que tout le monde est logé- à la 
même enseigne, devant les plus- 
values et qu’un peu comme an 
tiercé la chance peut .sourire 



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aussi bien au pauvre qu’au riche. 
En fait, il faut évidemment déjà 
disposer d'un capital pour s’en- 
richir sur les plus-values, et la 
spéculation immobilière par exenv 
pie . est rarement à la portée 
du petit épargnant. 

La transmission des patrimoi- 
nes est le plus sûr mécanisme de 
reproduction des inégalités, mal: 
secouer trop fort l’héritage dan: 
notre société est encore sacrilège 
alors que pourtant la solldarlb 
entre- générations est bien disten- 
due: Le gouvernement serait tou 
de même bien Inspiré de repren 
dre à son compte les deux sugges 
tfons du rapport Méraud : tenl 
compte des ressources en capta, 
et revenu des héritiers pour ! ~ 
liquidation des droits de suce» 
sim ; récupérer les aides pub!’ 
qnes qtd ont contribué à la const 
tution du capital transmis p i 
vole de succession (capital lmmr 
blller notamment). 

Les professions < fermées - 

La Uste des combats à men 
pour une plus grande justice > 
pourra jamais être ethaustiv 
tant la société sécrète de nouvtril 
formes d’inégalités, mais II est i 
quatrième niveau, un peu fcr 
oublié, sans doute pane qu'il ft,. 
depuis trop longtemps partie 
paysage. Nous voulons parler c 
professions « fermées ». XI y - 
qtttnse ans. un rapport, qui pto 
alors aussi courageux que ce 
de M. Méraud aujourd’hui,': 
élaboré par un comité constit 
par le gouvernement pour s p 
poser des réformes de nature- y? 
mettre fin aux situations de ' 
on de droit qui constituent A Y 
manière injustifiée mi obstacl 
l’expansion de l’économie. > 
rapport Rueff- Armand s’ai 
donc pas pour premier bût .... 
dénoncer les inégalités soda' 
mais- U soulignait des anotaà 
— grosses de profits pour a . 
qui en bénéficient — qui réb 
tent sans qu’on en discerne T# 
la raison qu'en I960, bien 
contraire. ■ 

. Des intérêts corporatifs e 
Indûment protégés, ainsi que 
formes d’activités surannées, - 
■ charges » d’un autre âge,, 
régies génératrices, elles ac 
d’enrichissement sans rgmsg , 
rentés c r éées par la limitation 
droit d'accès & la profession, 
tons, parmi d’autres exemi 
d’archaïsme, les statuts 
notaires, des conservateurs 
hypothèques, des trésorJei'jj 
payeurs généraux, des comn.'U. 
safres-priseors, des agente J !i| 
change, des pharmaciens. • 1 ■ 1 

. N’est-il pas temps de regai 
à nouveau d’un peu plus { 
ces zones de privilèges ? 

Sur l’échelle des inégalités, P ’ 
Mon politique pose des problfc 
difficiles presque & chaque t 
reaiL Ce qui n’est pas étomi , 
puisque la société dans laqu^- 1 : 
nous vivons s’est développée : ' • 
quTcl sur le terreau des inj^c-, f . 
tices, la logique du capital!* 
voulant que le modèle de consts 
matlon de tous s’aligne sur cC : 
de la classe la plus favori'' 1 •- 
objectif évidemment impoesiW 
atteindre et qui engendre les fi - - 
trations que l’on sait. 

Tant que l’on ne remettra 
plus sérieusement en cause le : 
tème. la lutte ha r assa n te coi-., 
les inégalités consistera à ëcc . 
dans un bateau qui fait i 
Opération indispensable ce 1 
mais réparer ou changer le 
teau est tout de même plus 

PIERRE DROUIb 




<1> BoonomUs -et statistique. ' ^ >> . 
cambre 19T4. V ‘‘ 


(3) Voir le Monde du 19 avril : 


67 pilotes, 25 villes françaises et étrangères desservies 
chaque jour. 

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Comptabilité - de France? M. Pi 
lippe Birrnm, Conseil de la Sac'u 
do Comptabilité da France, lara \ 

22 m ai a 19 h 15, 19. rue Blond 
i 'Paris, une conférence sur I. *• ^ , 
Proifènjes Comptables et Ffaonch 
dans les Mutuelles régies par 
Code de la Mutualité. «I 






UE 


b ate, 


LA VIE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE 


. INFORMATIQUE 

A| .. . , ' 

La fusion C.Ï.I. - Honeywell-Bull 
boutit à une entreprise autonome 
à majorité française» 
déclare M* Giscard cFEstaing 

«la fusion Mitre la CXL et Honeywell-Bull a pour but ffaboutir 
-• la constitution d’une entreprise autonome A majorité française et 
- teignant l’ équilibre floanc te r», a déclaré, mercredi, M. Giscard 
Ksbaing en conseil des ministres, a indiqué AT. Rossi, porte-parole 

■ .. » gouvernement. 

« tes structures nécessaires, a poursuivi le président de la 
fpvbllque, qui comportent pour la première fois la participation 
• i capital de l’Etat dans une entreprise d'informatique, doivent être 

■ pidement mises en place. » 


CONJONCTURE 

M. Fourcade annoncé au Sénat une prochaine 
désescalade des prix 


'-A l’étranger, la presse belge 
it des commentaires assez cri- 
pies sur la décision française. 
; ïur la Libre Belgique, c&tho- 
pie conservateur ; « L’affaire 
■ -v j I a CJJ. prouve une fois de plus 
: 1 e la France est prête à se Hum- 
er européenne mais tant quelle 
joue le premier rôle. C’est là 
" le leçon et retenir. 

, » 17 était possible d'approfondir 

’ Cfgjjj. coopération au sein d'Unidata. 
^ 3 oui serait revenu à choisir la 
„ iis européenne de T informatique. 
;•» Paris n’en a pas voulu. C’est 
' autant plus malheureux que ce 
'toix nfa été fait que pour sau- 
■ t rorgueü français. En effet. 
: t sein drUntdata, la CJJ. aurait 
é largement minoritaire alors 
l'Ole devient majoritaire, pour 
- France, dans le nouveau groupe 
-.ii vient de se créer. 

•» Ainsi le gouvernement fran- 
• rfs a préféré rester premier dans 
• m vàtage plutôt que second- à 
orne. C’est un principe sage A 
mdition qu'on n’aille pas por- 
tât proclamer la nécessité de 
•ter des industries européennes, 
mme pour TAérospatiale. » - 

Mise au point 
au groupe Thomson 

De son côté, le groupe Thomson, 
ai doit en principe Jouer le rôle 
e tuteur des activités de la CJJ. 
ul ne sont pas apportées & Ho- 
eywell-BuH (militaire, péri- 
ifonna tique, usine de Toulouse), 
pubUé dans l’après-midi du 13 
lai la « miss ou point » suivante : 
« Thomson a toujours souligné 
ne l’avenir de la CJJ. raierait 
entièrement dune décision gou- 


vernementale fixant la voie que 
devait prendre ^informatique 
française. Elle avait proposé que 
soient examinées, simultanément, 
les perspectives offertes par la 
poursuite de Foption Tfnidata et 
cotes que les approches dSoney- 
toeU avaient offertes à la fin de 
Pété dernier. 

» Dans un souci de continuité, 
eZZe osait indiqué que, si le choir 
du g o u v ernement se portait sur 
Un mata, elle serait disposée à pi- 
loter V opération. Réciproquement, 
a lui a paru logique que la né- 
gociation avec Ronegweü et la 
mise en couvre éventuelle de cette 
solution soient le fait de la C.GR. 

» Le gouvernement s’est finale- 
ment prononcé pour cette deuxiè- 
me option, mettant ainsi fin à 
une longue période tP incertitude 
tris préjudiciable aux intérêts de 
la CJJ. 

x 72 convient maintenant de 
mettre au point des solutions po- 
sitives aux problèmes posés par 
la nécessité de reconvertir pro- 
- grea st v em ent les usines de Tou- 
louse et des Andelya et /Cassu- 
res Vaoeaxr des activités de la 
CJJ. qui, en tout état de cause, 
ne peuvent être impliquées dans 
le rapprochement réalisé avec 
HoneÿwéU. ~ 

» Thomson a indiqué aux pou- 
voirs publics les conditions dans 
lesquelles ü lui serait possible 
d assumer la responsabilité qui lui 
a été proposée de la partie de la 
CJJ. non incluse dans la fusion 
avec HoneyweU-BuH : elle attend 
pour prendre une position défini- 
tive d’avoir pris comwssance des 
réponses concrètes apportées par 
le gouv er ne m ent aux divers pro- 
blèmes ainsi soulevés. » 


(Publicité): 


M, FOURCADE, ministre de 
l’économie et des finances, a été 
entendu, mercredi 14 mai. par la 
commission des f»**™**? du Sénat 
que présidait M. EDOUARD BON- 
NEFOUS. A propos de la hausse 
des prix, dont le rythme mensuel 
-est actuellement de 0,8 %, le 
ministre a notamment déclaré : 
€ J’espère que les indices de mai 
et de juin p er m ett r ont de es rap- 
procher de Tobjeetif de Oô %- 
OjB % par mois lorsque les réper- 
cussions des hausses des prix agri- 
coles décidées à Bruxelles seront 
achevées. » 

Parlant de l’activité économi- 
que, M. FOURCADE a souligné 
que la production intérieure brute 
avait augmenté de 3.5 % en 1974 
et augmenterait de 2 % à 2,5 % 
en 1975; eda alors que la pro- 
duction nationale de princi- 
paux partenaires est en régression. 

Répandant ensuite aux ques- 
tions posées, notamment par 
MM. EDOUARD BONNEFOUS et 
COUDE DU FORESTO. rappor- 
teur général (Union centriste), le 
ministre des finances a donné les 
Indications suivantes : 

# L’emprunt de 5 nnnti*rih de 
francs garanti par l’Etat ne béné- 
ficiera crime bonification d’inté- 
rêts que. pendant la période de 
différé d’amartl ssement, qui 
s'étend sur dnq ans ; 

• Le coût des importations de 


ACTION SOCIALE 

Mme Girond : la proposition de M. J. Lecanuet 
d'un «salaire à la mère de famille» n'est passérieuse 

Interrogée par Antenne 2, cela coûterait 25 milliards de 
Mme Françoise Giraud, secrétaire francs, mai* aussi d’ordre politï- 
d’Etat & la condition f éminine , a que et moral, la secrétaire d’Etat 
Bsfâmé, mardi 13 wm.i, que la pro- étant « choquée » par une mesure 
position faite dimanche au eollo- qm transfanneraft l'Etat en « errv- 
qne des centristes par M. Jean ployeur des femmes qui ont des 
Lecanuet, président du Centré enfants » et veulent rester au 
démocrate et ministre de la Jus- foyer. 

«ce, de exfer un salaire social à Mme Glroud a rappelé qu’elle 
la mère de f a iulu e égal a la avait proposé que toutes les fem- 
moltlé du SMIC « n’est pas té- mes ayant un Jeune enfajit b bi- 
lieuse ». , ..... néficient d’une allocation stibs- 

Selon Mme F. Gtroud, le prta- tantieUe, qu’eUes travaillent ou 


clpal problème posé par cette 
proposition est d’ordre financier. 


La Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises a pour 
mission ; < de développer la connaissance des méthodes de gestion et de favoriser la 
formation des cadres occupant des emplois de responsabilité » (article 48 de la loi du 
16-7-1971). 

Ses activités se développent dans trois directions : 

— Amélioration du ressourcer humaines et das p rogr am mas des étribüisa a menls d'aussi- 
ga rant de gestion : 

— Interaction entre Tenselgnemaiit de gestion français et son environnement économlqm 
et social ; 

. — Coopération avec plusieurs pays tiers et accompagnement du redéploiement indus* 
trial français à l'étranger. 

Dès sa création, su 1969, la Fondation a lancé des programmes de formation de formateurs. 
La France souffrait d'une pénurie d’enseignants. Aussi, dans un premier temps, la Fondation a-t-elle 
suscité des vocations. Les candidats retenus’ se voyaient offrir des programmes de longue durée, 
destinés à les préparer aux activités d’enseignement, de recherche et dé consultation. La Fondation 
se tourna alors vers lés universités nard-américaines pour la formation de cinq cents enseignants 
en cmq ans. Venus depuis lors enrichir les ressources humâmes des établissements, bon nombre de 
ces boursiers sont aujourd'hui capables d’assurer à leur tour des actions de formation de formateurs. 

Plusieurs programmes de niveau doctoral se développent actuellement en France, dont six 
sont reconnus et aidés par la Fondation. Tous les six ^assignait trois objectifs : 

— la favatin, à temps pfeô, fu marine Imité fease^nts^terchears; 

— le riéve i appeaert des capacités pédagogies des Mars enseignants; 

— ne mteractiaa étroite avec Ifs entreprises et (es «gaBsatins. 

Sont prises en considération les candidatures d'étudiants avant obte nu u n diplôme 
de second cycle et de cadres ayant exercé pendant cinq ans au. mains des respo nsab i lit és 
au' sein d’organisations publiques ou privées. Un nombre limité de bourses sont offertes. 

Pour tous renseignements, les candidats éventuels peuvent s’adresser aux établis- 
sements suivants : 

CESA (HEC - ISA - CFC): M. Denis LINDON, av. de la Libération. 

— 78350 Jouy-en-Josas. — Tél. : 956-80-00. 

ESSEC: M. Akrin SALLEZ, B.P. 105. — 95001 Cergy-Pontoise. — 
Tél. : 030-40-57 Cen (raison avec l'IAE d'Aix-en-Provence). 

1AE D'AI.X-EN-PROVENCE : M. Maurice SAIÀS, 22, bd Charrier. — 
13100 Aix-en-Provende. — Tél. : 27-28-26.' 

IAE DE GRENOBLE : M. André PAGE, . Campas Universitaire. •— 
38400 Saint-Martîn-d'Hères. — * Tél. : 87-99-61. 

INSTITUT DE GESTION DE RENNES : M. Jacques DUMONT, 9, rue 
Jean-Macê. — 35000 Rennes. ■ — Tél.: 36-24-57. 

IPA-IAE DE LILLE : M. Jean-Pierre DEBOURSE, 1 bis, me Georges- 
Lefebvre. — 59000 Lille. — Tél. : 53-16-29. 


25 milliards dfl 
francs, main aussi d’ordre politi- 
que et moral, la secrétaire d’Etat 
étant t choquée > par une mesure 
qul transformerait TEtat en « em- 
ployeur des femmes qtd ont des 
enfants » et veulent rester au 
foyer. 

Mme Glroud a rappelé qu’elle 
avait proposé que toutes les fem- 
mes ayant on Jeune enfapt b bé- 
néficient (Tune allocation subs- 
tantielle, qu’eües travaillent ou 
non ». 

■ 1 
■ • I 

M. Lecanuet avait indiqué quel 
« la mère de famille réalise une 
fonction à la fols économique et 
éducative : ee ritte drit être re- 
connu par la société. Il convient 
donc d’instaurer un véritable sta- 
tut social de la mère [ef de créer] 
nrw indemnité équivalente £ 
50 % du SMIC, pour laisser à la 
mère de lamine le libre choix 
entre travailler ou élever ses en- 
fants ». 

La réplique publique de 
Mme Ginmd — qui ramène à peu 
de chose la sbtidartté ministérielle 
— (0 astre les deux types d'argu- 
mentation qui divisent depuis des 
années les organisations familia- 
les sur le sujet. Si Ton considère 
que ta procréation et Téducation 
des enfants sont des fonctions 
économiques et sociales dont pro- 
fite ta nation tout entière, U est 
logique que celle-ci les rémunère 
comme triles, sans distinguer en- 
tre tes couples oà ta femme a un 
emploi professionnel et ceux où 
eOe n’en a pas ; cette explication 
conduit & l'octroi (Ton « salaire 
social » — d’un ntoeau. à débattre, 
mais relativement élevé — ac- 
cordé à tous les chargés de 
femmes. 

Si. au confrafre. ü s’agit sim- 
plement de dédommager la mère 
qui renonce à un emploi pour 
élever ses jeunes enfants, on de- 
meure dans la ligne traditionnelle 
de l’aRocatlon de la mère au 
foyer au du salaire unique . 

Une seconde ligne de partage 
existe d’afUeurs entre ceux qui 
pensent que le montant de t’aide 
financière accordée n’est pas 
l'essentiel — un accroissement des 
investissements et services collec- 
tifs ( crèches . laveries, garde- 
ries. J étant capital pour déchar- 
ger le couple d’une partie de ses 
tâches ménagères — et ceux qui 
estiment que le libre choix de la 

S mme est avant tout garanti par 
versement dune somme sub- 
stantiriOe. qui lui permet tFarbi- 
trer entre plusieurs options. 


AFFAIRES 

LES PÉTROLES D'AQUITAINE 
VONT PRENDRE LE CONTROLE 
DES LABORATOIRES CHOAY 


Les Pétrel és d'Aquitaine et 

les laboratoire pharmaceutiques 

Cboay envisagent de conclure des 
accords de collabozation. Ces ac- 
cords s’accompagneraient d’une 
prise de participation majoritaire 
de flannfj — filiale .de la SJTJPJL. 
— . da ntt Choaÿ, société qui a 
réalisé en 1874 un chiffre d'affai- 
res consolidé de U& millions de 
franco. 

Les Pétroles d’Aquitaine con- 
firment par ce nouvel accord, leur 
volonté de devenir nu grand 

d’^^Srre^oonBSd^de ce secteur- 
d’activité de la &N.P-A- a atteint 
1 miffiard de F en 1074. 


pétrole en 1075 devrait pouvoir 
être limité & 40 ou 42 milliards 
de francs ; I 

• L’accord entre Honeywell- , 
Bull et la CJJ. devrait permettre ; 
d’aboutir, au tenue de la troisième I 
année, & r équilibre du compte 
d’exploitation de la nouvelle entre- 
prise. «Le gouvernement a choisi 
une « solution industrielle », a 
déclaré le ministre ; 

• Le de financement des 
entreprises publiques, es 1975. 
s’élèvera & 22 milliards de francs, 

3 ul seront couverts à concurrence 
e 40 % environ par l'autofinan- 
cement (6.75 milliards de francs) 
et par des dotations en capital 
et des subventions d'équipement 
(2J51 milliards de francs an 
total) ; le sri de sera couvert par 
les prêts du FJ3.K S. (1,7 milliard 
de francs) et par Temprunt 
(11.7 milliards de francs) ; 

• Les contrais civils conclus 
avec l’Iran ont atteint 4 milliards 
de francs en 1974 et pourraient 
se monter & 10 milliards environ 
en 1975 et à une quinzaine de mil- 
liards en 1976 ; 

. • L’excédent des échanges de 
biens d’équipement pourrait 
atteindre 12 - milliards de francs 
en 1975, soit un montant analogue 
à celui du solde des échanges 
agricoles. 


• * • LE MONDE — 16 mal 1975 — PûS® 39 

! “ (PUBLICITE) " 

Métro de Marsedle — Second carre — ABénageacats 
~ APPEL A CANDIDATURES 

XJt Société Su Métro s» Marseille, agissant au nom et pour le co mpte 
Se le VO]a de Marseille, va lancer es septembre 1975 un appel daitKfl 
restreint peur la réartsatlnn de l'ensemble gu second œuvre aménagements 
des huit premières stations de la ligue N* 1 « La jtose-Castellane a, soit i 
La Rose, Ftais Vallon, Milpamè. Saint-Just, Chartreux, Cinq Avenuee- 
Longebemp, CaneMére-Réfonaés, Gare Salut-Cluules. 

Le B .O. Aménagements est décomposé en 16 Iota fermes définis ainsi : 

Lot W> 1 : Maçonnerie : mure et rimen™, chapes et protections, 
enduits, massifs, caniveaux, bétons de forme. 

Lut N* 2 : Serrurerie - ferronnerie - Charpente : bâtis, trapps*, eatue- 
batls, portes, roux planchai», grilles articulées. 

Lot N» 3 : Serrurerie spèciale : portes d'accès, ouvrages Inox ou alu. 
men uiserie zaétalhquc- 

Lot Sfo « ; Menuiserie bols. 

Lot S» 5 : Installations sanitaire* : ca na lisations, robinetterie, appa- 
reils. 

Lot S : Climatisation des bureaux de stations. 

Lot 7 : Revêtements spéciaux : sols minces, 

Lot N* 8 : Revêtements de aria asphalte et étanch&ltA 

Lot N» 9 : Revêtements céramiques, carrelages. 

Lot NV 10 : Peinture. 

Lot S* 11 s Miroiterie. 

Lot N" 12 î Habillage des parois : panneaux modulaires. 

Lot N° 13 : signalisation voyageurs : raimomi. plaques. 

Lot N* 14 : Equipement mobilier : poubelles, sièges, cendriers, etc. 

Lot N» 15 : Sécurité incendie. 

Lot N° lè : Faux plafonds. 

Le lot H* 17 (Appareils d’éclairage complémentaires} est optionnel. 

Lee travaux porteront sur r aménagement d'environ 20 000 "* de plan- 
cher H.O. dans un délai de 12 mois environ â compter de février 1978: 
Us seront réalisés par des entreprises groupées, conformément aux dispo- 
sitions du fascicule 02 du Cj.c, applicable eux Marchés de Travaux de 
Bâtiment. 

Les entreprises intéressées par ces travaux peuvent retirer dés main- 
tenant un doôder succinct de présentation et, après e’étre groupées, doivent 
déposer leur dossier de candidature è la Société du Métro de Marseille. 
271. Corniche Kennedy. 13007 MARSEILLE. TéL : (91) S-Bl-84. avant le 
12 Juin 1975. & 12 heures, délai de rigueur. 

Le dossier de candidature devra comporter notamment lea pièces 
suivantes ; 

— une déclaration d'intention de soumissionner pu entreprise : 

— le lettre de désignation du mandataire commun signée par les 
entreprises ; 

— une copie de la carte de qualification professionnelle per entre- 
prise ; 

— un dossier de référence pu entreprise. 

Le mandataire commun pour» demander l’agrément de plusieurs 
entreprises pour un même lot. 

Lee entreprises groupées, agréées pu le Maître d 'Ouvra go. seront avisé» 
par le canal de leur mandataire commun. 


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J 





f- 


/ * 


% 



Page 40 — LE' MONDE — 16 mai 1975 • • • 

LÀ VIE ÉCONOMIQUE ET 



COMMERCE ET ARTISANAT 


L’INCARCÉRATION DE M. GÉRARD NICOIJD 


Le CID-UNATI annonce plusieurs actions 
en signe de protestation 


Bourgoin-Jallieu. — Tout -an ac- 
ceptant de répondra au mandat 
d'amener délivré le 13 mal par 
M. Patrick Brossier, juge d'instruc- 
tion A BourgoliWalIleu (Isère). A la 
suHe.des incidents survenus la veille 
au siège des contributions directes 
de cette ville, n est évident que 
M. Gérard Nlcoud aspirait à une 
tout autre démonstration que celle 
qu'on lui a permis d'effectuer. Loi 
qui affectionne (es entrées théâtrales 
a dû en définitive se contenter d'une 
entrée et d'une sortie par les cou- 
lisses... On s'est employé à rendre 
ees allées et venues • si discrètes 


De notre envoyé spécial 


qu'aucun des manifestants — uns 
centaine environ qui avaient vaincu 
l'attente — n’a pu apercevoir 
I' - Idole'-. La déception de ses 
«amis» tit rapidement place é la 
colère lorsqu'ils apprirent, è 14 h. 15.- 
que M. Gérard Ni coud était, comme 
les trois militants ds base du CIO* 
t/NATI arrêtés lundi. Inculpé de 
« séquestration arbitraire * et de 
- violation de domicile », et comme 
eux placé sous mandat ds dépôt. 
Seule différence, M. Nïcoud n’a dss 


AGRICULTURE 


Ledéveloppement des exportations a été au centre 
des débats do congrès 
des organisations coopératives et mutualistes 


Le trinquant e-septième congrès des organisations agricoles coopé- 
ratives et mutualistes (CJO LC .CJU , qm s'est ouvert le 13 xn 
s'adiÂvt ce jeudi 15 mai’par un exposé du co mmissair e général an 
pi—, M Hipert, qui donnera son point de vue sur le thème dos 
trois journées d'étude : « L'agriculture et les orientations du VU 1 Plan 
aam ira monde en mutation». Los présidents de la Fédération des 
exploitants, des jeunes agriculteurs et des chambres d'agriculture 
interviendront M. Bonnet, qui doit rencontrer les dirigeants 

du rmnit* régional d'action viticole, clôturera les travaux du congrès. 


De notre .envoyé spécial 


Perpignan. — SI la session an- 
nuelle de la Confédération de la 
mutualité, de la coopération et du 
crédit agricole s'est déroulée les 
premiers Jours sous le signe d’une 


certaine langueur — oui traduit 
ltes que tara- 


saris doute les dlfflcult 
verse actuellement l'institution 
du boulevard Saint-Germain, — 
elle risque de se terminer pins 
tumultueusement. C'est en effet 
la première fois depuis- la 
« guerre du vin » que le ministre 
de l’agriculture met le pied sur le 
champ de bataille du gros rouge. 
Et lea vignerons du Midi ont l'in- 
tention de saisir l’occasion pour 
se rappeler è son bon souvenir. 

Une grande manifestation avait 
tout d’abord été prévue par le 
çowittÀ d'action viticole. Après une 
série de < transactions », M. Bon- 
net a finalement accepté de 
recevoir au Palais des congrès 
de Perpignan une délégation de 
soixante-quinze vignerons repré- 
sentant par tiers, les Pyrénées- 
Orientales, l’Hérault et l’Aude.' 


LE CONFLIT 

ENTRE M. GILBERT BÉCAUD 
ET LA SAFER POITOU-CHARENTES 
EST RÉGIE 


M. Gilbert Bécaud a signé, le 
14 mal, un accord avec la diri- 
geants de la SAFER Poitou- 
Charentes, aux termes duquel les 
deux fermes en ruine et les ter- 
rains alentour, c o mposés de quel- 
ques champs, de bois et de landes, 
situés à Sfdnt-Pierre-dfrMSJBe et 
& La Bussière (Vienne), devien- 
nent sa propriété. H abandonne 
nn lot de terres à vocation essen- 
tiellement agricole A la SAFER, 
qui se chargera de les répartir 
entre plusieurs agriculteurs de la 
région. 

« Nous sommes très heureux de 
vous accueillir comme citoyen de 
Satnt-Pierre-dc-àîaüle et de La 
Bussière », on t dit les dirigeants 
de la SAFER à Gilbert Bécaud, 
qui a répondu : a Apec un peu 
d’amour et d'amitié, on arrive 
toujours à s'entendre. » — fAJFJPJ 


Ou prête en outre au président 
de caves coopératives, M. Verdale, 
l'intention interpeller le minis- 
tre au cours de la séance de clô- 
ture. Enfin, le Mouvement des 
exploitants familiaux (MODEF) 
devrait organiser une manifesta- 
tion devant la cave coopérative 
de Thmr, que M. Bonnet visitera 
en fin de matinée. Bref, une 
certaine effervescence règne & 
Perpignan quelques heures avant 
la fin de ce congrès, et la con- 
centration de CAS, inhabituelle 
pour la saison, atteste qu ’ i ü 
pourrait arriver quelque chose ». 

- Les trois journées d’études du 
se sont déroulées sans 

: nn« réflexion déseoehan- 
sur l’avenir de l'agriculture. 
M. piquet, secrétaire général de 
la confédération, a essentiellement 
repris un des thèmes h la mode 
dans les milieux paysans : le 
développement tous azimuts de 
la production agricole. M. Piquet 
remarque que le problème prio- 
ritaire qui dominera les cinq 
prochaines années sera le réta- 
blissement de l’équffîbte d es 
échanges extérieurs français, 

- Dans ce contexte, le Tôle de 
l’agriculture est •fondamental, a 
Souligné M- Piquet, qui a défini 
une série d’orientations pour 
réaliser ces objectifs, n s’agit tout 
d’abord de maintenir et de conso- 
lider T s acquis communautaire s 
grâce A une meilleure gestion des 
marchés. Au-delà, 11 faudrait 
aborder de manière plus large les 

ïilités d’exportation, c’est-à- 
produire ce qui peut se 
vendre, se donner les moyens de 
-résister aux fortes fluctuations de 
cours, conclure des accords A 
moyen terme avec les pays étran- 
gers et faire admettre une orga- 
nisation {dus rationnelle des mar- 
chés mondiaux, afin d’aider les 
pays en voie de développement. 
M. Piquet souhaite également 
qu’une politique continue d'orien- 
tation des productions soit mise 
en place en fonction des nécessi- 
tés de l’exportation, d’une part 
en réduisant le déficit et les 
dépenda n ces nationales en pro- 
téines, bais, engrais on viande de 
porc, et, d'autre part, en encou- 
rageant le développement des pro- 
ductions c excédentaires ». 


AUÜN GIRAUDO. 


rejoint sas compagnons, -comme II en 
avait exprimé le désir. & la prison 
Saint-Paul de Lyon, mats .a été In- 
carcéré è la maison d’arrêt de la 
TaJIaüdlère, dans la Loire, qu’il a 
quittée le soir même pour une autre 
neuve prison de Varcee, qui est la 
nouvel fa maison d'arrêt de Grenoble. 

Las avocate de M. Nlcoud, qui se 
sont déclarés • surpris » par son 
Incarcération, qu'ils ont qualifiée de 
« sévère • et « <rinfustfflée ». ont 
introduit’ sur-le-champ une demande 
de mise en liberté sur laquelle le 
juge d'instruction devra se pronon- 
çai dan» un délai de dnq jours. 

Il est certain que do côté du 
ministère de l’Intérieur, on était fer- 
mement décidé è ne pas perdre la 
face. (I fut . donc convenu que les 
-policière appréhenderaient M. Nlcoud 
h P extérieur de la ville, le condui- 
raient dans une voiture banalisée du 
service régional de police judiciaire 
de Lyon air commissariat de police, 
pour lui notifier le mandat d’amener 
décerné contre lui et le déférer 
ensuite devant le magistrat Instruc- 
teur. Le scénario se déroula comme 
prévu. 

Reste k savoir si la couronne de 
martyr que viennent da lui tresser, 
avec une facilité bien déconcertante, 
les autorités judiciaires en (ouvrant 
à M. Nicoud les portes d'une mai- 
-son d’arrôL sera en mesure de (aire 
descendre dans la nie les adhérents 
du CID-UNATI. Ce sera le test des 
prochains jours. 


Pas da manifestation 


ds masse envisagée 


Du côté des responsables du mou- 
vement, on qualifie naturellement de 
« scandaleuses » les décisions judi- 
ciaires prises tant à l'égard du chef 
de file de la confédération que des 
trois militants. M. Etienne Régnier, 
l’un des quatre membres du bureau 
exécutif de la collégiale nationale — 
qui assure désormais à nouveau, 
mais par intérim, les fonctions de 
secrétaire général — considère que 
ces mesurés « risquent malheureuaà- 
mont cf entraînas des actes beaucoup 
plus gravés ». Les membres du 
bureau exécutif du CID-UNATI et les 
délégués des départements limitro- 
phes de rtsère (Rhône, Savoie, Ain, 
Drôms), après avoir examiné, les 
consignes données per M. Nicoud 
avant de se livrer à là justice, ont 
décidé de plusieurs actions. Ain» la* 
représentants du CID4JNATT sont 
.priés -de s'abstenir de siéger dans 
les. diverses commissions et de ne 
pas répondre aux propositions de 
concertation. Les responsables du 
CID-UNATI ont décidé également de 
fermer au public,, à partir du 20 mal, 
les _ organismes sociaux et consu- 
laires dont Ils ont le contrôle. Cette 
mesure devrait toucher, en principe, 
25- chambrée métiers, 8 • chambras 
de commerce, 48 caisses d.'assu- 
.rance-viell tasse et 29 classes cf assu- 
rance-maladie. 

Le CID-UNATI n’envisage pas pour 
l'Instant da. grande manifestation de 
massa, «parce qu'il ne nous paraît 
pas souhaitable de mettre de fhuHe 
sur le. feu, comme vient de le taire 
le gouvernement », explique M. Ré- 
gnier. Mais il ' est évident que des 
télégrammes vont être adressés è 
toutes tas collégiales départemen- 
tales pour leur demander de se mo- 
biliser. 'Et chacun sait que 4e bureau 
national a toujours laissé une port 
d’initiative' aux départements, pour 
décider eux-mêmes des. formes d’ac- 
tion qu’ils souhaitaient entreprendre. 
L'arrestation de Gérard Nlooud leur 
donne en quelque sorte le feu vert 


SECTEUR PUBLIC 


Grâce à des crédits dtlaf' 


E.D.T. VA CRÉER 
DES EMPLOIS DISPERSÉS 
SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE 


I« conseil des ministres de 
mardi 14 ma! a examiné les me- 
sures prises par le gouvernement 
pour accroître les Investissements 
productifs dans le secteur publie, 
tny f if rtifo w frragrir » Choisis .notam- 
ment pour leurs effets siir rem- 
plot . - • 

nrw Michel d’Ornano, mfwigftra 
de l’industrie et .de la recherche, 
et Marcel CavalUé, secrétaire 
d’Etat aux postes et.télfcoonmua- 
ont donné un certain 
nombre de précisions rapportées 
par le porte-parole du gouverne- 
ment. _ 

Ainsi pour rEJD-F, .250 mü- 
lkms de francs lui seront attri- 
bués, . dont 80 % pour l'aCb&t 
de matériels divers, ce qui per- 
mettra de créer -des emplois A 
travers là France puisque leur fa- 
brication en est' assez dispersée. 
Le Gas de France utilisera 6 des 
28 miuimiK qui lui sont affectés, 
à la fabrication de compteurs, les 
22 autres twiiHreia pour des rac- 
cordements supplémentaires. Les 
Charbonnages de France consa- 
creront 20 millions A l’acquisition 
de matériels d’extraction et 
10 mimons. A - la rénovation des 
cités minières. 

La S.N.C.F. affectera 170 mfi- 
llons au matériel roulant et 
100 autres A du matériel fixe. La 
R-A_T-P., pour sa part, consacrera 
42 millions A la construction de 
matériels roulants sur les 60 mil- 
lions qu’elle a reçus. 

Le secrétaire d’Etat aux télé- 
communications a précisé notam- 
ment que, pour l'armée 1975. 
650 Tnfinnng de francs seront 
consacrés aax investissements en 
matière de commutation, ce qui 
pe r me tt r a le plein emploi en. Bre- 
tagne. dans la Loire et en Nor- 
mandie. .. 

M- Fourcade, r endant compte 
de son voyage en Iran, a tracé un 
rapide bilan des échanges- entre 
la France et nran. Les projets 
annoncés par le premier minia 
lors de son voyage ont été confir- 
més. Tous les engagements pris 
seront respectés. " 


ACCIDENTS DU TRAVAIL 


. £5 




te gouyémement prépare 
des' mesurés de prévention 


Le ministre du travail a fait une 
communication an conseil dos mi- 
nistres dn 14 mal cor t» sécurité da 
travail. Après avoir rappelé les 
graves conséquences humaine* et 
économiques de» aecAdeuts du travail, 
U a soumis an conseil diverses 
propositions. Elles consistent à inci- 
ter les employeurs à nn pins grand 
errért de prévention en Uant davan- 
tage te tarification des cotisations 
an nombte des accidents nirvanas 
dans les entreprises, à accroître le 
rftle des comités dayglèae et de 
sécurité, et celui dss commissions 
des conditions de travail, à susciter 
la création d’otgaam paritaires 
ln Cet -entreprises d'hygiène et do sè- 
eariîé dans la Moteur dn bâtiment 
et des travaux publics; à renforcer 
Jp pouvoirs de l'inspection da tra- 
vail. à améliorer le fonctionnement 
de la médecine au travail, à insti- 
tuer une aide des pouvoirs publics 
aax entreprises qui accomplissent 
des efforts particulière en ce do- 
maine. 

M. Durafonr . a également donné 
des chiffres : en 1973.' 11 y a en 
1 137 SM accidents du travail avec 
arrêt et 2 246 décès. Cela a repré- 
senté 29 'millions de Jours cte_ tra- 
TOÜ perdns alors, que, pour faits de 
grè ve, a n’y an a en que 3 J> millions 
la même année. . Sur la plan maté- 
riel, l'indemnisation a coûté nn peu 
pins de 10. milliards de francs. 


Le président de la République 
déclaré que a le renforcement raplc 
de U sécurité 4n travail est la coud 
clan numéro un de la revalorisât!* 
dn travail manuel et notamment c 
'travail ouvrier, n est nécessaire q» 
Ira partenaires sociaux, syndicats 
patronat, coopèrent, activement po 
atteindre cet. objectif s. 


[Lea propositions approuvées di 
vent faire l’objet de plusieurs c 
creta. Ils viseront les prtnrlpa 
pointa que voici : 

— Le toux des cotisations d’ac 


dente du travail sera « personnall» 
s résultats oh 


pour tenir compte des 
nue dans ce domaine par l’eut 

Les comités eTftypféitr et 
sécurité seront tenus d’adresser 
l'Inspection du travail un rapp 
trimestriel prouvant leur bon fo 
tionnement. La 'réglementation a 
révisée dans le bâtiment et in t 
vaux publia, secteurs où les at 
donta sont les plus nombreux, 
collèges inter - entreprises serai 
créés, da expériences concluez 
ayant été réalisées en ce sms ; 

— Le médecine du tmeott i 
améliorée par un enseignement i 
forcé. L’agrément des services 
dicaux Inter-entreprises devra 
confirmé tous les trois ans. . ; 

La entreprises qui renforcerait 
prévention dm accidenta pour* 
recevoir l’aida de l’agence p 
'l'amélioration dm conditions fle 
rail, uals cette dernière ne dis 
actuellement que de trée.-fal 
crédits.] 


SÉCURITÉ SOCIALE 


SOUMIS A LA PROCÉDURE D’URGENCE 


Un projet de loi prévoit la signatui 
par un seul syndicat médical 
d'une convention avec les praficiet 


A L'ÉTRANGER 


BERNARD EUE. 


En Grande-Bretagne , 


LA FIRME FERRANT! 


ao bord de la faillite 
PASSE SOUS Lf CONTROLE 
DE L'ÉTAT 


Le gouvernement' brlt&oihqae 
va renflouer 2k firme étecferstzüqzie 
Ferrants grâce A An apport en ca- 
pital de quinze millions de livres 
(140 millions de francs) qui lui 
assurera une participation majo- 
ritaire (fans: l'entreprise, jusqu'à 
présent contrôlée par la famille 
FerrantL Révélant mercredi 
après-midi 14 mai, A la Chambre 
des communes, les modalités de 
cette opération de sauvetage, te 
ministre, de l'Industrie, -M„ Benn. 
a déclaré qu’elle comportera une 
réorganisation de la gestion et la 
nomination d’un nouveau direc- 
teur - général et d'un nouveau di- 
recteur f inan cier, opérations qui 
devront toutes deux être approu- 
vées par le gouvernement 
Outre des transforma terre. Fer- 
rant! fabrique de nombreux sys- 
tèmes de guidage de fusées et en- 
gins. et autres dispositifs de 
commande électronique, radars, 
pièces d'ordinateurs, etc. La. -so- 
ciété avait été contrainte en sep- 
tembre 1974 d’adresser un S.O.S- 
à l’Etat, son principal citant, 
après que ses banquiers lui eurent 
refusé une rallonge- Son décou- 
vert bancaire avait presque dou- 
blé pendant les six mois précé- 
dents (passant de dix A dix-huit 
millions de livres). 


Le conseil des ministres a adopté, 
le 14 mai, an projet de loi relatif 
aux conventions antre les caisses 
d'assnrance-maladJc et les praticiens 
et .anxUlaires médicaux. Ce projet 
prévoit essentiellement que les 
conventions conclues par las caisses 
avec les médecins, les chiroxgia&s- 
dentlstes. las sages-femmes at les 
anxUlaires médicaux pourront être 
signées par une Mule ou plusieurs 
des organisations syndicales les - pins 
représentatives, n valide la conven- 
tion médicale nationale de 1971 qui 
avait été signée par une seule onra- 
nisaflon syndicale le *8 -octobre 1071.' 


% . 


Le gouvernement, qui va de- 
mander l'examen tTurgence par 
V Assemblée nationale — vrai- 
semblablement la . semaine pro- 
chaine — de. ce texte, entend 
mettre fin à l'imbroglio dans les 
relations entre les médecins et la 
Sécurité sodale, . 

Sur la demande d’un médecin 
lyonnais. lerConse ü d’Etat a an- 
nulé. par un arrêt du 19 février 
1975, la convention nationale pré- 
vue pour la période de 1971 au 
1^ mat 1975. Alors que le gou- 
vernement avait approuvé cette 
convention, qui, à r époque .avait 
été signée par un seul syndicat, le 
Conseil d’Etat .a estimé que cette 
convention était nulle- dans la 
mesure ait, selon les textes légis- 
latifs, elle aurait dû être signée 
par tous les syndicats représen- 
tatifs'. de médecins. Le -projet de 
loi. après avis du Conseil d’Etat 
valide non seulement V ancienne 
convention, mais a prévoit qidà 
F avenir les caisses d’assurance- 
maladie pourront signer une 
convention avec une seule orga- 
nisation, qvTi l s’dgisse des 


tdns, des dentistes, des x 
femmes ou des auxÛiaiTes. 
d icaux 

En outre, le projet di 
contient une mesure (L’apaise 
à figard des médecins : s'il 
voit la signature de couver, 
départementales en cas d 
des discussions sur le phm'J 
.n at. ü n’étend pas cette prae ' 
départementale aux spndisq 
médecins. Ces derniers - 
CEJLF. et la FJtf. — ciate 
effet hostiles à cette formait 

Le -projet de loi et surto: 
« position conciliante » ad 
par le gouvernement à Vègar 
médecins pourraient faciliter, 
les semaines à venir, la sign 
d’une convention prootsoir 
compter du l mr mal 1975. Une 


signature permettrait de pro 
les intérêts des 


assurés et 
des médecins qui. faute d'ac- 
né pourront plus bénéficier « 
sécurité sociale, comme une l . 
de la caisse d'assurtnee-ma 
vient de le leur rappeler. 


L-P. 


L E S ' PR t îêii mcS FOR/- 
EN MER. DTROTSET début, 
le 18 ou le 19 mal pzo 
A 60. kilomètres A l'auer. 
111e d’Ouessant, a son 
lundi. M. Jeantet, dira 
d'exploitation du groupe 
Aquitaine. Au cours de F 
guration à la mairie de 
de l'exposition- consacrée 
recherche a off shore ■ 
plate-forme « Pentagone 
qui a terminé sa «camps 
en mer du Nord, est a» 
ternant en route vers Los 
l'ouest d’Ouessant. 


LE TMX D’INTÉRÊT DES EURODEVISES 


48 0« 
t mois .... 
S umts .... 
B omis .... 


Dollars 


4 S/S S S/S . 

5 1/t _ ' 6 

« SUS. 

7. . 7 1/S 


DVutooùomsrfc» 


S 

4 Ut 
4 UZ 
9 


8 

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S . 

S 1/2 


franc* *ui 


a 

3 1/8 

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- 

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lance tm Appd d'Offrés international pour le fonçogé de 36 fo<w||f 1/ J 

pou^Wgotioa de -4:000. ha. dons la plaine du Souss répartis. '"MJ M t JJ - 1 

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— d8 fcrages srtnés.daas |a région da TAROUDANT *nRvf il F ^ W 

Las forces ont une profondeur comprise antre 80 et 100 * Vf|£ 

. La diamètre des forages est prévu en 51.0 mm et celui 
tubages en. 360 mm. 


DIM 


Les délais de remise des Offres sont prévus pour fe 20 juin 1 Ç . 
or 12 tieur& 


t Las .dossiers -peuvent, être .retirés au 5iège de- J'Offiçe Régi* 

de Mise en Valeur Agricole du Souss -Massa, rua des Administrât 
Publiques - AGADIR, contre remise d'un chèque ou mandat de 500 
libellé au rfom de l'Office Régional de Mise' 'en ' Valeur Agricole 
SoussrMassa.; . ; 

Ils peuvent également être envoyés par la poste contre règlen 
du montant du dossier. 


V 


rr.'.r.7. v: 




* 



x 




• • * 


LE MONDE — 16 mai 1975 — Page 41 



LA VIE SOCIALE 


enie nt h . 

r ° s do h Ptp 
0 


OPINIONS ET TENDANCES 

Lip d'hier el d'aujourd'hui 


n 3 long conflit de Ltp, qui a 
•’ >-'ayé l'actualité en 197a, n'en Unit 
. da faire des » petits •». 

. ".ri Franoe d'abord où, des Tanne- 
: * d’Annonay â Grfngolre, de Tep- 
t. à Ewenrear. des ouvriers « sur- 
des ouvrières se battant des- 
■ '-s durant, pour empêcher (a ferme- 
de leur entreprise. Mais H n’est 
' ,i si tacite de . mobiliser l’opinion 
tique : les faillites sont devenues 
male courante dans une écono- 
en récession, et le scandale des 
.tes - sauvages - da produits par 
grévistes ne dépasse plus ' le 
Mïèu de canton. 

l'étranger, en revanche, la 
ilte de salariés qui refusent de 
! s les frais de la mauvaise gestion 
■onale. occupent leur usine .et 
■t parfois Jusqu'à prendra dJ racla- 
it en main l'organisation de la 
duction, est trop nouvelle pour ne 


k' S T 


\ r\r 


'ROIT SYNDICA L 

DÉLÉGUÉ C.F.D.T. EST RÉ1N- 
ÊGRÉ DANS SON ENTREPRISE 
« HUIT MOIS APRÈS SON 
ICENC1EMENT. 

(De notre correspondtmtj 


loi 

il 5 
ion 


Ü\£Ç /çç 


k.lA ,: 

- — Jijon. — « Alors, Zdbot, te 
oûù. parmi nous, vieux. » Mer- 
; ^ dl 14 mal, à 13 h. 25, dans la 
L l»ïit de T’usine de la SEB (So- 
* té d 'emboutissage de Boargo- 
Selongey (Côte-d’Or), les 
i AL Bernard Zabattdnl 
visiblement —Mafeifta. Heu- 
m Inc de retrouver leur camarade, 
d’équipe, délégué syndical 
RJUT- qui avait été licencié 
ître l'avis dix comité d’enfcre- 


P fi; voit Iqo js de^M? 

. . J “.it visiblexx 

yndicai 


octobre 1973 pour « faute 
ne n à la suite d’une grève, 
ma une lettre datée du 
mal 1975, le directeur de l’éta- 
ssement lui avait indiqué, en 
et, qu’il pourrait c reprendre s 
t emploi à la menuiserie. 
L'affaire Zahatttni avait mohl- 
é en Côte-d'Or vold deux ans 
a tes les énergies de la C.F.D.T., 
d a renforce dès lors sa posi- 
yn dans l’établissement. En oc- 
bre 1972, lé tribunal d’instance 
! Dijon statuant en matière 
ud’homale avait débouté la 
IB sa demande de résilia- 
n de contrat de travail, mais, le 
.octobre 1973 la' cour d te ppal 
<wdt gain de cause H la so- 
;é déclarant que « les fautes 
nies et renouvelées commises 
■ H. Bernard Zabattini moti- 
ent et justifiaient son licencier 
nt ». 

a, Cour de cassation a. pris la 
dsion, le 12 mars dernier, de 
ser le jugement. Dans ses at- 
dus, la Cour dit notamment que 
sa dispositions législatives sou- 
ttant à l'assentiment préalable 
comité d’entreprise avec la 
iston conforme de l’inspecteur 
travail le licenciement des sa- 
lés légalement investis de fonc- 
is représentatives ont institué 
" profit de tels salariés et dam 
tér&t de l’ensemble des travail- 
le qu’as représentent unproto- 
j exceptionnel et exhorbüant 
droit commun qui interdit par 
te à l’employeur de poursuivre 
• d’autres moyens la résiliation 
contrat de travail ». 

Lgé de quarante ans, marié, 
e de deux enfants, HL Zabat- 
i avait suivi un stage de tour- 
u dans un centre de formation 
■ ir adultes. H n’avait pas trouvé 
travail depuis. 


pas surprendra, lis - étaient une 
dizaine de syndicalistes venus de 
Triumph-Meriden en Grande-Breta- 
gne, des cristalleries Saint-Lambert 
en Belgique, des fonderies de 
Moctène en Italie et de fa cimenterie 
d'Erwitfe en Allemagne : fédérale & 
participer,, au début de la semaine 
A Paris, à un colloque . sur les üp 
en Europe, organisé .par tara/socta/, 
bulletin International de (a revue 
Liaisons sociales (1). ... 

ta relation de ces expériences 
diverses, encore marginales dans les 
pays considérés, a confirmé les ana- 
lyses faites au moment de l'affaire 
Ltp. Le refus Individuel et spontané 
du salarié de . perdre son emploi est 
en général ia réaction première. 
L'attachement à une profession, é 
une entreprise prestigieuse, â une 
communauté, & une région peut, en-, 
suite, renforcer ce refus et lui 
donner une forme collective. N 'est-il 
pas significatif d'ailleurs que les 
syndicats français aient mis sous le 
boisseau le slogan qu'ils avançaient 
avant le conflit de Besançon « Pas 
de licenciement sans reclassement 
équivalent -..pour ne plus garder que 
la première partie de la phrase 7 
Cette résistance à la mobilité Impo- 
sée traduit aussi d’autres refus : 
celui d’être traité en objet et mis 
devant te fait accompli, celui de 
voir dilapider ou sacrifier un élé- 
ment, Jugé essentiel, de la richesse 
nationale (houillères) ou une entre- 
.priss dont on a contribué à assurer 
ta prospérité et l'Image de marque 
(lip, Bateau, cristalleries Saint- 
Lambert. Triumph, etc.). Devant cette 
évolution, faut-il exiger des entre- 
prises qu’eilas considérant l'emploi, 
non plus comme un moyen pour 
atteindre des objectifs de production, 
mais comme une finalité ? N'est-ce 
pas alors figer les situations acqui- 
ses et. limiter la notion nouvelle de 
droit au travail à la défense de 
l'avantage acquis, sans prendre en 
compta ni .une .nécessaire, mobilité 
économique, ni . le droit -des jeunes 
d'accéder à une activité profession- 
nelle 7 

faute d'inventer des réponses à 
ces questions, les participants au 
débat ont longuement glosé sur les 
nouveaux droits à donner aux tra- 
vailleurs pour prévenir lés faillites 
d'entreprise et mieux contrôler la 
gestion patronale. Ils n'ont souvent 
fait que reprendre les .points analy- 
sés dans le rapport Sudraau sur la 
réforme de l'entreprise. . 

Cette^ recherche d'un jeu de l’oie 
Juridico-économique, qui empêcherait 
de laisser les travailleurs et la col- 
lectivité nationale passifs devant la 
lente dégradation d'une entreprise 
Jusqu'à la catastrophe finale, a été 
contestée par M. Chartes Plaget (tip) 
at par M. Urbain Castrée (Cristal 
I ories Saint-Lambert). La droit, ont- 
îls rappelé, n’est que la traduction 
d’un certain rapport de forces à un 
moment donné. Méflons-noüs des 
procédures sophistiquées qui restent 
formelles. Nous sommes dans une 
société où il n'y a pas de consensus 
sur une finalité commune, mais 
lutte de classes. 

Ces déclarations ont un instant 
rompu te charme d’un débat souvent 
feutré auquel, pour la première fols, 
participaient côte à côte trois per- 
sonnalités qui ont Joué un rôle 
important dans le conflit Lip et son 
Issue : MM. Chartes Plaget. anima- 
teur da la C.F.D.T.. José Bldegain. 


signataire patronal des accords de 
Dole, et Claude Neuschwandar, nou- 
veau P.-D. G. de l'usina da Besan- 
çon. Comme ils étaient loin les 
débats passionnés . de 1973.1 
M. Neuschwander pariait du droit à 
l'information et à l'expression des 
travailleurs de la nécessité d'établir 
des rapports de confiance entre une 
direction et las syndicats. Il se tour- 
nait de temps à autre vers M.' Pla- 
get pour solliciter une confirmation 
ou s'assurer, au moins qu’il ne sus- 
citait pas son hostilité. 

L'animateur de la lutte des üp 
reconnaissait, de son côté, que les 
travailleurs de Patente appréciaient 
le dynamisme et ta compétence de 
la nouvelle direction. Il ajoutait avec 
une belle franchisa : « L’ admiration 
d’uns grand» partie des travailleurs 
pour les nouveaux patrons nous 
cause, un peu d'inquiétude. » Mais 
comment les dénoncer, alors qu'il 
avait lut-méme déclaré au début de 
son exposé : « Noua n’avons jamais 
envisagé d’autre solution pendant le 
conflit que le retour à une entreprise 
capitaliste. - 
Plus étonnant aura été. tout au 
long de ce débat, l’absence de 
remisa en causa du système écono- 
mique. Chacun, y compris las 
représentants ■ patronaux, en . a 
reconnu ou dénoncé les tares et tes 
aberrations, personne n'a condamné 
explicitement sa rationalité même, 
ni encore moins tracé la voie d'une 
autre organisation économique. Para- 
doxe : le conflit üp n'auraiMI mis 
en lumière que la capacité du capi- 
talisme à s'adapter? 

JEAN-MARIE DUPONT. 


m Hotaons sociales. 5. avenue de 
la République, 75541 Paria Cedex 11. 


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EMPLOI 

1ES JEUNES DIRIGEANTS D'EN- 
TREPRISE : aucun projet 
cohérent n'a été présenté par 
le gouvernement. 

M. Michel »Debargue, président 
du Centre des jeunes dirigeants 
d’entreprise, qui cédera son poste, 
le 22 juin’ prochain, & m. Louis 
Pelloux a tenu, mercredi 14 mal. 
une conférence de presse. Au cours 
de cette réunion, M. Debargue a 
évoqué, la situation économique 
et a dénoncé les Insuffisances de 
la politique gouvernementale en 
matière d’emploi, et le conserva- 
tisme des autres organisations 
patronales. 

«t Nous regrettons que le gou- 
vernement n’ait peu engagé une 
politique claire (sur remploi], a 
déclaré le président du C.J.D. 
Tl n’a présenté aucun projet 
. cohérent, mais seulement une 
série de . mesures qui ont autant 
d’avantages que d’tnconv énients . 
/_J Bn outre, le gouvernement 
n’a pas Tatr de comprendre que 
nous sommes désormais condam- 
nés à v ivre avec un chômage 
Impartant. » 

Abordant ensuite la réforme de 
l’entreprise, M. Dehargue a vive- 
ment critiqué l’attitude de la 
Confédération générale des P M . K 
« Refuser les évolutions. Cest faire 
le jeu de la révolution. Est-ce 
l’objectif des PJf-B. ? », a Inter- 
rogé le président du C.J.D., qui 
a ajouté: ' . _ _ 

* Le CJtJPS. cherche d’abord 
à sauvegarder Vunité patronale, 
ce qui le condamne soit & être 
à la remorque des PJfjB-, soit a 
faire preuve d’autorité en mon- 
trant les. nécessités de la réforme 
de Vewtreprtse, quitte à la pré- 
senter comme un moindre mai. 
Quel sera son choix ? » 

• UNEDIC : l’augmentation du 
chômage aboutira certainement 
à une augmentation des cotisa- 
tions du régime d’assuraace- 
cbômage complémentaire de 
l’PN E DIC, a déclaré M. Jean 
Keldinger, secrétaire général rie 
la commission sociale au CJLPJF. 
m. Nefcünger, quj a estimé que 
le taux de cotisation passerait, des 
te 1 er juillet, de 1,80 % à « 240 
ou même 2 JSO % ». s’est Inquiété 
de la nouvelle augmentation du 
nombre des chômeurs en avrfl. 




f ' 


(PUBLICITE) 




L'AFPI VOUS INVITE 
A RENCONTRER 150 CRÉATIFS 
AU r MARCHÉ DE U CRÉATION 

LE JEUDI 29 MAI 1975, DE 10 HEURES A 20 HEURES 
SeffteJ. Porte de Sèvres, X «*•' Ctognaè. 75015 Paih 


P OUR vous aider à taire le point sur les 
tendances publicitaires actuelles, 150 
créatifs indépendants : concepteurs, 
rédacteurs, graphistes, studios de création 
esthéticiens industriels, traducteurs, photogra- 
phes. spécialistes de raudkwrisueL. vous pré*- •- 
s enteront individuellement, sur tablé, leurs 
références en publicité industrielle. 

Par cette manifestation, l'AFPl espère contri- 


buer à Terficacité de vos méthodes de commu- 
nication. 

Elle compte vivement sur votre présence le 
29 mai et vous en remercie. 

Pour toute» InlanaMcna : 

ASSOCIATION TRANÇAISE 
DE LA PUBLICITE INDUSTRIELLE 
Commission Création 30, nie. cTAstorR 
75008 Paris. TéL : 265-3938. 


AVIS FINANCIERS DES SOCIETES 3 

agrr S3TSESS5Ü5SS 




LA COMPAGNIE DES MACHINES BULL 


La roshuçta ration de l'informatique 
française donne à la Compagnie 
des Machines Bull la majorité dans 
le capitol de la Compagnie Inter- 
nationale pour l'Informatique 
« C.I.! .-Honeywell-Bull 9 

Les pouvons publics viennent de 
donner leur accord & une restructu- 
ration des lntérétn Français dans 


l'Informatique, entraînant la fusion 
« C J J. -Honeywell Bull ». cette opéra- 
tion se traduira par l'achat fait par 
l'Etat et la compagnie générale 
d’électricité à Honeywell Information 
' Systems de 19 ^ du capital de Ho- 
neywell Bu U. Cette participation sera 
apportée A la C.M.B. et lui donnera 
ainsi- la majorité <53 %) dans sa fl 
Halo, qui, après rasion avec le depar- 
tement d'informatique générale de la 
C.TJ.. deviendra : 


COMPAGNIE INTERNATIONALE POUR L'INFORMATIQUE 
a CX I.- HONEYWELL-BULL 9 


Cette nouvelle compagnie, avec 
vingt mille personnes et une gamme 
de produite complète, aéra, et de loin, 
la plus Importante société d'informa- 
tique européenne,. 

L'appui de l’Etat va lui assurer 
une part importante des marchés 
publics et para-publics. La perma- 
nence de nos accords avec H18 qui 
rester*, actionnaire t47 *31 lui per- 
mettra de poursuivre dans les meil- 
leures conditions son expansion sur 
la marché américain. En outre. eJlc 
continuera de développer ses activi- 
tés expo rtra triera & travers son large 
réseau mondial. 

Dans un communiqué publié le 
12 mal par le ministère des finances. 
U est précisé notamment que : «La 
nouvelle structure du capital de ta 
Compagnie des machines Bull résul- 


tant de l’opération d'apport des titres 
Compagnie Honeywell -Bull laisse une 
place prépondérante aux actionnaires 
Individuels dont la fidélité â la Com- 
pagnie ne s'est Jamais démentie. 
L'Etat 6t le groupe C.G-EL s'attache- 
ront. pour leur part, & ce que la 
gestion de la future société de 
grande informatique, filiale de la 
Compagnie des Machines Bull, soit 
fondée sur des principes de renta- 
bilité permettant d'envtuger une 
rémunération satisfaisante ek-s ac- 
tionnaires de la maison mère. Les 
plana Industriels de ce nouvel ensem- 
ble sont mis au point sur ces bases. 

Une assemblée générale extroordl- 
dlnalre devra approuver les apports 
faits par l'Etat Pt la C.G.E.. qui. avec 
environ un tiers du capital, devien- 
dront nos deux pins Importants ac- 
tionnaires. » 


BOUYGUES 


X/asaemblée générale ordinaire du 
13 mal 1975, sous la présidence de 
M, Fronda Bouyguee. a approuvé les 
comptes de l'exercice 1974. 

Le bénéfice net s'élève, pour la 
seule 8 -A. Bouygues. & 26.38 mil- 
lions de francs, contre 22.62 rou- 
lions de francs, soit une progres- 
sion de' 16.6 % malgré la prise en 
charge de l'Impôt exceptionnel de 
XSB wiiiiicn» ne francs. 

Le dividende net par action est 
fixé à 20 F. soit, avec l'Impôt déjà 
payé au Trésor, un revenu global de 
30 F payable le l rr Juin 1975, contre 
25.50 F en 1973 

L'année 1874 a marqué une nou- 
velle étape dans la croissance du 
groupe zr le chiffre d'aUalres conso- 
lidé. de plue de 2 milliards de francs, 
est en progression de prés de 50 %. 
Le résultat net consolidé, y compris 
l'Intéressement du personnel, est de 
35 millions de fonça en augmenta- 
tion de 1&5 % : la marge brute d'au- 
toUuan-Tenwnt atteint 83.5 millions 
de francs, en progreselon de 22,6'%. 

Le carnet de commandée s'élève 
pour le groupa Bouygues à près de 
3.5 milliards de francs, en progres- 
sion de 25 % sur 1973, et ee répartit 
en génie civil : 22 % - logement so- 
cial : 34 % - construction privée : 
20 % - travaux publiée : 24 %. 

A l'exception de la oonetruetloo 
privée, tes autres secteurs ont connu 
une forte progression. Citons, dans 
le domaine du logement social : la 
ville nouvelle d*Bvry et le complexe 
Industriel de Fos-sur-Mer : dans le 
domaine du génie civil : la livraison 
de la tour Fiat, la réalisation da l*hô- 
jxttai de ChAteaudun. la construction 


prochaine de la deuxième usine Ford 
a Bordeaux ; dans celui des travaux 
publies : la construction de barrages 
et de centrales nucléaires pour 
l'E.D.F. 

Les investissements' ont totalisé 
113 millions do troncs contre 93 mil- 
lions, portant notamment sur le ma- 
tériel d'exploitation et de transport. 

Bouygues a souscrit pour sa part 
è l'augmentation de capital de la 
société A pci (autoroute Parts-Est- 
Lorralne), et constitué des groupe- 
ments d'intérêt économique pour 
mener à bien l'exécution des,grand9 
travaux (Gexar pour la centrale 
y..n .p_ d’Aramon. Ole Postan pour 
le terminal pétrolier d’Antlferl. 

Malgré une conjoncture encore in- 
certaine. les perspectives d'avenir du 
groupe S'appuient notamment sur: 

— La poursuite du développement 
de l'Implantation en province. 

— Une dynamique commerciale 
dOA3 les secteurs traditionnels de 
l'entreprise. 

— La qualité de la gestion finan- 
cière. 

Mais les perspectives d'avenir (l'ou- 
vrent aussi sur le développement de 
nouveaux secteurs : c'est ainsi qu'une 
nouvelle filiale Bouygues Offshore 
vient d'être créée dans le domaine 
des travaux maritimes. 

Enfin, Il faut souligner le déve- 
loppement & la lots rapide et pru- 
. dent de Bouygues à l’étranger et qui 
bénéficie de références de premier 
ordre tels le stade olympique de Té- 
héran ou les travaux offshore du 
lac Léman ; de nouvelles affaires 
sont à l'étude en Afrique et au 
Moyen-Orient. 


Le Groupe dos Banques Populaires 
et le Chase Manhattan Bank 
lancent tue 5ICAV internationale : 

PLANINTER 


Le conseil d'administration de 
PI an Inter, dans sa séance du 
14 avril 1975. a décidé d'ûttrlr, 6 
partir du 15 mal. In actions dé La 
société au public. 

En eCet, créée le 13 janvier 1974 
par le Groupe des banques popu- 
laires, en association avec la Chase 
Manhattan BanK. Planmter éuu 
Jusqu'alors demeurée fermée au pu- 
blic. Souscrit à l'origine par cin- 
quante-deux actionnaires, tant per- 
sonnes physiques qu'institutionnels, 
le capital soc U! s'élève û ce Jour * 
59 816 000 F divisé en 299 230 action*, 
lesquelles ont été émises avec une 
prime d'émission de 25 

Sicav a, vocation Internationale. 
Plon Inter est orientée, pour une 
large part de ses actifs, vers ces 
placements en valeurs étrangère*. 

Sa gestion s’attache principale- 
ment A valoriser les a rein de ces 
actionnaires par des investissements 
en valeurs de croissance, dans des 
secteurs ccocomiquec et géographi- 
ques présentant l»;s meilleures pers- 
pectives de développement. 

Bénéficiant du concotu-s actif de 
la Chose Manhattan Bank. PUnlaier. 
quatrième Sicav du Groupe des 
banques populaires, tb-nt compléter 
la gamme des placements déjà of- 
ferts aux épargnants et aux institu- 
tionnels. 

Siioe social de Pianinter : 1S. rue 
du Croissant, 75002 Paris. 


KUBOTA, LTD 


Le cocfcM d'adnilntUratlon a dé- 
cidé le 4 avril 1375 l'énlulon sur le 
marché Japonais d'obligations con- 
vertibles non garant Ins. série n“ 2. 
sans droit préférentiel de .souscrip- 
tion pour les anciens actionnaires, et 
pour un montant total de 15 mil- 
liards de yen. 

Le* modalités de cette émission 
seront les suivantes ; 

Il Montant Total des obligations 
émises : 15 milliards de yen ; 

2) Modalités de conversion : les 
obligations sont convertibles en ac- 
tions ordinaires et nominatives, de 
la société. 


CONVERTIMMO 

SICAV 


Le conseil d'administration réuni 
le vendredi 35 avril 1975 a arrêté les 
comptes de l'exercice clos le lundi 
31 mars 1975. 

Le montant du bénéfice distribua- 
ble s'élève è 9 799 045.50 F contre 
7083103.53 F au 31 mars 1974. Le 
conseil a décidé de proposer i l'as- 
semblée générale des actionnaires de 
fixer le dividende global à 7,21 F 
(6.54 F net), au Heu de 6.55 F 
(6.01 F net) au titre de l'exercice 
précédent. Ce dividende serait mie en 
paiement le 1" Juillet 1975. contre 
remise des coupons n» 3 et 4. 


r 


Les Sicay du Groupe 



Société Générale 


Situation 

Sogévar 

.Sopter 

SogÎDco 

Segépaipe 

iBterawsssnce 

inters éisetisa 

Canvertîiflmo 

au 

Une large ' 

Un portefeuille' 

Un équilibre 

Un placement 

Un choix 1 

Une sélection 

Un placement 

31 mars 

diversification 

International ; 

entre valeurs 

obligations 

de valeurs - 

de titras de 

en valeurs 



Irançaises 

de croissance 

premier plan 

immobilières et 

1975 



el étrangères 



en obligations 
convertibles 


Valeur 

liquidative [F) 

275^1 

347,12 

. 107,14 

248,24 

132,80 

120,78 

114,57 

Coupon 
global (F) 

16,56 

18£3 

5,84 

20,75 

6,76 

5,95 

7,21 ; 

fdale de 
paiement ) 

(2-4.75) 

(24.75) 

(24.75) ' 

(1.10.74) 

(3.1.75) 

(6J2.75) 

(proposé) 1 

ActFI net 
total (MR 

575,99 

739,83 

182,64 

1 563,57 

147,56 

111,78 

171,66 i 

-France : 








classiques 

15^5 % « 

24,60 % 

22,40% 

71,90 % 

30,50 % 

34,30 % 

19,40 % 

- actions 








obligations 
convertibles 
et Indexées 

42,94 % 

13^0% 

26,30% 

20,90 % 

1940 % 

28,10 % 

52,90 % 

Etranger: 

31,31 % 

48,10 % 

35,70 % 

- 

48,10 % 

34,50 % 

18^20 % 

i Liquidité» 

^ot divers: 

10,50 % 

13,80 % 

15,60 % 

7,20% 

2,00 % 

3,10 % | 

9^0 *> 


BANQUE COMMERCIALE 
POUR L'EUROPE DU NORD 
(EUROBANK) 

79-81, boulevard Hattssmann 
75382 PARIS CEDEX 08 


L’assemblée ' générale du 14 mal 
1975 a approuvé les comptes de 
1'exercloe 1974 qui traduisent un 
nouveau développement de l'activité 
et des résultats de la banque. 

Le bilan s’équilibre i 13 mUl i a rda 
423 mimons de francs. Le bénéfice 
net aprâs Impôts, amortissements et 
provisions atteint 27 millions de 
francs- Four le comparer valablement 
A celui de l'exercice précédent, U y 
a Ueu de tenir compte du versement, 
en Juillet 1974. de la contribution 
exceptionnelle s'élevant 4 7 millions 
de francs. La progression du résul- 
tats ressort ainsi à 19 %. légèrement 
supérieure à la progression moyenne 
enregistrée au coure du cinq années 
précédentes. 

L’assemblée a décidé de ne pas 
distribuer de dividendes afin de per- 
mettre l'augmentation du capital de 
la banque, porté le même Jour de 
200 b 250 mimons de francs, moitié 
par apport en numéraire et moitié 
par Incorporation de réserves. 

tfoe assemblée générais extraordi- 
naire a, en outre, autorisé le canari! 
k porter ultérieurement -le capitai ne 
250 è 350 de lianes. 

M. Georges Trbùuevltch, vice- 
président directeur général, ayant 
démissionné pour des raisons de 
santé. M. Vladimir Fonomarev. 
déjé directeur de la banque depuis 
cinq années, a été appelé à le rem- 
placer daim ses fonctions, le conseil 
comprend en outre M. Guy de Boye- 
«m, -préBidont-dlroctenr général, & 
Banque d'Etat dé rD- B -S. S ., la 
Banque pour le commerce extérieur 
de rnSJBJB.. MM. Jeu Braun et 
Henry Jory. administrateurs, et 
M Gilles Pêillan, administrateur di- 
recteur général 


CHAMPAGNE MUMM 


Le conseil d’administration s'est 
réuni sous la présidence de U. Alain 
de GunZburg, le 25 avril 1973. pour 
approuver la bilan et les comptes de 
l’exercice clos le 31 décembre 1974 
qui seront présentés & l'assemblée 
générale ordinaire convoquée le 
18 Juin 1975 au siège social è Farts 
(75008). 36, avenue Plerre-I , " , -de-Ser- 
ble. 

Le chiffre d’affaires, hors droits et 
taxes, réalisé en 1974 s'est élevé & 
149 835 000 F. Le bénéfice d'exploi- 
tation a atteint '28 333 842 F. Après 
4 472 039 F d'amortissements et cans- 


SUCRERIES ET RAFFINERIES 
BOUCHON ET PAJOT 


Le résultat d’exploitation de 
r exercice, clos le 31 m a i» 1975. 
s'élève A 7 021 619 F contre 6 <24262 F 
l'année dernière. L'augmentation 
est due k ta progression du résul- 
tat de l'entreprise agricole et fc 
l'amélioration du revenu global 
wiMiM* des filiales. 

Le compte de pertes et profits de 
l'exercice enregistré, notamment 
une provision, pour déprédation de 
participations et d'aranoe» d'un 
monta n t de 7172206 P. H enre- 
gistre également des pertes et des 
profits divers qui partent le résul- 
tat net de l'exercice k 336809 F. 

Au cours de sa réunion du 
12 mal 197$. le conseil a décidé de 
proposer à l'assemblée générale, qui 
sera convoquée pour le 30 Juin 1975. 
de distribuer un dividende de 6.60 F 
par action assorti d*un avoir 1 lac al 
de 3,30 F contre, respectivement, 
7,20 P et 3,60 F l'année dernière. 

Cette distribution absorbera, outre 
le résultat d'exercice, le report anté- 
rieur de '2 648718 F et entraînera un 
prélèvement de 3207 059 F sur la 
réserve extraordinaire. 


titution d’une provision nette pour 
hausse des prix d'un montant de 
12 769 071 F, le bénéfice net de 
l'exercice s’élève $ 6 304 408 P. 

Le dividende proposé par Je 
conseil d'administration, pour l'exer- 
cice 1974, comparable è celui mis en 
paiement au titre de l’exercice 1973, 
représentera un revenu global de 
11.03 F par action en tenant compta 
de l’Impôt déjà versé an Trésor. 

Four l’exercice 1974, l'actif net 
comptable consolidé du groupe ras- 
sort & 201300 000 F environ contre 
189 600000F fin 1973. 

Le chiffre d'affaires global, au 
31 mors 1975, a atteint 22 627 795 F 
contre 38 156 152 pendant le premier 
. trimestre 1874. période qui avait été 
marquée par une recrudescence de 
l’activité commerciale due & l'an- 
nonce d'une hausse de tarifa 
Par -ailleurs, le chiffre d’affaires 
global, au 30 avril . 1975. s'est établi 
& 31 345 449 F contre 48 977 641 F. 


SPIE BATIGNOLLES 
ET FOUGEROLLE 

s'associent dans le domaine 
des structures en béton off-shore 


Les sociétés SPZE , 

Fougerolle ont décidé la création, c 
commua. & paru égales, d'une s< 
clété dénommée International Maxli 
Structure Off-Shore (IALS.), deat 
née à la prospection, l’étude et : 
réalisation de plates-formes al 
Bhare & base de béton. 

En application de cet accord. Foi 
geroue a pris une partiel patin 
égalé à tollé de SPIE Bâti en ol 
dans la société écossaise Caledanla 
Flacfacms Structures dont l’objet a 
la réalisation de platas-tormes en b< 
ton précontraint pour l’exploita tic 
de gisements de pétrole en mer d 
Nord. 


* 


y 


i 


. * 


I * 



Page 42 — LE MONDE -- 16 mai 1975 



MAR« 


AVIS 


F I N A N CIE R S D E S SOC I Ë TES- 



ARMAND THIERY ET SIGRAND 


A l'échelon du Groupe, le chiffre 
d’affaires consolidé hors taxas 1974. 
s'est «levé * 271 936 000 F contre 
239 073 000 F, soit on» augmentation 
de 13,75 %. 

Le bénéfice d’exploitation conso- 
lidé a atteint 10 915 000 F après 
amortissements de 8*330 000 F. 

Compte tenu d’une provision pour 


hausse' des prix de 2 900 000 F, le 
net consolidé 


bénéfice net consolidé ressort à 
2 488 000 F, contra 6 540 000 F en 1974. 
Les comptes de la société Armand 


Thlëry <5t Slgrand, société-mère du 
se soldent 


croupe, se soldent par un bénéfice 
net de 4 836833 F contra 5 714 193 F 
en 1974. 

Le conseil proposera A l'assemblée 
générale ordinaire des actionnaires 




UNIBAIL 


L'assemblée générale ordinaire s*est 
réunie le 13 mal 1975. Ella a approuvé 
les comptes da l'exercice et voté las 
résolutions qui lui étalent proposées. 

Elle a, en particulier, décidé laré- 
partltlon d'une somme de 10 ŒO 000 F 
correspondant A la distribution (Tau 
dividende de ll80 F par action (con- 
tra 10.35 F en 19741. Ce dividende 
sera mil ea paiement la 9 Juin 1975. 
contre remise du coupon n° 7. 

Elle a également approuvé la déci- 
sion prise par le conseil d’adminis- 
tration de transférer le siège social 
du 77, rue La Boétie, au 209. rue 
du Faubourg -Saint- Ho oré. à Parts-®*. 

Le conseil d'administration s’est 
réuni A l’issue da l’as sem blée géné- 
rale et a pria connaissance des 
comptes du premier trimestre .1975. 
Les recettes locatives consolidées 
(H.T.) pour les Bols premiers mois 
s'élèvent à 13 960130 F. contre 
10 095 164 F pour la période corres- 
pondante de 1974 (+ 38 %). Les ré- 
sultats comptables au 31 mars bus- 
sent prévoir un bénéfice en sensible 
progression. 


BAZAR DE L'HOTEL DE VIUE 


Le bénéfice net de l'exercice est 
de 9 938 736.04 F contra 6 225213.41 F 
en 1978. 

Le cash-flow, bon pertes et profita 
et après Impôts, est de 40 372000 F 
contra 35 509 000 F. l’année précé- 
dente. ■ 

Les amortissements et provisions 
fy compris les frais de premier éta- 
blissement) s’élèvent à 30436 003 F. 

Ira Investissements de l’exercice 
ont représenté 49 163 000 P. 

Le montant des ventes T.T.C. de 
la société, escomptes déduite, est de 
1197170000 F. en augmentation de 
A surfaces égales, Paugxnen- 
tatlon est de 21.2 

Pour le premier trimestre 1975. les 
ventes s’élèvent A 296 288 000 P. en 
augmentation de 21.7 % (14 J % à 
surfaces égales). 

Le conseil d’administration pro- 
posera A l’assemblée qui se réunira 
le 25 Juin prochain de distribuer 
un dividende de 48® F par action 


auquel, rajoutera lTmpôt déJA ^paré 


an Trésor (avoir fiscal) de 
contra SUS F plua un avoir fiscal 
de 1875 F en 1974. 


GARANTIE FINANCÉS 


Loi dn 2 janvier 1970 
Décret du 20 juillet 1 1972 


La BAnqne Hervé t - Succursale 
Montparnasse, 171. rue de Bennes, 
Paris (6*). informe le public que la 
garantie financière accordés par elle 
A la SJLBLL. Alfred da Hody. 23. ave- 
nue Foch, 75016 Paria, concernant ses 
activités de transactions sur Immeu- 
bles et fonds de commerce n*a mut 
été renouvelée- pour l'année 1975. 

En conséquence, la garantie qui lui 
a été accordée i ce titre par la Ban- 
que Hsrvet cesse A l’expiration d’un 
délai de trois Jours francs A dater de 
la présenta publication (Art. 44 du 
décret n* 72-678 du 20 juillet 1972). 

.Conformément aux d i spositions de 
r article 45 du même décret, cette 
garantie s’applique A toutes les 
créances ayant pour origine xm ver- 
sement ou une remise effectués pen- 
dant la période de garanti» pour les 
opérations visées par la loi du 2 Jan- 
vier 1970 et restent couvertes par la 
Banque Herrat A condition d'être 
produites par les créancier* dans Les 
trois mois de la présenté publication, 
au siège sus-indiqué. 

H est précisé qu’il s’agit de créan- 
ces éventuelles et que le présent avis 
ne préjuge en rien du paiement on 
dn non -paiement des sommes dues. 


convoquée pour la lundi 23 Juin 1975. 
la distribution d’un dividende global 
de 15 F par action, dont 10 F de 
dividende directement distribué et 
5 F correspondant A l’Impôt déjà 
payé au Trésor (avoir fiscal), contre 
14.25 F JM or l’exercice précédent (di- 
vidende net 9.90 F pins avoir fiscal 
4.75 P). 

Il convient de souligner que la 
diminution des résultats provient 
essentiellement du blocage des prix 
et des marges commerciales, ainsi 
que da circonstances spéciales (con- 
tribution ex cep ti onnelle — charges 
de démarrage des nouveaux maga- 
sins. etc.). 

Au cours du premier trimestre 1975. 
le groupe a réalisé un -chiffre d'af- 
faires hors taxes de 73000000 de F 
contre 61900 000 F pour le premier 
trimestre 1974, soit une augmenta- 
tion de 18JS0 % environ. 

Les besoins de production vont 
amener le groupe A acquérir une 
nouvelle unité de fabrication. Cette 
évolution est liée, notamment, A . la 
politique de diversification des pro- 
duits et A la miss en place de nou- 
veaux réseaux de vents résultant 
d'accords signés avec Guy Laroche 
et la société Baltes. L'exploitation 
de la marque Le Tou, récem men t 
rachetés par la Société Industrielle 
des vêtements mérignac. accentuera 
cette tendance. . 


L’Incendie qui c’est produit en 
avril 1975 A raalue d'Alzenay, s'étant 
localisé an stockage des produit* 
finis, n'a. en aucun» façon perturbé 
les possibilité* de fabrication du 
groupe. La société avait conclu des 
contrats d'assurance couvrant les 
pertes d'exploitation. 


CARNAUD BASSE-INDRE 


L’assemblée générale ordinaire qui 
a'eat réunie le 12 mal 1975. 'sous la 
présidence de M. Jean François- 
Poncet, a approuvé les comptes de 
l'exercice clos le 31 décembre 1974. 

La société a enregistré, au cours 
de cet exercice, un très net redres- 
sement de ses résultats : la chiffre 
d'affaires s’est élevé A 1 338 millions 
de francs contre 988 millions de 
francs en 1973, soit nn accroisse- 
ment de 35 % : le bénéfice d'exploi- 
tation, après dotation aux amortis- 
sements de 548 millions de franos, 
atteint 81,5 millions, sait 8 % dn 
chiffre d'affaires; et le bénéfice net 
est de 17,64 milli ons de francs contra 
□ns péris de 086 million de francs 
en 1973. 

En raison de l’Inflation et de la 
hausse des matières premières. ' qui 
ont engendré une revalorisation des 
stocks. Il a été constitué une pro- 
vision pour haussa de prix de 62 mil- 
lions de francs. 


Dans le secteur de l'emballage 
métallique. l'accent a -.lté mis* sur 
l'amélioration de la productivité et 
des structures; .des techniques st 
des produits nouveaux ont été mis 
au point. 

Dans le secteur des emballages 


plastiques, la société a consolidé sa 
dirent! 


tfleatlon en substituant une 
association A 55 % avec le groupa 
Total A la coopération précédemment 
établie avec le groupe SâFJL 
L'activité des filiales et des socié- 
tés étrangères, dans, lesquelles la 
société a une participation a été 
marquée par un accroissement géné- 
ral. en .particulier, l'activité de la 
filiale Envases Carnaud. premier 
transformateur de fer-blanc ■ en 
Espagne, a cru en volume de 98 %. 


L'assemblée a décidé de distribuer 
A nouveau un dividende qu'elle a 
fixé à 480 F par action, soit, avec 
Ulnpôt déJA payé an Trésor de 
2JS F, un revenu global de 6,45 F. 

Au niveau du groupa, l'évolution 
favorable de l’activité se traduit par 
un chiffra d’affaires de 1 880 millions 
de francs, ans marge brute d'auto- 
financement de 207 miniona- de 
rrancs et un bénéfice consolidé dé 
26.5 millions de francs. 

Dans le' secteur métallurgique, la 
dérision a été prise de proposer A 
une assemblée générale extraordi- 
naire d» constituer ruslne de Basse- 
Indre en rillale. afin d’ouvrir la pos- 
sibilité (Tune participation extérieure 
A son développement futur. 


BIS S.A. 


Le chiffre d'affaires, hors taxes, 
pour le premier trimestre 1979' a'eat 
élevé A 110 475 674 P. ce qui repré- 
sente par rapport au même trimestre 
de l'exercice précédent use baisse 
da 7.7% et tme ■ augmentation de 
1 % al la. eompgialsqn sa fait avec 
le quatrième trimutrâ 1974. 

BIS renfleras ses positions . 'euro- 
péennes arec l' ou ver tu re de nouvelles 
agences dans la région de Londres 
et ' racqulritlan par l'Intermédiaire 
de sa flilsis allemande S IB GmbH 
d'une société de travail temporaire A 
Munich : TXMO GmbH. 

. JVous sommes* donc opérationnel» 
dans cinq villes allemandes : Franc- 
fort, Hambourg. Munich, Nurem- 
berg et Stuttgart. 


SŒICOMI 


L’assemblée générale ordinaire, qui 
a'eat tenue le 12 mai 1978, a ap- 
prouvé les comptes d» l'exercice so- 
cial clos ie 3L décembre 1974. 

Les produit» de l'enraies, taxes 
comprises se sont élevés, an total, 
à 52 300 64788 F contre 37 UO «81.36 F 
en 1973 

Los résultats d'exploitation de 
l’exercice font ressortir un solde cré- 
diteur de 22 013 321.19 F, après affec- 
tation de 5 391 34282 F aux comptes 
d'amortissements et de 3B91883 P 
aux comptes dé . provisions. 

Quant au bénéfice dé l'exercice. II 
s’établit A 31 619 22382 -F, en aug- 
mentation de plus ds 16% par rap- 
port A celui de l'exercice .précédent. 

L'assemblée a décidé de répartir 
Aux actionnaires une. tomme globale 
de JS 750 000 F. Cette répartition cor- 
respond A la distribution d'un divi- 
dende do 1280 F par action aux 


1500 000 sciions constituant le c 
pJtaJ social, contre 1080 F po' 
I •exercice précédent. 

Ce dividende, qui. compte tenu 1 
statut de la société, ne donne p 
droit A l’avoir, fiscal, sera mis 
paiement A compter du 15 Jn 
Jet 1375. 


FOSKO MINSEP LIMITED 

Le graphique figurant dan* l'im 
tion parue dans le Monde du 8 r 
1075 représentait la réparti lion 
obiffre d'affaires consolidé en V. 
qui atteignait 1203 615 000 F et 
ventilait comme suit : 

Europe continentale 38. 

Amérique du Nord et centrale 22,' 

Royaume-Uni 31. 

Reste du monde 17, 


LOCINDUS 


. Ifusemblée générale ordinaire du 
12 mai 1975 a approuvé 1 m comptes 
arrêtés au 31 décembre 1974. qui se 
soldent par un bénéfice net de 
28620 819 francs et décidé la mise 
en paiement, A compter du 20 mal, 
d’un dividende par action de 17,50 P 


(contre 1585 F en 1973) assorti « 
avoir fiscal (impôt déjà payé 
Trésor) de 4 centimes. 

Les quelques chiffres sUtaïtte 
ci-après donnent un aperça de IV 
luuon de l'activité de 1» sooiét, 
coure du dernier exercice : 


r - IL 


Total des engagement* — 

Montant des recettes hors taxes 
Amortissements et provisions .. 
Bénéfice net dont plus-values 

A long terme 

Dividende global aux 1 440 000 
actions 


1973 

1974 

% 

730 493 

805 551 

+ li 

68 917 

. ZOO 971 

+ 4 

12 61B 

U 847 

+ T 

27 279 

29 620 


1532 

188 


21960 

23 208 

+ 1 


Au cours de son allocution, le pré- 
sident, U. Paul Allbert, a notamment 
déclaré 

c L’orientation presque exclusive 
de notre activité vere le crédit- bail 
Immobilier permet A votre entreprise 
d'être peu sensible à l'évolution ac- 
tuellement moins favorable mi mar- 
ché immobilier. Plus de 95 % da 
nos engagements ont été pria en 
crédit- baiL. la location pure et sim- 
ple ne concernant qu’une fraction 
marginale de nos actif a. 

a Le deuxième point Important a 
trait A l'indexation totale de nos 


ronds propres, y compris ceux qui 

irslon 


pourraient résulter de la qonver 
éventuelle en actions de f emprunt 


émis en 1974. 

Votre titke 'constitue ainsi un Ins- 


trument d’épargne convenabk 
protégé contre les effets de V 
tilon. 

En ce qui concerne la mare 
votre société, depuis le déb 
l’année, noua avoue signé pdü 
vlron 100 mimons de francs 
rations nouvelles, nnlqueioez 
crédit-bail, épuisant ainsi l’es- 
dès possibilités d'investlssemei 
Jourd'bnl autorisées par la S 
de France. 

Saur événement imprévu, 1 
gestion de notre rythme de dé 
pement sera cependant sans . 
sensible aur la progreulon x 
bénéfices et de notre diriden 
sont — pour, la.plua grande r 
la conséquence de contrats 
terme, vingt ans en générai, 
au cours des exercices passés 


JM 


BANCA NAZIONALE DE LAVORO 


" • 1 . 

s 


Î4 à 


Les ohiffres du bilan ds la ban- 
que démontrent de façon évidente 
le progrès continu et positif de la 
B .NJ*, qui, dans l’exercice écoulé 
aussi, a su bien naviguer même dans 
une situation conjouoturqJJo adverse. 

L’an 1974 . s’est terminé pour la 
BJ4J* par un bénéfice net supérieur 
A celui de 1973 (8.7 milliards de lires 
contra 68)-. Pour la groupe de la 
banque es de . ses sept sections de 
crédit spécial A moyen et long tenue 
(crédit foncier. Investissements Oo- 
dustrlcls, services publies, soclétA 
coopératives. Industrie hôtelière, etc.), 
le bénéfice r global est passé entre 
l’as 1973 et I*au 1974' de 14,023 A 
16854 m i ll ions de lires. En plus des 
amortlSMmant» et dn réserves ap- 
propriés. d'autres sommes ont été 
affectées aux fonds pour risques et 
crédite pour un total de 38 776 mil- 


lions de lire». Les fonda patrli— 
du groupe BJfJL. et des 1 
s'élèvent A présent A 484 nUU 
lires. ’ 

Le résultat satisfaisant du '' 
profits et pertes a été obten 
uns situation Intérieure et X 
tlonale particulièrement jw 

. A l'intérieur, l’activité de la 
a été conditionnée par une pi 
exceptionnellement rigonreu 
restrictions' monétaires (ma 
mouvement inflationniste rap 
crédits A la clientèle ont par 
quant augmenté de moins de 
tandis que les positions en 
étrangères vts-A-vis des non-n 
ont diminué A la suite des te: 
de prudence plus marquées, 
la part des' opérateurs étrange 
des banques Italiennes. 


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Éï 


LES MARCHÉS FINANCIERS 


'■Onr 


IC 0,V.| 


‘OCiNSUs 


PARIS 

14 MAI 

Plus résîstanf 

■ marché de Paris s’est wum- 
ihis risittant en ceife séante 
lercredi. après le petit accès 
aiblùssc tpfil avait cûitnu la 
s. 

ïsüdni,. et même médiocre- 
i.wr, t orienté à l'ouverture, ü 
-jiuI tau mieux comporté par 2a suite, ; 
l 'iPses et baisses gèquülbrant à 
.de chose prés, 
s transactions sont restées 
animées. Visiblement, les , 

1 atours restent sur la réserva. I 
. a ins mettent en avant le lan- 

- mt prochain de Vemprunt de 
TUards de francs, dont le pl a- \ 

■ mt pourrait s’effectuer aux! 
en s des investissements en 
■se. A défaut de trouve r une 

, ~ - I cation valable à la stagna- , 

JS des cours, retenons celle-là. 
n'est pas tout à fait convatn- 
e. 

ralentissement de la baisse 
. toCar et de la livre a un peu 
tué les inguiétudes suscitées 
cette nouvelle crise monétaire. 
’.is Que la tenue satisfaisante 
. Vall Street faisait bonne im- 
ston, 

"■*« «nce de 2a Compagnie ban- 
î ( sur la perspective d’tout 
~ Jble augmentation du bénéfice 
9751 et de la CJ-J».. Tasse- 
;• t d'U.F.B „ Schneider. Ferodo, 

: tons Phénix. 

t cotation des actions BuU, 
tendue lundi à la demande de 

■ Rue de Rivoli, n’a toujours 
repris .* 2a Chambre sùndi- 

• i. des agents de change attend 

■ instructions. Béais Ton cote. 
baisse, à l’étranger 

■ix valeurs étrangères, reprise 
. américaines, et faiblesse des 
andaises et des allemandes. 

■ eüleure tenue des pétroles 
. matlonaux. 

rrrneté générale des mines d/or 

■ ic diamant (De BeersJ sur 
avis de Londres. 

Tir 2e marché du métal, légère 
ace du Ungot à 22J0S contre 
. 50 F et du napoléon à 238 30 P 
130 F), la valeur des transac- 
s s’élevant à 11 millions de F 
tre 12 millions de F. A noter 

- epli de la rente 4 1/2 % 1973. 
dessous de 510 F. 


LONDRES I NEW YORK 


Reprise 

Le reprise amorcée la ■raille se 
l^tt unmifc- les ehlffne du commerce 
extérieur, ; annoncés, la vrille. ~ étant 
: mains- mauvais que prévu. Hausse 
de» pétroles et des moques. Repli 
rigç mlnog fl’or. 

'miamcrani diûni iSE as carat ta 7S 


. ou» 

CLOTURE 

14.5 

COURS 

15/S 

star usa 3 * % 

23 5/lé 

23 7/8 

Oenctinmp» . 

273 1/2 

277 l.-a 

BriUift Petrotem .... 

447 1-2 

462 1 2 

SMU 

302 . 

306 , 

vioere 

137 

137 

Impérial Oreakal .... 

K3 

256 ... 

Dnnrtaoiei 

199 ... 

(13 .. 

De Bam . ...... i.. 

380 ... 

200 1/2 

■ Western BoUHnts ... 

37 3, S 

-37 3/8 

Rio Tinte Ztnc Carp. .. 

202 ... 

204 ... 

- West Ortolan tnte 

51 ... 

62 ... 


(*} Es (ivres 


INDICES QUOTIDIENS 
(INSEE Base IM: 31 déc 1911) 
13 mai 14 mai 


Valeur* françaises .. - 133 JS 133 

Valeurs étrangères L. .1274 1274 

O DBS AGENTS OS CHANGE 
(But t«0 t UL die. INI.) 
Indice général 77,S 76J 


NOUVELLES DES SOCIÉTÉS 


SXJCRKHDSS - ET RAf W WBKm ; 
BOUCHON BT PAIOT. — Résultat 
d'exploitation : 7 millions de francs 
contre 8.4 millions de francs. Béné- 
fice net : 03 million de francs, après 
provision pour dépréciation de par- 
ticipation de 74 t^UHon» de fnsea. 
Dividende global de 940 ? contre 
1040 7, distribué, par prélèvement 
sur les léseras. 

INTRODUCTIONS- — Le 27 mal 
prochain, 470 000 actions SAB. 
seront offertes sa public au prix 
Tniwinmm de 480 F. t Mt actions 
Watennan seront Introduites avant 
l'été. , , 

DROITS DE SOUSCRIPTION 

. ..VALEURS (-_- I taS 

(Aérions et p a rla) -sa 

Rsm. indm eu., t m i as i sa 
Générais Mettent. AI 1 8.3 0 «B 
Laminai», TréL. CttL . 

tans, «. 28 1R.3 13 60 

LïDeaaiss dépôts, C. 40. IM 12 78 

&K.F«dL 1PL4 14 30 


Th» hznusn 

Waü Street a repris sa progression 
mercredi dans un nuwii* extrême- 
ment actif, où las opérateurs n'ont 
sué» paru Impressionnés par les 
événements du Cambodge ï. l'indice 
Sot Jbnes. des valeur* industrielles 
s EAgné prés de 9 pointa & 839,67. su 1 
plus Usât depuis le 10 juin 1974. 
Après une avance Initiale, les valeurs 
américaines ont perdu un peu de 
tem&x sur la nouvelle que trots 
canonnières cambodgiennes avaient 
été coulées, puis sont reparties de 
l'avant par la suite. Le volume des 
transactions s'est gonflé, avec 
29 ramions de titres échangés contre 
2$ mil lions précédemment. 

îuTnw la marché absorba 

do façon étonnante les vestes béné- 
ficiaires. encouragé par la baisse du 
taux d'intérét . S co ur t terme 
celui- des bons du Trésor à treize 
«gratine* vient de tomber en dessous 
de 5 %. 

Vive activité sur A.T.X. dont le 
Warrant peut être échangé au plus 
tard le 15 mal. Progrès des automo- 
bUes (Ford. General Motors)., malgré 
la baisse des ventes, «t des sidérur- 
giques. . 


Mena 47 3.4 4 

AJ J. 52 ... 5 

«estât 27 l/l 2 

Cane Mankattna Bank .. 33 3 4 3 

Bs PMU ds Mtoran 131 1/4 13 

Eastmm Kodak 188 S/S 18 

Ema 833 8 8 

Ford ... ... 38 1.4 3 

-Baserai Efcetric 46 3.4 4 

Cernerai Foods 23 I 8 2 

Caserai Uetore 46 i/S 4 

Eaadyrar 18 1.2 i: 

I.BJâ 223 1 2 22 

UJ. 24 1/4 2 

Kasnccstt 38 I 4 3 

IMS 00 48 1/4 4 

Pma 34 7/8 31 

Sctslsfflfcassr 88 3/4 8 

Tusses ............ 26 ... 2 

OJU. Inc. 21 2 

taira Couds 68 7/3 G 

as. Steel 68 1/8 £ 

Vresttoffcàesa IB 7 S V 

Rare» ■■ WJ 4 8 

MA RCHE MONETAIRE 

Isd la 

Banque dr 

de France moi 

EHsta pMItCl . • 7 3 

Effets privés 7 1 

Hayee tsosa 


VALEUR* 


Pn o m— ut 
BStilüm ..... 

m s— ... 

5Mtt-Fs ..... 

Saffe ....... 

Sali— 


Clause 

IMe-HtvtM ... 
Agi. HH. Nudat. 

Misât 

Pesas t 

Stimula MM.. . 

Amenai. Essen. 
Ufebrett ... 
tny» tiw son 


. .. 27.36 
168 .. 182 
478 .. 489 .. 
.. 118 ■ 
.. .. 61 80 

75 10 7Ç 

450 436 

43 10 41 18 
407 IB <10 

76 78 . 

0 30 7Û0 79 U 

48 70 39 
69 69 60 

183 176 80 


Ds Bietncs. .... 
DsManitae..— 
EXIL u anac .. 
ESXlD'SlUL' • 
Faeozn . 

Fefges straŒoen 

(LQ F JB JL CSL tir 

frmimt,.,..... 

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Peegeet (KL WR 
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LE MONDE — 16 mai 1975 — Page 43 


Ce— D—la „ ce— I Denier V|IHIM Cass B—hf 

précéd. — » VALEU R S VAIE UKS trfcfcL ^ } 

418 415 LsmieiB-utTaM 219 221 On GS 65 6188; 

278 Nonce» 05 135 . DartlndoStlttS.- ID7 114 60; 

312 3M Pvcar 444 50 445 . Fonça.... >4 16 14 3Si 

277 278 osamcisince ta sa o 77 7a Ressert. IZ7M 13D . ; 

324 524 ittl 235 232.. Bas SS 80; 36 ! 

66 90 68 . Ripo&fhSSvtel-. a fiS 65 Gracsesd Ca... 112 5ûj 114 50, 

120 124 BaaueM SX. . . 462 4 a «ter toc. 148 j 

435 0418 Seotra Effimtts. 171 170 18 Piacttr GamUfe . 403 .. £387 

0165 166 .. SHtMUBO .... 482 410 CD—enUB 18 81 


Butiner <5nea. 

csas 

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canut. Me sura . | 
Doras France. . . 
Lesaaosts Cextr 

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Gasuam 

Beaiei-inrpta... 
LâSieorjae nu. 
6r. Meel. CorbaU 
Ci Nul Parla 

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Poba. ......... 


Si cil 120 

Sesdanutot.. 234 
S.P.E.LULLM... 149 
$t*to tt ioaub. 123 

Statifts 88 

THn—r.. 

Irai lu 526 

Hs 92 

cuuuatiai 263 

4L Ch. Lan 50 

Fraace-amaereM 61 


Est. Garas Fnt- ■ 
indns. ttarlttau 
Met- 8ia. Pans. 


149 80 149 80 
253 263 50 
129 » 129 40 


Lenuenx-LSfTBM 

Nonce» 

Perça 

Qram d sûtes 

nti 

Eipa&n-eavtel.. 
8BBUUM SJL. . . 
Sentra garnies . 
SjratMUBo .... 
Thasa etHssu. 
Miter SJUD... 

neacM-Minn. . . 
FourBiu-SJ-RJ. 
umiara-Sanhah 

Ooaiimre 

saint ire—.... 

rumen 

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Oeisas-ntliira. 
tusses- Mon. 
Net (UngsUes. . 
H— m «arma. . . 
HMntStlan utztt 

Se» 

Iran stlCteBla»- 

CA.IJLA. 

S.CJLC. 

Stenu 

Ir. C.L7AJLM... 

r—tDort bmttSL 

(b) BeigDsKFert.. 
Bis SJL .... 
Bta&zv-Onest 


41 49 10 

36 60 35 60 
10 50 

391 402 

23 22 

d 11 . IS 60 
132 130 

186 50 US 28 
d 32 S^J 32 30 
83 M 
183 30 105 
146 SB 148 29 
49 53 60 

83 28 83 20 


Akn ......... ES 53 

Hart industrie*. - 107 
Feseca.. ....... >4 15 

Bcnen. 12750 

Orna 36 80; 

GracaaedCo... 112 50 

PflzerlK. 

Piectar Gambie. 403 .. G 

Cranenuu 

Est ftuauqm HS 

Csndin PeniL. . 62 
«Igoas-tm.... 92 511 
BarioTR—.... |4 79 
Brima aol leh. 27 so 
SnéA Uinauttas ... . 

HORS COTE 

tisar .... I 

CtUaJesa Pbu. 

Corara 

Osten 

Etc* 438 

Carat— 1505 i 

Frssrarap... 

unertecOnloM.. *66 


27 90 27 60 A 

... . 102 ...| 


Matai l Mlsttre. 


Rnq— art 

sa— t 

Sop- Ha—è Bac. 

l—u 

aiwni 


Bras, isdachtae. 

Cemuer 

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591 592 

46 30 45 

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eren 15-6 


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Pttc» oe 10 dote* . 
Pltca Ht 5 OaStre ... 
Pièce da SO pmnm 

Pièce de 10 ffwlos .... 


215» 
22050 
237 
107 90 
223 90 
207 60 

203 10 

BU 

600 

345 50 

898 

115 . 


22050 
22105 . 
238 38 
164 SO 
225 
207 60 
210 50 
884 

500 20 
350 10 
396 50 
196 . 


J 


* 


Page 44 — -16 mai 1975 • • • 





UN JOUR 
DANS U MONDE 


2-3. 


4~i 


• 6 . 

fi-7. 


r-s. 

-9. 

10412. 

13. 


ASIE 

LAOS -• Wâhingtea évacue 

une partie de son personnel 
diplomatique à Vreutrane. 

La visite en France de 
M. Tcng Hsîao-ping. 

mm 

Deux co mni é n iaratHM» e le 
traité d'Etat autrichien et le 
pacte de Vpnovie. 

PBOCK-ORIENT 

AFRIQUE 
« L'Angola au -bord de l'in- 
dépendance » (III], par Gil- 
bert Conte. 

TUNISIE ' la visite - de 
M_ Kocsyguine. 

MEMES 
« Les Etats-Unis devant -la 
crise • (II), par Henri Pierre. 


15. 

16. 


DIPLOMATIE 
POLmaUE 

Le débat sar l'énergie à l'As- 
semblée nationale. - 

ARMEE 

Nominations militàires. 

Les soda listes . et l'emu 
nucléaire. 

MEDECINE 

RELIGION 


LE MONDE DES LIVRES 

Pages 18 A 35 

US yKTirr.r.i-rroM de B. Poirot- 
Delpech S Une Certains 
France a. de Philippe Oonler- 
Raymond. 

LITTERATURE ST CRITIQUE : 
San Antonio, le ***t*«"ff b la 
langne merveŒeiiM. — Lee 
aouvenlis de x ifémé San- 
terra ». 

SCIENCES HUMAINES : Les 
silences des enfants tons. — 
Jean Poollion. contrebandier 
■troctunltate 

LETTRES ETRANGERES : 
Koestler et l’Infini — Les sta- 
tues parlantes d’Alberto Savl- 
nlo- — La Titien tnglqne de 
Salvador Esprtn- 


27. SOGIËTË 

— POINT DE VUE : «U scan- 
dale du double jeu », par le 
Père Jean Cordonne]. . 

16. SPORTS 

. — CYCLISME : la « dérobade m 
de Merckx. 

29. CHASSE 

— Le nouveau permis. 

39. JUSTICE 

31433. ARTS ET SPECTACLES 

— MUSIQUE : las étudiants de 
Vincen nes im p rov i sent. 

— FESTIVALS : l'automne à 
Paris ; à Nancy, Anton der- 
rière .le miroir. 

37. PRESSE . 

37. IUDIPEMEXT ET DÉDIONS 

- — P.T.T. : vera une taxation 
de la dorée des co mn u mi da- 
tiam téléphonques locales. 

38 4 42. U VIE ECONOMIQUE 
ET SOCIALE 

- — CONJONCTURE- : M. Foor- 
code annonce «m Sénat au 
prochaine désescalade des 
prix. - 

— COMMERCE ET ARTISA- 
NAT : le CID-Unatî va en- 
treprendre plusieurs actions 
après l'incarcération de 
. M. Gérard Nïcond. 

— SECTEUR PUBLIC : grâce h 
des crédits d’Etat, EJ3J. va 
créer des emploie dispersés 
sur l'ensemble da t e rritoire. 


LIRE EGALEMENT 

RADIO-TELEVISION (31) 

Annonce* clamées (34 à 36) : 
Aujourd’hui i29l : Carnet (28); 
« Journal officiel v (28) ; Météo- 
rologie (20) : Loterie nationale 
(29); Mots croisé* (29); 
Finance* (43). 


La numéro du « Mende 
daté 15 mai 1975 a été tiré 
557 BV) exempirim. 


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A B C O E F G 


AU CONSEIL- DES MINISTRES 

Le président dë la République 
félicite M. Sauvagnargues 


An conseil dpf* ministres du 
lf mai, M. Giscard tTEstaing a 
exprimé sa S&tUfOCtlon & M. 5SU- 
vagnargues pour la maniéré dont- 
est conduite. la politique exté- 
rieure de la France, c’est-à-dire, 
s précisé le porte-parole dn gon- 
vememcüt, avec « doigté et fer- 
meté, ». 

■ Ce satisfecit donné au ministre 


des affaires- étrangère* peut être 
interprété un HÆinwiti 

aux rumens concernant sœn pro- 
chain remplacement et comme 
une réponse aux critiques faites 
à La diplomatie française dans le 


. Mme GISCARD D'ETANG 
A» FESTIVAL RAYE 
A NEW-YORK 

Le Festival- Maurice-Ravel s'est 
ouvert mercredi soir, an Lincoln 
Center de New-York, par un gala 
de bienfaisance, sous la prési- 
dence de Mine Valéry Giscard 
tf&stalng. Le taut-New-York a 
rendu un hommage bruyant . et 
enthousiaste à la première dame 
de France. A ses côtés, se trou- 
vaient ' notamment son frère, M. 
Guy de Bran tes, et l'épouse de ce 
dentier. Mme Happy Rockefeller, 
Mme Jacques Kosclusko-Morlaet 
et l’ambassadeur de France, ainsi 
que Mme Gérard Gaoçsen et le 
consul général à New-York. Le. 
New York City Ballet inaugurait 
cet -hommage à Havel par Sona- 
tine et l'Enfant et les Sortilèges. 
deux des quatorze ballets qui 
seront présentés — la plupart en 
première mondiale — Jusqu'à la 
fin du mois au r.innnfn Center. 


M. PONIATOWSKI PRESIDERA 
U COMMISSION INTERMINIS- 
TERIELLE CHARGEE DES PRO- 
BLÈMES DES HARKIS. 

Le premier ministre vient de déd- 
ier la création d'nne comm tartan 
lu tcrmïulsté rte U b permanente pour 
l’étude des problèmes Intéressant les 
Français rapatriés d'AItique do Nard 
d'origine lSbualqne. nui confié 
la présidence à M. PouiatowskL 
ministre de l'Intérieur. M. Balhaddad 
sers vice-président 1 de cette com- 
mission. 

Cette commission, qui comprendra 
les représentants des a d mini stra- 
tlons compétentes et plusieurs per- 
sonnalités, aura pour mission de 
proposer au pouvoirs publiai tontes 
me* ares poux ræHlter l’insertion 
des Français musulmans dans .'la 
communauté nationale. 


tïmé que les actions politiques 
et diplomatiques avaient été en- 
gagées trop-tard. 


Pour le premier anniversaire 
de son élection 

1E CHEF DE L'ETAT PRESIDERA 
UN DEJEUNS DE PRESS 
Il 21 MAI 

- M. Valéry Giscard dTBstafaog 
réunira exceptionnellement les 
membres du gouvernement mardi 
20 mai, à l’occasion de l’anniver- 
saire de son élection & te prési- 
dence de la République. Le len- 
demain, le chef de l’Etat répandra 
aux. questions de quelque deux 
cents Journalistes de la pr ess e 
française et étrangère, qui seront 
reçus à déjeuner à l’Elysée. 

[Depuis son élection, le U mal 
dernier, le chef de l’Etat a tenu 
deux u réunions de.. presse n, le 
25 juillet et le 24 octobre. Le 
déjeuner dn 21 mai s’inscrit dans 
la suite de ces réunions.] 


M. GROMYKO 
REPROCHE A M. 

DE SOUHAITERL'AUGMENTAITON 
KS BTOGEK MILITAIRES 


Moscou (JLFJP.i.— M. Gromyko 
a critiqué -M. Henry Kissinger, 
pour avoir, au cours de sa confé- 
ra»» de presse à Saint-Louis, 
soutenu l’augmenta Bon des bud- 
gets militaires. H a étalement 
condamné la diplomatie du secré- 
taire d’Etat au Proche-Orient, 
estimant qu'elle éloignait de -la 
paix plutôt qu’elle n’en rap- 
prochait. 

Ces attaques ont été faites 
mercredi' 14 mal par M. GromykD, 
à la télévision, à l’occasion du 
vingtième anniversaire .du .pacte 
de Varsovie. 

MM Gramyko et Kissinger doi- 
vent se rencontrer à Vienne, lundi 
19 mut , pour discuter- ffotanUnent 
de la situation au Proche-Orient 
et des différentes négociations en 
cours entre les Etats-Unis et 
l'Union soviétique. 

U. Gromyko a toutefois félicité 
le secrétaire d’Etat, qui, nazis 
au nom du président Ford, avait 
déclaré, d'une part, vouloir pour- 
suivre la détente, en particulier 
avec TUJELS.S-. et. d’autre part, 
. penser que * son pùu grand devoir 
était d’éviter la guerre nucléaire ». 

n a ajouté que HT-RiLS. et les 
Etats-Unis préparent avec sérieux 
le voyage de M. Brejnev aux 
Etats-Unis, « événement impor- 
tant non seulement pour les deux 
paÿs mais pour Ut monde entier ». 

M. Gromyko estime incohérente 
l’attitude de M. Kissinger, qui 
déclare soutenir la détente, d’une 
part, et qui, d’autre part, souhaite 
une augmentation des budgets 
militaires. 


- : ; : ,ÿ - 

LES CONFLITS SOCIAUX DANS LA SIDÉRURGIE -' 

La situation fesle bloquée à Ilsinor-Ounken 

-La, tension, reste vkte dans la sidérurgie. Tandis qu’à Dttnkt 
Hawsl à UktnrMJW.trtona Umoé par le patronat semble tou , 
peu suivi en Lorraine, Custne de S acilor-Gandra nQe t Moselle) dm ’ _. 
paralysée par une- grive lancée à l’appel de la C.O.T. et de la C-Fr " 

le 7 naL Heitn ConmpoadttQt.de Metz nous signale, ce jeudi t 
15 mai Qu’aucune négociation n'est encore intervenue entre les s 
c axs et la direction. CaBe-ct affirme gue quelque 80000 tonnes d ., j^c 
ont déjà MA perdues. Environ neuf cents sidérurgistes sont can& 
par ce mouoerréenL maître part, A la Société des aciers fins de : 

(S AFS/, où plus de 79% des membres du personnel d'entrettf 
sont mis en grève' depuis le 9 mai,' la direction a décidé de *’ 
en chômage « poux cas de force majeure » environ sept cents sa - j 


De notre correspondant 


LÉGÈRE DÉTENTE 

sur les Marchés des changes 


Une légère détente s'est produite 
car le dollar, epr^s le dénouement 
de Ilncldest cambodgien. U devisa 
américaine valait. Jeudi -matin, à 
Paris, 4,06 à 4,87 F ; i Francfort, 
ZJ35 DJW. ; à Zurich, 2 JO T JS. A 
Londres, la livre a légèrement fléchi 
par. rapport au dollar. Le coam 
s'établissait à 2JI dollars peur 
une livre. A Paris, u livre valait 
9,32 à 9,33 F. “ 

La City à accueilli «ne un -certain 
soulagement le. montant du "déficit 
de la balance commerciale Trrltan- 
nique en avril, pourtant plus éifcvé 
que celui enregistré 'en mars ‘ : 


289 millions de livres contre Ul mü- 
llans (chiffre révisé). La experts 
l’BtüeiÀdsâent à un ' nhlffre plus fort 
de Potdrie de 35T nriUions de livra ; 
par «nimir» les résultats -d’avril ont 
subi tas effets de la récente grève 
da dockers de Londres qui » retardé 
en mars r enre gistr e m ent . de cer- 
tain es importations. 

La achats à l’étranger de ta 
Grande-Bretagne sont . nèanpiofns 
ratés gnttniBBSlt:-. staba. .«Fim, 
mola A l’antre : 1 US , mHTtoms de. 
Livra contre -1658 millions. Cepen- 
dant, tes exportations ont diminué 
de 11,3 «, s'élevant à Ufifi tn Nions 
en a VxD 'contre 1540 nriUions en. 


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La Confédération Oc» -Industries 
britanniques (C.B.L) vient de ma- 
zdTester son Inquiétude as sujet da 
perspective* d’exportations; d’après 
une enquête effectuée mi-avxn; efta 
.signale, pour la etnqniëm»: fois 
consécutive, une diminution de ta 
capacité concurrentielle des produits 
nationaux sur les" marchés étrangers. 
Par ailleurs, la C. B.L estime «U 
la récession économique actuelle va 
probablement s’aggraver encore pour 
atteindre son- oraux à la fin de 
l’Année, entraînant -notamment une 
augm e ntati o n dn chAmage. « n Ihxxt, 
«oaligne-t-ene, essayer de réduise le 
taux de l'Inflation et ne pas -mettre 
en danger le redressement de ' ta- 
bulante du paiements. » 


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Dunkerque. — La situation est 
toujours bloquée & UshKfr-Dun- 
kerque, où onix des principaux 
outils de l'économie du Nord res- 
tent toutülsés-a^îe noumsil part — 
psràlyté par des -daMcsysg es de 

rqnse&dtie sMfemrglqae. do nt la 
production Af tuatiqiiftmRnt gyré- 
tée an- yaIson~Qu conflit provoqué 
pdr les 'mesurés de chfinmge par- 
tjBL 

Ce . Jeudi 15 ms! au matin, 
comme la velue, un certain nom- 
bre d'ouvriers se sont présentés 
devant les piquets de grève — 
pour '« venir aux nouvelles » 
selon les syndicats, ou pour « ten- 
ter de travailler » selon la direc- 
tion,— majs Us sont repartis sans 
Incidents. Mercredi, un nombre 
Important de oes non-grévistes 
<70 % des effectifs selon les poin- 
tages faits par la direction, moins 
de 30 % selon d'autres sources, et 
10 % selon la CJPJD.T,) avalent 
finalement pénétré dan» l'en- 
ceinte dâfTuflnÉs' par les espaces 
Hbres. U semble que les choses 
se soient passées de la même ma- 
nière- oe Jeudi matin, où l'on 
constatait tua renforcement des 
piquets de grève: 

La dlreetian a démenti mercredi 
qu’elle ait !eu l'intention de faire 
appel, k hpnveaa aux forces de 
l’ordre, sue continue d'exiger, en 
préalable -•&. toute négociation, la 
libération définitive des locaux de 
l'enteenrise* assurant que « Focc «- 
mtion ne peut être une arme » 
dans les conflits en cours. 

LTntfiret ‘ des observateurs va 
sans donte.se déplacer vers . les 
discussions qui doivent avoir Beu, 
vendredi 10 mal, rue d’Athènes à 
Farts» au siège de la sodété Usi- 
nor, oCi les difficultés de la sidê- 
rttrgie' serwit évoquées. Le patro- 
nat a précisé <pfU s'agira de 
débats préparatoires à la réunion 
normale du èomité central d’en- 
treprise du 29 mal, et que Ton 


n’y traitera que des pro 
généraux du groupe. Les 
dlcatians des acletistes d 
quota seront sans doute exa 
dans ce contexte. 


• • Le Parlqméht européen a 
marqué, te 14 -mal, à Strasbourg, 
le vmgb-cJaqulbm* anniversaire 
de la déclaration de Ro bert 
Schuman, mil devait donner 
naissance à la Communauté eu- 
ropéenne au charbon et de l'acier 
CE£A- .. . 


« L’ÉCHO DU Slffl-OUT 
REHONCE A PARAH. 

Le quotidien l'Echo d 
Ouest annonce, ce Jeudi 
qu'il renonce à paraître. L 
tien du quotidien précise, 
communiqué, qu'aucun o 
entre la société et la xr 
n'est & l'origine de la ..., 
« il ne nous appartient U . - 
précisé, de commenter te 
prise par. les associé 
société, qui ont procédé é 
solution compte tenu de 
Mon financière .» 

Le premier numéro de i 
Sud-Ouest était sorti le L 
bre 1972. Le. quotidien c . 
dix - huit personnes, de 
journalistes (un seul pa * 
carte professionnelle) . L - 
était né de la fusion de * 
titres : cote - Basque - St ■ 
Gazette, d» Biarritz. Sa 
diffusion s’étendait au T ' ' 
que. mais sa vente n’&W- - 
que trois mille exemptes.- • 

Imprimé à Eau, apr” - 
été à Anglet (Pyrénées* - 
queai par une Imprime^ . . 
tenant k la Société dopt, , 
lien — qui a pris» de 
contrôle d'/cJ-Pctrfï.-^r- 
' Sud-Ouest avait pouf «t ' ■■ 
gérant M. Michel C laea r r -■ 
succédé & M, Guy SaJâîc. 
et pour rédacteur 
M. Marcel Lercy. ' 


• Le conflit du Pari- ■ 
a fait l'objet, mercred _ 
d'une manifestation di 
nels techniques de ce 
devant l'Elysée où se 
conseil des ministres. :< 
Pour sa part, l’expo • 
pu le tribunal de gr-.. 
tance, M. Thonvenot, a. . 
l’occupation des ateliers , - - 
sltton. a décidé d’en' - > 
nouveau les parties, le Je , 


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